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Transmania: Enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre

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Bienvenue dans un monde où Robert devient Catherine

« Homme enceint », « non-binaire », « iel », « changer de sexe », « naître dans le mauvais corps », « transgenre », ces termes envahissent notre quotidien. Trans par-ci, trans par-là, partout c’est la transmania !

En France, il est possible d’être légalement reconnu comme femme tout en ayant un pénis. Des hommes se disant femmes remportent des compétitions sportives féminines dans le plus grand des calmes. Des hôpitaux se livrent à des expérimentations médicales sur des enfants dans le but de les faire « changer de sexe ». Et tout incrédule évoquant la binarité des sexes est traîné dans la boue.

C’est l’histoire de l’un des plus gros casses conceptuels du siècle que nous allons te raconter : l’idéologie transgenre est en train de s’infiltrer dans toutes les sphères de la société. Elle se présente comme un simple mouvement pour les droits d’une minorité opprimée, pourtant, derrière les paillettes, se trouve un projet politique néfaste qui s’apprête à bouleverser notre rapport au réel…

Dora Moutot est journaliste, auteure de À fleur de pet et de Mâle Baisées, et créatrice de communautés. Marguerite Stern est ex-Femen et réalisatrice de podcasts.

Après des années de travail, cibles de toutes les pressions, elles signent une enquête fouillée sur les dérives de l’idéologie transgenre.

398 pages, Paperback

Published April 11, 2024

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Dora Moutot

3 books15 followers

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Community Reviews

5 stars
49 (38%)
4 stars
29 (23%)
3 stars
14 (11%)
2 stars
4 (3%)
1 star
30 (23%)
Displaying 1 - 30 of 42 reviews
Profile Image for Sierra Oscar.
1 review1 follower
April 18, 2024
Un ouvrage qui se veut sérieux mais qui ne se base sur aucune étude scientifique solide ni aucun spécialiste en transidentité. Les autrices passent de sophismes en sophisme pour étayer bancalement leur propos qui tient plus du fantasme fasciste que d’autre chose. Lisez plutôt Morgan Noam, Lexie, Preciado, etc…
Profile Image for Lindorie.
72 reviews7 followers
April 25, 2024
À un moment donné, faut penser à aller se faire foutre.
Archi malsain d'être autant obsédé.e par la sexualité et l'identité de genre des autres.
À gerber. Je devrai même pas perdre mon temps à review un torchon pareil. Passez votre chemin.
Profile Image for Alexandra Ramond.
34 reviews1 follower
April 20, 2024
Aucune étoile. Ce livre n'aurait pas dû être édité et publié... De la transphobie pure et dure.
1 review1 follower
April 24, 2024
5 étoiles évidemment!
Un homme ne sera jamais une femme, seule une personne malade mentalement peut penser le contraire.
Ce livre illustre parfaitement les délires actuels, enfants trans, changement de sexe (mutilation infertilité...)
Profile Image for Stéphane.
331 reviews9 followers
May 21, 2024
Aujourd’hui la technique permet d’altérer une réalité physique et matérielle et de la transformer pour épouser un ressenti.
Que ce ressenti soit réel et que la souffrance des gens qui souffrent de « dysphorie de genre » soit réelle, cela ne fait aucun doute.
Il n’empêche qu’il y a le monde réel et ce qui se passe dans la tête des gens.
Vouloir transformer le monde réel et les mots par lequel l’appréhender pour satisfaire un ressenti est une voie dangereuse qui peut ouvrir la porte à un relativisme délirant dans lequel la vérité est une opinion, un ressenti.

Résister à ce délire est instinctif, c’est bien pourquoi les fervents défenseurs de cette réécriture de la réalité passent par la coercition, les menaces, la censure, l’intimidation et exigent non seulement de partager le ressenti de ces personnes (ce qui au final serait simplement faire preuve d’empathie donc aucun problème la dessus) mais de le partager au point d’accepter de changer son propre rapport au réel, celui basé sur ce que nous dicte nos sens, la science et la biologie.

Georges Orwell disait  « Il est bien possible que nous soyons en train de nous enfoncer dans une ère dans laquelle deux plus deux feront cinq quand le leader le décidera. » Nous en approchons.
Une double pensée nécessaire chez les partisans des « pénis de femmes » qui rappelle encore une fois Orwell lorsqu’il nous décrit les slogans du Parti dans 1984 :

« La guerre c'est la paix. La Liberté c'est l'esclavage. L’ignorance c’est la force. » et auxquels on peut donc rajouter: « les femmes ont des pénis » et « les hommes peuvent être « enceints ». »

Sans oublier le vocabulaire, véritable novlangue dont le but est de redéfinir le réel (« un pénis n’est pas un organe masculin »),de mystifier et de créer une sidération visant à désamorcer toute critique sous l’apparat d’une pseudo « science » qui sert à justifier et légitimer ce qui s’apparente véritablement à une dérive sectaire. On est vraiment dans le totalitarisme Orwellien.

Ce n’est donc pas un combat contre les transgenres, mais un combat pour sauver le réel. Nous ne sommes pas que des esprits, nous sommes aussi des corps. Nous avons tous nos ressentis mais ces derniers ne peuvent ni ne doivent dicter le réel.

