Ismaël croit que tout est de sa faute : son père en prison, sa mère qui ne peut plus le voir en peinture, ses notes en chute libre, sa grand-mère morte d'un accident de voiture. Alors, perdu pour perdu, il fait la bêtise de trop, et se fait renvoyer du collège. Sa mère, au bord de la crise de nerfs, l'envoie alors à l'autre bout de la France : il se retrouve en stage dans un grand restaurant. Là, Ismaël a une dernière chance, il paraît. Une chance de tout rattraper. Sauf qu'Ismaël n'a rien demandé, et n'en a rien à cirer. Jusqu'à ce que... Céleste apparaisse, derrière les portes battantes de la cuisine. Elle est apprentie. Avec elle, un monde s'ouvre à Ismaël... un monde gigantesque, la première de toutes ses nouvelles vies !
"Les mille vies d'Ismaël et quelques saveurs en plus" est un roman young adult, de type feel-good, avec une petite romance chou. On fait la connaissance d'Ismaël, ado de 15 ans, qui a des difficultés. Il est envoyé à Lyon, pour faire un stage en cuisine !
Je parlerai d'abord de la forme : La couverture est superbe, je trouve, avec ces tons jaune-orangé. Je l'ai souvent admirée pendant ma lecture Dès les toutes premières pages, j'ai ri, et j'ai pleuré, ce qui ne m'arrive pas souvent au début d'un roman Ensuite, l'écriture, je trouve, est pétillante, et variée. Par exemple, il y a de belles expression tout au long du livre. Pour citer un exemple :
"Il a laissé échapper un petit rire qui a craqué dans la chambre comme une feuille d'automne"
De plus, au fil des pages, il y a des illustrations, des conversations sms, ou encore un journal de stage, ici et là A la fin du roman, on trouve un lexique de cuisine, et la recette du gâteau emblématique du roman ! J'ai hâte de l'essayer :) Aussi, l'épilogue a une forme originale et ludique
Pour parler du fond : Les personnages sont super sympas, il y a de la fraternité entre eux Le personnage principal, Ismaël, ressent des émotions difficiles, tout au long du roman. Son enthousiasme pour la cuisine et son travail, son esprit d'équipe, faisaient plaisir à "voir" ! Il y a aussi Céleste, qui a son caractère ^^. Katal, passionné de graffitis sur les murs. "Bon sang de bonsoir", j'oubliais le chef Francis ... qui s'emporte facilement, mais il est gentil au fond ;) Et bien sûr de nombreux autres personnages. Plusieurs thèmes sont présents, tels que la résilience, le surpoids, l'autisme, les premiers amours....mais chut ! je ne dis pas tout J'aime bien le thème de la cuisine, moi qui suis friande d'émissions culinaires ! Je me suis régalée avec les descriptions de plats, et on "voit" la vie en cuisine, au sein d'une brigade. Je pense que les jeunes qui lisent ce livre pourraient se découvrir une vocation :) Ensuite, ce livre est plein de bons sentiments, et donne le sourire Je glisserai ici le seul point négatif (à mon sens), histoire de trouver à redire : ma copie du livre s'est effilochée sur les bords, avant que j'aie terminé la lecture. Mais bon, ce n'est pas grave !
Alors, est-ce un roman amusant ? Oui Est-ce un roman touchant ? Mille fois oui Est-ce que je vous le conseille ? Bien sûr !
J'avoue que je suis un peu déçue par ce livre, qui pourtant a remporté beaucoup de prix littéraires jeunesse, ce qui m'a fait placer beaucoup d'espérances dans ce roman.
Si au début, j'ai beaucoup aimé, mon enthousiasme s'est tassé petit à petit. En effet, je pensais qu'on allait aborder des sujets très durs, comme la boulimie, la dépression, l'anxiété, la grossophobie, le racisme, et au final, on est resté vraiment dans la superficialité, ce qui est dommage, parce que ce sont des sujets rarement développés du point de vue d'un garçon.
Ismaël est cependant attachant et réaliste : j'ai beaucoup aimé le suivre dans ces 4 semaines de stage, comment la découverte du monde professionnel a permis de le remotiver et de reprendre confiance en lui. J'ai aussi apprécié qu'on parle romance avec un garçon, ça reste encore trop rare !
Malheureusement, le reste des personnages ne m'ont pas convaincue (sauf le chef Francis, Lukas et Nicolas). Ils sont assez caricaturaux, ce qui les rendent peu attachants. Cela est peut-être aussi lié à leur façon de parler, où le langage "jeune" est forcé et parfois donc ridicule. De même pour les tentatives d'humour que je n'ai pas trouvé drôles, et ont un rendu très forcé.
