Clémence est en colère. Une colère si forte, si envahissante qu'elle l'empêche de vivre. Sentant qu'un point de non retor est atteint, elle rejoint un groupe de parole qui réunit des femmes ayant elles aussi subi des violences sexuelles. 15 semaines, 15 séances de travail durant lesquelles, ensemble elles vont se livrer, s'aider. Auprès d'elles, grace à elles, Clémence va chercher (et trouver !) le moyen de faire autre chose de cette colère. Comme toujours, Mirion Malle nous entraîne au plus près de son héroïne et de ses émotions. C'est avec Clémence que se clôt le cycle initié par Mirion Malle avec C'est comme ça que je disparais (2020), suivi de Adieu triste amour (2022). 3 romans graphiques qui abordent avec force et sensibilité la guérison, la sororité, le soutien, l'écoute.
j'ai pleuré en attendant le bus, dans le bus, puis dans mon lit, mais comme Clémence je suis en colère et comme Clémence je suis pas seule et comme il existe des millions de Clémence je trouve du réconfort.
Superbe. Les dialogues sont délicieux et l’histoire, servie par un dessin expressif et tendre, un véritable baume au cœur. Merci Mirion encore une fois !
Incroyable, j’ai pas les mots. Merci Mirion pour ce livre et la douceur furieuse qu’il contient. C’est beau et ça clôture avec tendresse les deux livres précédents, en donnant pleins d’espoir pour la suite.
Probablement celui que j'ai préféré de son "triptyque", j'aime bcp le traitement de la colère (et c'est sans doute ça qui fait que je me suis le plus reconnue). Et encore une fois, je partage 100 000 fois sa vision du collectif, du "exister dans un groupe" et d' "être en colère ensemble".
"En gros, y'a la colère qui mange son humain. [...] De l'autre côté, il y a la colère qui te protège, et qui brûle les obstacles. Celle d'où partent les feux de joie." <3
WOW ! Ok cette BD mais quelle pépite, à mettre dans les mains des jeunes filles et jeunes femmes. Même sans trauma ça m'a aidé sur certaines choses que je ressens et ça à parlé à des parties de moi qui voudrait tellement faire et changer des choses. C'est vraiment un beau personnage que Clémence, et ses ami•es olala quelle chance. Mirion Malle présidente des BD qui mouillent les yeux, mais de façon douce 💜 J'aurais voulu mettre 10 étoiles
Avec Clémence en colère, elle aborde les violences faites aux femmes et les traumatismes qui en découle.
Fidèle à elle-même, elle nous offre ça dans un mélange de douceur, de solidarité féminine et de compassion.
J’te dirais que ça été toute une ride de suivre Clémence. Mais maudit que j’ai aimé découvrir son histoire.
Au travers ses rencontres au groupe de parole, les moments qu’elle passe avec Imane, son amoureuse et les échanges qu’elle a avec ses amies, on découvre pourquoi la colère la consume.
On peut facilement s’identifier à ce qu’elle ressent. ❤️🩹
Et aucun doute, Clémence est bien entourée. Le respect, l’écoute et l’entraide.. wow !
J’ai aimé être témoin de sa reconstruction. Elle réussi à maîtriser le feu qui l’habite. Elle fait de sa colère une alliée. C’est puissant !
Il y a quelque chose de libérateur dans ce livre. Et ça, ça fait un bien fou.
À lire ! Lui mais aussi les autres de cette autrice.
wow le génie lesbien a été bien répartie dans la personne de mirion malle c’était intense et je vais essayer de faire trembler une partie de mon corps mais ça a l’air super difficile mais pas plus que le reste de l’histoire 😌 bravo à nous et merci pour ces représentations
« et après, il faudra qu’il se méfie de moi. parce que quand on ne met plus toute son énergie à essayer de survivre, on en a beaucoup. et on n’oublie pas. ils ne veulent pas croiser le chemin de flammes qui brûlent aussi fort. »
lecture qui fait écho à beaucoup de choses et qui fait du bien. j’ai beaucoup aimé les passages sans texte du centre de parole et sur la danse. après, je trouve que les conversations sont parfois un peu trop adaptées à la ligne de l’autrice, ce qui fait que les personnages ne sont pas vrmt individualisés je trouve, même si tout est souvent bien dit, on dirait plus une longue conversation avec soi-même qu’une narration sur plusieurs mois. mais c’est peut etre parce que je l’ai lu vite après, les passages d’amis lesbiennes et avec imane étaient TROP bien. j’aime trop les lesbiennes
Rahh c'est un peu frustrant de retrouver ce que j'avais déjà eu comme problème avec "c'est comme ça que je disparais", que je me rappelle maintenant ne même pas avoir fini : j'aime le trait et le style de mirion malle, puis j'aime les mots qu'elle écrit, mais voilà le problème, ils existent trop séparement... c'est dommage... Et dans le cas de ses BD c'est clair, on voit pas ses dessins!! Tout est inondé de textes, trop denses, longs et interchangeables entre tous les personnages, donc finalement on ne prête plus attention aux cases, trop souvent des têtes parlantes... Je voudrais voir ses deux, textes et images, co-exister ou même se battre, mais en tout cas, pas ce dialogue infini! Bon j'ai un peu du mal aussi avec le monde magique de ses BD où tout le monde dit tout le temps des trucs justes, parfaits et "thérapeutiques", mais ça, c'est mon côté aigris !! Ça aide pas à rendre visibles les personnages en plus si chaque chose qu'ils disent a trop d'ampleur, je crois ? Trêve de sévérité maintenant, il y avait bien sûr des choses douces et touchantes, être tourmenté.e par la peur de faire peser ses traumas sur les autres, de trop déborder, de pas savoir quoi en faire... c'était troublant (en bien!) et c'est chouette qu'on puisse écrire/lire tous ces sentiments si complexes👐
