un essai intéressant qui pose des bonnes bases historiques et qui traite d’événements d’actualité.
la partie sur les corps des sportif et sportives est particulièrement intéressante. les études sur les politiques mises en place par les pays émergents également (BRICS+). j’ai appris des choses et c’était facile à lire, je ne demandais rien de plus à cet essai que j’ai vraiment apprécié.
un peu répétitif par moments et quelques coquilles vers la fin de l’ouvrage
bon ouvrage introductif, un peu trop de répétitions, mais surtout : pourquoi intituler ça "une nouvelle géopolitique" et se concentrer sur le trio Chine-USA-Russie ? je sais que l'auteur est un spécialiste des études slaves, mais absolument rien sur les enjeux sportifs autour du génocide, de la colonisation et des massacres en Palestine orchestrés par Israël dans une impunité totale (même pas une dizaine de pages sur 280+) ? Au JO Paris 2024, on parle d'à peine 8 athlètes palestiniens - 7x moins que les athlètes israéliens, ces derniers ont par ailleurs été surprotégés et leur drapeau autorisé, alors que celui de la Palestine était ouvertement interdit. Israël na pas été exclue de la compétition (contrairement à la Russie).
Je rappelle que : « la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les Jeux olympiques de Paris 2024 impose une trêve olympique du 19 juillet au 15 septembre 2024, afin de garantir un environnement pacifique pour les Jeux », mais qu’Israël « a violé cette trêve dans les premières 24 heures en poursuivant ses bombardements sur Gaza, entraînant la mort d'au moins 70 Palestiniens ». - « Cette violation souligne la nécessité urgente pour l'OCI et la FIFA d'agir conformément à leurs statuts et de promouvoir le respect du droit international des droits de l'homme ». - Il est également souligné que « la Cour internationale de Justice (CIJ) a conclu qu'Israël violait » plusieurs conventions, se livrant à des pratiques apparentées à de « la ségrégation raciale et à l'apartheid ». - « La Cour a jugé que la présence continue de l'État d'Israël dans le territoire palestinien occupé est illégale ; et que les politiques et pratiques israéliennes équivalent à une annexion. (…) autoriser les équipes israéliennes à participer à des sports internationaux dans de telles circonstances porterait atteinte aux objectifs statutaires de la FIFA et aux dispositions relatives aux droits de l’homme et à la non-discrimination, tels que définis dans les articles 3 et 4 des Statuts de la FIFA », est-il, en outre, mentionné.