La technique permet aujourd’hui de s’émanciper du sexe de naissance mais cela ne fera jamais de vous une femme ou un homme. Cela fera de vous un transsexuel. Vous pouvez vous imaginer être autre chose, et pourquoi pas après tout, mais vous ne pouvez pas exiger d’autrui qu’il adoube l’imaginaire que vous vous êtes créé et qu’il le considère comme la réalité au prétexte que c’est « votre » réalité.

Vous pouvez prendre vos désirs pour la réalité mais vous ne pouvez imposer aux gens qu’ils prennent vos désirs pour la réalité.

Le réel, la vérité ne sont pas des opinions ou des ressentis, ce sont des faits. Le relativisme ambiant très à la mode actuellement nous a fait oublier ce fait simple. Dans cette époque de « fake news » il est important de se rappeler que la réalité n’est pas une notion subjective qui serait propre au ressenti de chacun, n’en déplaise aux déconstructeurs du dimanche.
Si j’ai « le soleil dans mon cœur » et que pour moi il ne pleut jamais, je serai quand même mouillé si je sors pendant une averse…

Nous n’avons pas affaire à un livre transphobe et haineux comme voudraient nous le faire croire ceux qui ne l’ont pas lu, mais à un essai documenté et sourcé qui n’échappe malheureusement pas aux travers du courant politique qui le publie. (L’extrême droite)

Ainsi, on regrettera que l’ouvrage ne se concentre essentiellement que sur les aspects contagion sociale/ réseaux sociaux pour expliquer l’origine des troubles et ne s’intéresse finalement assez peu à l’origine d’un mal-être qui existe pourtant bien dès l’enfance chez certains enfants.

On regrettera aussi un petit côté racoleur avec les passages sur Robert, le trans imaginaire et caricatural qui, s’il peut illustrer le propos, peut aussi le décrédibiliser par son outrance.

De même, débuter le livre par la description de l’influence du porno dans les transitions (avec exemples de sites, descriptions bien racoleuses de Robert en action etc…) est maladroit. Cette « influence » doit être somme toute limitée, bien que je ne sois pas un spécialiste de la question.

On reconnaît là les tropismes pavloviens de l’extrême droite dès qu’on parle de sexualité (avec la légitime dénonciation de la pédophilie, également abordée dans l’ouvrage, et qui n’est probablement pas si corrélée qu’on veut nous le faire croire au transgenrisme en général, mais là encore je ne suis pas un spécialiste).

Et enfin le plus regrettable: les références au ridicule Alex Jones en fin d’ouvrage qui décrédibilisent totalement le raisonnement étayé qui était fait jusqu’alors. Le propos s’égare en hypothèses hasardeuses au milieu d’une dénonciation pourtant légitime des perturbateurs endocriniens et autres produits chimiques.

C’est dans ces moments que l’on se rappelle qu’on lit un livre des éditions Magnus, au cas où on l’avait oublié, tant l’ouvrage était jusqu’alors mesuré et étayé.
C’est d’autant plus dommage que les auteurs ont conscience que ces théories outrageusement complotistes vont desservir le propos, mais y plongent quand même tête la première. Où comment tendre le bâton pour se faire battre.
Heureusement ces passages ne constituent pas le cœur de l’ouvrage, loin s’en faut.

Ceci étant dit cela reste, dans le contexte actuel d’intimidation qui règne vis à vis des critiques de cette idéologie, un livre courageux et nécessaire, qui ne fera réagir négativement que les « mutins de panurge » (pour reprendre l’excellente formule de Muray) qui ne l’ont pas lu.

Pour conclure le livre est ambitieux. Il balaye large et traite la question du transgenrisme sous ses aspects économiques, politiques, médicaux, sociaux et philosophiques. En insistant davantage sur certains et en en minimisant d’autres (sans doute pour donner des gages à son éditeur et à son lectorat).
Un livre qui a le mérite d’exister et de mettre en lumière un fait de société réel.
Quoi qu’on en pense, il mérite d’être lu et débattu sereinement, loin des polémiques stériles et anathèmes lancés par ceux qui ne le liront jamais par idéologie.

Il est d’ailleurs tragiquement drôle de voir ici le commentaire négatif d’une personne qui a récemment lu 1984 d’Orwell et qui regrette de voir Transmania publié…cela ne manque pas d’ironie!
Profile Image for Stéphane.
3 reviews
April 26, 2024
On pensera ce que l’on veut du contenu mais les citations et les références sont nombreuses et sourcées. Les idées et les données exposées sont intéressantes et il est évident que les détracteurs les plus véhéments de ce livre ne l’ont pas lu car ils sauraient qu’il n’y a aucun appel à la haine dedans et que les auteures traitent le sujet le plus objectivement possible malgré leurs inclinations conservatrices.
Profile Image for Pearl.
47 reviews
October 31, 2024
C'est un ouvrage qui aborde ce qu'est l'idéologie transgenre et parle également factuellement des conséquences sur les individus notamment les traitements hormonaux, bloqueurs de puberté qui ont des conséquences et détruisent la santé de ceux à qui les médecins les prescrivent . Et également sur ces traitements administrés il y a pas assez de recul à long terme .

Les conséquences également sont les mutilations corporelles appellés "chirurgies d'assignation de sexe. "

L'ouvrage aborde également l'idéologie transgenre qui s'infiltre dans les entreprises, universités, écoles, etc . Cette idéologie est financée par des entreprises au États-Unis, et en France il y a des subventions données à des associations pour la cause du transgenrisme.

