In juni 2019 wandelde Étienne Davodeau, uitgerust met een rugzak, van de grotschilderingen van Pech Merle naar het nucleaire afval in Bure, een reis van 800 kilometer. Van beschermde grotschilderingen tot aan ondergronds opgeslagen nucleair afval, ook beschermd maar om heel andere redenen. In deze lange wandeling stelt Étienne Davodeau onze relatie met de aarde, de grond, aan de orde middels een aantal vragen en wordt hij soms vergezeld door vrienden, door zijn partner, maar ook door specialisten, die ons uitleg geven over de bodem van onze planeet maar ons tegelijkertijd waarschuwen dat kernenergie-afval duizenden jaren gevaarlijk blijft. In dit zeer indrukwekkend album keert Étienne Davodeau terug naar waar hij enorm goed in is: reportagestrips.
Il entreprend des études d'arts plastiques en 1985 à Rennes, et fonde avec quelques amis, dont Joub, Jean-Luc et Fred Simon, le studio BD Psurde. Cette petite structure éditoriale leur permet de publier leurs premiers travaux, dont un album collectif, La Vie Tourmentée d'Ernest Formidable.
Davodeau nous livre un manifeste pour la planète terre et dénonce à travers ce roman itinérant ce qui se passe à Bure. Le gestion des déchets nucléaires n’est pas une mince affaire, il traite là tous les aspects qui restent invisibles car peu médiatisés. Le plume de Davodeau oscille en poésie et reportage, encore un beau roman graphique.
Magnifique livre qui célèbre la marche et l'engagement ! Davodeau nous entraîne à sa suite sur le chemin de Bure où l'Etat français s'apprête à commettre un crime écologique et éthique ! Lisez et parlez-en autour de vous !
ce livre m'a donné envie d'aller marcher sur les chemins et de me renseigner sur le nucléaire. les dessins sont très chouettes, le récit aussi. Etienne Davodreau maîtrise totalement son media, il joue avec les bulles, les cases. très agréable à lire. bravo 👏🏻
Geweldige graphic novel die je aan het denken zet, en in mijn geval boos maakt over bedrijven en overheden die ten koste van het milieu onder het mom van nationaal belang besluiten doordrukken, en activisten die opkomen voor dat stukje aarde criminaliseren. Wel genoten van de manier hoe Étienne Davodeau de lezer meeneemt in zijn verhaal, door zijn wandeling door Frankrijk vast te leggen en daarmee de rotstekeningen van Pech Merle en de geplande opslagplaats voor nucleair afval met elkaar te verbinden. De schoonheid van de aarde en de manier waarop we onze erfenis achterlaten wordt daardoor extra voelbaar.
Dank je dat je dit prachtige boek aan me uitleende, Pierke.
Lecture salvatrice et nécessaire qui donne des éléments de compréhension historiques, sémiologiques, politiques et scientifiques sur l'aberration que représente l'enfouissement des déchets nucléaires dans le sous sol de Bure, dans le Grand Est de la France. La mise en paralèlle avec l'héritage des sapiens préhistoriques (lors de la visite de la grotte du Perch Merle) est vertigineuse et force à s'interroger sur la trace définitive que nous souhaitons laisser à l'humanité.
On suit l'auteur 800 km entre les fresques de Pech Merle et le site d'enfouissement des déchets de Bure. Un voyage pour comprendre, pour lutter, pour sensibiliser. Sur son chemin, virtuellement ou pas, ils sollicitent des experts pour avoir un peu de vulgarisation de leur domaine Les paysages sont très beaux moins fans des dessins des personnages
J'ai adoré suivre la marche d'Étienne Davodeau depuis la grotte de Pech Merle jusqu'au Bois Lejuc à Bure... C'est une aventure historique, scientifique et philosophique.
800 kilomètres à pied sur les traces de l'humanité, celle qui est passée des peintures rupestres de mammouths à l'enfouissement de déchets hautement radioactifs pour des centaines de milliers d'années...
C'est une BD dense et sourcée. Seul bémol : l'omniprésence des hommes blancs cis hétéros dans son récit, mais je n'étais pas surprise !
