Prenant pour cadre les Appalaches, région la plus pauvre des États-Unis, personnage à part entière du récit, l'auteur de Seul le silenceet d'Une saison pour les ombresentraîne le lecteur dans un voyage aussi palpitant qu'inoubliable.
Victor Landis est shérif dans une petite ville de Géorgie. C'est un homme solitaire, qui a voué son existence au travail. Pour toute famille, il ne lui reste que son frère, Frank, avec qui il a partagé une enfance misérable avant qu'une brouille ne les sépare. Lorsque Frank est retrouvé mort dans des circonstances étranges, Victor décide de se rendre dans le comté de Dade, près de la frontière avec le Tennessee, afin d'en savoir plus. Là, il découvre que son frère avait une ex-femme, et une fille, dont il ignorait l'existence. Pour sa nièce, Victor doit tenter d'en savoir plus sur la mort de Frank. Le voilà immergé au coeur des communautés isolées des Appalaches, où la drogue, les trafics en tout genre et la corruption sont omniprésents. Bientôt, sa piste le conduit à une série de meurtres inexpliqués de jeunes adolescentes...
Roger began his first novel on November 4th, 1987 and did not stop, except for three days when he was going through a divorce from his first wife, until July of 1993. During this time he completed twenty-two novels, most of them in longhand, and accumulated several hundred polite and complimentary rejection letters from many different and varied publishers.
He stopped writing out of sheer frustration and did not start again for eight years.
In the early part of September 2001 he decided to start writing again. This decision was based on the realization that it was the only thing he had ever really wanted to do.
Between August 2001 and January 2002 he wrote three books, the second of which was called ‘Candlemoth’. This was purchased by Orion and published in 2003. ‘Candlemoth’ was translated into German, Dutch and Italian, and has now also been purchased for translation in numerous other languages. The book also secured a nomination on the shortlist for the Crime Writers’ Association Steel Dagger for Best Thriller 2003. His second book, ‘Ghostheart’, was released in 2004, and his third book, ‘A Quiet Vendetta’, was released in August 2005. In 2006 he published ‘City of Lies’, and once again secured a nomination for the CWA Steel Dagger for Best Thriller of that year. His fifth book – ‘A Quiet Belief In Angels’ - was published in August 2006, and in the latter part of the year it was selected for the phenomenally successful British TV equivalent of the Oprah Winfrey Book Club, the Richard and Judy Book Club.
‘A Quiet Belief In Angels’ went on to be shortlisted for the Barry Award for Best British Crime Fiction, the 813 Trophy, the Quebec Booksellers’ Prize, The Europeen Du Point Crime Fiction Prize, and was winner of the Inaugural Prix Roman Noir Nouvel Observateur. It has since been voted Best Thriller of 2009 in The Strand Magazine. The book was also optioned for film, and Roger has recently completed the screenplay for Oscar-winning French director, Olivier Dahan.
Following on from ‘A Quiet Belief In Angels’, Roger released ‘A Simple Act of Violence’, again securing a nomination for Best British Crime Fiction of 2008. In late 2009 he released ‘The Anniversary Man’ to rave reviews.
Ellory is one of my favourite mystery/thriller writers. Born in Birmingham, England, he typically sets his stories in America and presents them with an authentic voice. He’s written some of the best books in this genre I’ve ever read - and I’ve read quite a few. But this one…
I grabbed an audio version read by the normally reliable Jeff Harding and quickly realised that it was a big mistake. Reason one: Jeff’s lazy, monotone delivery is the worst performance I’ve come across in quite a while, a real shock. Reason two: the story crawls along at a snails pace with dull characters punctuating just about every sentence with Southern wisdoms they’d clearly had passed down from their grandma. After a couple of hours I could stand no more.
I’ve stopped trying to wade through it - I might go back to it, but I doubt it.
If you want to read/listen to Ellory at his best, try one of these:
Pas l’enquête la plus palpitante, mais une écriture totalement immersive. J’ai adoré l’ambiance noire et lente qui me rappelait les vieux westerns américains. Le personnage de Victor devient profondément attachant. Le rythme s’accélère à la fin et devient soutenu pour offrir franchement une belle finale! Un roman policier de qualité!
Lors de ma lecture de « Au nord de la frontière », j’ai ouvert une carte des États-Unis. Si vous me suivez depuis quelque temps, vous savez que c’est quelque chose que je fais régulièrement, car je veux comprendre le chemin qui est pris, les routes empruntées et savoir si chaque mention s’emboîte parfaitement dans la précédente. Je ne sais pas comment fait R.J. Ellory du fond de son Birmingham natal pour ne jamais se perdre sur les routes américaines, mais il est sans doute le plus américain de nos auteurs british ! Venez vivre un voyage fascinant au cœur de régions désertifiées et isolées où vivent deux frères fâchés.
