Brana na Atlantiku

Un roman français #2

by Frédéric Beigbeder, Ita Kovač (translator)

Kad je Frédéric Beigbeder u izlogu galerije ugledao sliku drvene kuće na egzoticnoj plaži, prepoznao je rt Cap Ferret u Arcachonskome zaljevu, gdje živi njegov prijatelj Benoît Bartherotte. Odlazi mu u posjet, boravi u bungalovu na rubu silovitog Atlantika i suočava se s vlastitom prošlošću koja se nameće poput „zida koji nas štiti od sadašnjosti”.
Na tragu Francuskog romana, Beigbeder pripovijeda o djetinjstvu provedenom između rastavljenih roditelja, permisivnosti sedamdesetih, adolescenciji, zabavama i flertovima, susretu s glumicom Laurom Smet 2004. godine... Vrijeme je prošlo. Zabava je gotova. Samoću može pobijediti samo ljubav. Ljubav njegove obitelji, ljubav koju Bartherotte, taj „Hemingway u boksericama”, donosi na svoj Cap Ferret, vodeći suludu bitku protiv neizbježnog porasta razine mora i gradeći branu na Atlantiku.

Genres: France

200 pages, Paperback

First published January 5, 2022

About the author

Beigbeder was born into a privileged family in Neuilly-sur-Seine, France. His mother, Christine de Chasteigner, is a translator of mawkish novels ( Barbara Cartland et al.); his father, Jean-Michel Beigbeder, is a headhunter. He studied at the Lycée Montaigne and Louis-le-Grand, and later at the Institut D'Etudes Politiques de Paris. Upon graduation at the at the age of 24, began work as an advertising executive, author, broadcaster, publisher, and dilettante.
In 1994, Beigbeder founded the "Prix de Flore", which takes its name from the famous and plush Café de Flore in Saint-Germain-des-Prés. The prize is awarded annually to a promising young French author. Vincent Ravalec, Jacques A. Bertrand, Michel Houellebecq are among those who have won the prize. In 2004, the tenth anniversary of the prize, it was awarded to the only American to ever receive it, Bruce Benderson. Two of Beigbeder's novels, 99 Francs (Jan Kounen, 2007) and L'amour dure trois ans (Beigbeder, 2011), have been adapted for the cinema.
In 2002, he presented the TV talk show "Hypershow" on French channel Canal+, co-presented with Jonathan Lambert, Sabine Crossen and Henda. That year he also advised French Communist Party candidate Robert Hue in the presidential election.
He worked for a few years as a publisher for Flammarion. He left Flammarion in 2006.
In May 2007 he spent time in the United States to shoot a film about the reclusive American author, J.D. Salinger.

Reviews

[iva° · Rating 2 out of 5]

kako napisati knjigu ni o čemu?

kako natjerati čitatelja da ne odustane?

kako svoj tekst učiniti primamljivijim?

jedno od beigbederovih metoda -u ovom slučaju- jest sljedeće: svaku rečenicu napiši u novom retku, u novom pasusu.

tako će djelovati mudrije.

čitatelj će malko zastati prije nego što prijeđe na novu rečenicu i svaka će mu se učiniti profinjenijom, značajnijom.

makar nije.

ukratko... godina je 2020., dakle, pandemijska i beigbeder se našao kod frenda na cap ferretu, u brvnari. odlučuje napisati novu knjigu, ali pojma nema o čemu bi pisao. o čemu da čovjek piše kad nema inspiracije, likove, radnju, temu, išta smisleno? o sebi, naravno. tako beigbeder češlja svoju prošlost, malo o roditeljima, malo o bivšim vezama, puno o sebi i svojim (ne premudrim, iako mu se tu i tamo zalomi koja zgodna) mislima, o svom odrastanju, o seksu (ne može on od toga pobjeći, to je odavno jedan od aduta u njegovom rukavu), o prijateljima, bla. prosipane misli, ispunjavanje praznih listova, kao neki tok svijesti, ali bez nekog određenog smisla. knjiga napisana zato da se napiše, misli porazbacane tek da ne ostanu u nutrini.
zatvoriš ju, a da ništa od onoga što si pročitao ne poneseš sa sobom... jer ničemu ne služi i ne znaš što bi uopće s time.