Et le transgenrisme et le transhumanisme à l'avenir
1 review
April 29, 2024
S’il était possible de mettre 0 étoile, je le ferai. Un livre qui fait mine de vouloir mettre en lumière un sujet de société et qui n’est en réalité qu’un infâme torchon, bourré d’inepties, prétendument sourcé mais en réalité juste rempli de contenu complotiste, de on-dits et de citations tronquées pour s’aligner avec un argumentaire désastreux (on appréciera les extraits de Dysphoria Mundi utilisés pour tenir un propos sur la mutabilité des personnes queer totalement à côté de la thèse de Preciado), et qui menace très franchement les personnes queer (qui contrairement aux théories fumeuses et réactionnaires, existent dans le monde réel). Comment un tel brûlot foutraque, provoquant, et décousu a-t-il bien pu trouver une maison d’édition ? Passez donc votre tour et privilégiez de véritables ouvrages qui ne mettront pas en péril le bon fonctionnement de vos nerfs optiques et de votre lobe frontal.
2 reviews1 follower
June 17, 2024
Alors certes la plume des autrices est un peu soralesque mais je pense que les "anti-Transmania" sont surtout de très mauvaise foi en disant qu'aucune étude ne vient égayer les nombreux propos du bouquin (qui fait quand même presque 400 pages). Tout est sourcé à la fin sur près de 30 pages et il est évident qu'il faut dénoncer un lobby ultra lucratif qui s'en prend maintenant aux enfants... Comment peut-on harceler et "canceler" des autrices qui dénoncent des stérilisations et des mutilations d'enfants ? Un enfant qui, je le rappelle, n'a pas le droit de fumer des clopes et de se coucher après 21h, devrait pouvoir changer de sexe parce qu'il l'a décidé tout en ne sachant pas réellement ce que cela implique ? Bref. On est dans un asile à ciel ouvert donc merci aux autrices d'avoir fait la lumière sur cette entreprise.
Profile Image for Clark.
72 reviews3 followers
June 4, 2024
Recueil d'informations précieux et pertinent. Je vous recommande vivement de lire cet ouvrage qui explicite très bien l'infiltration de l'idéologie woke et plus précisément de la branche Trans des LGBT+ dans notre société.
Un grand bravo à Dora et Marguerite pour leur travail et surtout leur courage.
1 review
June 6, 2024
Livre factuel, bourré de sources ! Même si, soyons honnêtes, le bon sens qui en découle rendrait preque vain d'en vérifier les fondements.
Avant de crier à la transphobie, prenez la peine de lire le bouquin...

"Quand tu ne peux attaquer le raisonnement, attaque le raisonneur."
Profile Image for Caren.
46 reviews
June 17, 2024
J'ai adoré car on apprend plein de choses. Ce livre explique très bien les causes et conséquences de la transition ( peu importe la cause) et en même temps il y a un petit côté historique qui est intéressant. En finissant le livre, je comprends que certaines personnes puissent sauter le pas.
Profile Image for Djed.
11 reviews
June 18, 2024
Transphobie partout, justice et égalité nulle part.
Profile Image for Charlotte Brainich.
34 reviews
July 16, 2024
Difficile de poser le livre une fois commencé. Transmania est un ouvrage extrêmement bien écrit et mené. Marguerite Stern et Dora Moutot ne tournent pas autour du pot pour poser les termes. C'est direct et hyper sourcé ; une véritable mine d'informations.

Aucune transphobie dans les propos des deux autrices mais une certaine dose d'humour - il est vrai, mais appréciée - avec Roro dont on suit les tribulations à mesure qu'on avance dans l'enquête factuelle de l'idéologie trans.

J'ai trouvé cette lecture captivante, en particulier la 3ème partie du livre intitulée "Quelle vision du monde impose le transgenrisme ?" qui développe brillamment "la mosaïque d'influences philosophiques, sociologiques & techniques" ainsi que le lien "qu'entretient le transgenrisme avec deux concepts contemporains : l'écologie et le transhumanisme".

Une phrase qui m'a particulièrement marquée dans cette 3ème partie où Marguerite et Dora questionnent et explicitent le glissement idéologique qui s'est opéré entre le féminisme originel et le transféminisme actuel : "Comment en sommes-nous arrivés, au sein de ce mouvement (le féminisme), à être incapables de définir ce qu'est une femme lorsque tout le monde est sorti du corps de l'une d'entre elles ?"

Passionnant !

Pour conclure, avec tout ce que je croyais déjà savoir sur le transgenrisme et ce que j'ai appris dans Transmania, je peux dire que ce livre est d'utilité publique.

En effet, il est temps de sortir du silence face à toutes les dérives de cette idéologie dangereuse, de nommer correctement les choses et de réfléchir à des solutions pour que chaque individu soit respecté, à commencer par les femmes, les hommes et les trans qui souffrent réellement de troubles psychologiques. Trouver des solutions adaptées et surtout ne pas nuire au socle commun.
7 reviews
April 8, 2025
Par pitié, au lieu de lire ce livre, parlez et discutez avec des personnes transgenres autour de vous. Ne vous laissez pas avoir par le fantasme haineux de personne transgenre présenté par les autrices de ce livre (on ne parlera même pas de caricature ici, car une caricature doit se basé un minimum sur une réalité).

