Aoko, peintre sur porcelaine, fait la rencontre de Tatsuki, fraîchement débarqué d'Europe. Lorsqu'il dit ne pas être intéressé par la peinture sur porcelaine, celle-ci a l'impression que l'on renie tout ce qu'elle est. Malgré cela, Aoko développe une fascination pour les céramiques blanches dont seul Tatsuki a le secret.
Не проучвах заглавието много, но веднага се сетих коя е авторката. Гледала съм Sakamichi no Apollon няколко пъти и артът е запазен. Виждаме го и тук. Чаровни са. Класически недостъпен мъж и одухотворена девойка... И много керамика.
Ce josei sur le thème de la confection de porcelaine japonaise est en demi-teinte pour ma part, un peu comme le petit pot à fleur bicolore.
Bon déjà: mais allez-vous arrêter de mettre des titres en anglais, éditeurs français, c'est maladif! Êtes-vous en conversion linguistique ou faites-vous exprès d'être si peu fiers de votre langue, sérieusement?
Tout d'abord, ce que j'aime de ce genre de manga est le côté tranche-de-vie, le quotidien des japonais, sous toute sorte d'angles culturels et sociaux. J'ai donc trouvé le sujet de la céramique fort intéressant et ce l'est! Il y a beaucoup d'étapes, c'est un travail délicat qui demande une équipe précise et rigoureuse et ce volet me plait beaucoup.
Le mat blesse avec la "romance" qui se profil encore et toujours comme un "on se déteste, mais on va finir par s'aimer". Ça me purge, ce genre d'histoire malsaine, je ne peux pas croire que ça soit considéré "romantique". Tatsuki est un couillon, le genre asocial et taciturne avec un côté ouvertement hostile et mesquin, il n'a rien de charmant. Il a même l'air atteint d'alexithymie, bon sang. Je ne comprend pas ce genre de personnage grossier pour la simple raison d'un passage éphémère dans l'atelier, je le trouve immature et mal élevé, ce qui pour un entrepreneur est un non-sens. Et pire que ça, les personnages semblent s'en accommoder "parce qu'il a du talent". Voilà mesdames, monsieur est tout excusé, car il est talentueux et d'une incroyable beauté ( pas selon mes gouts personnels, je le trouve plutôt froid et constipé). Et lui mettre un côté "tendre et affectueux avec la céramique" ne le rend pas plus charmant, désolé, son comportement est déplorable et ça ne pardonne pas. C'est une chose d'avoir un avis contraire à un collègue, mais lui manquer de respect et agir en enfant n'est pas digne d'un adulte mature. En somme: Retournes donc d'où tu viens, imbuvable homme toxique!
Il me fait penser au manga "L'amour est dans le thé", où d'amour, il n'y a rien de sain. Un autre cas de gros ténébreux grossier et imbuvable qui va être "sauvé par un amour contraire d'une jolie petite femme énergique et têtue qui va voir au-delà de sa ténébreuse attitude". On se croirait dans un roman états-unien signé wattpad, c'est à pleurer tant de relations malsaines. Ce qui est vicieux avec les mangas, c'est que le graphisme mignon vient gommer le fait que ce sont des relations malsaines et laisse entendre qu'elles sont adorables. Mais non, ça n'a rien d'adorable, je ne souhaite ce genre de situation à aucune femme.
Petit point qui m'a aussi agacée: Laisser entendre que parce que Tatsuki, simple mortel je le rappelle, dit qu'il déteste les peintures colorées ( parce qu'il préfère les céramiques immaculées) que ça "invalide" tout ce qu'elle ( Aoko) est, c'est hyperbolique. On parle de divergence d'opinion, bon sang, pas de divergence de valeurs majeures, alors est-ce qu'on ne dramatise pas un peu ici? Oui il est gauche en le disant ( qui est surpris, Tasuki est un rustre), mais de là à dire qu'il "rejette tout ce que je suis". Tout? Identité, personne, valeurs et goûts? Tout ça? Vraiment? Là, on nage dans le drame le plus banal.