[Clémence Corday · Rating 4 out of 5]

Beigbeder pour moi c'est ma madeleine de proust.
Des qu il sort un nouveau livre je l achète même si on me le déconseillé même si c'est une grosse bouse.. Faut que je l achète...
Son égoïste romantique reste pour moi l un des meilleurs témoignages d un mec du 20e siècle coincé entre ses envies et ce qu on veut pour lui.. Une confession d un enfant du siècle..

Mais maintenant beigbeder il est range, ou il a vieilli.. Je dirais pas que les deux vont l un avec l autre mais en tout cas ça le définit assez bien..
Ces livres sont moins excessifs, plus réfléchis. Et c'est bien aussi..
Ici beigbeder se mue en auteur ermite au cap ferret. Ça cest sur il est pas à plaindre...
Du coup il en revient aux fondamentaux, la famille, l amour, les enfants, la vie.
Une suite du roman français moins auto centre pour le coup, la ou il se victimisait dans le premier roman, là il se remet en question... Fait le bilan (calmement..)
On retrouve le beigbeder glandeur qui préfère laisser les phrases respirer du coup on se retrouve avec 10 phrases par pages.. Cest bien aussi ça remplit le bouquin...

Bref beigbeder c'est un personnage, ses livres le définissent bien.

[Nevena · Rating 4 out of 5]

Zna se da je moja Amore-Begbede ali mrzim godinu u kojoj je nastala ova knjiga, zbog toga, isključivo iz sebičnih razloga 4💫

" Društvo koje zabranjuje ljudima da se rukuju i ljube zaslužuje svoju propast."

[Kaloyana · Rating 3 out of 5]

Има готини неща, хубава е идеята с фразите. И личи си, че е пораснал, но за съжаление бичът на семейната идилия и битовизимте на смейното щастие не са пожалили и неговия писмовен труд. Не мисля, че Бегбеде ще напише нещо кой знае колко яко вече, а би могъл.
Но животът го притиска.

[Antoine Couture · Rating 1 out of 5]

J’avais commandé un autre livre mais on m’a envoyé celui là par erreur. Après Je me suis dit «bon allez je vais lui donner une p’tite chance. Peut-être que la destinée voulait que je rencontre ce livre. Il est très court après tout. J’me lance!».

Mais vraiment…à quel point ce livre m’a tombé des mains.

Je peux résumer la chose de cette manière:

« Salut c’est moi Frederic Beigbeder, votre petit écrivain français à succès standard des années 2000. Là j’ai 50 ans, J’ai plus rien à dire de pertinent pour la société, mais j’suis écrivain quand même et j’ai besoin d’argent donc : Bla bla bla, dans mon temps à moi, bla bla bla, le covid c’est triste, bla bla bla, annectode de jeunesse, bla bla bla et petit propos pour montrer que je suis un peu intelligent quand même. Je fous deux lignes blanches littéralement entre chaque phrase. Au final j’écris un demi-livre. Un très petit livre. Un très petit demi-livre. Un quart de livre. Petite raison poétique de forme pour me justifier. Hop. Et J’ai un Renaudot quand même, donc je fous l’étiquette à 12,50€. Je mets une belle cravate et Je passe sur les petits plateaux télé jouer ma casette habituelle, je fais une petite entrevue à la librairie Mollat, ah et peut-être au Figaro pourquoi pas. Je prends le chèque et merci bonsoir. Eux, ils passent au prochain. On appelle ça le pays de littérature, on s’applaudit nous-mêmes, on s’auto-proclame, et tout le monde est content.»

Franchement quelle médiocrité.

Ça devrait être le pire cauchemar de tout écrivain à succès : devenir connu mais tellement impertinent qu’on ne fait plus partie que du bruit ambiant. Une vulgaire marchandise, petit produit en série de la buisness littéraire française. Standardisé, prévisible, interchangeable.

Dieu merci au moins j’ai pu me rappeler ce qu’est un mauvais livre.