« Au nord de la frontière » raconte l’histoire de Victor Landis, shérif de son état à qui l’on annonce la mort de son frère cadet Franck Landis, également shérif de son état. Les deux hommes ne se parlaient plus depuis des années, une brouille sibylline qui a commencé par les poings et s’est soldée par le silence. Lorsque Victor entreprend le voyage qui va le mener jusqu’à lui, dans le comté de Dade, près de la frontière avec le Tennessee, il ne sait pas encore que son frère a été écrasé, qu’il était marié et avait une fille. Son corps, retrouvé tout près de la frontière avec le Tennessee alors qu’il allait vers le Nord, laisse entrevoir les tréfonds d’une enquête dont il n’a parlé à personne : une série de disparitions et de meurtres de plusieurs jeunes filles. C’est au nord de cette frontière, près des Appalaches, dans des villes isolées habitées par des communautés pauvres où certains individus sont prêts à tout pour remplir un peu leur portefeuille, que RJ Ellory nous entraîne.
« Au nord de la frontière », c’est d’abord l’histoire de Victor, personnage phare du roman. Voilà bien des années que Victor s’est barricadé de l’intérieur et ne laisse personne entrer dans son cercle intime. Pour éviter de souffrir ou d’être déçu, Victor range ses émotions dans une boîte et jette la clé. Quiconque pourra pénétrer dans la vie de cet homme et se targuer de connaître ses émotions n’est pas encore né. Ce mécanisme de défense trouve sa source des années auparavant dans la relation qu’il avait son frère. Depuis cette brouille, au seuil d’une vulnérabilité tangible, Victor a choisi de garder une distance émotionnelle avec toute chose. Certes, il se protège des autres, mais surtout de lui-même et son métier de shérif l’aide bien : il garde à distance les êtres et les faits, travaille de manière autonome, et aime beaucoup cette indépendance qui lui permet de prendre de la hauteur et de ne pas s’engager émotionnellement.
Or, lorsqu’il se rend « Au nord de la frontière » pour identifier le corps de son frère, des souvenirs qu’il avait enterrés au plus profond de lui refont surface. Ses émotions se réveillent et rallument une flamme qu’il croyait définitivement éteinte. La violente dispute qui l’a opposé à son frère refait surface. Au fil de son enquête, quelques révélations viendront secouer ses certitudes sur les origines de cette brouille, les conséquences désastreuses sur le devenir de leur relation et l’impossibilité de réparer. Car, Franck est mort. Il n’y a plus d’explication, de pardon, de réconciliation possible. Il faudra à Victor le courage de vivre avec ce fardeau.
C’est toujours intéressant d’analyser l’œuvre d’un auteur dans son intégralité. Si vous lisez régulièrement Ellory et connaissez un peu l’histoire de sa vie, vous aurez certainement constaté que la résilience, la remise en cause des certitudes, le fait de toujours s’interroger sur soi-même fait partie de ses thématiques récurrentes. « Au nord de la frontière » ne fait pas exception à cette règle. Qui peut se targuer d’avoir toujours eu raison dans ses choix et ses réactions ? Pas les personnages d’Ellory en tout cas ! L’examen intime du passé est une récurrence dans son œuvre et la remise en cause des événements se fait toujours grâce et par les autres. Il me semble que nous partageons tous les deux la conviction que nous tirons toujours profit des interactions avec l’Autre. C’est grâce et à travers les autres que nous apprenons le plus sur nous-mêmes et que nous nous enrichissons. C’est à travers l’Autre que nous interrogeons nos certitudes et que la balance conviction-doute s’équilibre.
L’arrivée inespérée de la fille de Franck, Jennifer qui séduit par son franc-parler en est une jolie preuve. Elle possède la spontanéité des enfants, de son âge, et la franchise toute américaine de ces êtres en devenir. (c’est d’ailleurs finement observé de la part d’Ellory : les enfants américains sont très différents des enfants français dans leur capacité à dire sans filtre ce qu’ils pensent.) Parallèlement, Victor a un bras droit, Barbara, qui a une sacrée répartie et qui ne le laisse jamais se reposer sur ses lauriers. Elle est franche, très directe, et s’autorise une liberté totale dans ses paroles. Ces deux portraits féminins, chacun à leur manière, autorisent une remise en question régulière, des actions ou des émotions de Victor. Cette mise en abîme de l’obsession pour les liens familiaux ou amicaux interroge régulièrement l’auteur dans l’ensemble de son œuvre.