Bref, je suis divisée. Je m'attends à ce qu' Aoko lui trouve des défaites et finisse par le trouver attirant malgré son actuel dédain, je m'attends à ce qui reste à l'atelier et pire que tout, je devine que ses porcelaines si "mystérieusement bleues" finissent peintes par Aoko. Je ne pense pas vouloir voir monsieur-tronche-sinistre poursuivre sa campagne de bouderie et de snobisme devenir le bourreau des cœurs. C'est dommage, j'aime bien le personnage d'Aoko, elle a une belle énergie, mais je ne veux plus avoir affaire à des quiches comme Tatsuki, mon moral tombe en berne ( oui, là c'est moi qui hyperbolise un peu).
Le graphisme est joli et toutes ces porcelaines fort élégantes. Il n'y a que Tatsuki qui me gâche le paysage.
Pour un lectorat adulte* mais qui peut convenir aux ados.
Catégorisation: Manga fiction japonais, littérature adulte Note: 5/10
Mangetsu crée la surprise en publiant ici non seulement un josei, lui dont le directeur éditorial semblait peu friand de lecture au féminin à ses débuts, et en signant en plus le retour de Yuki Kodama que les fans de shojos plus matures regrettaient grandement. Ce fut un pari largement gagnant pour moi.
J’ai autrefois eu la chance, dans les années 2010, de lire Kids on the slope, la série phare de l’autrice. Elle avait fait souffler un vent de fraîcheur avec son trait très épuré, son histoire en apparence simple et ses émotions pourtant à fleur de peau. Cela avait été une très belle incursion dans son univers et surtout son interprétation de ce Japon si jazzy et rock’n’roll des années 60-70. Depuis lors, silence radio chez nous, alors qu’elle continue à publier chez elle dans le célèbre et qualitatif magazine Flowers, c’est donc avec un plaisir certain que je l’ai retrouvée ici.
J’ai vraiment apprécié de retrouver sa touche. C’est-à-dire une histoire en apparence très simple mais cache en fait une belle profondeur psychologique. Cette fois, pas de lycéen, pas de musique, des personnages plus âgés, proches de la trentaine et une autre passion : la poterie, la céramique. Ça tombe bien, je ne demande qu’à découvrir cet univers et je suis ravie de le faire avec des personnages plus proches de moi en âge ! Car en effet, dans le panorama du shojo en France, il y a quand même assez peu de titres avec des personnages au-delà de la vingtaine et je suis ravie de voir peu à peu les choses changer.
Ici, nous allons à la rencontre des membres d’un atelier de poterie dans une ville célèbre pour cela. Un jour, un nouveau venu arrive et bouleverse un peu leur équilibre, surtout celui d’Aoko, passionnée par la peinture sur céramique. D’emblée on sent l’autrice nous proposer une petite romance comme elle en a le secret, avec ici le célèbre trope du ennemis to lovers que nous sommes beaucoup à chérir. Nous suivons donc avec amusement les échanges tendus entre Tatsuki, fraîchement débarqué de Finlande et passionné de céramique blanche et uniquement blanche, et Aoko, qui elle est une militante de la peinture sur ces jolis objets. Cela ne peut faire que des étincelles.
Mais le talent de Yuki Kodama est de proposer, derrière ce schéma narratif assez classique, une histoire toute en nuances. Elle dévoile déjà dans ce premier volume un protagoniste qui n’est pas dépourvu de saveur, avec un Tatsuki qui semble avoir certains traumas, expliquant et son retour et son caractère un peu lointain et taciturne. Aoko, elle, nous livre avec enthousiasme sa passion et fait montre d’une imagination des plus fertiles dès qu’elle touche les oeuvres du jeune homme. Cela ne peut que donner lieu à une très belle rencontre entre eux qu’on a forcément envie de vite se déployer sous nous yeux.
Cependant l’autrice gère à merveille sa narration. Elle nous offre ici à la fois poésie, émotion, tendre humour et mystère. Elle sait nous faire patienter et miroiter une suite plus piquante et émouvante encore. Elle manie avec brio le verbe et crée des situations d’échange à mettre des étoiles dans nos yeux, qu’il s’agisse de poterie ou de sentiments. On frétille d’avance. Surtout que son dessin, toujours aussi simple et épuré, se livre parfois à de belles envolées lyrique lui aussi et qu’on est éblouis par la pureté des lignes du travail de Tatsuki et la luxuriance de la nature des motifs d’Aoko. Un très beau mélange.
