« Nous avons perdu la nuit. Les écrans sont arrivés, et avec eux la connexion permanente. Voici venu le temps de l’aube perpétuelle. De la lueur bleutée qui jamais ne s’éteint, du rayonnement qui jamais ne s’apaise. Eveillés, hagards, hébétés, nous sommes irrémédiablement attirés par leur lumière. Finies les insomnies, place à l’a-somnie et aux veilleurs sentinelles, à ceux pour qui la nuit n’est plus qu’une séquence hypnotique entre mauvais sommeil et connexion décevante. Je suis l’un d’entre eux. »Ainsi se livre Bruno Patino dans ces pages prophétiques. Le poisson rouge n’est plus, englouti dans le déluge de signes, textes, images, sons. Nous habitons le réseau dans l’illusion de la toute-puissance. Nous pensons avoir accès à un choix illimité : musique, films, séries télévisées, livres, actualités et rencontres. Mais le calcul est notre maître ; la fatigue, l’abandon, la fuite et la perte du collectif notre quotidien. L’attente a disparu, et avec elle le manque, et avec lui le désir et le rêve. Nous voici submergés, privés de liberté, réduits à nos données : une vie numérique. Tout a-t-il été écrit ? Une apocalypse programmée par les créateurs – scénaristes, chercheurs et entrepreneurs ? Si la fin des temps est le produit de notre imaginaire, peut-être pouvons-nous encore en changer le cours.Un essai brillant et personnel, placé à point nommé dans le torrent numérique. Une Société du spectacle où se dessine une issue.
Court essai totalement creux. Il est le parfait exemple de ce qu'il veut dénoncer (c'est le côté amusant). Rien d'économique, rien de politique là-dedans (ce doit être des gros mots pour le monsieur).
Rien de bien nouveau dans cet écrit. je m'attendais à apprendre de nouvelles choses, finalement non. Pour toute personne qui analyse son environnement ce livre n'apporte rien de particulier...
Submersion – Bruno Patino (Français, 1965) – 2023 – Grasset -- Je n'ai vraiment pas aimé. -- Cette critique sera très particulière !! -- Car 1)Je vais vous restituer l'intégralité du résumé (Non pas que ça me botte mais vous devez voir ça ! ) 2)Je donnerais mon point de vue… Car après tout, c'est même pas un roman, juste une prise de position. -- D'habitude je ne dis rien, ou je me dis il a un bon fond, c'est pas ça qui compte. Mais quel physique ! On dirait un croisement abominable entre mon Père & Harry Potter à Onze ans … « « Nous avons perdu la nuit. Les écrans sont arrivés, et avec eux la connexion permanente. Voici venu le temps de l'aube perpétuelle. de la lueur bleutée qui jamais ne s'éteint, du rayonnement qui jamais ne s'apaise. Éveillés, hagards, hébétés, nous sommes irrémédiablement attirés par leur lumière. Finies les insomnies, place à l'a-somnie et aux veilleurs sentinelles, à ceux pour qui la nuit n'est plus qu'une séquence hypnotique entre mauvais sommeil et connexion décevante. Je suis l'un d'entre eux. » Ainsi se livre Bruno Patino dans ces pages prophétiques. le poisson rouge n'est plus englouti dans le déluge de signes, textes, images, sons. Nous habitons le réseau dans l'illusion de la toute-puissance. Nous pensons avoir accès à un choix illimité : musique, films, séries télévisées, livres, actualités et rencontres. Mais le calcul est notre maître ; la fatigue, l'abandon, la fuite et la perte du collectif notre quotidien. L'attente a disparu, et avec elle le manque, et avec lui le désir et le rêve. Nous voici submergés, privés de liberté, réduits à nos données : une vie numérique. Tout a-t-il été écrit ? Une apocalypse programmée par les créateurs – scénaristes, chercheurs et entrepreneurs ? Si la fin des temps est le produit de notre imaginaire, peut-être pouvons-nous encore en changer le cours. Un essai brillant et personnel, placé à point nommé dans le torrent numérique. Une Société du spectacle où se dessine une issue. » Déjà je ne trouve pas qu'on ait perdu la nuit ?! … Notre technologie n'est pas allée jusqu'à bouleverser les astres… Selon Patino nous sommes tous des zombies éveillés nuit et jour devant nos ordinateurs… Et il est « l'un d'entre eux » ? « L'un d'entre nous ? » déjà oh chacun à son rapport unique avec l'internet. Et puis je ne crois pas qu'on ait grand-chose en commun. Constat, accablant, appréhender, apprivoiser, époques, moeurs … J'écouterais plutôt un Michel Serres ou encore mieux un ado de 20 ans, au coeur du sujet ; )… « Ainsi se livre Bruno Patino dans ces pages prophétiques. » Euh … Oui bonjour vous voulez du marbre ou du granit pour la statue des adorateurs de Bruno Patino ? « Prophétique » !! Comme vous y allez … Il parait que seule la fatigue nous empêche de surfer indéfiniment … Mes amis… Les alcolos du web … Et en plus on nous parle de fatalisme, on frôle le complot ! … Ce Livre c'est comme un homme de 60 ans qui apprend à jouer à la poupée à sa petite fille. -- J'ai été dur mais il le fallait:/… Phoenix ++
