La ressource en eau est souvent comparée au pétrole dont la pénurie conduirait à une « crise de l'eau » imminente, permanente, locale et globale. De ce constat alarmiste aux guerres de l'eau prédites par certains, il n'y a qu'un pas. Pourtant, la place de l'eau dans les conflits est débattue. Si elle les aggrave, elle en est rarement la cause première, et peut même être un bon terrain de coopération lorsque l'on veut faire la paix. Plus qu'une « crise de l'eau » liée à une pénurie naturelle, la géopolitique de l'eau est gouvernée par des politiques de l'eau déficientes, et par la difficulté à garantir la sécurité hydrique, le tout aggravé par le réchauffement climatique. Mais des solutions pour une « nouvelle culture de l'eau » existent, encore faut-il réussir à les mettre en place. Au travers de cette analyse précise, David Blanchon détaille les trois grands défis pour la gestion de l'eau au XXIe siècle : préserver l'écosystème, fournir à tous une eau potable et produire suffisamment d'eau pour l'agriculture. Car sa place centrale dans la satisfaction de besoins humains fondamentaux fait de l'eau, au même titre que le climat, un enjeu global.
Οι ΠΕΚ είναι, φοιτητιόθεν, εγγύηση, και ούτε τώρα με απογοήτευσαν. Το μικρό αυτό βιβλίο, των 160 περίπου σελίδων, περιέχει όλα όσα δεν κάθισες ποτέ, φίλε αναγνώστη, να σκεφτείς για το νερό. Και δεν εννοώ τη χημεία του ή τις φυσικές του ιδιότητες αλλά την πολιτική του διάσταση, που το μετατρέπουν από κοινό αγαθό, δώρο της φύσης και ανθρώπινη ανάγκη, σε αντικείμενο διαμάχης, συρράξεων, αντιπαλοτήτων και μέτρησης ισχύος. Το βρήκα εξαιρετικά ενδιαφέρον και ότι μας παρέχει μια ακόμα όψη του σύγχρονου κόσμου, που δεν την πολυσυζητάμε ή δεν την πολυσκεφτόμαστε.