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Grand Seigneur

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Je ne sais pas ce que déclenche la mort d’un père, je ne sais pas si je vais me briser me tordre ou grandir, m’élever. Je sais que je vais devenir une autre personne, j’espère être meilleure, progresser, j’espère ne jamais perdre ma douceur et mon étonnement sur le monde, j’espère que je saurai remplacer ce qui va désormais me manquer. (…) Il y aura une force nouvelle et inconnue parce que je ne veux pas tomber. »

Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l’écriture, et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d’aimer, une façon de vivre et d’observer. Nina Bouraoui raconte ce grand seigneur à l’existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu’il emporte. C’est le bouleversant récit d’une perte et d’un rendez-vous par la mémoire et l’amour.

250 pages, Paperback

Published January 3, 2024

10 people are currently reading
378 people want to read

About the author

Nina Bouraoui

29 books190 followers
Nina Bouraoui (born on 31 July 1967) is a French writer born in Rennes, Ille-et-Vilaine, of an Algerian father and a French mother. She spent the first fourteen years of her life in Algiers, then Zürich and Abu Dhabi. She now lives in Paris.

Her novels are mostly written in the first person and, with the exception of Avant les hommes (Before the Men), have been said by the author to be works of "auto-fiction". This is even the case for Le Bal des Murènes (The ball of moray eels), which, like Avant les hommes, has a male narrator. Since writing her first novel in 1991, Bouraoui has affirmed the influence of Marguerite Duras in her work, although the life narratives and works many other artists are also to be found in her novels (and songs). This is particularly true of Mes Mauvaises Pensées (My Bad Thoughts) which bears the imprint of Hervé Guibert, Annie Ernaux, David Lynch, Eileen Gray, and Violette Leduc amongst others. Questions of identity, desire, memory, writing, childhood and celebrity culture are some of the major themes of her work.

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Community Reviews

5 stars
39 (22%)
4 stars
87 (49%)
3 stars
41 (23%)
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7 (3%)
1 star
2 (1%)
Displaying 1 - 24 of 24 reviews
Profile Image for carmensittttt.
127 reviews129 followers
February 2, 2025
Un gran señor es una carta de amor a un padre. Un padre visto desde la idealización, pero también con cierta conciencia de que quizá, en parte, esta imagen esté influida por la inminencia de la pérdida. Bouraoui es honesta y, aunque quizá no esté preparada para expresar la rabia, sabe que la adoración y la muerte no lo exoneran de sus errores.

Un registro del proceso de duelo que comienza antes de la pérdida: la incertidumbre respecto a cómo el cuerpo de una se recolocará en el mundo ante la ausencia de la mirada, validación y faro del padre; el intento de recopilar información antes de que desaparezca una irremplazable fuente de respuestas y memoria familiar; el refugiarse en el deseo porque es lo que abriga ante el frío que supone despedirse; la necesidad de ordenar las palabras y dejarlo todo dicho…

La prosa de Bouraoui tiende a lo verborreico, asfixia con su fluir de pensamientos. La traducción de Malika es delicadísima, precisa, preciosa.

4,5/5
Profile Image for Ana.
587 reviews55 followers
March 24, 2025
Nota: 4 sobre 5

Premisa:
Novela inspirada en la pérdida de un padre. La autora nos muestra los recuerdos de momentos felices con él, cómo la vida seguía su camino y él estaba ahí para ser soporte o escucha. Lo difícil de comprobar el proceso de pérdida, de la enfermedad, del apagado. A través de su escritura percibimos su dolor pero también la añoranza y la entrega. 

