Que signifient ces manifestations étranges en connexion avec les personnages innus ? Est-ce l'intérieur des terres, le Nutshimit, qui souhaite reprendre contact avec le peuple, le réinviter dans ses sentiers pour qu'il recouvre sa mémoire ? Qu'est-ce qui réside dans le territoire, que les Blancs n'ont jamais trouvé, mais qui a toujours ramené les Innus vers le nord, en plein coeur des hivers les plus hostiles ?La forme courte des nouvelles permet à l'autrice de soumettre le lecteur à sa vision du monde qui l'entoure, elle, au quotidien. Ce dernier est fait de surréalisme, de réalisme magique, d'onirisme ; de créatures fantastiques ou réelles de la tradition orale, d'esprits de l'animisme ancestral qui habitent l'univers contemporain ; de la relation avec un territoire sans merci, qui donne néanmoins aux protagonistes la puissance nécessaire pour survivre dans un monde qui va à l'encontre de leurs valeurs.
Natasha Kanapé Fontaine (born 1991) is an Innu poet and actress. Born in Pessamit, Quebec, Fontaine first became noticed in 2012 as part of the Montreal poetry scene. Her first poetry collection, Do Not Enter My Soul in Your Shoes, earned her the 2013 Prize of the Society of Francophone Writers of America; her second, Manifeste Assi, was released in 2014 and debuted at the Étonnants Voyageurs festival. In 2016 she was a guest of honour at the Rimouski Book Fair, alongside Deni Ellis Béchard; the same year, the National Film Board of Canada announced funding for 3 projects as part of the 150th Anniversary of the founding of Canada, including #Legacies150, a photo-essay series Fontaine is contributing to.
From 2017 to 2019, Kanapé Fontaine played the role of "Eyota Standing Bear", a First Nations incarcerated criminal on the French-Canadian television drama Unité 9.
J'espérais m'imprégner davantage de la culture innue. Malheureusement, ces légendes ne m'ont pas aidé. J'ai quand même aimé l'expérience, quoi que déçu.
J’aimerais que toutes les légendes soient raconté avec autant de talent. J’ai beaucoup aimé ma lecture. Je ne m’attendais pas du tout à ça, c’est une agréable surprise.
C'était peut-être moins "fantastique" (je fais ici référence au genre littéraire) que ce à quoi je m'attendais, mais j'ai beaucoup aimé! Des histoires très près de la vie réelle, dans laquelle une petite incursion du fantastique et des créatures est faite. J'ai aimé les messages passés dans certaines nouvelles, le lien entre l'humain et la créature qui représente en quelque sorte ses rêves ou ses cauchemars.
Hyper bon. Inspiré des légendes Innues. La formule des nouvelles est intéressante, par contre elles sont très courtes, donc parfois pas le temps « d’embarquer » dans la nouvelle, personnellement. Très belle plume, on aime !!
J’ai bien aimé ce recueil de Natasha Kanapé Fontaine, « ces récits […] inspirés du territoire ancestral innu, des légendes et des contes traditionnels de [son] peuple. » J’ai apprécié la forme courte des nouvelles et le mélange entre le contemporain et la touche de magie. Ce recueil m’a permis de voyager d’un territoire à l’autre: la plupart des nouvelles se déroulent en territoire innu, mais on voyage aussi au Groenland et à Hawaii, où les peuples sont eux aussi en processus de réappropriation culturelle suite à leurs traumatismes intergénérationnels. J’ai aimé retrouver la légende du carcajou que j’avais découvert dans ℕ𝕚𝕤𝕙 d’Isabelle Picard. J’ai aussi eu un coup de coeur pour la nouvelle « Il est minuit » : c’était triste et beau à la fois. À lire pour découvrir la plume magnifique de Natasha Kanapé Fontaine et pour suivre ses personnages dans leurs combats contre l’adversité.
J'ai acheté ce livre afin de découvrir la culture et les légendes Innus riche mais j'ai été déçue de constater que je n'ai presque rien appris de ma lecture. Les récits sont tirés d'histoires traditionnelles innu, ce qui doit être très évocateur lorsque l'on connait les contes en question mais n'ont fait que me confondre ne les connaissant pas.
La nature de ma confusion ne vient pas seulement des récit, mais surtout du lexique. L'autrice utilise plusieurs mots Innus (ce qui est génial) mais dans tout le livre n'en a traduit que 13. J'adore découvrir le langage lorsque je peux le reconnaitre et l'appliquer à l'histoire, mais ce n'est pas le cas ici.
Voici quelques exemples;
''-Qu'est-ce que tu as pris là !? Par terre ?! Tanite ne tshunetshi ! panique t-elle. ''
Aucune explication pour ''Tanite ne tshunetshi !''.
Un micro livre facile à lire sur le thème des légendes innues. La langue est belle.
