Tout ça m'assassine met en scène trois courtes pièces sur l'air du temps. La déroute de Dominic Champagne Confession d'un cassé de Pierre Lefebvre Et un collage de poèmes de Patrice Desbiens.
Créé au moment où dans les rues de Wall Street, de Madrid et de Montréal Les indignés de ce monde occupaient le terrain pour dénoncer Les inégalités de l'économisme triomphant Ce spectacle a connu un écho retentissant jusqu'au coeur du printemps érable.
Tout ça nous assassine Mais comme nous avons le complexe d'Astérix L'esprit de résistance persiste à nous habiter Et nous lisons les signes comme nous pouvons Pour que nous puissions enfin Arriver à ce qui doit commencer.
Caricaturale, mélangé, omission de grandes parties importantes de l'histoire. Je crois que quelqu'un a pas trop fait ses devoirs. Les poèmes de Desbiens sont bons, mais c'est que l'ensemble de départ a une grande base narrative, c'était pas trop compliqué comme collage. Les parties réussies sont celles découpées en deux personnages et pas nécessairement «les collages».
Certains passages des poèmes étaient magnifiquement écrit, j’en ai même noté quelques-uns. Mais autrement je peux pas dire que le texte m’a particulièrement touché.