[Delphine B · Rating 5 out of 5]

Frédéric Beigbeder érige Un Barrage contre l'Atlantique - ou plutôt c'est Benoît Bartherotte qui le fait, avec sa digue pour sauver la pointe du Cap-Ferret - comme une réponse à Un Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras, roman qui m'avait marquée. Après Un Roman français, j'étais curieuse de découvrir cet opus que l'auteur annonce comme une suite.
Pour aimer ce livre, il faut aimer les mots. Aimer peser le poids de chaque phrase, que l'auteur détache, isole, s'essayant à un nouvel exercice de style réussi.
Le devenir de notre planète, celui de la littérature, la difficulté à faire ressurgir ses souvenirs d'enfance, ses premiers émois amoureux, sa liaison sulfureuse avec Laura Smet jalonnent ce deuxième volet autobiographique de l'auteur. Les souvenirs, parfois vagues réminiscences, apparaissent comme des flashs, peinture d'une époque révolue, par bribes qui m'ont rappelé le "Je me souviens" de Pérec.
L'auteur trouve refuge dans la maison de Benoît Bartherotte, au Cap Ferret, pour une introspection loin des siens. On ressent le plaisir de l'écriture et le regard désabusé de l'écrivain cinquantenaire sur notre société et notre planète.
J'ai aimé la mise en page de ce livre, le détachement de chaque phrase, qui donne à chacune un poids et invite souvent à la réflexion. Coup de cœur particulier pour la description du Cap-Ferret aux couleurs chatoyantes de l'automne dans la dernière partie du roman : sublime !

[Sara · Rating 3 out of 5]

Un drôle de livre. Quelques passages intéressants, d’autres plutôt lent et graphiques. Je ne connaissais pas l’auteur avant ce livre et je ne crois pas reprendre un de ses livres de si tôt. Le livre commence de manière interessante avec une écriture assez distincte. L’auteur écrivait une phrase à chaque 3 lignes et plus le roman avance, il y a de moins en moins d’espace entre ses phrases jusqu’au 4e livre où celui-ci est un long paragraphe. C’est une belle métaphore que celui-ci nous fait en disant remplie l’océan des pages blanches avec son écriture.
Il y a quelques phrases que j’ai notée et que j’ai énormément appréciée. Le contenu du livre est aussi intéressant avec une belle description de souvenirs et des années 80.
Par contre, parmi les quelques bonnes lignes, il y avait beaucoup de description perverse voir limite très graphique sur le corps des femmes. Je ne connais pas l’auteur et la mentalité à bien changée depuis son temps mais l’impression que j’ai de lui est qu’il voit les femmes comme des petites bêtes en danger qui ne sont bonnes qu’à séduire les hommes. J’aurais pu me passer des descriptions graphiques ou même du sujet qui était un thème récurrent même lors de passages qui n’avaient aucun rapport avec celui-ci.

Bref je vois le potentiel de l’auteur mais pour moi ce sera le premier et dernier livre de celui-ci

[Martin Nolibé · Rating 2 out of 5]

Cela fait plusieurs années que j'essaie tant bien que mal de me tenir éloigné de tout ce que produit Frédéric Beigbeder. Si j'ai eu ma période 99 francs- L'amour dure trois ans (que je ne renie aucunement, j'avais besoin de ce petit côté edgy au collège-lycée) et que je ne manquais pas ses chroniques au Grand Journal, le personnage depuis me rebute pas mal.
Seulement voilà, Frédéric Beigbeder a choisi de placer son dernier roman dans un territoire bien particulier, celui du Bassin d'Arcachon et du Cap-Ferret et d'y aborder le destin d'un des personnages les plus controversés et atypique de cette région, Benoît Bartherotte. Étant également un enfant du pays, c'est donc dans une certaine curiosité morbide que je me suis lancé dans cette lecture en sachant très bien que j'allais avoir envie de "Guillaume Canner" à chaque page.

Et je ne me suis pas trompé. Si j'admets un certain style et de bonnes tournures pour décrire la beauté du bassin, des souvenirs d'enfance et du portrait complaisant de "L'indien de la pointe", le reste n'est que vantardise lourdingue saupoudrée de namedropping qui n'impressionnerait qu'une personne adepte du Who's Who parisien. Si Beigbeder assume largement d'être devenu un vieux con réac boomer (choisissez le sobriquet qui vous convient), le voir se vanter de certaines prouesses pré-Me Too est assez consternant (surtout quand on connait ses dernières sorties sur le sujet).