Le prologue semblait bien mettre la table, par contre j’ai eu du mal à me retrouver dans ces textes. Les péripéties s’enchaînaient si vite et avec trop peu de contexte ou d’installation de l’ambiance, de l’histoire. Ces départs ultra rapides ont fait en sorte que je peinais parfois à capter la légende ou l’idée/morale derrière de façon plus claire.
J’ai cependant bien aimé l’idée de transposer des histoires de légendes à travers des scènes contemporaines, mais l’exercice ne m’a pas semblé convaincant en bout de piste.
J’ai l’impression que j’aurais eu besoin d’une petite note à la suite de chaque texte pour mieux replacer la légende ou l’histoire dans son contexte culturel pour en saisir le sens et accéder à la magie, saisir le monde raconté autrement.
C’est un recueil qu’il faut digérer. Les histoires sont brèves et empreintes d’une magie qui est étrangère à la culture blanche nord-américaine. Chaque récit de termine sans une vraie conclusion, mais cela est amené de telle sorte que nous (moi, en tout cas) ne sommes pas fâchés. Ça apporte plutôt un effet d’espoir, d’inachevé qui nous montre que tout n’est pas fini. Difficile à expliquer. Le rythme est lent et la nature est omniprésente. Les créatures sont mystérieuses et nous poussent à vouloir faire des recherches. Si seulement j’en avais fait héhéhé
J’ai adoré ce récit de nouvelles. Les histoires lient l’univers des contes quasi fantastiques à celui d’événements historiques. J’ai été particulièrement touchée par la nouvelle Takuatshin (ma mère l’orage) : ça explique très bien la reconstruction identitaire post pensionnat et les impacts intergénérationnels. Une lecture douce, malgré des passages plus difficiles, et spirituelle, que je recommande!
J'apprends à apprécier la littérature autochtone avec beaucoup de plaisir. Ici, l'autrice innue Natasha Kanapé Fontaine réussit le pari de rendre accessibles les légendes qui habitent Pessamit, sur la Côte-Nord, et toute la communauté innue.
Gros coups de cœur pour "La nuit de notre temps", "Le nom de l'amour", "Refaire le chemin à l'envers" et "Je chasserai pour toi".
Immersion complète et saine dans les histoires qui habitent l'autrice: ces forces naturelles plus grandes que Nature!
J’aurais aimé noter plus haut, mais malheureusement certaines histoires manquaient de longueur pour que je les apprécie. Ceci dit, Kapipuntshet est d’une beauté incroyable.
Un des points les plus forts du livre est l’omniprésence de l’impact de la colonisation sur les peuples autochtones. Réaliser le travail de réappropriation culturelle des Autochtones me laisse un grand trou vide que j’aimerais remplir en réparant le mal qui a été causé.
Facile à lire, la formule de petites nouvelles permet de déposer le livre et de le reprendre aisément. J'ai apprécié l'aspect contemporain des histoires et la façon donc la perte de la connaissance/perte de la transmission du savoir et des mythes des premières nations se traduit dans les communautés sans toutefois que ça prenne toute la place.
J'adore! Recueil de nouvelles assez courtes. J'ai bien aimé en apprendre plus sur les autochtones et leur culture. Contexte d'école, mais honnêtement, je ne suis pas déçue de ma lecture. Même que, je le recommenderais pour une lecture personnelle! 5 étoiles, c'est beaucoup, mais je trouve que le recueil méritait plus qu'un quatre. 4.5 aurait fait l'affaire!
« Je suis épuisé de chercher à vous appeler. Je ne sais plus quelle langue utiliser. Je le répète, vos grands-parents vous quittent et nous ne les voyons plus. Où sont les récits que nous leur avons donnés? Je n’entends plus personne les raconter à la génération suivante pour que celle-ci puisse s’y bercer et reconnaître le monde dans lequel nous évoluons depuis la nuit des temps. »
Je recommande ce livre! ma nouvelle préférée est ma mère l’orage! Très émouvant et les enjeux sont flagrants! J’ai adoré que l’autrice mette des mots en innu! cela permet de mieux nous bercer dans l’histoire et la culture innu 🫶🏼
Ces histoires rappel un peu celui des contes et légendes orientaux. C'est-à-dire que le lecteur a beaucoup plus de liberté dans l'interprétation du message.
Il y a des histoires que j'ai adoré et d'autres auxquelles j'ai moins bien connecté. Je le recommande tout de même
Quelques nouvelles nous plongent dans des contes et légendes innues et font prendre conscience des répercussions du colonialisme sur le territoire, la langue, la tradition.
Natasha nous fait voyager à l'intérieur des terres et le monde contemporain. Rêves, visions, passé et présent se succèdent pour assurer la transmission de la culture Ilnu dans la mémoire collective.