Le ton employé sera celui d'un article à sensation qui dure plus de 300 pages... On est sur un ton moqueur et dénigrant qui s'approche plus du harceleur de cours de récré que d'un travail sérieux.

En parlant du sérieux du travail, les autrices enchaînent les arguments fallacieux les uns derrières les autres de manière à sous-entendre des choses fausses (par exemple, que les associations pour les droits des personnes transgenres incitent à la prise de drogues récréatives), grossir la réalité (comme présenter des chiffres sans les mettre en comparaison avec une globalité pour leur donner un aspect impressionnant) utiliser des arguments d'autorité, des attaques ad hominem, des arguments d'homme de paille à la pelle ou encore carrément mentir sur le contenu...

Le livre comporte de nombreuses sources dont il vaut la peine de parler. 99% de ces sources sont des articles de presse, qu'on soit clair, aucun article de presse n'a une valeur de preuve scientifique. Les 1% d'articles scientifiques présentés dans le livre sont essentiellement des analyses de cas ou des articles philosophiques, autrement dit, on est sur un niveau de preuve extrêmement faible.

Je pourrais encore dire énormément de choses sur ce livre. Mais pour faire bref, ce livre jouera sur votre émotionnel pour créer une opinion transphobe ou renforcer votre opinion transphobe. Si vous tenez vraiment à le lire, ayez au moins la décence de tenir compte des pièges cognitifs dans lesquels les autrices veulent vous faire tomber.
Profile Image for Marie Camille.
3 reviews
July 22, 2024
Un livre écrit dans l'amour contrairement à ce qu'en pensent ses détracteurs.
Si vous voulez vous faire un véritable avis, ayez l'ouverture d'esprit de le lire.
Un ouvrage d'utilité publique.
Bravo aux autrices pour leur ténacité et leur évidente et brillante capacité à vulgariser un sujet aussi opaque.
Et un immense merci pour ce travail essentiel de mise en lumière. 🙏🏼
NON à la censure ! NON à la cancel culture !
Profile Image for Anthelia  Amazes .
390 reviews67 followers
August 11, 2024
Si vous êtes matrixé à la bienpensance, ce livre ne va pas vous plaire.
Si vous avez du mal à différencier ce qui fait une femme de ce qui fait un homme, ou que vous refusez de le faire, ce sera très difficile également.
Mais si vous êtes hermétiques à la propagande et que vous cherchez des alliés, articulés, renseignés et drôles… vous allez adorer. Et vous vous sentirez moins seuls.
Les autrices, que les gentils de ce monde ont tout de même cancelled, insulté et menacé sont courageuses… on ne peut que s’incliner devant la qualité de leur travail de recherche, et d’écriture.
Je pensais savoir à quel point on nous manipule, mais j'avoue être encore tombée deux ou trois fois de ma chaise à la lecture de certains faits (tous vérifiables).
Édifiant.
Profile Image for François Jacob.
27 reviews
August 9, 2024
Quand un livre traite des dérives d'une idéologie et qu'il reçoit certaines critiques d'une extrême négativité alors il me paraît sensé de le lire. Cela permet d'avoir accès à des informations qui sont habituellement passées sous silence. Ce que j'en retiens c'est que : oui, il faut aider les personnes qui se sentent mal et non, les méthodes mises en avant par les militants ne sont pas forcément les bonnes et sont parfois catastrophiques. Ce livre fait réfléchir et c'est très courageux de la part des deux autrices car elles subissent de nombreuses menaces et insultes alors qu'elles ont simplement fait un juste travail d'information.
1 review
June 30, 2024
Livre qui met en lumière le recul scientifique face à l'idéologie et aux intérêt de complexes clinico-pharmaceutiques.
Livre défendant les enfants contre la maltraitance et les mutilations.
Profile Image for Pedro L. Fragoso.
868 reviews66 followers
August 30, 2024
« Ce livre ne constitue en aucun cas une attaque envers les personnes trans. » C'est bien vrai et il faut le salienter avant tout outre considération.

Et ce livre est magnifique, quoi un miracle même. En part un manifeste pour la défense des droits des femmes, il y compris aussi une contextualization exhaustive, balancé et juste qui le fait une œuvre de référence sur le thème de la “ transsexualité ”.

J'ai deux considérations principales à la fin de la lecture. Ma première pensée est que, incroyablement, je me trouve en accord absolu, complet, total avec Dora et Marguerite. Vision du monde, contenu, style, ton, structure, perplexités, chaque phrase précieuse, FANTASTIQUE ! Ma deuxième idée est que ce livre a tout pour être un incroyable best-seller dans la Russie de Poutine...

Dans Conundrum ( publié en 1974 ), Jan Morris écrit: « I was three or perhaps four years old when I realized that I had been born into the wrong body, and should really be a girl. I remember the moment well, and it is the earliest memory of my life. » En 2001, elle a écrit a propos: « I never did think that my own conundrum was a matter either of science or of social convention. I thought it was a matter of the spirit, a kind of divine allegory, and that explanations of it were not very important anyway. What was important was the liberty of us all to live as we wished to live, to love however we wanted to love, and to know ourselves, however peculiar, disconcerting or unclassifiable, at one with the gods and angels. (...) Things have hardened since then, but my views have not changed. My loves remain the same loves; my family, my work, a friend or two, my books and my animals, my house between the mountains and the sea, the presence of Wales all around me. And have I discovered, you may ask, the real purpose of my pilgrimage, the last solution to my Conundrum, or Enigma? Sometimes down by the river I almost think I have; but then the light changes, the wind shifts, a cloud moves across the sun, and the meaning of it all once again escapes me. »

Oui, on comprend...