Et je passe sur beaucoup de points qui m'ont fait lever les yeux au ciel (dont son "exercice de style" qu'il se trouve obligé de justifier dès les premières pages. C'est okay Frédéric tu pouvais juste dire que tu avais la flemme, on a l'habitude avec toi.). Bref, ce roman autobiographique, suite d' Un Roman Français n'est clairement pas pour moi, et seuls les aficionados du culte Beigbederien pourront y trouver un intérêt à mon sens.

Et pour finir : c'est bien beau de vivre la vie de bohème au Cap-Ferret et de chanter les louanges de ce territoire qui semble si important pour toi, mais au moins apprends à écrire correctement la Dune du Pilat.

[Yves Martin · Rating 2 out of 5]

Monotone, histoire personnelle à mes yeux sans saveur et peu inspirante, liens manquants, goût d’une certaine provocation qui m’irrite.

[Nathalie · Rating 1 out of 5]

Je n’ai pas aimé du tout, vulgaire et prétentieux…

[Sophie · Rating 1 out of 5]

Livre autocentré qui ne dit rien.
Style pompeux avec des phrases qui se suivent et qui perdent le lecteur.
Pas d'histoire hormis la vie de FB qui adore raconter sa vie sans intérêt

[Laurence Zimmermann · Rating 4 out of 5]

Une suite en forme d’écho à son précédent roman " Un roman français "
Ici nul apitoiement sur son parcours de vie, juste une mise au point sur les années passées alors que la pandémie sévit et qu’il se retrouve isolé volontaire sur un bout de terre, Cap Ferret au côté de Benoit Bartherotte, qui s’obstine a reculé l’échéance d’un bout de terre qui s’en retourne à la mer.
Beigbeider parle d’hier, de sa jeunesse d’enfant issu de la génération X. Des parents qui divorcent et dont il voit défiler les nouveaux compagnons. Du sexe, de la dépravation, de l’insouciance qui l’auront bercés jusqu’à l’adolescence et ce jeune homme fêtard, écrivain sur le tard. L’homme timide en proie à tous les excès pour être vu. L’amoureux qui aime aussi vite qu’il quitte jusqu’à ce qu’il finisse par croiser la route de Lara.
J’ai aimé le rythme des phrases espacées pour qu’elles aient chacun une vie tout en ayant une continuité. J’ai aimé qu’il en dévoile autant sur sa vie que sur une époque révolue. Une époque du tout est permis regardée depuis un temps où tout est à présent interdit et de la cancel culture.
Il y a certes moins de la nostalgie et de dénigrements, plus de sagesse et moins de rancœur que dans " Un roman français" , l’âge étant et le Covid comme un temps pour la réflexion.
J’ai adoré les passages où il évoque Laura Smet avec qui il a vécu une passion aveugle qui a fini par leur ouvrir à tous deux les yeux. Ils sont restés amis, chacun heureux de son côté.
C’est ce qui en ressort à la fin de ce roman, un aveu de bonheur qui ose poser les mots.
Un très joli voyage sur cette digue Bartherotte et plus de 55 ans d’existence.
Beigbeiger, on l’aime ou on le déteste.
J’aime à être plus nuancée. Il a ses travers un rien mégalo et obsédé, mais aussi ses failles qui le rendent attachants, celles d’un homme imparfait.

[Јелена · Rating 3 out of 5]

Nervira me savremeno prihvatanje autora da su cinici i da se igraju formom, jer hej, ako priznam da sam loš pisac i da pravim velike redove između svake rečenice da bih napisao što više stranica, onda ja nisam hipokrit. Dobro, prihvatio si da si loš lik, al to te ne čini dobrim piscem. Kad se malo stišaju osećanja oko uvodne metapriče, ovog pisanja o pisanju koje će me uvek smarati, iako može da bude zanimljiv manifest, autor počinje da priča o svom životu u asocijativnim skokovima. Dok su mi neke rečenice vulgarne i nepotrebne, neke su baš simpatične. Ubrzo te pisac nasamari i prihvatiš da je i on nesavršeno ljudsko biće koje može da ima katkad loš stil, katkad divna zapažanja i jedinstvena razmišljanja i događaje. Bilo mi je takođe uzbudljivo da čitam ovako savremenu knjigu pisanu za vreme karantina, tačno sam mogla da osetim neka razmišljanja, slatke patetike i bezrazložne strahove koji su tako skorašnji. Uvek mi je teško da predvidim da li će ovakva književnost biti aktuelna i za 50ak godina, ali je lepo maštati da će bar biti neka zabeleška određenog doba.