Comme tous les livres de Bruno Patino, pas forcément accessible au grand public mais très intéressant. “Et pourtant, au lieu d’être rassasiés, nous sommes lassés. Une étude britannique de 2021 établit que nous passons en moyenne 100 jours d’une vie à décider ce que l’on va regarder. 100 jours. Auxquels il faudrait rajouter les jours passés à décider ce que l’on va écouter, lire, utiliser, etc. Toute une vie d’indécision et de passivité.” Ce passage me reste tout particulièrement en tête, la surabondance de choix, l'impression de passer son temps à essayer de prendre une décision... C'est très vrai. Les solutions proposées sont intéressantes mais pas certaine que ce soit la direction qui sera prise
Cet essai nous aide à clarifier nos idées pour avoir une perspective plus éclairée sur la question des écrans, du numérique et de l’arrivée massive de l’intelligence artificielle générative.
Bruno Patino aborde la problématique du choix dans une ère numérique saturée par les contenus, où les plateformes offrent une abondance d’options, obligeant l’utilisateur à des choix, action parfois difficiles, surtout lorsqu’il se sent submergé.
Il évoque également l’intelligence artificielle générative et ses potentielles conséquences futures sur la vie humaine.
c'est fou à quel point on se sent intelligent après avoir terminé un essai de bruno patino ! s'il y a bien une chose qui peut me décrocher de mon téléphone, ce sont les "paroles prophétiques" de monsieur patino qui nous explique à quel point on est dans le caca (promis, lui il le formule infiniment mieux que moi) bon, ça peut parfois paraître un peu trop pompeux, et j'avoue que j'ai survolé les dernières pages mais que c'est enrichissant et éclairant !
Le meilleur de la trigolie Enfin une réflexion (avec peu de recul, certes, mais juste dans son approche) autour de ce qui change complètement notre quotidien et l’avenir de l’humanité sans qu’on s’en aperçoive !!
Conclusion selon moi même, faites en ce que vous voulez : 1/ il faut de nouvelles personnes pour penser le monde 2/ retrouver le goût de l’autre et de la nature
Un encouragement à la réflexion. “Le calcul des algorithmes nous impose des rails, nous rend prévisibles. […] Nous devons aussi pouvoir chercher quelque chose que jamais nous ne trouverons: cela nous permet devons trouver ce que l’on ne cherchait pas.”
Les premiers chapitres descriptifs sont assez intéressants notamment les références littéraires, sociologiques et philosophiques. La partie solution est un peu trop creuse à mon goût ou du moins pas assez concrète.
Bruno Patino décrit mi scientifiquement, mi littéralement (des ressentis, des sentiments) notre époque contemporaine et nos rapports à la profusion de contenus permises par le numérique. L’arrivée de l’IA permet d’échafauder deux scénarios : la submersion et le chemin vers la servitude d’un côté, la prise de distance et le rétablissement du libre arbitre car l’Homme n’est pas réductible à ses comportements caricaturés par les algorithmes et la data. La vision de Patino qui plaide pour la remediation (il est président d’Arte France) me semble trop irénique, et aurait nécessiter des mesures plus fouillées et concrètes pour sortir l’humanité de la pente dans laquelle elle semble inéluctablement engagée…
Une lecture que j'ai faite dans le cadre de ma préparation au concours capes info-doc.
Un essai court, percutant et qui travaille à révéler certains biais banalisés au sein de nos vies ultra connectées, même si le sujet reste traité en surface.
Sans être pessimiste, ce qui est exposé peut s'avérer assez anxiogéne bien que réel. Afin de s'émanciper du réseau et de tout ce qui le constitue. Il est important de continuer à le percevoir comme un outil et non pas comme un façonneur de réalité, le décentraliser de nos existences afin de s'en dégager, au moins par la prise de conscience du recul qu'il est nécessaire d'avoir dans son utilisation et dans ce qu'il tente de nous révéler comme étant vrai.