« Le sexe est une construction sociale. (...) c'est un spectre. (...) la réalité biologique est oppressive. »

« L'identité de genre est l'un des aspects les plus fondamentaux de la vie. » [ Conseil de l'Europe, “Droits de l'homme et identité de genre” , 2009 ] (...) « Le genre est le dernier grand message idéologique de l'occident envoyé au reste du monde. » [ Éric Marty, “Le sexe des Modernes”, 2021 ]

« 1992 [ en France ] : la définition légale de ce qu'est la sexuation n'est désormais plus en lien avec la réalité biologique. (...) on a complètement redéfini ce qu'est le sexe, passant d'une définition scientifique à une définition floue (...) une fiction légale (...) le juridique devint un outil au service de l'effacement de la réalité biologique. »

« Les “ doigts transgenres ” se présentent comme une nouvelle étape dans la bataille pour les droits civiques. “ Trans rights are human rights ” (...) Depuis 2016, en France, il est possible d'avoir la mention femme inscrite sur ses papiers d'identité tout en ayant un pénis. Eh oui, on peut être biologiquement un homme et administrativement une femme. (...) un pénis de femme est une réalité juridique. »

Mais...

« Enoch Burke, un enseignant irlandais, a été incarcéré durant 107 jours pour avoir refusé de faire usage du pronom trans d'un élève. (...) À Rennes, un militant de droite (...) a même été condamné à 4 mois de prison et 500 euros d'amende pour < provocation publique à la haine et la violence en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre > et < organisation de manifestation sans autorisation >. Il avait déployé une banderole où figurait l'inscription < À nos enfants, inculquez nos racines, n'imposez pal les drag-queens. > »

« (...) dans le manuel 'Le livre scolaire' de SVT de seconde, on raconte aux élèves que < identité sexuelle est le fait de se sentir homme ou femme (...). Elle est le résultat d'une construction dans laquelle interviennent des facteurs biologiques (sexe génétique et phénotypique), psychologiques et sociaux. La construction de cette identité est personnelle, et peut évoluer au cours de la vie. > »

« Les entreprises les plus puissants du monde, et ceux qui détiennent le capital, soutiennent activement l'idéologie transgenre. Nous sommes très loin du mouvement de justice social propulsé par un tout petit groupe d'opprimés marginaux fauchés qu'on essaye de nous vendre. Le transgerisme tente de se faire passer pour une “ contre-culture ”, lorsqu'il est en réalité un mouvement soutenu par la crème du capitalisme. »

« Une génération entière est en train de grandir avec l'idée que tout est flou et relatif ; que toutes les idées se valent ; qu'il suffit de déclarer une chose pour qu'elle existe. Et l'école approuve. Pire, elle propage elle-même des élucubrations anti-réalité. »

« C'est ce que nous explique la philosophe transmasculine Paul B. Preciado : < Nous ne sommes pas dans une bataille épique entre la "fiction" et la "réalité", mais au milieu d'un turbulent changement de régime de vérité où ce sont les procédures qui servent à distinguer le vrai et du faux qui sont en train d'être transformés. > »

« Notre problème n'est pas l'existence des personnes trans [ < nous avons bien conscience que la population trans soit être aidée, car elle rencontre des difficultés > ]. Notre problème est qu'une poignée d'hommes parvient à se faire passer pour une minorité vulnérable, en s'appropriant l'identité féminine et en dissimulent cela sous le terme de “ progrès ”. Et quand des femmes disent non, ils retournent ça en “ incitation à la haine ” et en “ descrimination ” . »

« Pour les femmes transidentifiées, le binder n'est souvent qu'une première étape dans la destruction du corps. (...) Aujourd'hui elle vit dans un corps détruit. À cause des injections de testostérones, elle est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques ; son cycle menstruel est irrégulier et elle ne sait pas si elle pourra avoir des enfants un jour. Elle souffre d'hypertension artérielle et a pris beaucoup de poids. Des poils épais ont poussé sur son dos, son torse, ses bras, et mêmme ses pieds. Malgré l'arrêt des injections, ils ne partiront jamais d'eux-mêmes. Ele doit faire des séances de laser pour les éliminer. Son vagin s'est atrophié au point qu'elle ne peut plus mettre des tampons. Elle saigne lors des rapports sexuels. (...) »

« Aussi, comment le corps médical et scientifique peut-il cautionner et même encourager des opérations chirurgicales et des traitements hormonaux aux conséquences irréversibles ? »

« Elle a ensuite malheureusement perdu en appel, le tribunal ayant finalement statué que < c'est aux médecins et non a la cour de justice de décider de la compétence des mineurs à consentir. > »

« Comme toute personne saine d'esprit l'aurait fait, nous avons refusé de dire que Robert est une femme, car Robert est un homme. »

« On nous a commencé à nous marteler un mot jusqu'alors inconnu au bataillon: "TERF". Ce mot désigne les femmes comme nous. Les femmes qui disent qu'être une femme n'est pas un ressenti, mais une realité biologique, que "naître dans le mauvais corps" ça n'existe pas, et que les hommes n'ont rien à faire dans les vestiaires et les compétitions sportives féminines. »

