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Trilogie des Ombres

La trilogie des ombres: Le Sacre des Impies

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1995, Strasbourg voit éclore une organisation qui va mettre au point un système criminel étanche et sécurisé. L'enfance cauchemardesque de ses membres explique les raisons du Mal qui les ronge.
Borderline se dresse comme un seul homme, inéluctable, broyant les concurrences et les luttes internes. Est-il possible que l'officine ait enterré quelques secrets à sa création ?

2011, Cécile Sanchez, qui avait juré de ne plus jamais travailler sur cette affaire, est rattrapée par une conviction. C'est un dernier plongeon pour la commissaire qui va précipiter les événements. Après Sa Majesté des Ombres et Les Anges de Babylone, ce troisième et dernier tome de la Trilogie des Ombres emporte le lecteur dans le passé de ces monstres un peu trop humains et les nouveaux jours qui virent au cauchemar éveillé. Lors de ces allers-retours dans le temps, saura-t-elle mener la lutte contre les Anges déchus de la nouvelle Babylone sans perdre elle-même son âme ?

Avec ce huitième roman, Ghislain Gilberti ferme la subjuguante Trilogie des Ombres avec d'autant plus de violence qu'il nous embarque derrière la ligne jaune, dans le camp des impies, des damnés et des déchus.

896 pages, Mass Market Paperback

First published November 1, 2020

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About the author

Ghislain Gilberti

19 books28 followers

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Displaying 1 - 11 of 11 reviews
Profile Image for ivelived1000lives.
199 reviews2 followers
December 28, 2021
Avant tout : puisque la maison d'édition n'a jamais daigné répondre à mon email, je le redis ici, dans l'espoir infime que l'un de leurs responsables lise cette critique : par pitié, EMBAUCHEZ DES RELECTEURS !!! Le nombre de coquilles, fautes d'orthographes, anachronismes, voire personnages qui changent de nom d'une page à l'autre est hallucinant dans cette trilogie que par ailleurs j'apprécie beaucoup (enfin je l'ai surtout remarqué dans les deux derniers tomes, et je viens de voir que le premier n'a pas été publié chez le même éditeur, ceci expliquant peut-être cela). Cela me semble être le moindre des respects pour les lecteurs que nous sommes, car cela nous sort de la lecture (en tout cas à titre personnel cela m'a passablement irritée). Le pompon absolu a été trouvé à la toute fin, avec un personnage clairement mort revenu miraculeusement à la vie suite apparemment à une méconnaissance de l'auteur de sa propre intrigue. Je ne peux pas décemment donner 5 étoiles à cause de ça, et je l'aurais probablement fait si un travail de relecture correct avait été entrepris. Quand j'achète un livre, je n'ai pas envie d'avoir l'impression de lire le premier jet du manuscrit d'un copain.