[Jean-François · Rating 3 out of 5]

Un "roman" qui ressemble à une litanie de phrases envoyées par courriel par un bon ami. Un collage discontinu de phrases qui rappelle Autoportrait d'Édouard Levé, multiples tweets d'un posteur compulsif, une série de SMS ou, peut-être, au mieux, un livre de Chevillard que des snobs auraient encensé pour se distinguer. Un exercice de style probablement inspiré par la modernité, un anti-Proust aux phrases courtes et aux idées qui sont rarement developpées. Ce n'est pas désagréable à lire, mais ça va dans tous les sens malgré l'unité supposée de l'œuvre. Ce livre ne sera le préféré de personne et sera probablement oublié par le tamis du temps. J'imagine que c'est un avant-goût de la littérature à venir. Si les phrases courtes de L'étranger vous ont séduit, vous serez probablement emballé par cet exercice de style d'un Beigbeder qui tente de faire nouveau.

[David Smith · Rating 5 out of 5]

J'ai commencé à lire Frederic Beigbeder il y a longtemps. Nous avons presque le même âge. J'ai des amis qui l'aime, et des amis qui ne l'aime pas, surtout, apparemment, à cause de sa politique. Les divisions sont un peu comme avec Houellebecq. Premier chapitre d'Un Barrage Contre l'Atlantique j’étais prêt à donner 3 étoiles. Début 2e, j'ai ajoute une étoile, et avant la fin du 2e chapitre, j'avais décidé que ce récit mérite 5. Écrit pendant la fermeture du monde pendant covid, Beigbeder parle très franchement de sa vie, raconter au Cap Ferrat, chez un copain, qui passe son temps à lutter contre l’océan. Pour moi, Beigbeder représente le grand flou entre la gauche et la droite - ni l'un ni l'autre n'existe, mais le mur de séparation se renforce, malheureusement. Vive les opinons qui puissent vivre en paix et ensemble !

[Solar · Rating 3 out of 5]

Бегбеде е един от най-любимите ми писатели и винаги ще имам сантимент към книгите му (но всички онези романтични и меланхолични книги преди това последното клише "Бараж срещу Атлантика" което е сътворил като книга). Обичайно носталгичните меланхолици като писатели или имат трагична съдба, или заживяват щастливо в битовизмите на семейния си уют и така зарязват феновете си. Това са двете клишета, които застигат този тип писатели. Клишетата виждам не са подминали и любимия ми романтичен егоист. Усеща се, че книгата е написана като пълнеж и някак фразите въпреки лекотата и дълбочината си, са написани с инерцията на рутината на вече "изпечения" писател. Едва ли можем след тази книга да очакваме нещо истинско като стария Бегбеде. Съжалявам, че щастието на любимия ми писател ме разочарова.

[Vincent Lequenne · Rating 4 out of 5]

Voilà que notre Frederic, marri de se voir confiné comme nous tous, vente les mérites de la retraite au bord de l’eau sur la plage du Cap-Ferret. Du coup, il ne peut plus être question de drogue, d’alcool ou de pute (russe de préférence). Et franchement c’est beaucoup mieux comme ça. Ça lui permet d’exprimer son talent littéraire et même de parler de la (presque) vraie vie. Parce qu’il est comme tout le monde Fréderic, comme nous tous la génération X avec cette peur angoissante de la fin de vie et surtout de la fin des agapes. Alors, il nous parle de lui et encore de lui, comme Dutronc et ses chinois, mais toujours avec talent.

[Irena Crnčić · Rating 2 out of 5]

U načelu je Beigbeder jedan veliki hvalisavac kojeg možete potrpjeti u jednoj knjizi, ali ne više od toga. Na trenutke je užasno naporan s nabrajanjem s kim je imao seksualne odnose, koliko se drogirao, kako je mogao sve što je htio...
Rečenice su mu razbacane, što i sam priznaje. Ako mu je cilj iznervirati čitatelja, uspješan je. Radi se zapravo o opisivanju odrastanja u čudnoj i razdvojenoj obitelji, o porocima i buntu. Nije me pridobio, iako se vidi da knjigu piše načitan i elokventan čovjek. Ipak, čitajući njegovu pozadinu i skandale u kojima se našao, shvatila sam zašto mi se gadi njegovo hvalisanje i seksualiziranje svega i svakoga...