« Au nord de la frontière » regroupe à la fois un lieu et une ambiance, aussi importants que les personnages ou que le fil rouge de l’enquête. À peine quelques kilomètres séparent les deux frères, mais les choses et les êtres ne sont pas aussi gangrénés d’une région à l’autre. Il faut comprendre comment vivent les gens dans les lieux isolés, à quel point ils sont soudés, par choix ou par peur. Si quelque chose dérape, personne ne viendra les sauver, ils sont trop loin de tout. Ces longues routes interminables pour se rendre d’un point à un autre laissent le temps de se pencher sur soi-même, d’analyser des situations, de se remettre en question. « Le Road trip » américain a ceci de fascinant qu’il déclenche l’introspection. Ainsi, au fur et à mesure de ses aller-retour et de son enquête, Victor Landis fait le point sur ce qu’il a dit à son frère, et sur ce qui a été asséné sans possibilité de le rattraper « Landis se rappelait les derniers mots qu’il avait adressés à son frère. Pour toi, il n’y aura jamais de lumière à ces fenêtres. Tu ne seras jamais le bienvenu ici. Tu es peut-être de ma famille, mais à partir de maintenant et jusqu’à la fin des temps tu n’existes plus pour moi. »
Dans les romans de R.J. Ellory, il y a toujours des paroles qui font écho et que je garde en moi. Dans « Au nord de la frontière », au-delà des apparences, existe une vérité que Victor n’a pas voulu voir. N’avons-nous pas tous cette propension à nous voiler la face ? Que faire lorsque l’on décide de faire rejaillir les souvenirs pour déconstruire tout ce que l’on croyait savoir de l’autre ou de soi-même ? « Le passé est le passé. On ne peut pas le changer, quoi qu’on fasse. La seule chose qu’on puisse faire, c’est modifier la façon dont on le voit. » Ou encore : « Il avait beau essayer, le passé ne pouvait être réparé. Le passé était une marque nette qui remontait jusqu’au début de sa vie. Il pouvait continuer dans la même direction, ou s’inventer un chemin différent dans l’espoir que la destination serait meilleure. » Ce passé qui nous hante, nous obsède, nous fait dévier de nos routes, peut-être est-il temps de le laisser tranquille….
« Au nord de la frontière » est à la fois une plongée profonde dans l’âme humaine, une exploration des liens familiaux et une réflexion sur la résilience face au passé. R.J. Ellory sait toujours autant me toucher…
« Au nord de la frontière », The last Highway est le dernier roman traduit par Fabrice Pointeau, la seconde voix de RJ Ellory. Qu’un hommage sincère lui soit rendu ici.
(DNF, 2.5/5) Et ça sera un DNF à 10% de la fin. L'intrigue tourne en rond comme c'est peu permis, c'est simple, il ne se passe vraiment rien. A titre personnel, l'audio n'a pas vraiment aidé à me faire entrer dans l'histoire. Le personnage principal m'est resté antipathique jusqu'à la fin et on s'attache peu aux autres, trop nombreux. On comprend que c'est une histoire de trafic, mais le tout reste vide.
I’m a BIG fan of Roger’s books and this one did not disappointment. A fast-paced roller-coaster of a read with the trademark detail that I’ve come to know and love from this author.
One of his better works! Great story, ready to be filmed. I also loved the dialogue language. Every gour sentences they speak, there is a new expression. Very enriching and amusing.
L'histoire se déroule au fin fond de la Géorgie et dégage une ambiance sombre et lente, très marquée par cette Amérique profonde. L’écriture est immersive : les allers-retours le long de la route 24, les échanges tendus avec les truands locaux... on a l'impression d'y être.
R. J. Ellory embarque ses lecteurs au fin fond de la Georgie, vers Trenton, dans le Comté de Dade, au plus au nord de l’Etat, touchant le Tennessee et l’Alabama. C’est cette position, au carrefour de plusieurs droits judiciaires particuliers à chaque état fédéré, que se situe la grande criminalité décrite dans ce nouveau thriller, Au nord de la frontière. Ici, les manœuvres illicites en tous genres sont habituelles, de la drogue à la prostitution en passant par l’alcoolisme.