Vous l’aurez compris, je suis totalement conquise par le premier tome de ce qui semble se présenter comme une belle et mélancolique comédie romantique adulte via le prisme de la céramique d’art. Le retour de Yuki Kodama est ainsi une belle surprise et une franche réussite, car c’est une autrice qui sait me faire rêver malgré sa simplicité. Nulle doute que cette nouvelle série ira aussi droit à mon coeur comme sa précédente. D’ailleurs une petite réédition, ce ne serait pas mal, non ?
Ultimamente, diverse persone che seguo su instagram hanno parlato molto bene di questo manga. Complice la pubblicazione dell'edizione francese, ho deciso di recuperare il primo volume. E penso proprio che farò lo stesso con i successivi...se non altro sarà una buona opportunità per tenere allenato il mio francese (ho notato che in Francia stanno pubblicando diversi titoli interessanti, quindi meglio approfittarne).
Aoko ha 31 anni e lavoro in un piccolo laboratorio di ceramiche, la sua specialità sono il disegno e la pittura (soprattutto di motivi ispirati alla natura). Tutto procede tranquillamente, almeno fino all'arrivo di Tatsuki, tornato in Giappone dopo alcuni anni passati all'estero (in Finlandia) - tornato per ritrovare l'ispirazione, per tornare alle basi del mestiere in modo da poter riproporre le proprie creazioni. Un bell'uomo, ma dal carattere non propriamente solare: sta sempre sulle sue, non ama parlare con gli altri (di se stesso o di qualsiasi altra cosa). E ha una predilezione per creazioni dallo stile pulito, senza troppe decorazioni e senza troppi fronzoli. L'esatto opposto della nostra Aoko, che adora dipingere, cresciuta in quell'ambiente e molto legata alle altre persone che lavorano nel laboratorio. Il rapporto tra i due, in altre parole, è un tantino complicato. Se non fosse per un piccolo dettaglio, ovvero la bellezza dei prodotti creati da Tatsuki. Una bellezza che sembra stimolare anche l'ispirazione artistica di Aoko. Insomma, c'è del potenziale. Senza contare che non ci è ancora stato raccontato tutto sul passato di Tatsuki - a fine volume Aoko trova per puro caso una vecchia foto che mostra il ragazzo felice e sorridente, un sorriso che lei nonnha mai visto...c'è da capire cosa gli è successo, cosa l'ha spinto a tornare in patria per quello che dovrebbe essere un soggiorno temporaneo, cosa ha causato questo blocco "creativo". Immagino che lo scopriremo solo vivendo...
Questo primo volume non mi è dispiaciuto. Certo, Tatsuki non è propriamente un mostro di simpatia, ma sono sicura che c'è ancora molto da scoprire su questo personaggio (e poi, un po' lo capisco perché pure io detesto la gente). Di Aoko, adoro la passione per il suo lavoro e il suo entusiasmo. Tra i due c'è già stato un piccolo avvicinamento sul finale, quindi sono proprio curiosa di vedere come evolveranno le cose.
C'est un mélange parfait: des personnages adultes qui ont des passés remplis de regrets et de secrets, un duo qui partage un même amour pour la poterie (avec beaucoup de désaccords), un respect pour le travail de l'autre, une attirance qui se crée petit à petit... Dans un environnement où on en apprend sur la façon dont fonctionne les ateliers traditionnels au Japon, pour créer la poterie et la vendre dans différents événements. Les défis de la création pure et/ou de la mise en marché à plus large échelle, c'est vraiment intéressant! Ça m'a fait penser à L'amour est dans le thé, Tome 1, mais avec une ambiance plus ancrée dans l'atelier, étant donné qu'ils sont plusieurs à y travailler.
J'ai adoré la peintre sur céramique, Aoko, j'aime son franc-parler, son honnêteté, son allure. Elle est réaliste, comme une amie avec qui on aime discuter, on sent que ce personnage est aimé par la mangaka. Pour le fameux Tatsuki, on comprend graduellement qu'il n'est pas que le "tsundere" de l'atelier, que son attitude est motivée par son passé.
Vraiment, j'ai adoré la lecture de ces deux premiers tomes! Et ça m'a donné le goût d'acheter de la vaisselle... ;)
“Ao no hana, utsuwa no mori“ (青の花器の森 “Flowers of Blue, Forest of Pottery”) is a charming and compelling story from the creator of “Sakamichi no Apollon” (Kids on the Slope)!