« Pou d'autres encore, ce sont les pulsions sexuelles à base de désirs de soumission qui les font transitionner. Ils associent féminité et soumission. »

« Addiction au porno, autogynéphilie, homosexualité refoulé, souffrances engendrées para l'incapacité à répondre aux attentes genrées, désir de soumission associé á la féminité, anomalies physiologiques... derrière la phrase "je ne né dans le mauvais corps" et derrière le terme de "dysphorie de genre" se trouve la caverne d'Ali Baba du mal-être masculin. »

« Ces hommes s'imaginent souvent vivre une injustice ; cela alimente une jalousie et une haine des femmes. Sur Internet, on lit parfois qu'être née femme serait un "bioprivilège" que les femmes ne méritent pas, car elles n'ont rien à faire pour obtenir ce statut. Et les féministes, et la gauche, et les médias, et les associations, et l'ONU, continuent de nous répéter que les femmes doivent être inclusives et accueillir ces messieurs dans leurs rangs. »

« il faut bien comprendre que les hormones sexuelles n'agissent pas uniquement sur les caractères sexuels. Elles sont par example essentielles à la santé osseuse. C'est un des drames des bloqueurs de puberté. C'est la raison pour laquelle ils détruisent le squelette. »

« Ce que nous disent ces professeurs, c'est qu'on n'a aucune idée, absolument aucune fucking idée de que produit l'administration d'hormones trans sur des enfants. (...) " un traitement expérimental " (...) ça, c'est grave, c'est très grave. Parce qu'un enfant, c'est sacré. »

« Il fut un temps où nous conspuions collectivement les pédocriminels qui allaient exhibir leurs pénis dans des parcs remplis d'enfants. Désormais ils n'ont plus besoin de se cacher dans un buisson en attendant l'heure de la sortie de l'école. Il leur suffit de se rendre à la Gay Pride. Leur paraphilie sexuelle sera acceptée, accueillie et célébrée. Ils pourront montrer leurs quéquettes à des mineurs, sous l'œil complice des parents. (...) Exposer son enfant à des scènes sexuelles, c'est lui apprendre que c'est normal qu'un adulte lui montre son zizi. »

« Le fait de devoir batailler sans cesse pour que son enfant soit prise en charge correctement à fini par épuiser Anne. Elle doit gérer la situation seule dans le papa, et batailler incessamment pour trouver des professionnels de santé qui n'insisteront pas à chaque rendez-vous pour couper les soins de sa fille et lui administrer des traitements qui la rendront stérile et provoqueront des problèmes de santé irréversibles. (...) Comment peut-on sérieusement penser qu'une ado de 15 ans qui ne mange que des céréales, ne sort pas de son lit, est addict à TikTok, et prend à peine une douche pour semaine, à les capacités de discernement suffisantes pour décider de se faire couper les soins ? (...) C'est quoi cette horreur ? »

« Tu as peut-être entendu parler des personnes menstruées, des personnes à utérus et des personnes à trou du devant ailleurs que dans notre ouvrage. Jadis, nous les nommions ' femmes '. (...) Utiliser le mot femme serait transphobe, car les femmes transidentifiées que se disent ' hommes trans ' ou ' non-binaires ' peuvent aussi avoir leurs règles. Les transgenristes ont inventé leur propre novlangue (...). La novlangue efface certains mots, tout en en créant d'autres (...). C'est un instrument de destruction de la pensée, car lorsque vous ne pouvez nommer clairement, vous ne pouvez penser clairement. Cette dystopie est actuellement en train de s'imprimer dans le réel. La novlangue transgenre commence à envahir les médias, les écoles, les institutions étatiques, les sphères militants, la recherche universitaire, les villes, les campagnes... Nous vivons une crise sémantique. < Mal nommer un object, c'est ajouter au malheur de ce monde >, écrivait Albert Camus en 1944. (...) Sans bruit, le mot femme commence à disparaître discrètement. Des néologismes farfelus apparaissent. (...) Accepter la novlangue transgenriste, c'est accepter que des concepts irrationnels fassent loi. C'est accepter (...) la distorsion du réel. C'est renoncer à la clarté. »

« Ensuite, pour justifier leurs attaques, les transgenristes mettent en place toute une rhétorique mensongère basée sur l'inversion. Ils expliquent que tout propos dissident sera < violent >, et qu'il est donc légitime de répondre par la violence. Ils vou menacent tout en se déclarant victimes. Vous risquez de recevoir œufs et excréments sur le visage à chacune de vos apparitions publiques, et alors que vous ne faites qu'énoncer des réalités biologiques, c'est vous qui passez pour une fasciste. (...) Affirmer qu'être une femme est une réalité biologique vous confère soudainement le même statut qu'un responsable rwandais impliqué dans le massacre des Tutsis. »

« Les premières victimes (...) sont les féministes que critiquent leur idéologie. Pour les designer, ils on inventé l'étiquette TERF (...). Si vous êtes une TERF, vous êtes une SS. Féministe qui dit qu'un pénis de femme ça n'existe pas = nazi. »