Seulement, l���écrivain ne s’en contente pas ! Il accompagne son thriller de la renaissance de son enquêteur, un simple chérif, aux prises avec des souvenirs biaisés qui l’ont pourtant aidé à vivre mais qu’il devra remettre en question devant d’autres évidences. Le thriller de R.J.Ellory Au nord de la frontière est presque un alibi à la complexité psychologique, toujours aussi fouillée. Brins d’histoire
À l’occasion du décès de son frère, Franck, Victor s’attelle à comprendre ce qui lui est arrivé. À peine deux cents kilomètres les séparaient et pourtant onze ans, qu’ils ne s’étaient vus ! Un an les séparait à leurs naissances, tout un univers à l’âge adulte. Tous deux ont consacré leurs vies à l’application de la loi en étant shérifs de leur communauté. Lorsque Victor apprend la mort de Franck, le samedi 15 août 1992, il ne peut que partir découvrir ce qu’il lui est arrivé.
Seulement, une autre enquête démarre aussi : la découverte du cadavre d’une jeune fille sur son territoire va absorber aussi toutes ses pensées. Retrouvée morte dans un lac, s’est-elle noyée ou a-t-on transporté son corps ? Elle s’appelait Ella May Rayford et présentait des traces de ligatures sur les chevilles et les poignets et semblait avoir été droguée. Elle n’avait que seize ans ! Deux meurtres d’adolescentes suivront dans d’autres états, de quoi déclencher des investigations d’envergure ! Une atmosphère !
Ce thriller est d’abord une ambiance, celle des bourgades du nord de la Georgie. Peu d’habitants aux kilomètres carrés, les montagnes des Appalaches forment une toile de fond et la forêt nationale Cherokee du Tenessee plonge les lecteurs dans une nature luxuriante. Peu d’affaires de meurtres dans ce pays où les habitants sont coutumiers à s’entraider. Élu par les habitants pour une durée de quatre ans, le shérif connaît particulièrement bien les problèmes de son comté. Ici, le fait que cette partie de l’Etat soit voisine avec plusieurs comtés et plusieurs Etats, rend l’administration d’affaires délictueuses plus complexes. Un métier spécifique !
La mode des westerns nous a fait connaître les shérifs, Ici, R. J. Ellory appréhende à travers un beau portrait d’homme d’âge mûr, ses fonctions. Victor 46 ans, veuf sans enfant est un homme intègre, qui conçoit son métier comme un sacerdoce. L’écrivain le décrit en policier, teigneux, un peu taiseux mais si humain et bon qu’on s’en étonne. Pourtant, rien ne le relie à la vie, uniquement sa rectitude à la loi et un haut sens moral de l’intérêt de son travail.
Tout au long de cette enquête, la peur sert le ventre du lecteur. Que toutes les destructions qu’il ne cesse de découvrir sur sa route, ne mettent pas à mal ce caractère droit. Les vœux les plus chers sont que R. J. Ellory l’épargne, car nous et lui, on aime, on espère, que le monde n’est pas si mauvais et que personne n’essayera de l’atteindre, même par ses proches. Et lentement, l’étau se resserre jusqu’à en devenir insupportable ! De façon plus concise
Sur fond d’une double enquête, R. J.Ellory décrit la renaissance d’un homme, enfermé dans sa solitude, qui apprend petit à petit à revivre, à sortir les fantômes de sa vie passée pour retrouver le goût des autres. Un long cheminement parfaitement raconté sans en avoir l’air, tant le héros est occupé à résoudre un triple meurtre, et trouver l’explication du décès de son frère.
Comme à son habitude, le style et l’intrigue sont parfaitement maîtrisés. Au nord de la frontière est un thriller qui se déguste lentement, comme un bonbon en bouche ! Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/20...
The Last Highway by R. J. Ellory tells the story of two brothers, Frank & Vincent, both Sheriffs in neighbouring counties in the Appalachian mountains, estranged for over eleven years after a shattering betrayal.
Neither wanted to see each other, nor would they until Vincent had to identify his brother’s body after Frank was brutally murdered, run over repeatedly, in the course of his duty.
Vincent’s emotions run amok, he never believed he and his brother would make amends, but now that any chance of it has been removed he starts to question some of his life decisions.
When Vincent starts to question why the investigation in to his brother’s murder has stalled even before it has begun he begins to uncover some troubling truths about his brother and the likelihood that he was dirty and involved in some insidious and murderous activities that rock Vincent to his core.
A terrific, pacy story of family links both good and bad, betrayal and greed, and a brother torn from hating who he once loved and back again. Tough at times, tender in moments and a credible ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ from me and a reminder why Ellory is one of my most favourite authors, who never seems to fail to provide intrigue and emotion in equal measure.