Meet Aoko (青子), a young woman in her thirties who works at a ceramics studio. When Tatsuki (龍生) returns to Japan from studying ceramics in Finland, everyone else in the shop falls in love with his cool guy good looks. Aoko isn’t interested in dudes as much as she’s interested in painting designs and images on pottery… but when stand-offish and strange Tatsuki turns out to be REALLY good (eerily good) at making bowls and tiny vases, Aoko’s imagination goes wild with all the things she could paint. Tatsuki, however, is firmly against having any designs painted on ceramics, preferring them to be white to display the shape of the object without distraction. Commence a battle of wills!
I enjoy the concept of this series and the execution; the scenes where Aoko goes into the creative zone make my heart flutter. They’re well done and I think that’s the best thing about manga —when it can suck you in because the characters are so engaged in their world or passion. Looking forward to reading more!
Quel plaisir de retrouver Yuki Kodama pour une nouvelle série ! J’aime son trait fin et épuré, et le naturel des postures de ses personnages. Ici, le récit se déroule dans un atelier de céramique, dans la ville de Hasami connue pour sa production de poterie. Moi qui adore la céramique, il n’en fallait pas plus pour me donner envie de lire ce titre.
Dès le début, on devine clairement qu’on est dans le registre de la romance, un peu sur une dynamique sunshine/grumpy avec des personnages assez matures. On sent d’avance que l’autrice va prendre son temps mais ça me convient. Reste à savoir s’il y aura des intrigues secondaires intéressantes. Ce premier tome introductif n’en dit pas encore beaucoup de l’univers et des personnages mais j’accroche déjà !
I picked up this manga on a whim last month, and was just planning to read a few chapters—and guess what? I was hooked! The story reeled me in fast, and the pottery theme? Totally refreshing! I’ve never read anything like it before, and the Pottery Notes are such a cool bonus, as they offer concise yet insightful information about pottery that deepened my understanding.
Now, about Tatsuki—sure, he comes off as ignorant, annoying, and kinda rude, but there’s clearly some emotional baggage hiding under that cool exterior. I’m intrigued. And Aoko? I love how she’s torn between disliking him and being quietly blown away by his vessels!
J'ai apprécié la thématique originale autour de la poterie. L'héroïne était dynamique et enthousiaste, le héros plutôt du type pas aimable mais avec un certain potentiel. Si leur relation (professionnelle) m'a laissée dubitative au départ, elle évolue au fil des chapitres donnant une certaine chaleur au volume. Je suis assez curieuse de voir ce que ça va donner par la suite. Je n'ai pas trop accroché aux dessins, mais ils fonctionnent assez bien avec l'histoire.
Bon l'histoire pourrait me plaire, une fille passionnée, de la peinture sur céramic, chouette ! Mais voilà qu'il y a un nouveau, qui est beau gosse. Et surtout quel gros c@#$% c'est !!! Il est insupportable ! Je me fiche pas mal de savoir ce qu'est son ark narratif, il est perdu à mes yeux. Il ne pourra pas se racheter. On peut souffrir mais être aussi méchant ! Aucune excuse ne me fera changer d'avis ! Dites-moi qu'il y a pas une histoire d'amour à venir avec ce trouducul ?!
this series has been on my radar for a while as it's by yuki kodama, who also wrote kids on the slope. this first volume was great! i love our main character and the premise of the story is very unique!!
C'est grave mims et trop cool d'avoir un manga qui parle de céramique ! C'est trop beau quand Aoko est dans son processus créatif je l'adore ! Par contre j'aime pas Tatsuki, donc en tant que love interest il m'intéresse pas trop haha
La création est intéressante et le sujet de la céramique est original, mais je ne me sens pas emportée. Je n'accroche pas au personnage masculin non plus. À voir ce que donne le deuxième tome que je possède déjà pour voir ce que ça peut valoir.
Un bon début. L’auteur met en place les personnages dans ce premier tome et on découvre l’atelier de poterie. L’histoire semble prometteuse et m’intrigue assez pour éventuellement lire la suite.
Un premier tome bien sympathique. Un peu de difficulté à accrocher avec Tatsuki, mais une envie d'en savoir plus sur lui. Et une Aoko vraiment solaire. Hâte de lire la suite !