[Franck Emsallem · Rating 5 out of 5]

Pour une fois, le foutraque Beigbeder semble apaisé. Il nous offre dans ce roman, suite assumée de sa première autobiographie Un Roman Français, un nouveau parcours de sa vie avec un œil bienveillant sur les siens. Il semble avoir chassé une partie de ses démons et atteint une certaine sérénité. Loin de Paris, face à l’Atlantique, il se plonge une nouvelle fois dans ses souvenirs et l’on comprend encore davantage ce qui l’a construit (après l’avoir déconstruit). J’ai particulièrement apprécié le portrait qu’il dresse de ses parents pour lesquels il a un respect infini.

[NoID · Rating 3 out of 5]

Assis dans un fauteuil dans une belle propriété de son ami (bientôt ex-ami ?) au bout du Cap-Ferret, Frédéric se désole de vieillir.

Mais hélas, l'Atlantique, vagues après vagues, une marée après l'autre grignote les côtes aussi inexorablement que les années grisonnent les tempes des cinquantenaire.

Le petit Frédo nostalgise en se lamentant…

... mais au moins, ne s'évertuait-il pas à faire des phrases dans son roman français

https://www.noid.ch/un-barrage-contre...

[Sandro Mikeladze · Rating 4 out of 5]

ეს ბეგბედერის პირველი წიგნია ჩემთვის და ვფიქრობ, რომ არა ბოლო.

პირველი წიგნია, რომელიც კორონავირუსის შემდეგ დაწერილი წიგნებიდან წავიკითხე და სადაც ეს მძიმე პერიოდიცაა ნახსენები. თვითონ ფრედერიკიც განმარტოებული, კორონას ჟამს ოკეანის პირას სახლში მუშაობდა ამ წიგნზე და უნდა ითქვას რომ ეტყობა.

ძალიან ბევრ აქამდე დაუფიქრებელ რამეზე შეიძლება დააფიქროს ამ წიგნმა ადამიანი. განსხვავებული სტილით მოყოლილი გადაფასებული ცხოვრება როგორც ერთი ადამიანის, ისე კაცობრიობის.

[Gaëtan Gaillard · Rating 4 out of 5]

Dans ce nouveau texte de Beigbeder vois pourrez trouver des éléments autobiographiques, le récit de Benoît Bartherotte qui tente de créer une digue protectrice de la pointe d'Arcachon ainsi qu'une réflexion littéraire à travers une tentative de séparer chaque phrase pour mieux les mettre en exergue. C'est vraiment pas mal et j'ai pu en retenir quelques-unes qui feront office de beaux aphorismes mais peut-être qu'il y a trop de projets dans un seul livre pour que ce soit complètement cohérent.

[Jojostevepizzza · Rating 5 out of 5]

ÉMOUVANT. Dans un roman français on se rend compte à quel point Frederic s'embarque dans des histoires abracadabrantesque et malheureuse alors que dans le fond, c'est un grand timide.
Un début un peu long mais pour une fin adorable et presque idyllique. A lire si vous cherchez à confronter le monde avec douceur, changer les choses sans les détruire, accompagner et accepter la nouveauté.

[Bookgaze · Rating 2 out of 5]

Razočarajavajuće, postoji par citata koji su mi dobri, ali navikla sam na drugačijeg Begbedea. OVo mi deluje isforsirano i izveštačeno. Kao da se od njega očekivalo da nešto napiše samo da bi objavio novu knjigu.

[Nicolas · Rating 1 out of 5]

Rien à voir avec le Frédéric Beigbeder d'Un roman français...

[Stéphane · Rating 4 out of 5]

Un bon cru

[Myriam Becuwe · Rating 2 out of 5]

Bof.

[Marko Lapcevic · Rating 3 out of 5]

Kind of autobiography where writer shares moments from his life and his thoughts about various topics.

[Zorica Zoric · Rating 4 out of 5]

Begbede je opet Begbede.
Preporuke.

[Stéphane Faure · Rating 3 out of 5]

Bien mais il nous a habitué à mieux