Il n’est sans doute pas facile de se définir lorsqu’on est né à Bagdad d’une mère d’origine grecque et d’un père arménien, et qu’on a grandi à Beyrouth jusqu’à l’âge de 10 ans, juste avant que n’éclate la guerre civile au Liban... À travers ses propres souvenirs et la reconstitution de son histoire familiale, Charles Berberian nous invite à partager son retour aux origines, qui s’impose comme le livre le plus intime et universel de toute son œuvre. Un plaidoyer humaniste en faveur du dialogue entre les cultures, mis en images avec chaleur et générosité.
Tavole splendide, ma la narrazione è confusa, poco lineare e un po' né carne né pesce. Sugli aspetti storici resta superficiale, sugli aspetti privati, pure. Vorrei vedere altro dell'autore proprio per la bellezza e la varietà del tratto che utilizza, passando da varie tecniche con una continuità veramente entusiasmante.
Me parece algo desconcertante. Los temas y los estilos van y vienen supongo que como reflejo de lo variables que son los hilos de la memoria. Es un libro un tanto difícil de seguir, pero sostenido por la potencia narrativa de Berberian.
J’ai trainé plusieurs mois pour écrire quelque chose dessus, donc je ne me souviens en réalité que du sentiment de brouillon fourre-tout de l’œuvre. Pas trop appris grand-chose sur l’éducation en tant que telle, vaguement souvenir que j’avais bien aimé les dessins, mais que je me sentais un peu bambeloozée par le principe ; on aurait dit un portfolio, que l’auteur n’avait pas assez à dire en général et avait dû combler avec des études et des photos. On sent qu’il y a une nostalgie, que ça se veut didactique, mais que ça parle surtout à l’auteur – ou que son vécu est beaucoup trop éloigné.
Buon fumetto che mescola memorie personali ed eventi storici. Forse manca una quota di approfondimento nell’uno e nell’altro senso per renderlo più ficcante.
Charles Berberian nous propose un roman graphique touchant, il nous raconte ses souvenirs et son histoire familiale.
Il est né à Bagdad d'un père arménien et d'une mère grecque. Il a rejoint son frère à Beyrouth lorsqu'il avait neuf ans pour vivre chez sa grand-mère durant six années. C'était le passage de l'enfance à l'adolescence avec une famille séparée. En 1975 il a fui la guerre civile, s'installant en France. Il ne retournera au Liban que trente années plus tard.
Il va nous raconter l'amour de sa famille, l'attachement et l'admiration qu'il vouait à son frère , Alain le réalisateur - disparu trop tôt en 2017. Il va nous conter sa grand-mère, sa formidable Yaya.
C'est durant la période de confinement qu'il a trouvé refuge dans le dessin comme il le faisait déjà à Beyrouth durant la guerre civile et qu'il a trouvé ce moyen de transmettre ses racines, son histoire familiale. Son passé il l'a lié au présent en la rencontre avec le chanteur Charbel qui a vécu de plein fouet l'explosion du port de Beyrouth le 04/08/2020.
En allant à sa rencontre, il va reparcourir les lieux de son enfance et retrouver une ville qui a bien changé.
C'est tout en douceur et tendresse. J'ai aimé les différents styles et techniques de dessins, de la photo, du noir et blanc à la couleur, de l'aquarelle au stylo à bille. C'est beau .
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
Plus on se dévoile sur les réseaux, plus on avance masqué dans la rue.
Remonter les souvenirs ou les rues, c'est le même mouvement. Le réseau d'un plan de ville ou le labyrinthe de la mémoire, c'est le même jeu d'imbrication.
Le passé est douloureux et l'avenir fait peur. Chaque journée est un cadeau du ciel et; il faut savoir en profiter un maximum.
Une belle BD qui croise la petite histoire d'une famille et la grande histoire du Liban. C'est un peu chaotique mais c'est l'image que le dessinateur a voulu donner du Liban donc c'est réussi.
la première bande-dessinée où j’ai adoré le mélange de styles. l’histoire familiale est très douce, spécialement les vrais photos à la fin. on peut se reconnaître dans les émotions liées à la guerre et au retour dans la ville de son enfance
Le coup de crayon permet de voyager agréablement à fils des souvenirs de l'auteur. Jai pu rencontré à la Fête du Livre de Bron, il est accessible et pleins d'humour.
J'ai failli me laisser décourager par les premières pages. Je trouvais le style éclectique et je me disais que ça manquait de fil conducteur, mais j'ai jeté un oeil sur les commentaires et j'ai décidé de persévérer.
