Paris, début du XXe siècle. Colette travaille dans une maison close où ses journées consistent à satisfaire les moindres fantasmes de ses clients. Elle et les autres filles se soutiennent, s’entraident, connaissent des joies mais aussi des peines. Pour échapper à ce quotidien d'oiseau en cage, la seule source de bonheur de Colette se niche dans ses rendez-vous avec Léon, sans être sûre que cet amour soit réciproque. Alors, lorsque ce dernier ne vient plus la voir, le désespoir s’empare d’elle…
Moyoko Anno (安野 モヨコ) is a Japanese manga artist and a fashion writer, with numerous books published in both categories. Her manga and books have attained considerable popularity among young women in Japan. Though she primarily writes manga of the josei demographic, her most popular series, Sugar Sugar Rune, (serialized in Nakayoshi) is targeted at primary school-aged girls. In a recent Oricon poll, she was voted the number eight most popular manga artist among females and thirteen in the general category. Her manga Happy Mania was made into a television series in 1998, followed by Hataraki Man in October 2007. Sakuran was made into a movie in 2006. In the movie Japan Sinks, she has a cameo role alongside her husband; their characters were also married. The movie was directed by Shinji Higuchi, who, like her husband Hideaki Anno, is a co-founder of Gainax.
Anno won the 29th Kodansha Manga Award for children's manga in 2005 for Sugar Sugar Rune.
After a japanese brothel in « Sakuran », Moyoco Anno comes back to the subject, this time is Paris. Though we won't see much of it, as the girls don't go out often. But some flashbacks show some background (I, too, love roofs now as « this one » is gorgeous).
First published in two books, the series arrives in France as a HUGE all-in-one. And when I say HUGE, I mean HEAVY F*** HUGE. For sure, no transparence problems with the paper. But saying reading is uncomfortable is far under reality. Will you sacrifice your stomach or your wrists ? No matter your choice, you can't escape pain.
As Colette can't, either, because she loves Leon, handsome, badboy and more importantly toying with her. That's the only constant thing in their relationship, as, the more we advance in the story, the more we realize Colette isn't a reliable narrator. The story we read from her pen contains as much truth as fiction, but we don't perceive the transition. We even see the revision of the story on live. That's where Moyoco Anno lost me. Because add to the brothel slice-of-life's chapters some flashback ones, already breaking the story's rythm... However, the lack of true ending seems a logicial choice, though it adds only more confusion. « Sakuran » didn't had one either, but at least its storytelling was linear. So, in Colette, the whole thing ends, like mentioned in the first pages, floating in a sort of mist. Like Carmen before her, Colette loses track of reality... as do we.
But why is it so disturbing ? Because we forgot Colette and her so endearing friends/colleagues are *characters*. The fictional autobiography touch works that well and is fully immersive, especially since the setting is that closeted and each day like the previous one, giving a quick feel of familiarity. Be sure of one thing : the thoughs about fantaisies, the idea of perversion and acceptance of one's desires isn't just about the customers they're introduced with, but more likely the heroine's own path.
About the customer, as original their requests can be, the tone is never judgmental. As in Vegas, what happens at the brothel stays in the brothel, a world apart where souls are as nude as bodies.
4.5 Je continue mon exploration de la prostitution dans les mangas. C'est un thème qui est traité dans toutes les cibles éditoriales. On le retrouve autant dans le shônen (Demon Slayer, arc oïran); dans le shôjo (La courtisane d'Edo T01), le seinen (Sakuran, Confidences d'une prostituée, et cette fois, ce fut dans les magazines josei, donc pour le public féminin adulte, qu'est paru Colette.
Le grand format est impressionnant: un ouvrage de 544 pages d'un papier de qualité. Ce qui donne un prix est plus élevé, mais qui offre une histoire complète. Il reste qu'il faut être bien assis pour le lire, car, avec ce poids, ce sera impossible de le lire debout dans l'autobus!
De toute façon, ce n'est pas une histoire qui se prête bien aux trajets d'autobus. Pas tellement à cause de la nudité, plutôt modérée dans un tel contexte, mais parce que c'est un récit qui réfléchit aux destins croisés de Colette, Léon et d'autres personnages qui l'influencent. Par la voix de Colette, qui s'interroge beaucoup sur les clients, leurs aspirations; mais aussi à propos de ses collègues, qui vont plus ou moins bien. Et surtout, elle se penche sur elle-même, sur le chemin qui l'a amené sur cette route, sur son avenir.
