"La mignonne petite fille timide et réservée est devenue femme à problèmes, on disait de moi que j'étais une éponge émotive, une jolie petite fille profonde et observatrice, et puis j'ai grandi et je suis restée la même, juste moins mignonne et moins petite, et tout à coup je suis devenue farouche et difficile, la folle du village qui sème l'inconfort chez les autres."
Au réveil d'une période malheureuse et paralysante, Vénus est déterminée à s'intégrer au monde de façon plus saine et è se débarrasser de la tristesse qui l'a habitée pendant une décennie. Elle garde de sa longue phase solitaire des notes et des observations qui deviennent son guide pour mieux comprendre ce qui l'entoure et, surtout, comment finalement exister parmi les autres, malgré ses questions et ses complexes, ses désirs et ses défauts. Au passage, elle raconte l'histoire de sa construction et de sa renaissance dans un manifeste qui appelle à l'émerveillement de tout ce qui lui semblait banal pendant trop longtemps, et aux adieux nécessaires qui font mal et qui font du bien.
3.5 étoiles — lu d’une traite. et c’est loin de loin d’être le genre de lecture que je fais habituellement, mais le fait qu’il n’y ait pas de chapitres et le fait que ce soit une petite et grande plaquette de 133 pages ont fait que je l’ai lu d’une traite et que je n’ai pas été déçue.
est-ce que je m’suis reconnue en Vénus? non. et ça a fait que je ne m’y suis pas tout à fait attacher, mais j’ai reconnu le beau, le très triste de la vie qui peut nous malmener, j’ai reconnu le troublant et j’ai surtout reconnu la grande force dont la protagoniste a fait preuve. elle a su trouver du beau dans du laid et j’ai trouvé plusieurs passages bien plus que touchants.
je ne sais pas à qui s’adresse ce roman. peut-être et surtout à ceux qui - comme Vénus, « n’ont plus envie d’être dans cet apprentissage qui fait mal, qui ont envie de simplicité et d’entourer leur cœur de personnes qui savent aimer sans faire mal »? à ceux qui ont besoin d’un baume? à ceux qui ont besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls? je ne sais pas, mais je sais qu’on peut tous trouver du beau dans les mots de Florence Carrier.
Un petit livre qui en a gros a dire !! Venus est tout un personnage qui m'a beaucoup divertit. J'ai apprécié de voir l'évolution émotionnelle de celle-ci au travers des pages. Aucun autre choix d'être fière d'elle à la fin 🤍 J'ai aimé aussi parce que c'est facile d'associer Vénus à quelqu'un qu'on connait ou encore à sois-même. Ce livre m'a apporter une vision nouvelle sur des situations banales de la vie. 👏🏼
J’ai corné tellement de pages dans ce livre que j’me suis fais des ampoules ! (J’exagère mais pour vrai, ça passé proche.)
Voyons que c’était bon de même.
Pis surtout, voyons qu’on voit pas ce livre là partout sur booksta ?!
Le manifeste de Vénus, c’est une petite plaquette qui en a gros à dire. C’est une lecture bouleversante, saisissante et relatable.
C’est simple, l’histoire de Vénus m’a vraiment touché.
Je me suis vue en elle. J’y ai vu, ici et là, la jeune femme que j’ai été. Celle que pu jamais je voudrais être. Et ça m’a brassé. Beaucoup. Ça m’a donné plusieurs bonnes claques dans face.
« Sans jamais mélanger corps et amour, je me suis souvent abandonnée, je me suis blottie dans n’importe quelle paire de bras qui promettait de me serrer, n’importe quelles mains qui demandaient à me toucher, j’ai sauté à pieds joints dans des lits sans jamais me faire promettre d’être respectée. »
Vénus, on va se le dire, c’est une jeune femme qui a beaucoup pour plaire et réussir. Elle ferait facilement des envieux si ce n’était pas du fait qu’elle s’efface. Vénus prend si peu de place que les autres pensent, parlent et agissent pour elle. Elle manque de confiance et sa gêne la consume. Elle accepte l’inacceptable, elle se noie dans les mauvaises relations, dans le toxique et elle disparaît dès que le bonheur veut se pointer le bout du nez.
« Il va sans dire que si j’avais été l’architecte de mon corps et de mes traits, j’aurais tout fait autrement. Mes complexes me coincent dans une fiction qui me déforme. »
On connait tous une Vénus ou on en est soi-même une à différent niveau. Et c’est ce qui rend ce livre si accessible, si déstabilisant.
Ce qu’on suit au fil des pages, ce n’est pas seulement la descente de Vénus mais c’est sa renaissance. Parce que Vénus, va finir par se donner le droit d’exister et de vivre pleinement. Pis ça, c’est gros et c’est beau.
Vraiment, un livre à mettre dans ta Pal et à faire briller sur booksta !
Je vais garder un oeil sur cette autrice. J’espère la relire dans un avenir proche, proche, proche !!
J’ai gentiment reçu ce livre en cadeau (service de presse) et je n’étais pas certaine, en toute honnêteté, que j’allais aimer ma lecture au début. Si l’écriture des premières pages est hésitante, le récit trouve son rythme et j’ai été aspirée dans le roman. Je l’ai presque lu d’un coup! J’ai beaucoup été touchée par l’histoire de Vénus, pour avoir moi aussi dater un David dans ma vingtaine et avoir traîné les marques jusqu’à ma trentaine. J’espère que des plus jeunes lectrices mettront la main là-dessus et qu’elles reconnaîtront peut-être leur propre situation avant qu’il soit trop tard. C’est pas mal long, se reconstruire, quand on aurait pu éviter d’être démolie. Merci pour ce beau moment lecture!