Cela étant dit, Ghislain Gilberti signe ici une conclusion plus que satisfaisante à la Trilogie des Ombres. C'est une oeuvre que je trouve extrêmement ambitieuse, et l'auteur parvient si bien à créer un univers que, peu importe le temps qui s'écoulait entre deux lectures de tomes, je me retrouvais à chaque fois instantanément aspirée dans ce monde parallèle déstabilisé par la machine tentaculaire qu'est Borderline. L'ampleur de cette histoire, racontée sur des décennies, avec un nombre de personnages principaux conséquent, fait de cette série une trilogie unique et de qualité, et le choix fait par l'auteur de centrer une partie de ce dernier tome sur la genèse des sept têtes de l'Hydre, tout en nous servant une conclusion pour le moins percutante, était le bon. J'apprécie toujours des personnages complexes et non-manichéens, et c'est le cas ici, et ce dans les deux camps qui s'affrontent.
Le Sacre des impies contient à nouveau beaucoup de scènes d'une rare violence, et le sentiment de chaos va crescendo, ce qui nous offre une expérience de lecture immersive et éprouvante (un peu ternie par toutes les erreurs mentionnées plus haut, désolée de le re-mentionner mais cela m'a vraiment horripilée).
Alors oui, on ne peut pas dire que cette trilogie soit particulièrement réaliste à bien des égards, notamment au niveau de l'efficacité sans faille de Borderline (les personnages d'Akemi et Mary à elles seules arrivent à surpasser encore et encore les services les plus prestigieux de toute l'Europe par exemple, encore que j'apprécie la valorisation de personnages féminins brillants et non consensuels), mais même si le livre met un point d'honneur à créer un sentiment de réalisme dans toute sa laideur, à mon sens la Trilogie des Ombres est aussi une oeuvre de quasi-mythologie, où des personnages plus grands que nature s'affrontent dans un combat à mort dont l'objet n'est rien de moins que l'organisation de la société. Ce fut donc un véritable plaisir de m'immerger dans cette histoire, et je remercie M. Gilberti d'avoir répondu à, et même excédé, mes attentes, pourtant grandes, dans cet ultime tome.
Profile Image for Leo Labs.
395 reviews43 followers
January 3, 2021
4,5... Cette trilogie explosive est d'anthologie. De l'action en veux-tu en voilà qui s'avèrera par moments peut-être un peu trop poussée pour certains, mais qui pour moi fut un réel plaisir de lecture. Les deux premiers tomes m'ont transporté comme rarement. Le troisième opus est à mon goût un peu trop brouillon dans sa structure narrative, mais conclut tout de même l'ensemble de manière magistrale.
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
725 reviews218 followers
November 16, 2020
Après « Sa Majesté des ombres », puis « Les Anges de Babylone », « Le Sacre des impies » clôture la trilogie commencée en 2018 par Ghislain Gilberti. Plus de deux mille pages qui narrent l’histoire de l’Hydre, allégorie de ce monstre à sept têtes. Dans ce dernier tome, l’auteur prend le parti de remonter aux origines de la création du groupe en mettant l’accent sur Faust Netchaïev, la tête pensante de l’organisation, et sur la formation de Borderline, où comment sept gamins se sont trouvé des valeurs communes puisées dans une expérience de vie semblable. Ainsi, les grandes parties du roman alternent entre deux espaces-temps, 1995 retour vers la construction de l’entité et 2011 l’exécution finale d’un plan. Il est indispensable d’avoir lu les deux premiers opus pour savourer et comprendre ce dernier tome. Je vous conseille même de relire le dernier chapitre du tome 2 avant de vous plonger dans celui-ci pour vous remettre dans l’ambiance.

1995, remontée dans le temps. L’auteur revient sur l’histoire personnelle de ces sept gamins, tous enfants de familles aisées, de parents puissants « les géniteurs de chaos en marche » ayant un rôle phare dans la société civile. Sept gamins qui ont connu le délaissement et la violence. Sept gamins qui se lient irrémédiablement autour de Faust pour ne faire qu’un, la naissance d’une entité dont les racines profondes s’ancrent dans le désir de vengeance. « Le mal s’implante profondément dans l’âme encore tendre et fraîche, se ramifie, creuse au plus profond de l’être ses galeries empoisonnées. »

2011, exécution d’un projet commun qui dépasse très largement les divers trafics, quêtes de territoires, éliminations des caïds, récoltes de sommes d’argent colossales. Borderline devient le porte-parole d’une forme de renouveau. L’exécution de ce plan, déjà en gestation dans les deux premiers tomes arrive enfin à son terme en ce jour du 19 juillet 2011 où « Les drapeaux de toutes les communes du pays seront mis en berne ». Je vous laisse découvrir seuls le machiavélisme avec lequel les membres de l’organisation agissent.

« Lorsque ce sont les parents qui doivent répondre des actes de leurs enfants alors que ceux-ci sont adultes, l’épreuve est humiliante. Mais lorsque les actes en question relèvent de crimes en bande organisée, trafic de stupéfiants, violences, actes de barbarie, meurtres et terrorisme intérieur, ça prend l’ampleur d’un châtiment divin. »

L’impression générale qui subsiste en refermant ce tome 3 est, comme je vous l’avais déjà dit pour le tome 2, l’immense travail de Ghislain Giberti pour construire une trilogie qui a du sens, et des personnages dont on découvre au fur et à mesure leur lente construction sur les cendres d’une société déconstruite. On peut y voir une fresque sociale qui s’apparente à celle d’un Zola des temps modernes, une photographie très nette d’une société qui brille par ses disparités et ses contradictions. Au niveau de l’écriture, je veux vraiment souligner l’extrême précision des mots. L’écrivain a un sens du verbe méticuleux et une sensibilité profonde à la musicalité de ses phrases. Dans les scènes d’action, les mots cognent et foudroient, dans les scènes plus introspectives, ils se font plus tendres, presque doux. Cette hypersensibilité, cette volonté aiguisée de donner du rythme, cette exactitude du verbe font de l’œuvre de Giberti un ovni littéraire qui donne au genre de vraies lettres de noblesse : celles de l’empathie totale, de l’immersion totale, de l’éveil de tous les sens. Ce que Gilberti dit de la société à travers ses personnages fait écho en chacun de nous, principalement en cette période trouble où les inégalités se creusent de façon dramatique. Oui, Giberti écrit des textes engagés et enragés et nous fait choisir un camp, pas forcément celui de ce qui est juste, mais celui de ce qui est bon. La cause est aussi légitime que les moyens pour la faire valoir sont interlopes…

