Depois de Siderar, considerar: migrantes formas de vida , de 2017 (publicado no Brasil em 2018), em que reivindicava uma atenção e um cuidado vigilantes em relação à imensa precariedade que ronda especialmente a vida dos migrantes e refugiados na França, sempre de algum modo desconsiderados na construção de qualquer projeto de uma vida comum, Marielle Macé retomou numa perspectiva mais ampla, em 2019, o esforço de referir e reverberar ideias e estratégias para enfrentar nosso “mundo degradado” e imaginar novas maneiras de vivermos nele, novas possibilidades de constituirmos laços, ou “nós”, mais ou menos estreitos, com os demais viventes. Nós: a palavra, fundamental para a autora, aparecerá diversas vezes ao longo da tradução para o português, ora como substantivo (traduzindo “noeuds”), ora como pronome pessoal (traduzindo “nous”), numa homofonia de nossa língua que, verá o/a leitor/a, favorece de maneira interessante certos entrelaçamentos de sentidos propostos pelo original.
Born in Paimboeuf (France) in 1973, Marielle Macé is a researcher and writer.
Research Director at the CNRS and Director of Studies at EHESS (Paris), Marielle Macé is also a guest lecturer in Chicago, New York (NYU) and Berkeley, and was associate author at the Théâtre des Amandiers.
Her books (essays and poems) make use of literature to give thought to and discuss different forms of life – social life, community life, precarious lives and vulnerable landscapes. Her published works include Styles. Critique de nos formes de vie (Styles. A Critique of our Forms of Life – Gallimard, 2016), “Nous” (Us) (ed., Critique, 2017), Sidérer, considérer. Migrants en France (Bewilder, Consider. Migrants in France – Verdier, 2017), “Vivre dans un monde abîmé” (Living in a Damaged World) (ed., Critique, 2019), Nos cabanes (Our Cabins – Verdier, 2019), and Parole et pollution (Words and Pollution – AOC, 2021).
Juste après avoir lu Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? de Pierre Bayard, je me suis permis de survoler ce tout petit livre qui m'a terriblement ennuyé. Ennuyée de ne pas avoir pu aimer ce livre engagé, sincère, généreux ... Mais terriblement ennuyée par le style pompeux (ou lyrique) et le texte presqu'exclusivement constitué de citations (voire de citations citant des citations). Comme Machin disait .... Truc aimait dire que Bidule disait ... Cela respire un entre-soi qui ne me semble pas à la hauteur des enjeux écologiques.
«Le mot "cabane" définit ce qui se construit, dans toutes sortes de territoires, pour réinstaller de la vie, braver les précarités» C'est doux, poétique et politique.
Sympathique lecture dont je ne retiendrai sans doute pas énormément d'éléments, cela à cause du style littéraire de l'autrice pour traiter d'un sujet plus documentaire, ou du moins plus proche de l'essai. Un discours sur l'anthropocène et le futur, plus ou moins ancré dans la réalité direct du lecteur-moyen (comment appliquer les informations de ce livre lorsque l'on vit dans une grande ville ?). A saluer : de nombreux exemples, références et citations d'artistes, oeuvres, écrivains, ou praticiens de techniques ayant un lien avec ces questions d'habitations et de nature.
Lecture rude pour qui n.a pas les references. J.ai beaucoup plus accroché a là deuxieme partie alors que jetais bien heureuse davoir wikipedia a portee pour la premiere partie
Pffff…. Vraiment nul franchement, mais alors là… c’est grave cette façon d’écrire super niaise avec des énumérations, une sortie de furie écologiste pseudo-poétique mais bon faut arrêter de penser que les gens qui lisent sont débiles non plus.
J’ai lu ce livre en cherchant des indices, des références sur les cabanes, les lieux de refuge pour mes recherches actuels, et en fait c’était juste un livre super niais qui fait l’éloge du travail d’ecolos et de collectifs qui construisent des abris mais bon ca va quoi, elle aurait pu écrire sans de façon moins fatiguante, c’était vraiment insupportable à lire, et pourtant ca ne fait que 50 pages.
Une seule phrase qui a résoné pour moi:
“Et encore partager, aimer; car la sensibilité et les affects, ici, sont essentiels. L’une des armes de ces luttes est l’amitié, la joie et la force données par les amis et par l’amour pour les amis”
Je me sens tiraillé après cette lecture. Certes justifié, le ton lyrique, emporté, que choisit Marielle Macé pour cet essai me semble jouer en sa défaveur. Toutefois, on trouve dans l'ouvrage des pistes de réflexion très intéressantes, voire des interrogations essentielles. Ce sont les mots eux-mêmes et les nombreuses références qui tissent la toile du livre, et nous invitent à regarder au dehors.
Petit bijou de poésie. De quoi établir une belle petite base d'imaginaire pour les périodes de luttes, quelles qu'elles soient. Un travail des mots très fin, entre étymologie et images phonétiques. Des citations d'autres auteurs ou artistes pour prolonger la réflexion, tout au long de l'essai. A relire, une fois par an.
Où l'on parle des cabanes construites pr lutter ou habiter différemment le monde, des ZAD, de la nature et de comment l'écouter, d'Ovide, de la poésie et de ce qu'elle dit de l'époque. Broussailleux au bon sens du terme
Bien que la lecture de cet ouvrage soit fluide et que le propos soit nécessaire, la cohérence de l'ensemble ne m'a pas toujours semblé évidente. Il y a toutefois toute une section sur l'importance de la poésie/du poétique afin de "dire les idées" qui est fort intéressante.
Pas trop sûre de ce que j'ai lu... Il y a quelques belles idées, mais aussi des choses qui m'ont parues un peu hors sol. Le tout dans une écriture pompeuse et très référencée qui ne m'a pas permis d'apprécier pleinement ma lecture.