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Deleuze et Guattari: Une philosophie des devenirs-révolutionnaires

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196 pages, Paperback

Published March 15, 2024

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Igor Krtolica

8 books1 follower

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Profile Image for sadeleuze.
150 reviews24 followers
November 29, 2024
Great book that summarizes the 4 works of deleuze and guattari. I think it can serve as a general introduction to their works, although I think some passages still require a vague idea of the concepts they're talking about, otherwise I think it is easy to get lost. In any case, I found it really relevant, with a remarkable capacity for clarity and conciseness. Very easy to read, it's fluid and rather short.

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If schizophrenia has revolutionary potential, it's because it constitutes a type of liquid subjectivity or individuation that necessarily escapes the form of the ego that all social repression needs to exert its power.

The global capitalist war machine is intrinsically (un)secure: it combines a macropolitics of security aimed at controlling the global market (control society, integrated global capitalism) with a micropolitics of insecurity that micro-manages small fears (maintaining a permanent state of stress and vigilance in the face of any enemy).
enemy).

Deleuze & Guattari consider that the claim to autonomy does not solve the problem of the connection between heterogeneous minorities, doubting that autarkic communities can not only ward off the reproduction in miniature of centralized organizations, but also "withdraw from production and rebuild a small society on the sidelines, as if one were not marked and hemmed in by the system of capitalism", given that the latter is realized through the most heterogeneous social formations, dictatorial states and democracies, inernational institutions and local communities.
Profile Image for malinka.
207 reviews14 followers
March 18, 2024
Énorme enthousiasme à la découverte de cette première introduction au travail commun de Deleuze et Guattari en français !!

J'ai parfois du mal avec ces philosophes, leurs manières d'écrire étant trop prises de tête. Mais là, Igor Krtolica m'a motivée à reprendre D&G. C'est un livre assez petit mais complet, synthétique, clair et efficace.

Au-delà de l'intérêt grandissant pour ces deux icônes soixante-huitardes qui se développe au fil de la lecture, si tous les ouvrages de philo pouvaient être aussi intelligibles et agréables à lire, le monde se porterait mieux !
Profile Image for Ahmed.
64 reviews
December 30, 2024
Impressionnante synthèse de la philosophie deleuzo-guattarienne en 120 pages. Contrairement aux textes originaux, souvent assez abscons, l'auteur parvient à être relativement clair dans son explication et son cheminement à travers la pensée de ces deux philosophes. Leur grande question : comment le désir peut-il créer sa propre répression ?

En s'inspirant en partie du freudo-marxisme, ils tentent de dépasser les limites de la séparation entre économie politique et économie libidinale. Selon eux, le désir est social ou, de manière plus complexe, tout désir est agencement et production d'agencements sur fond de représentations sociales. C'est dans cette perspective qu'ils imaginent la figure du schizophrène (et non la schizophrénie, considérée comme une figure pathologique du capitalisme) comme représentant une expérience désirante dans son état pur, une subjectivité liquide et non assignable.

Ainsi, cette production désirante se retrouve limitée par la production sociale, dont le rôle est de coder les flux générés par cette production désirante et de les reterritorialiser (l’État étant l’instance ultime de reterritorialisation des flux). Mais que vient faire le capitalisme là-dedans, et en quoi serait-il différent ? Le capitalisme serait ce moment où antiproduction et champ social se confondent : il déterritorialise et décode les flux afin de les reterritorialiser selon sa propre logique de profit (principe d’axiomatisation). De plus, le capitalisme ne se limite pas à des instances de répression molaires (policières, militaires, théologiques…) mais agit aussi à un niveau moléculaire, s’infiltrant dans tous les champs sociaux pour récupérer et axiomatiser ses lignes de fuite selon sa logique. On en vient ainsi à tourner en rond autour de positions de subjectivation modelées et façonnées par la machine capitaliste, qui alimente en permanence ce micro-fascisme présent en chacun de nous.

La réponse apportée par Deleuze et Guattari à ce problème est le "devenir minoritaire" (inspiré des luttes post-Mai 68 des minorités de genre, sexuelles, racialisées, de classe…). Cependant, il ne s’agit pas de chercher à se substituer à la majorité. Et c’est ici que réside mon grand point de désaccord : je ne vois pas en quoi ce que décrivent les auteurs diffère de l’anarchisme. Leur critique semble trop focalisée sur le spontanéisme des mouvements libertaires (une critique centrée sur les mouvements de gauche post-68) et sur l’idée qu’il serait impossible de se détacher de l’économie-monde capitaliste. Pourtant, toute entreprise anarchiste n’est pas synonyme de communauté autarcique.

Le propos s’achève sur leur vision de l’art comme moyen de création d’un monde/peuple/terre autres : "il appartient à la fonction fabulatrice d’inventer un peuple, un peuple mineur, éternellement mineur, pris dans un devenir révolutionnaire". Je pense qu’Ursula Le Guin, à travers ses récits de fabulation anthropologique, et notamment son chef-d’œuvre Les Dépossédés, offre une vision plus accessible et mieux élaborée sur la façon de faire advenir un monde sans autorité, sans État, tout en combattant l’esprit micro-fasciste en chacun de nous.
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