Et j'ai tellement bien fait! Des dessins et un récit touchants. On comprend finalement que le confinement de 2020 (où il vit en France) le replonge dans les souvenirs des 6 années qu'il a vécu à Beyrouth pendant son enfance avant de fuir la guerre civile avec sa famille en 1975. Il y retourne après l'explosion du port, aussi en 2020, et marche sur les traces (ce qu'il en reste) de son passé.
"Cette ville a survécu au chaos tellement de fois, elle s'est reconstruite avec l'idée que le chaos était une manière de fonctionner. Et au milieu de tout ça, des arbres sont encore là. Certains depuis des lustres. S'ils se mettaient à raconter leur histoire, on n'arriverait même pas à les entendre."
Beautiful illustrations, but the story feels like a list of themes the author want to explore. I feel he doesn't stick to anything and the ideas don't mix well.
It takes 42 pages to arrive to the art style show into the cover and what happens in that part maybe fit a bit the title, but not enough and the book as the a whole definitely don't match with the title. So, again: this books is about random ideas.
The art is indeed nice. But text and drawings were fighting. If you change the images of a big portion of the pages it will not affect the text. I had to force myself to stop reading to take a moment with the drawings. This could be just matter of style, of course, but I prefer works where the eye gets guided without effort and text and images add to each other.
I would not discard to read other works of the author.
Well-illustrated. The story shifts from the author's childhood to return trips to Beirut as an adult several times. Older brother Alain and grandmother "Yaya" are strong characters. Also impressive is how many cigarettes the parents smoked. Didn't learn much about the author's education. Just a few amusing vignettes about growing up. Starts strong with Berberian showing us how COVID brought back some of the worries and behaviors he experienced with the Lebanese civil war. Not sure I understood the significance of his recollections as the book progressed.
7 out of 10: “El peligro al regresar a una ciudad que dejamos hace tanto…” , relató instrospectivo de emigrante libanés residente en Francia en diferentes etapas vitales
Dans sa bande dessinée "Une Éducation Orientale," Charles Berberian nous offre un précieux voyage au cœur de son identité complexe, tissée à travers les fils de Bagdad, de Beyrouth et de l'âme humaine. Cette œuvre captivante et introspective se révèle être un trésor de chaleur et de générosité.
Berberian, en utilisant ses propres souvenirs et en reconstituant l'histoire de sa famille, nous emmène dans un périple émotionnel profondément personnel. Il explore son parcours, de son enfance à Bagdad à son exil à Beyrouth, juste avant le déclenchement de la guerre civile au Liban. Cette chronique autobiographique est à la fois touchante et enrichissante, offrant un aperçu unique des expériences et des défis auxquels il a été confronté en raison de sa riche diversité culturelle.
Ce qui fait la force de "Une Éducation Orientale" réside dans sa capacité à transcender les frontières culturelles et à promouvoir un message universel d'ouverture et de dialogue entre les cultures. Berberian se positionne comme un ambassadeur de la compréhension interculturelle, montrant que la diversité n'est pas un obstacle, mais une richesse à célébrer.
Les illustrations de Berberian sont d'une grande beauté et apportent une chaleur supplémentaire à l'histoire. Sa capacité à capturer les émotions et les détails dans ses dessins donne vie à chaque page, nous permettant de ressentir l'intimité de ses souvenirs.
"Une Éducation Orientale" est un plaidoyer humaniste en faveur du dialogue et de la tolérance. C'est une invitation à explorer nos propres racines et à embrasser la diversité qui enrichit notre monde. Charles Berberian nous rappelle que, malgré les différences culturelles, nous partageons tous une humanité commune.
"Une Éducation Orientale" est bien plus qu'une bande dessinée autobiographique. C'est un testament à la puissance de la narration visuelle et à la capacité de l'art de transcender les barrières culturelles. Une œuvre qui réchauffe le cœur et éclaire l'esprit, à lire et à apprécier par tous ceux qui croient en la force du dialogue et de la compréhension mutuelle.
J'ai beaucoup aimé même si j'ai parfois été un peu perdue dans les temporalités (en même temps, j'ai été beaucoup interrompue dans cette lecture...). Mais j'ai déjà envie de le relire pour mieux m'y retrouver, ce qui est bon signe ! La proposition graphique composite est vraiment très agréable et intéressante, elle donne beaucoup de relief et de personnalité à l'ensemble, j'ai adoré. Le fait de sortir souvent des cases et de varier les techniques apporte beaucoup de respiration, une vraie évocation qui n'est pas autocentrée, cloisonnée ou linéaire comme peut l'être L'Arabe du futur de Sattouf. Bref, c'était une belle découverte.