Opinión:
Qué complicado es decir adiós, hasta nunca, te veré en los sueños (y solo espero poder recordarlos). Situación ante la que lo único que podemos hacer es agarrarnos a nuestro salvavidas más resistente. Nos podemos ver haciendo cosas de lo más inverosímiles: guardar su ropa en bolsas al vacío para que no pierda el olor, confeccionar cajas de recuerdos que solo necesitamos tener abiertas para sentirles más cerca, escuchar su música y traerles de vuelta a través de ciertos acordes.´

O escribir. Contar su historia. La más antigua y también la del final. Y la nuestra con ellos. Eso es lo que se ha permitido hacer la autora y es lo que nos da la oportunidad de conocer su proceso y sanar un poquito a través de él. Porque leer sobre manejar el dolor que produce la pérdida es terapéutico para el que lo está viviendo. Nos acompaña, nos hace sentir camaradería, comprensión, soledad compartida.´

Y qué valioso es poder encontrar relatos como este, en los que la luminosidad gana la batalla a la indefensión y el desánimo. Porque la añoranza no tiene porqué ir de la mano de la apatía y el derrotismo. El recuerdo puede ser brillante, esperanzador, catalizador de propósitos. La huella que dejamos permanece viva a través del que nos ha conocido, por lo que lo mejor que podemos hacer por los que ya no están es perpetuar su legado, hacer nuestras sus mejores virtudes, que actúen a través de nuestras acciones.

No he podido evitar recordar a mi padre. Lo he ido leyendo en pequeñas dosis ya que para mi ha supuesto un revoltijo de sensaciones. Porque la autora me lo ha puesto fácil para empatizar, para recordar lo que fue y ya no está, lo que tuve que completar por el vacío de su ausencia. Recuerdo a través de una sonrisa, sano, íntegro.

Pero como bien ejemplifica el libro, la pérdida esta pero no tiene porqué ocultar a lo demás. Podemos seguir construyendo nuestras ramificaciones, jugando esta partida que hemos comenzado hace ya mucho tiempo. Hemos conocido la suya, ahora centrémonos en la nuestra.
Profile Image for am.
286 reviews
January 7, 2024
un récit sur la mort de son père qui est universel, mais aussi si spécifique et touchant
Profile Image for prisca💋.
189 reviews51 followers
February 9, 2024
le grand retour de la reine, nina bouraoui et je suis encore une fois tombée sous le charme.. elle m’étonne de livre en livre.. j’admire son talent.
(Ps: je suis bien toujours vivante, j’avais juste une panne de lecture)
Profile Image for Matatoune.
630 reviews29 followers
January 16, 2024
Dès les premières lignes, les mots de Nina Bouraoui bouleversent de sincérité et de tendresse. Son père est placé en soins palliatifs, cette “antichambre de la morgue, elle-même antichambre du cimetière “.

Et, pendant une dizaine de jours, lui et sa famille vont ensemble partager des moments d’une extrême intensité. L’écrivaine les évoque en même temps que les souvenirs ressurgissent !

Jeanne-Garnier a un étage particulier, le Sacré-Cœur. Non, rien à voir avec un quartier chargé d’histoire ! Juste un étage d’une maison médicale et surtout une chambre, celle du numéro 119, qui est devenue le lieu de l’agonie d’un homme, une chambre de souffrance et de douleur pour sa famille.

Les écrits de Nina Bouraoui s’attachent généralement aux thèmes du déracinement, de l’enfance et de l’homosexualité. Ayant hérité d’une double culture, algérienne par son père, bretonne par sa mère, l’écrivaine s’attache souvent par l’autofiction à analyser ses rapports au monde.

La perte d’un père
Au début, j’ai eu peur que les mots de Nina Bouraoui soient trop difficiles, ravivant des images qui font encore mal certains jours, ou, qu’ils ne soient présages de séparations redoutées. Et, puis, quelques bribes entendues sur une radio m’ont convaincue de ne pas faire l’impasse devant un tel texte. Alors je me suis plongée dans cet océan de signes !

Cet écrit où une écrivaine prend les seules armes qu’elle maîtrise pour apprivoiser la mort de son père m’a saisie. Je l’ai lu presque d’une traite, m’enfermant dans une coquille pour en goûter toutes les nuances. Difficile d’en décrire la portée générale, puisque chacun le recevra avec son intime singularité.

Pourtant, par l’amour des mots, Grand seigneur entraîne vers ce lien invisible et pudique entre une fille et son père en décrivant leurs histoires, leurs expériences et leurs vécus. Car, Nina Bouraoui réussit à nous hisser, hors de nos histoires.

