Dans un avenir imminent, la Floride a fait sécession avec les Etats-Unis afin de fonder une fédération de communautés privées réservées aux seuls retraités : les Villages. Dans ce luxueux paradis artificiel conçu par et pour les seniors, la mort, le crime et la jeunesse ont été éradiqués au profit du divertissement. L’étrange décès d’un résident français vient cependant bouleverser l’équilibre instauré.
Accident ? Meurtre ? Suicide ? Précipité dans l’univers outrancier des Villages-Unis de Floride, le fils du défunt part sur les inquiétants chemins qui ont menés son père à sa perte. En fouillant dans le passé, ce journaliste déboussolé par le deuil réveillera les vieux démons de la région. En cherchant la vérité, il basculera dans l’envers du décor. Alors les Villages dévoileront leur vrai visage.
Satire, dystopie ou anticipation ? Avec force et humour Les Villages interrogent nos ambiguïtés face à la violence comme les dérives communautaristes de nos sociétés : et si la sauvagerie était une nécessité ? Et si la vieillesse était le futur de l’humanité ?
Dans un futur (proche ?), la Californie a fait sécession et a créé des villages réservées aux personnes âgées de plus de 55 ans (les villages unis). Grâce à ces villages, adieu jeunesse, enfants, délinquance, crime, meurtre, etc. Les seniors se sont créés leur paradis où leur vie est rendus plus facile et où tout ce qu’ils souhaitent se trouvent à leur portée.
Un « jeune » français entreprend le voyage dans l’un de ces villages lorsqu’il apprend que son père y a trouvé la mort. Il souhaite comprendre le choix de vie de son père parti s’exiler là bas. Il va découvrir que la réalité de ces villages special seniors n’est pas celle qu’il paraît…
Cette dystopie futuriste est racontée sur un ton humoristique et grinçant qui laisse entrevoir ce que pourrait être un monde où la génération des seniors est opposée à celle des jeunes.
Ce roman m’a fait penser d’une certaine façon à 2 autres romans lus récemment : « Panorama » de Lilia Hassaine qui aborde une société futuriste surveillée où le crime n’existe plus et où les maisons sont transparentes afin que chacun puisse surveiller son voisin et « Chien 51 » de Laurent Gaudé où les États sont vendus à des compagnies et où les gens se retrouvent dans des « zones » selon leur degré de richesse.
Je remercie #NetGalleyFrance et les �ditions Stock pour la lecture de #Extr�meparadis.Dans un futur pas si lointain, la Floride s'est mu�e en �tat autonome autoproclam� "VUF" : Villages-Unis de Floride. Ces Villages ont une particularit� de taille : ils n'accueillent que des personnes �g�es de plus de 55 ans retrait�es. La s�r�nit� r�gne dans ces cit�s paradisiaques o� le golf est roi, l'oisivet� est reine et la mort bannie du paysage idyllique. Sauf que Didier est retrouv� sans vie dans une flaque de sang au milieu de son salon. Son fils, "jeune" (moins de 55 ans...), fran�ais, se rend dans le Village Vert pour r�cup�rer la d�pouille et les effets personnels de Didier. A son arriv�e, c'est "d�paysement garanti" et les myst�res autour du d�c�s de son p�re s��paississent tant qu'il doit mener l'enqu�te. Le diable et sa violence se cachent dans les d�tails...Clovis Goux a construit une dystopie entre uchronie, futurisme et anticipation (dans la lign�e de "L'anomalie", sans les codes de la Science-Fiction habituels), autour du conflit entre jeunisme et g�rontocratisme. J'ai appr�ci� le postulat de base, l'univers � la fois tr�s r�aliste et compl�tement d�cal�, l'humour et les questions que cette dystopie suscite. J'ai �t� moins s�duite par le personnage du fils (sans nom ?) et ses digressions, souvenirs ou autres r�ves psych�d�liques. Quelques r�ves truculents m�lant r�alit� et �lucubrations oniriques surr�alistes � souhait ponctuent l'errance du trentenaire, qui s'exprime � la premi�re personne. Heureusement que ces passages ne sont qu'anecdotiques, car m�me s'ils r�v�lent beaucoup du personnage, j'ai eu d� mal � les lire. Le style de Clovis Goux est abordable et pr�cis et le rythme de son roman est cadenc� par des chapitres courts et des aller-retour temporels. L'auteur fait parfois preuve d'un humour caustique et d�cal�, qui d�note dans un univers finalement extr�mement violent. En revanche, si j'ai trouv� l'hypoth�se, l'intrigue et la r�solution plut�t originales, la narration et l'�criture le sont beaucoup moins � mon go�t.#Extr�meparadis #NetGalleyFrance
Bon sujet mais traité de façon un peu "laconique", beaucoup de références américaines qui pour ma part me sont totalement inconnues(frustrant). Déçue par l'écriture mais se lit très vite
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