I read the German version "Das Recht der Erde". It's a slow burn, full of introspection, questioning and observation. Reminded me a bit of Taniguchi's "Der Spaziergänger". Additionally, there are a couple semi-fictional interviews with various experts inserted while he's on his journey.
Super actueel. En ondanks dat dit een graphic novel is, is dit echt heel goed geschreven. De balans tussen illustratie en tekst is zeer goed en vraagt op veel aandacht. Maar die geef je graag.
Des jolies dessins avec une opinion engagée sur l'énergie nucléaire et ses problèmes de déchets. Qu'est-ce que nous laissons à nos enfants et petits petits-enfants ? Nous rencontrons des experts dans plusieurs domaines. A lire absolument.
4.2 Sujet très pertinent, traité avec inspiration et originalité. Encore une fois, excellent travail de l’auteur afin de conscientiser son lectorat à des sujets difficiles mais incontournable. Bravo!
Une lecture intéressante en cette année électorale. Le personnage principal convoque des experts de la question nucléaire, mais aussi l’archéologie et de la conservation tout au long de ce périple de Pech-Merle à Bure. La question des déchets nucléaires mérite réflexion, moyens et information citoyenne, et vous doutez bien que jusqu’ici ça n’a pas vraiment été le cas. On nous cache des choses comme qui dirait, et c’est ce que révèle cette BD. Vraiment intéressant et très beau trait, notamment pour les paysages qui sont reconnaissables tout de suite.
Je connais Étienne Davodeau depuis longtemps car je suis originaire des Mauges, et je me souviens de Les Mauvaises Gens. Cette fois-ci, j'ai ouvert son livre, et je l'ai lu. Etienne Davodeau a une écriture poétique et réelle sans nom, qui m'a ému aux larmes. La vérité de ce que l'on ressent en marchant longuement, dans la communion avec la nature est un premier sujet qui m'a marqué et touché car ce sont des mots que je ressens au plus profond de moi, en randonnée, une première connexion s'est faite. Sa manière d'insérer des spécialistes et militants pour la cause de Bure, est habile et intelligente. Merci pour ce livre militant. Nous en avons besoin. Merci pour nous avoir rapproché du sol, du Sapiens, de ce que nous sommes véritablement.
J’aime toujours autant les dessins de Davodeau. Dans ce récit de marcheur, qui donne envie de faire le même effort pour se rapprocher à la fois des sensations brutes du corps face à l’effort, de la nature, et de laisser son esprit vagabonder, Davodeau amène de la spiritualité, des témoignages passionnants, scientifiques et ou militants, au sujet de l’enfouissement des déchets nucléaires. Un récit doux et fort, qui donne envie de se révolter.
Graphiquement c'est toujours au top. On accompagne l'auteur dans sa marche et on apprend plein de chose sur les dangers du nucléaire. Merci a Etienne Davodeau de dénoncer les faits et gestes d'une justice aux ordres du lobby nucléaire. Ouvrage a diffuser très largement pour aider à la lutte de Bure.
Dieses Review bezieht sich auf die inhaltsgleiche deutsche Version des Buchs, erschienen im Carlsen Verlag (ISBN 3551771308)
Étienne Davodeau durchwandert seine Heimat Frankreich, um zwei Orte symbolisch miteinander zu verbinden, die bleibende Spuren der menschlichen Spezies hinterlassen (werden). Der eine Ort ist Pech Merle in Cabrerets, der andere das rund 170 km entfernte Städtchen Bure. An dem einen Ort befindet sich eine Tropfsteinhöhle mit jungpaläolitischer Höhlenmalerei, u.a. die Zeichnung eines Mammuts. An dem anderen Ort soll das erste Endlager (für Atommüll) Frankreichs entstehen.
Davodeau möchte darauf aufmerksam machen, was es bedeutet, hochradioaktiven Müll unter die Erde zu packen. Dafür hat er mit zahlreichen Wissenschaftlern und Aktivisten gesprochen, die ihm mit ihrer Expertise zur Seite stehen. Er stellt direkt zu Beginn klar, dass er die Wissenschaftler nach seiner Wanderung gesprochen hat, diese aber für seine Erzählung in die Wanderung mit eingebaut hat. Mit diesem Kniff kann er seine Botschaft deutlich besser vermitteln.