Remerciant la virilité que cet homme lui a donnée, cette agonie lui permet de faire un travail de mémoire qu’elle partage. Car l’homme de plus en plus décharné, devenu mutique au fil des jours, ne ressemble pas à l’homme qu’il fut. Et ce sas, représenté par cette chambre, lui permet de rechercher d’autres images, d’autres souvenirs, d’autres présences qui lui ressemblent vraiment.

Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Profile Image for Mélanie.
911 reviews188 followers
February 21, 2024
Grand Seigneur nous entraîne vers ce lien invisible et pudique entre une fille et son père, dans cette chronique du chagrin annoncé qu'est la perte d'un être cher. Sans jamais tomber dans le pathos, elle revient sur le passé commun et celui tu avec la plume élégante qu'on lui connait.
Nina Bouraoui réussit à nous hisser, hors de nos histoires.
Profile Image for DOMINIQUE.
182 reviews
February 13, 2024
Très beau témoignage sur la perte d'un père. Partageant cette douleur et l' Algérie avec l'auteur, j'ai été très touchée par la justesse de ce texte.
Profile Image for Jen.
142 reviews16 followers
March 10, 2024
Un essai autobiographique où se mêlent finesse et nostalgie de l’enfance. J’y ai noté beaucoup de passages d’une inifinie justesse. J’ai été énormément touchée.
Profile Image for nuria.
31 reviews
September 18, 2025
me ha desgarrado entera pero lo necesitaba en realidad
Profile Image for Daniel Grenier.
Author 8 books106 followers
October 8, 2024
J’ai trouvé ça très beau, d’une sobriété exemplaire. Évidemment, avec la mort récente de mon père, je m’y suis beaucoup retrouvé. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur la vie du sien, mais je comprends pourquoi elle a décidé d’aller ailleurs. Et j’ai aimé que Bouraoui nous raconte le début d’une histoire d’amour.
Profile Image for Ida Elisabeth.
45 reviews1 follower
August 10, 2025
Jag tycker mycket om henne men det känns stundvis lite högtravande och för internt, så därav bara 3,5 stjärnor av mig. Men att skildra sin cancersjuka fars sista tid… det gör mig imponerad att hon ens funnit orden.

Jag tycker ändå att det är en vacker bok om sorg. Om att släppa taget, acceptera och söka sig själv på nytt, bakåt och framåt i tiden. Att inse att det förlorade speglandet i en förälder innebär att man aldrig någonsin blir lika tydlig igen. Man blir nåt annat och det måste man arbeta sig igenom för att kunna leva autentiskt och känna lycka igen. Man kan inte skuffa undan sorgen och förvänta sig annat än dåligt utfall, för döden är också livet.

Skulle rekommendera den för de som själva är påväg att förlora, eller har förlorat, en förälder eller annan viktig nära, och vill känna igen sig i andras sorgearbete. Men egentligen borde väl majoriteten av svenskar läsa boken med tanke på hur vi kulturellt inte lärt oss något alls om sorg och därför lever som om döden bara händer andra.
269 reviews2 followers
November 21, 2024
Je n’ai pas aimé les 2 autres romans de Nina Bouraoui que j’ai lu. Mais celui-ci m’a beaucoup touché. Surement parce que j’ai pu mettre son récit en parallèle de mon vécue lors de la more de maman, et me projetant vers celle de mon père. Et comparant nos relations avec nos pères.
Un bel ouvrage sur les relations père fille, ce que les pères nous transmettent, et sur la maladie, l’agonie et les derniers jours d’une personne aimée.
Profile Image for Lina Palm.
296 reviews2 followers
April 21, 2025
Nina skriver vackert och smärtsamt om en högt älskad far som ska dö. Hon minns honom, sörjer att han ska gå bort djupt, är rädd för vem hon kommer bli utan honom och känner djup tacksamhet kring den hon är tack vare honom.
Profile Image for Elin Persson.
74 reviews18 followers
December 8, 2024
ojämnt som bouraoi är? vissa sidor vrider sig jordklotet ett halvt varv och sen långa sjok att skumma igenom
Profile Image for "Robert Ekberg".
1,259 reviews11 followers
January 28, 2025
Ja, fast boken kommer jag nog att glömma lika lätt som en februariförkylning i januari ungefär. 
Profile Image for Jennie .
3 reviews
April 24, 2025
Émouvant et d’une justesse dans la description des sentiments qui fait du bien
Profile Image for Lena.
640 reviews
Read
October 25, 2024
Har läst den svenska utgåvan Sorgen har ett minne
inför hennes författarsamtal på Kulturhuset nästa vecka