J'ai fini par décrocher à la moitié du roman, quand l'histoire s'éloigne de la cuisine et se concentre surtout sur la romance entre Céleste et Ismaël, que j'ai trouvé bizarrement amenée (j'ai carrément fait un blocage sur les surnoms de Gros Matou et Minette) et assez ennuyante, car avançant très peu. L'enchaînement d'évènements peu crédibles a fini par me faire sauter des paragraphes entiers. Le mix était trop bizarre, car d'un côté on parlait d'actions militantes (très intéressantes et pour le coup c'étaient des passages que j'ai vraiment apprécié) avec des jeunes de 15 ans qui avaient enchaîné une chute sur le toit, un ami à l'hôpital peut-être paralysé (qui passe au second plan pour se concentrer sur des tensions amoureuses), jusqu'au summum où Ismaël fait un haka face à un mec qui menace Céleste, couteau sous la gorge. Bref, ça en devenait ridicule et j'ai pas eu l'impression que l'autrice continuait à s'adresser à un lectorat de 15 ans.
L'épilogue est cependant original et colle bien avec la première moitié du roman que j'ai apprécié.
Pour conclure, je ne dirais pas que ce livre est un mauvais livre, seulement qu'il est particulier et aborde des sujets difficiles sans s’appesantir dessus et porte une volonté manifeste d'être un roman joyeux et haut en couleur, parfois théâtrale, chose qui peut désarçonner.
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Dans son roman captivant intitulé "Les mille vies d'Ismaël", Raphaëlle Calande nous plonge dans le tumulte émotionnel d'un adolescent en quête de rédemption. Ismaël, le protagoniste, se perçoit comme le responsable de tous les malheurs qui s'abattent sur sa vie : son père derrière les barreaux, sa relation distante avec sa mère, ses résultats scolaires en chute libre, et même la mort tragique de sa grand-mère dans un accident de voiture. Dans un moment de désespoir et de rébellion, Ismaël commet l'erreur de trop et se fait renvoyer de son collège.
Face à la détresse de son fils et ne sachant plus comment le remettre sur le droit chemin, sa mère prend une décision radicale : l'envoyer loin de chez lui, à l'autre bout de la France, pour effectuer un stage dans un prestigieux restaurant. Pour Ismaël, c'est une dernière chance de se racheter, bien qu'il n'ait que peu d'intérêt pour cette opportunité inattendue.
Cependant, tout bascule lorsque Ismaël rencontre Céleste, une apprentie au sein de ce restaurant. À travers elle, un univers nouveau et captivant s'ouvre à lui. Petit à petit, Ismaël découvre un monde où il peut se réinventer, où ses talents cachés peuvent enfin s'épanouir. Sous l'impulsion de Céleste et des défis de la cuisine, Ismaël commence à voir la vie sous un nouveau jour. Il se rend compte qu'il est capable de plus qu'il ne l'imaginait, et que sa vie a encore mille possibilités à explorer.
Hyper contente de cette lecture ! Évidemment le thème fondamental de la cuisine n’a pas aidé à calmer mon appétit hahahah mais quel plaisir d’être en plein dans les fourneaux Pour commencer, le roman aborde des thématiques sérieuses telles que les crises d’hyperphagie (TW TCA), la dépression, la phobie scolaire, le sexisme ou le racisme. Cependant, ils sont traités de façon abordable pour les jeunes, en s’appuyant sur un fond gourmand et plein d’humour. Et on oublie pas le lot d’action et de péripéties qui nous tiennent en haleine ! Les personnages sont évidement très attachants, si bien qu’à la fin on est comme Ismael : on fait partie de la brigade et on s’est entiché de la cuisine (pas que de la cuisine pour Ismael puisqu’il y rencontre l’hypnotisante Celeste…) C’est une lecture que j’ai dévoré et que je recommande !
Raphaëlle Calande nous livre le touchant parcours d'Ismaël, un adolescent perdu, à travers un récit initiatique plein de tendresse et de réalisme. Entre l'effondrement familial, des rencontres marquantes et la découverte d’une passion pour la cuisine à Lyon, Ismaël se reconstruit peu à peu. Un roman qui aborde des thèmes universels — l’image de soi, la boulimie, l’amitié, l’amour — avec une belle sensibilité et un souffle poétique.
Début artificiel. Un peu longuet, trop d’éléments qui s’accumulent pour ne pas finir le livre. Histoire d’amour cute à la fin. Chouette ambiance dans les cuisines du resto ⭐️ Un peu facile, un peu attendu.
3.5 - un peu inégale - j’ai eu du mal avec l’accumulation des péripéties qui rendait le tout un peu trop rocambolesque à mon goût. Par contre, j’ai trouvé la forme de l’épilogue super chouette.