Welches Andenken wird die heutige Generation seiner Nachwelt hinterlassen? Während wir (mehr oder weniger) staunend die Höhlenmalerei bestaunend, werden unsere Nachkommen weniger erfreut auf unsere Hinterlassenschaft schauen. Kein anderes Land kann mehr Atomkraftwerke pro Kopf aufweisen als Frankreich. Und während Frankreich seinen Atommüll lange Zeit in den Meeren verklappt hat, fällt mittlerweile entsprechend viel Müll an, der irgendwo hinmuss. Eine Lösung kann der Autor natürlich nicht präsentieren, ganz einfach weil es keine gibt.
Fazit Im idyllischen Dorf Bure in Lothringen leben knapp 90 Einwohner. (Und wenig überraschend liegt auch dieses Dorf im Osten Frankreichs.) Es wird nicht mehr lange dauern, bis die Idylle Geschichte ist. Mit unabsehbaren Folgen. Étienne Davodeau beleuchtet diese Entscheidung aus verschiedenen Perspektiven und lässt dafür sehr unterschiedliche Stimmen zu Wort kommen. Dadurch ist das Buch recht wissenschaftlich und bietet entsprechend lange Textpassagen, die sich der Leser „erarbeiten“ muss.
Magnifique idée : relier - à pied - Pech-Merle (et les peintures rupestres vieilles de 25.000 ans) au site d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure (dans l'est de la France). Mise en relation du passé le plus lointain, avec l'avenir le plus problématique ! Chemin faisant, Étienne Davodeau se découvre : on retrouve le ton et l'humanité de la précédente BD "Les ignorants" ; et il nous présente des personnages dignes d'intérêt. La fin de la BD porte sur les persécutions que subissent les militants opposés à l'implantation du site d'enfouissement. La raison d'État fait peu de cas de la démocratie. Est-elle encore rationnelle ? J'aime beaucoup les paysages dessinés par notre auteur. Le monochrome est propice à la rêverie. Un regret toutefois : le contenu graphique se limite à la randonnée, au point que même des intervenants que l'auteur a interrogé avant son périple, dans leur bureau parisien par exemple, sont dessinés cheminant avec lui - pour autant que l'abondance des textes laissent assez de place dans les vignettes. On aurait pu imaginer un travail graphique un peu plus varié, par exemple pour représenter les principes de l'énergie nucléaires ou pour exprimer par le dessin des événements résumés dans les textes (à la façon de la BD "Le monde sans fin"). Si c'est pour lire du texte, on préfère un essai (cette habitude, dans les BD, de rédiger les phylactères en majuscules, qui plus est dans une police de caractères irrégulière est finalement assez pénible !). Cette remarque ne retire rien à l'intérêt de cette œuvre et à la portée de son message.
De non-fictie werken van Davodeau vind ik veel sterker dan zijn fictie (zie 'Lulu' en het verschrikkelijke 'Les couleurs aériens'). Eerder verraste hij mij al het mooie 'Les ignorants', waarin hij en een bevriende wijnboer kennismaken met elkaars respectievelijke ambachten.
In 'Het grondrecht', de Nl-vertaling van 'Le droit dus sol' volgen we Davodeau op een 800 km lange wandeling doorheen Centraal Massief, van de grotschilderingen van Pech Merle naar een site nabij Verdun waar de Franse overheid van plan is om in de nabije toekomst het gros van het Franse nucleaire afval diep onder de grond te stockeren (Project Cigéo).
De hele onderneming (de wandeling en deze graphic novel) is een vehikel voor Davodeau om enkele tegenstanders (wetenschappers, activisten, ...) van het project aan het woord te laten. Hoe je ook aankijkt tegen het nucleaire vraagstuk (Davodeau is 100% 'anti-nuclear'), de passages met betrekking tot de buitensporige maatregelen die de Franse staat tegen de activisten neemt, zijn verontrustend en zullen de lezer zeker bijblijven.