Un récit tendre pour les initiées qu’on est, frappant par sa proposition fondamentale : être ensemble, revenir à son corps, et arrêter de considérer les agresseurs comme autre chose que des gars médiocres. Fini nues dans un lit à la lumière printanière d’un dimanche matin, comme deux persos de la bd ❤️🩹
mon préféré du cycle je pense peut être parce que le hasard des choses fait que je le lis en plein période de réflexion sur mon propre rapport à la colère
Quoi de mieux qu’une St-Valentin passée à lire une BD lesbienne, frue et féministe de Mirion Malle? Se réapproprier sa colère pour ne pas se laisser engloutir, et s’accompagner entre femmes et queers dans son vécu personnel de violences pour en faire une histoire réparatrice, une guérison collective. Full love Clémence, parce que t’es aussi un peu moi – et plein d’autres (still waiting for my Imane). ❤️🔥
« En gros y’a la colère qui mange son humain. C’est celle qu’on ressent quand on écoute les nouvelles, genre… Quand tu doom-scrolles pendant des heures sur insta pis que tu vois défiler des violences policières et les politiciens qui s’en crissent et le disent entre deux stories de haul de fast-fashion. Puis un post pseudo-féministe tout pété puis des TERF qui disent de la grosse marde. Ça donne envie d’exploser, cette dissonance à portée de main. Et encore plus quand ça vient brasser le trauma à l’intérieur. De l’autre côté, y’a la colère qui te protège, et qui brûle les obstacles. Celle d’où partent les feux de joie. C’est la colère qui empêche ton ex abusive de profiter de toi. C’est celle qui fait que tu peux te sortir d’amitiés passives-agressives. C’est celle qui te permet de voir quand on te traite mal. » (p. 69-70)
F*ck D., ce gros clébard d'agresseur. F*ck ses sombres potes, qui n'ont de féministe que l'auto-diag de leur personnalité militante. Remettons la peur à la mode pour ces individus qui refusent toute remise en question et travail féministe concret.
F*ck tous les agresseurs.
F*ck les hommes et la médiocrité dans laquelle ils se complaisent et se prélassent.
Cette BD est belle, rigolote par moments, surtout émouvante. On a toutes les raisons d'être fâchées contre ce monde, alors agissons intelligemment pour le transformer.
« I thought: I cannot bear this world a moment longer. Then, child, make another. » (C'est pas de moi, c'est extrait de la magnifiquement lyrique Circé, de Madeline Miller, qui parle aussi – entre autres – de VSS).
« J’étais un incendie et doucement je deviens un lance-flammes » Se réapproprier son corps et son esprit après avoir vu son consentement ne pas être respecté. On suit Clemence dans ses séances de discussion en groupes, et son cheminement au fil des semaines. Les dialogues sont beaux, doux. Le respect qui émane du groupe d’amies de Clemence est touchant. Un 4,75 ⭐️
Je l'avais offerte à une amie sans la lire (d'ailleurs j'ai trop bien choisi ça lui correspond parfaitement) et en fait c'est ouf je me reconnais tellement dans pleins de réflexions de la BD c'est perturbant... Sur les VSS et la colère qui en découle, comment se réapproprier son corps et continuer sa vie
Une superbe bande-dessinée sur les traumatismes, sur la colère de l'injustice mais surtout sur la sororité, le militantisme et la guérison. À mettre dans les mains de toutes les femmes, pour leur rappeler qu'elles ne seront jamais seules.
Un livre qui m'a beaucoup touché.e. On traverse la colère de Clémence, colère qui peut détruire mais à la fois construire dans l'élaboration de ses limites et à son évolution. On y retrouve des dialogues au sein d'un groupe de paroles avec des personnes ayant été victimes d'agressions sexuelles, à travers des amitiés et relation queer. Je pense que beaucoup de personnes se retrouvent dans cette histoire, et que ça fait du bien malgré la rage. Vive le collectif et vive les lesbiennes<3
Car la colère, ça peut aussi réparer : elle aide à poser des limites, à exprimer ses besoins, et à transformer ce qui ne convient pas. La colère, quand elle est écoutée et canalisée, devient un outil qui permet de restaurer un équilibre, de soigner les blessures invisibles, et de reconstruire ce qui mérite d’être renouvelé.
I wouldn’t be surprised if this was nominated for le prix des libraires next year. This was in many ways a cathartic read. The dialogue was written really well