C’est tout simplement si bien écrit et si facile à lire et lire et lire sans s’arrêter!
(Le fait de voir le nom David et de l’associer à un méchant dans mon cerveau a été complexe disons, mais c’est un détail inutile à touste😌😂)
Jvais partager deux ptites quotes que j’ai bien aimé c’est pas vraiment des spoilers, mais j’avertis si jamais!😌
« On a la tête que l’on a, on a le corps que l’on a, on navigue les eaux qui s’offrent à nous et on fonce dans les murs qui parfois nous bloquent le chemin, momentanément. » p.125
« Je n’ai jamais eu le courage ni l’envie de parler plus fort qu’eux ou de leur voler cette place au sommet, indispensable à leur survie. Je survis sans briller ou je ne brille que pour ceux qui me laissent briller. » p.130
3.75 ⭐️ Je m’attendais pas à relate autant à Vénus omg. La plume était tellement belle aussi ++😩🫶 À lire in one sitting (ce que j’ai pas fait et je m’en veux)
Tellement fière de Florence! Y'a quelques années déjà, je t'entendais parlé de ce projet de livre que tu pitchais dans le futur. Nous y voilà!! Je me suis tellement retrouvée dans Vénus. L'idée de vouloir plaire. S'autoflageller et se créer 1001 scénarios parce qu'on pense qu'on nuit au monde qui nous entoure. J'ai adoré découvrir ta plume remplie d'intelligence et parsemée de ton humour. Bravo mon amie !! J'ai déjà hâte de lire ton prochain livre. Pis celui-là s'en va direct dans une place de choix de ma bibliothèque. À côtés de mes autres favoris.
Bon… quoi dire? C’est étonnant pour moi d’avoir été aussi peu touchée par une histoire qui ressemble autant à la mienne. À vrai dire, j’ai trouvé ce témoignage qui se voulait sans doute profond et émouvant et intense un peu plate. J’ai joué à ce jeu du grand drame dans une vie qui objectivement n’en n’a pas, et ça ne m’émeut plus du tout.
Je viens de lire un livre qui s’appelle « La remontée » et ça aurait été un super titre pour ce livre-ci. C’est quand même rassurant de voir que la jeune femme ne reste pas dans ses relations et ses discours interieurs toxiques et qu’elle « remonte » en apprenant à s’affirmer un minimum.
C’est quand même bon de se rappeler que meme les filles jeunes, jolies, riches, désirées, dont le seul revers est d’être « timides » peuvent être misérables. Comme quoi…
Je dirais que c’est sans doute une bonne lecture pour les femmes de 14-28 ans qui en arrachent big time avec (vu de l’extérieur) pas grand chose, question de trouver avec l’autrice un chemin vers la lumière.
tout ce que j'aime d'un livre est là-dedans je crois bien, parce que j'ai aimé. beaucoup. des suites de jolis mots au bricolage de phrases bien pensé - assez facile à me prendre un bon rire ou plusieurs sourires -, des réflexions auxquelles je peux m'identifier (et surligner un bon coup), un personnage qu'on suit dans son beau, son laid malgré elle, malgré nous et à cause d'eux, son toute. elle qu'on veut suivre, qu'on veut relever, avec qui on se fâche quand c'est le temps. dans le fond, j'étais avec Vénus tout le long et j'étais pas déçue.
j'avais hâte de le lire et je suis contente. mon dernier livre de 2023 et mon premier de 2024, ça se prend bien. salut
« J’ai beau avoir observé le monde, l’avoir noté, analysé, l’avoir fui même, je me suis retrouvée à me faire piler dessus par quiconque en avait envie, et j’ai essayé d’imiter les autres pour éviter d’être problématique, pour éviter d’être moi. Je pensais n’avoir le droit de prendre ma place qu’en étant quelqu’un d’autre. Je me pensais malade, mais je me suis finalement vue ébauche. Je n’étais qu’un brouillon plein de potentiel et tout travail demande de bûcher, de s’acharner, et parfois mes efforts paraissaient moindres alors qu’ils brûlaient tout mon énergie. Il faut du temps et de la patience pour construire quelque chose de solide. »
« Que les gens le comprennent ou le valident ou s’y identifient n’y changera rien, je connais le spleen par coeur, je suis cette adulte qui déprime en silence sans trop savoir pourquoi, cette adulte qui aime la pluie parce qu’il n’y a rien de plus beau que de pleurer en même temps que le ciel. » - p. 8
C’est mon style littéraire, habituellement. Mais là, je trouve qu’il manquait des éléments pour pouvoir embarquer dans l’histoire, manque d’infos sur les personnages pour qu’on s’y attache, qu’on les haïssent.
Une première phrase qui donne le ton mais à laquelle il ne faut pas se fier mais qui a bien failli me rebuter direct! Une dernière tirade trop longue pour une si petite plaquette, j'aurais aimé qu'elle nous laisse plus sur notre faim-fin ;).
Lecture assez convenue sans surprise. Certains passages sont très jolis, mais l’histoire reste du déjà vu. Pas un coup de cœur pour ma part, mais pas une lecture désagréable non plus.