Chiant, pompeux, et décevant. Ce sont les trois mots qui me viennent en tête pour qualifier ce roman graphique. Je m'attendais à adorer ce livre, qui porte sur une thématique qui est très intéressante mais qui est traitée avec teeeeeellement d'égocentrisme de la part de l'auteur que ma lecture s'est transformée en purge. Je pensais lire une réflexion intéressante avec, comme promis dans la quatrième de couverture, un parallèle entre les peintures de la grotte de Pech Merle et les déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, tandis qu'on se retrouve avec Etienne Davodeau qui nous explique sa très longue randonnée (je m'en fout, voilà c'est dit je. m'en. fous.) et qui nous colle des interview de façon brute, indigestes (mention spéciale à la police d'écriture illisible et aux bulles de 30 kilomètres qui rentrent à peine dans la page) à la toute fin du livre lorsqu'il arrive à Bure. C'est dommage, le sujet avait l'air intéressant, mais de mon côté le seul vertige que j'ai eu c'est quand j'ai pu le terminer et passer à autre chose.
Lu immédiatement après 'le monde sans fin', le contraste ne peut être que plus exemplaire. Là où l'ouvrage de Blain et Jancovici se veut factuel et impartial, Davodeau s'assume militant et biaisé, car courroucé par l'injustice qui se joue à Bure. Je partage probablement plus d'affinité intellectuelle avec les idées de Jancovici, et ne peut donc que déplorer leur traitement aride et maladroit. Dans le droit du sol, poésie, narration et dessins sont au service d'un message fort et subtil. Je m'oppose à de nombreuses conclusions de la BD mais Davodeau réussit néanmoins à nous proposer une balade agréable, bienveillante et respectueuse, qui invite quoi qu'il arrive à l'introspection.
A travers les pages de ce roman graphique, Etienne Davodeau nous emmène avec lui sur les chemins d’un engagement. Depuis la grotte de Pech Merle jusqu’a Bois Lejuc, on marche le long de ces chemins en sa compagnie pour comprendre ce qui relie les mammouths peints sur les murs de la grotte et l’enfouissement des déchets nucléaires qui est prévue à côté de Bure. Cent mille ans les relient et nous, on se sent si impuissant et petit a travers tout ça. Un très beau livre, un engagement politique et un beaucoup de professionnels sont là pour étayer notre connaissance et cette marche à travers les siècles et la France.
A mettre dans toutes les mains, ce voyage était passionnant et a pu m'éclairer sur le nucléaire en France, la désobéissance civile, mais aussi sur des questions éthiques en ce qui concerne ce que l'on laisse à nos enfants. Adepte de la marche au long cours et écolo (bobo), j'ai adoré! Cette BD me fut recommandée par une bibliothécaire dans un petit village de montagne, et elle a vu juste! Hâte de découvrir le reste du travail de l'auteur.
Un récit partial comme revendiqué par l'auteur mais qui m'a appris beaucoup sur le nucléaire (les déchets !!!), et incidemment sur la répression policière nécessaire pour sauver cette filière énergétique sur laquelle reposent les modèles énergétique, commercial et stratégique français. Toujours aussi fan des réflexions d'ED sur la terre, le lien, la marche et ce qui fait de nous des êtres humains unis, par essence, à la nature.
Magnifique ! Qui pourrait penser que suivre un mec en rando serait aussi intéressant 😄 Mais ce n'est évidemment pas n'importe quelle rando, c'est une marche qui permet à l'auteur de parler de la Terre et son héritage, de faire le lien entre des dessins préhistoriques laissés en cadeau aux humains suivants et du "cadeau" que les Sapiens actuels vont potentiellement laisser à leur descendants à Bure... Un voyage très réussi !
Récit un peu long et où j’avais espéré un petit peu plus d’anecdote sur la randonnée. Intéressant d’entendre le point de vue des différents intervenants (qui vont clairement tous dans le même sens), mais ça manque aussi un peu plus d’explication sur les parois de Pech Merle et pourquoi il a choisi de relier les deux.
Lecture pas déplaisante mais un peu longue et dont le format (marche puis discussion puis marche puis discussion) est un peu redondant par moment.