( Lu en papier )
Profile Image for Delphine Mousseau.
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August 26, 2024
Excellente recherche documentaire qui permet de confronter ses positions avec précision sur ce thème délicat.
A part quelques commentaires ici et là parfois un peu cinglants, les pages se focalisent sur les faits. Et beaucoup de ces faits ne sont pas communiqués par les défenseurs de l'idéologie trans.
Bien que je sois plus modérée dans ma position, j'ai trouvé cette lecture très utile pour améliorer ma compréhension de ce problème sociétal de grande envergure, et pouvoir mieux débattre.
11 reviews
August 25, 2024
Un ouvrage qui parle de la réalité et qui est particulièrement bien référencé.
Profile Image for Louise.
434 reviews47 followers
April 26, 2025
Moi j'aime bien lire les livres qu'on condamne au bucher sans les ouvrir, je n'en fais pas évidemment un passe temps (car flemme sur beaucoup de sujets qui m'intéressent de toute façon peu), mais sur la question du genre, je suis intriguée et veux comprendre cette problématique sociétale, en lisant et écoutant de part et d'autre de la sphère militante. C'est d'ailleurs valable pour tous les sujets, aussi polémiques soient-ils. Donc emprunt en bibliothèque, et c'est parti.
Il y a pas mal de soucis dans cette lecture, et pas nécessairement là où tout le monde attend des critiques (je trouve lamentable qu'on note un livre sans l'avoir lu, un peu d'honnêteté intellectuelle).
Premièrement, j'ai vraiment un souci avec le ton employé. Il y a une grande agressivité dans les prologues de chaque chapitre (Robert, persona ultra caricatural qui charrie les clichés les plus horribles et dénigrants possibles... pourquoi ?). Si le but est de prendre totalement à rebrousse poil les personnes de l'axe de la bien-pensance comme elles le pensent, c'est réussi. Je trouve que ça dénigre totalement tout le travail de précision qu'elles pourraient apporter à la suite. Et c'est d'autant plus confusant qu'elles concèdent à plusieurs reprises que l'immense majorité des personnes trans ne sont pas Robert, qu'elles ont de la compassion pour la dysphorie de genre, etc. Alors pourquoi ? C'était juste pour l'attrait de la plume ? Hors prologue, le ton est parfois très familier, et je suis vraiment pas fan de ce mélange des genres, qui dénigre le fond. En réalité il y a plusieurs chapitres qui pourraient intéresser les personnes trans elles-mêmes, mais c'est trop excessif dans la forme.
Autre souci dans cette lecture (mais c'est le cas aussi pour les lectures d'activistes trans) c'est qu'elle est très orientée évidemment, et un voile de suspicion est régulièrement jeté sur les faits avancés par Stern et Moutot. Bon, Magnus est une maison d'édition d'extrême droite, je soupçonne que la nuance n'a pas été encouragée. Certaines anecdotes me semblent volontairement floues et peu vérifiables. Il manque aussi un manifesto, une voie intermédiaire entre la transphobie (qu'elles rejettent en bloc, mais sans expliquer !) et l'activisme trans. C'est donc pas clair sur leurs intentions, et c'est dommage car ça dessert encore une fois le propos. Il y a des vrais points soulevés qui méritent qu'on s'y attarde, mais les autrices name droppent rapidement des exemples sensationnels, des études, sans trop s'appesantir.
Le sujet est hyper vaste, elles choisissent de traiter tous les angles (biologie, philosophique, sociologie, histoire, industrie, ... ) mais en devant forcément effectuer des coupes dans le raisonnement. Pas sûre que quelqu'un qui ne soit pas un peu familier avec les notions abordées y comprennent quelque chose : peu de définitions, peu de conceptualisation, peu de logique dans le déroulement dans la pensée, un manque de rigueur général qui moi me gêne. Le livre aurai gagné à avoir une progression intellectuelle, ça me semble mal géré d'un point de vue architecture des chapitres, et donc ça jette un discrédit facile à avoir sur cette lecture. C'est à la fois dense et brouillon malheureusement. Il aurait fallu qu'elles soient plus rigoureuses d'un point de vue logique et philosophique, pour contrecarrer l'état de la recherche sur certaines questions (qui ne permettent pas de se situer un d'avoir un consensus définitif), mais elles ne le sont pas assez.
Pourtant beaucoup de chapitres soulèvent des points intéressants, notamment les liens entre industrie pharmaceutiques et lobbys des principales ONG transactivistes, la question du post-modernisme, du transhumanisme... toujours intéressants quand, comme moi, on adore creuser philosophiquement des questions prosaïques !
En résumé, pro contre anti, je n'ai encore rien lu qui m'aie donné assez de grains à moudre pour me forger une opinion intellectuelle franche à ce sujet. C'est peut être le principal enseignement de cette lecture.
Profile Image for lucia.
9 reviews
April 27, 2025
Je suis certaine que toutes les personnes ayant donné une étoile accompagné d'un médiocre commentaire n'ont tous simplement pas lu le livre ou se sont juste vexés vis-à-vis des questions et réflexions qui émanent du livre.

C'est tellement important de comprendre pourquoi un minorité de moins d'1% possède une place si importante dans la sphère sociale et une place omniprésente dans le féminisme. Pourquoi est-ce que le contribuable est emménagé pour eux, pourquoi les principaux visés sont des adolescents qui n'ont pas pleinement conscience de ce qu'ils ingurgitent et ingurgiteront pour le restant de leurs vies, sans oublier qu'il ne laisse même pas une chance à leur lobe frontal de se développer.