« Le sacre des impies » a toutes les caractéristiques du « barbecue sibérien » fort bien décrit dans le roman puisque les mots transpercent notre épiderme pour aller libérer une rage sourde présente en chacun de nous : la rage de l’enfance abîmée, de l’enfance trahie, de l’enfance bafouée. Le feu succède à l’eau et inversement. La facture présentée est à la hauteur du crime perpétré, et même le plus doux des agneaux consent à libérer cette part des ténèbres qui est en lui. « Mais c’est la rage qui a gagné sur notre humanité. Nos parents ont réussi à nous briser, nous forçant au point que le seul choix était de nous reconstruire. Mais nous étions trop jeunes pour le faire seuls et de la bonne façon. C’était plus facile de faire de nous des démons qui châtient que des anges du pardon. »

Un dernier conseil avant de vous lancer dans ce dernier opus : commencez-le lorsque vous avez du temps devant vous. Le premier tiers demande une certaine concentration. Les flash-back sont nombreux, les personnages considérables et donc, les dangers de décrocher multiples. Il m’aura fallu ce bon tiers pour totalement m’immerger dans le récit en acceptant l’idée que je ne pouvais pas me souvenir de chaque protagoniste et qu’au fond, le sujet du roman n’était pas là. J’ai alors pu ressentir cette effervescence fébrile de l’auteur, ce bouillonnement d’idées qui ne demandait qu’à jaillir, et savourer pleinement ma lecture.

Que dire de Ghislain Gilberti ? D’abord que cette trilogie est une œuvre majeure dans la littérature noire et qu’elle restera une référence pour qui s’intéresse à ce genre littéraire. Ensuite, force est de constater que le doute de l’écrivain lui réussit fort bien puisqu’il se dépasse à chaque nouveau roman. Enfin, que de grands textes peuvent naître d’expériences de vie chaotiques et qu’il faut avoir l’intelligence du cœur pour transformer la rage en mots !
240 reviews2 followers
January 22, 2021
Voilà.. Fin du tome 3 de la trilogie. Plus de 2000 pages, un mois de lecture pour les 3 opus et un sentiment mitigé..
J'avais adoré les 2 premiers tomes et celui ci me laisse sur ma faim. En préambule , l'auteur nous averti que certains seront déçus de la fin et c'est effectivement mon cas.
Il y avait matière à faire différemment et du coup à vouloir absolument clôturer sur une trilogie, des pans entiers de cette série sont bâclées. Pourquoi ne pas s'attarder sur le personnage de Zach qui semblait vouloir jouer un rôle important dans le précédent et qui disparaît quasi totalement dans le 3eme. Quid de la 'voix' qui était à l'origine de beaucoup de point et qui n'est pas approfondie...
Enfin beaucoup d'incohérences et de situation anachronique font de cette fin une petite déception...
Si l'on regarde l'ensemble de la trilogie, il n'empêche que j'ai passez des belles heures à lire ces livres.
Profile Image for Ab21.
6 reviews
February 3, 2021
"Quand j'ai entamé cette trilogie, je savais que j'aurais un mal fou à la clore [...] blabla émotions blabla noirceur [...] l'important avant que vous entamiez le dernier tome de cette saga est de savoir que je n'ai pas choisi la solution de la simplicité pour terminer cette saga [...] "