Le trait de Moyoko Anno n'est pas surchargé, bien au contraire. Les trames des cheveux, par exemple, sont pratiquement absentes, seuls les contours des cheveux sont présents. On se concentre sur les personnages, souvent leurs yeux qui sont plus détaillés. Ça donne un style unique à cette artiste, qui sert bien son thème, car j'ai l'impression qu'il permet aussi d'éviter le voyeurisme.
Ce n'est pas un récit qui donne les solutions, ni qui fait la morale. On en ressort avec autant de questions qu'on y est entré. Mais avec une parcelle de compréhension supplémentaire sur ce monde fermé des maisons closes parisiennes de ce temps. Ça prend beaucoup de talent pour y arriver. La mangaka raconte bien, par ces tranches de vie, les désirs de ces filles, qui ne sont pas différentes de celles d'aujourd'hui.
Je ne sais pas trop quoi dire de ce manga, à part que j’ai aimé les dessins et la mise en page soignée de l’autrice… Le récit se déroule dans un Paris du début XXeme et quasiment en huit-clos dans une maison close. Si j’ai aimé le rendu des décors, les tenues des héroïnes, le contexte ne m’a pas trop emballé. Même sil s’agit d’une histoire d’émancipation, d’une bande de femmes qui s’apportent du soutien et forment presque une famille. Je crois que je suis passé à coté.
Concernant l’édition, cet énorme pavé n’est pas pratique du tout, lourd et difficile à manipuler. La couverture est la pire illustration de la série et les pages couleurs au début ont peu d’intérêt. Et les pages du manga qui ont été dessinées en couleur sont ici en noir et blanc. Cette édition a quand même l’avantage de proposer un format qui permet d’apprécier les belles planches à leur juste valeur.
4.5 étoiles C'est un ouvrage très complet que j'ai beaucoup aimé. Je l'ai surtout acheté pour le style graphique de moyoco anno que j'adore ! Je ne m'attendais pas à une histoire aussi touchante. Malgré le contexte de maison close on est à l'opposé d'un livre pornographique. Colette est un personnage complexe et attachant qui lie des relations avec des personnages intéressant, mais que j'aurais adoré voir encore plus développés ! L'auteurice nous plonge dans le contexte historique avec beaucoup de facilité et nous amène à nous questionner sur des sujets philosophiques sans trop d'efforts. C'est une histoire pleine de sensibilité et de réflexion avec une pointe d'humour et de légèreté très bien rythmé !
Et c'est une lecture magistrale. Colette nous y raconte sa vie dans une maison close de Paris. Une petite provinciale qui se fait avoir en amour et qui finit par se prostituer. Elle y écrit sur les clients et les filles avec qui elle vit. Sur sa relation avec Léon. C'est touchant. Le plus de cette lecture c'est qu'on a plusieurs points de vue et pas que celui de Colette. Cœur sur Carmen que j'ai adoré durant toute la lecture
C'était génial, je ne m'attendais pas à une telle profondeur. Colette est hyper intéressante dans l'exploration de ses véritables désirs, j'ai adoré le personnage de Carmen qui forme le double de Colette. J'ai aussi aimé le fait que les relations ne soient pas caricaturales comme je le craignais et que les clients de la maison close puissent en fait être presque des amis des filles de la maison. On sent une vraie complicité, bref c'était trop bien
Une œuvre emprunte d'onirisme et d'érotisme, sublimé par le dessin si particulier de Moyoco Annonce. J'ai plongé tête la première dans cette histoire que Colette nous raconte, ces déboires, les clients, les autres pensionnaires de la maison close, et son besoin viscéral de liberté. C'était une super lecture graphique, que j'ai dévoré de bout en bout
Très bien ! J’aime beaucoup les histoire qui témoigne de la prostitution au temps du chabanais ! On suit Colette dans une maison close parisienne qui écris ce qu’elle vie quotidiennement avec ses clients , l’homme qu’elle aime ainsi que ses collègues et amies
Magnifique, j’ai surtout mis une note aussi élevée pour les graphismes qui sont sublimes. L’histoire en elle même manque un peu de consistance mais reste très agréable à lire. Parfois le récit semble un peu décousu car il y a beaucoup d’ellipses.
Je commence l'année en beauté avec comme premier coup de coeur, Colette ! C'était juste génial, j'ai aimé comprendre l'histoire et les pdv des différents personnages. C'était touchant, je suis triste que ce soit terminé