Profile Image for Marcelina Sk.
38 reviews1 follower
February 29, 2024
J'ai eu du mal à me plonger dedans, je pense que ce n'était pas à ce que je m'attendais, puis j'ai fini par appréciée
On lit une écrit fluide et agréable.
Profile Image for Jessica.
752 reviews
February 16, 2024
“Mon père se mourant près de l’appartement du déracinement puis de la renaissance provoque un sentiment de double arrachement : les branches et les fleurs de mon arbre généalogique algérien vont tomber”

Le père de Nina Bouraoui entre dans une unité de soins palliatifs pour finir de perdre son combat contre la maladie. Face à cette mort attendue mais redoutée, l’autrice se réfugie dans l’écriture et dans les souvenirs. Comme Joan Didion, elle pratique la pensée magique, si elle ne s’endort pas, alors il ne mourra pas. Perdre son père c’est perdre un pilier, une partie de soi et tout un pan de son histoire qu’on ne retrouvera jamais.

L’histoire de Nina et de son père, c’est l’histoire d’un déracinement. Une vie commencée en Algérie qu’il a fallu quitter à l’adolescence pour ne jamais revoir le pays paternel, un père souvent parti et qui doit ensuite reconstruire toute une vie quand le pays a qui il a tant donné, le rejette au moment de la décennie noire. Un père imparfait mais qui a toujours soutenu sa fille, que ce soit dans ses désirs d’écriture ou en acceptant son homosexualité à une période et dans un contexte où ça ne coulait pas de source. Les moments se mélangent et Nina se souvient de la sortie de son premier livre, de ce premier amour à sens unique qui lui a fait tant de mal mais a aussi fait d’elle une écrivaine, de son père si fier qui allait s’assurer que les livres de sa fille étaient bien mis en avant dans les librairies de son quartier…

Au delà de ses souvenirs, l’autrice raconte si bien ce qu’est la fin de vie. Une attente sans fin alors que l’on connait déjà l’issue, le déni et l’acceptation qui ne cessent de se tourner autour. Un corps qui s’éteint jour après jour, le manque de sommeil par peur de rater “le” moment, l’envie de rattraper toutes les conversations qu’on aurait voulu avoir. Savoir que la fin est si proche mais ne pas le savoir assez pour pouvoir anticiper le dernier au revoir.

Une superbe déclaration d’amour à un père doublé d’un beau récit sur le processus de deuil.
Profile Image for Nienke.
348 reviews1 follower
August 20, 2024
A beautiful, personal and tenderly written account of the loss of a parent, Nina father in this case.

Due to his sickbed his passing is not a surprise and the period leading up to his death makes the author reflect on all things, developments, reflections that were directly or indirectly impacted by her father. And that is a lot.

While obviously deeply personal and emotional it never gets tear jerking easy, on the contrary. I am amazed how, through beautiful language, she managed to evoke so much love, emotion and depth with still some distance.

The novel goes beyond the loss of a parent and is the account of the lasting impact a parent has on a child, lasting long after the physical presence. A presence that might even be felt more prominently after death, due to the fact it remains so strong without the parent being present.
186 reviews
December 20, 2024
Magnifique témoignage d'amour à son père avec sa magnifique plume. Perdre son père, est l'épreuve redoutée que l'auteure décrit avec justesse et pudeur.
Displaying 1 - 24 of 24 reviews

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