L'auteur mytho dès son intro, la fin de sa trilogie est un amassis de facilités scenaristiques qui lui permettent de donner une fin à son bail, et c'est dommage car c'était le seul truc qui pouvait encore "sauver" cette saga
Pas grand chose à retenir sinon quelques moments très cringes (les riches/le perso de la japonaise). Tout est trop "parfait" pour donner aux pelos de l'organisation du truc leurs objectifs, on dirait des persos de manga pour ados dans un thriller realiste/policier c'est vachement déroutant dans le mauvais sens du terme (d'ailleurs si j'ai bien compris c'est censé être la version romancée de vrais potes de l'auteur, à ce compte là il aurait pu ecrire directement sur leur vraie vie s'ils ont des choses intéressantes à raconter, plutôt que de nous servir cette soupe)
Profile Image for Quoilire.
513 reviews7 followers
May 25, 2022
Ghislain Gilberti nous offre le troisième et dernier tome de sa Trilogie des ombres. Après un détonnant Sa majesté des ombres et un très intense Les anges de Babylone, l'auteur va nous dévoiler non seulement la fin de cette histoire, mais également sa genèse, les origines de Borderline, les raisons et l'organisation qui en sont la colonne vertébrale.

L'auteur ne sombre pas dans une n-ième redite d'actions et de combats entre ce cartel de narcotrafiquants et les policiers, il renouvèle ce genre sans pour autant en perdre l'intensité, l’additivité. Ce roman est toujours aussi rempli de testostérone, de références cinématographiques, de raisonnement politique; qui rendraient presque attachants les membres de cette communauté de malfaiteurs.

La plume de Ghislain Gilberti est toujours aussi affûtée et efficace; qui transforme de polar noir en pur page-turner.

https://quoilire.wordpress.com/2022/0...

Un roman qui nous ferait presque regretter que l'histoire touche à sa fin.
Profile Image for Cleym.
530 reviews21 followers
April 2, 2022
Je vais être honnête, je suis très déçue par ce dernier tome particulièrement volumineux. L'auteur a gardé son écriture magnifique, son phrasé qui vous emporte, et pourtant la magie n'est pas au rendez-vous.
Les personnages sont magnifiques, complexes et terriblement attachants.
Et pourtant j'ai cette sensation de trop ou trop peu. Aurait-il fallu un 4ème volet pour développer certains personnages clairement sous exploités ? Ou ce dernier tome est-il au contraire trop long, trop détaillé ?
J'avoue avoir eu du mal avec ces va et viens dans le temps. Il faut s'accrocher et accepter qu'on ne pourra pas retenir tous les noms et les faits d'armes des personnages.
La fin me déçoit également, mais c'est toujours un risque.
Ce n'est clairement pas un coup de cœur mais je continuerai à lire cet auteur avec grand plaisir.
Profile Image for Graziella.
39 reviews
September 24, 2024
Retour sur le troisième et dernier  tome de la Trilogie des Ombres “Le Sacre des Impiess” de Ghislain Gilberti.

Pour moi, c’est le meilleur des trois. J’ai aimé toute la trilogie mais ici Ghislain Gilberti nous bouleverse, nous bouscule, il nous pousse dans des états de peurs, de tristesse, d’horreur.

Nous passons de 1995 à 2011.

En 1995, nous suivons la naissance du cartel. Ici nous nous trouvons face à des jeunes qui sont complètement paumés. Pourtant ils sont tous issus de familles aisées mais ils sont surtout des laissés pour compte, battus, dévalorisés, violés. Ils finissent par se rencontrer, se comprendre, s’allier et former les “7”. Là où on pourrait croire qu’ils vont simplement dériver dans le trafic de drogue, on comprend vite qu’ils en veulent au système et que, sous couvert de trafic, ils vont constituer une véritable armée de paumés qui, comme eux, sont des laissés pour compte de la société de consommation. La police, quant à elle, commence à s’intéresser à eux mais n’arrive à rien.

En 2011, Cécile Sanchez a repris son travail normal et ne veut plus entendre parler des Anges de Babylone, sauf qu'eux, ils en ont décidé autrement car il trouve qu’elle est une adversaire digne de s’affronter à eux. Ils vont tout faire pour qu’elle revienne, même le pire.

La guerre est déclarée, les masques tombent.

Chaque membre de l’élite des Anges dévoile sa propre histoire et dénonce les violences et les manquements de la société face aux puissants de ce monde.

Ils arrivent à faire bouger certaines personnes qui n’hésitent pas à tuer les élites.

Une révolution est en marche, est-ce que Cécile et son équipe arriveront à les arrêter?

Pour le savoir, n’hésitez pas à lire le livre. Personne n’en sortira indemne, pas même vous, lecteur, qui vous serez attaché à certains personnages.
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