Mais tout devient plus claire lorsqu'on se rends compte des grands groupes et institutions qui financent tout ce mouvement. Les dérives du mouvement trans découlent tout simplement du capitalisme.

En tant que personne LGBT il est évident pour moi que les personnes trans ont existé depuis la nuit des temps et ne cesseront jamais d'exister mais j'ai toujours été dérangé par la tournure des causes trans et par le mouvement LGBT de manière générale.

Je trouve ça dommage qu'en France la liberté d'expression ai de moins en moins sa place. Trop de personnes ont l'habitude d'aller dans le sens de l'opinion collective et préfère régurgiter des arguments vus et revus au lieu de se forger leurs propres réflexions, même quand les conversations sont difficiles.

J'ai énormément appris de ce livre, c'est un travail approfondi avec énormément de références. C'est tellement important d'être curieux et lire des idées auxquelles on n'adhère pas.
Profile Image for Mansoor.
708 reviews30 followers
December 21, 2024
نویسنده‌های کتاب هر دو فمینیست‌هایی از جبهه‌ی چپ ستیزه‌جو هستند و حالا که شرور ایدئولوژی ترنس و اثرات زیان‌بارش را به چشم دیده‌اند، تصمیم به مبارزه با آن گرفته‌اند. اصلا چرا مردی متاهل و بچه‌دار باید یک روز به این نتیجه برسد که زن است؟ اگر این مردی که می‌خواهد زن شود هنوز به زنان علاقه‌مند باشد، آیا می‌شود او را لزبین دانست؟ نویسنده‌ها می‌گویند نه، مردی که به دنبال زن‌شدن است هیچ‌وقت زن نخواهد شد، ولو حکومت (فرانسه) صدها هزار یورو از پول مالیات مردم را خرج عمل و درمانش کند و کسانی را هم که او را بیمار می‌دانند مجازات کند

پی‌نوشت: هفتاد درصد مسلمانان فرانسه به احزاب چپ‌گرا رای می‌دهند، همان احزابی که حامی و مروج ایدئولوژی ترنسند. این نکته گواه دیگری است بر آن‌که اسلام‌گرایی بخشی از جبهه‌ی متحد چپ جهانی‌ست
53 reviews14 followers
April 11, 2025
Je fais partie du mouvement "gender critical" depuis plus de douze ans, et je trouve que ce livre surpasse de plusieurs ordres de grandeur tous les autres sur le sujet (je les ai tous lus.). Je n’y ai relevé aucune erreur ni omission. En plus, il est remarquablement bien écrit et se lit avec une grande fluidité.

Tout est méticuleusement sourcé. Que vous connaissiez déjà tout de ce mouvement ou que vous le découvriez, vous en tirerez énormément. C’est un chef-d’œuvre absolu. Bravo Dora et Marguerite.

Ce livre devrait être traduit en anglais pour que bien plus de personnes puissent le lire.
1 review1 follower
April 29, 2024
Transmania de Dora Moutot est une œuvre décevante et profondément problématique. L'autrice prétend offrir une perspective sur les questions transgenres, mais au lieu de cela, elle offre un ramassis d'arguments non fondés et irresponsables. L'un des défauts majeurs du livre est son absence totale de base scientifique. Moutot avance des théories sans aucune référence à des études sérieuses ou à la recherche académique établie dans le domaine.

Le livre véhicule des préjugés et des stéréotypes sur les personnes transgenres, contribuant ainsi à perpétuer des attitudes discriminatoires et nocives. Plutôt que d'offrir une analyse nuancée et respectueuse, Moutot semble adopter une position fermée et hostile envers la communauté transgenre, ce qui rend le livre non seulement offensant mais également dangereux.

Transmania ne cite aucune étude ou recherche qui va à l'encontre de son propre argumentaire. Notamment, pas de mention des études qui montrent que les mineurs trans qui bénéficient des bloqueurs de puberté ont un taux de suicide extrêmement réduit. L'accent est mis sur la place des femmes trans dans le sport, alors qu'aucune étude ne démontre que les femmes trans ont un succès disproportionné par rapport aux femmes cis dans le milieu sportif. Cela soulève des doutes sérieux quant à l'intégrité intellectuelle de l'autrice et à la rigueur de son travail. En ignorant délibérément les preuves contraires et en ne présentant qu'une seule perspective, le livre ne fait que renforcer les préjugés et les fausses croyances sur les personnes transgenres, au lieu de favoriser une compréhension véritable et respectueuse de leur expérience.

À la fin du livre, Dora Moutot cite le polémiste américain Alex Jones, le présentateur de la chaîne de propagande d'extrême-droite américaine Info Wars, qui a notamment déclaré que le gouvernement mettait des produits chimiques dans l'eau qui rendaient les grenouilles homosexuelles, et qui a récemment été condamné à verser près d'un milliard de dollars de dommages et intérêts pour avoir répandu des thèses complotistes qui ont ruiné la vie de familles de victimes d'une tuerie à l'école de Sandy Hook. Citer un tel personnage comme référence ne fait que décrédibiliser le propos de ce livre plus encore.

Ce livre ne mérite pas d'être considéré comme une contribution sérieuse au débat sur les questions transgenres. Ce n'est qu'un pamphlet haineux de plus, basé sur une idéologie délétère.
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