Un polar classique. C'est bien écrit, le rythme est bien et l'histoire intéressante. Toute l'ambiance donne vraiment l'impression de se retrouver aux US. Seule critique c'est que c'est un polar classique avec le personnage principal d'homme solitaire, ça ne ferait pas de mal de varier un peu.
"C'était un homme qui avait atteint un point dans sa vie où il savait qu'il ne serait jamais ni plus ni moins que ce qu'il était déjà."
"Sa tête était pleine d'un désordre dont il se disait que personne ne le comprendrait, surtout pas lui."
"Tout le monde commettait des erreurs. C'était inhérent à l'etre humain. Mais ce qu'un homme avait fait n'était pas aussi impor tant que ce qu'il faisait ensuite."
"Vester Rayford avait l'air de quelqu'un dont l'esprit avait largué les amarres. Un vaste abime s'ouvrait devant lui, et il plongerait dedans sans rien pour ralentir sa chute, rien pour lui donner la certitude qu'il cesserait un jour de tomber."
"La culpabilité était un manteau pesant à porter, même quand vous l'aviez taillé vous-même."
"Si cet homme avait tenu une seule promesse dans sa vie, elle serait morte de solitude."
"Vous devez juste me dire tout ce dont vous vous souvenez, et aussi certaines des choses que vous avez oubliées."
Estranged brothers Victor & Frank Landis are sheriffs in two different towns. When Frank is killed, Victor reluctantly goes in search of answers and soon realises his brother was involved in some sort of conspiracy and corruption that Victor is initially loath to pursue.
As Victor digs ever deeper to get to the truth, it forces him to re-examine everything he ever thought he knew about his brother and their troubled relationship.
This novel is another example of this author’s trademark skill in plot and character development. I especially liked the character Barbra Wedlock, the administrator in the sheriff’s office. She delivers some great lines especially to her boss the sheriff who needed to be told some home truths.
My only minor gripe with The Last Highway is that it has a lot of characters and it was difficult at times to keep track of them. That aside, this is another great novel from a master storyteller.
Toujours afin de rencontrer l’auteur lors de son passage en librairie le mois dernier, j’avais lu quelques jours avant ce roman recommandé par ma libraire, plus récent que ma précédente découverte de son roman emblématique, Seul le silence, mais tout aussi efficace et atypique pour l’idée que je m’en faisais.
En effet, en deux romans, j’ai la prétention de dire que je pense avoir un peu cerné la philosophie de l’auteur quand il s’agit d’écrire des romans policiers, mais n’hésitez pas à me dédire si vous avez lu des romans de lui qui entrent en contradiction avec mes idées. J’ai en effet l’impression que le monsieur préfère relater des trajectoires de vie avec ses enquêteurs, plutôt que de nous raconter des enquêtes ultra ciselées et passionnantes, car dans les deux romans que j’ai lus, celles-ci passent très vite à l’arrière-plan, derrière la psychologie de ses héros et je m’en réjouis assez.
Je ne suis pas une passionnée de polar, je l’avoue. J’ai donc besoin de quelque chose d’autres qu’une pure enquête pour m’intéresser à une histoire et ce que propose Ellory est pile ma came en revanche. Dans ce nouveau texte, un peu sur le schéma du précédent que j’ai lu quand même, nous nous retrouvons à suivre un policier qui va se retrouver sur une affaire avec des meurtres similaires sur plusieurs Etats pour lesquels il va tenter de faire des liens afin que cela cesse. Sauf que cela va venir percuter également sa vie personnelle, mais d’une manière différente cette fois, puisqu’il vient de perdre son frère, également Shérif, avec qui il était brouillé et qui est mort dans de drôles de circonstances, appelant là aussi une enquête.
Si l’enquête sur ces meurtres de jeunes filles ne m’a pas passionnée, je le reconnais, même quand on en a compris le fin mot, en revanche, j’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire et la personnalité de Victor Landis. A ses côtés, j’ai vraiment été immergée dans son histoire familiale et le choc qu’il vient de vivre en découvrant non seulement la mort de son frère mais aussi l’existence de la femme et la fille de ce dernier. L’auteur nous prend vraiment par la main pour plonger très très lentement dans ce qui a séparé ces deux frères et surtout dans la constitution d’une nouvelle relation, en forme de rédemption, entre Victor et sa nièce, une gamine qui a oublié d’être bête. Et plus que leurs histoires de famille, c’est cette ambiance de petite ville américaine, de mec célibataire maladroit avec les femmes de sa famille, de bourreau du travail qui a du mal à décrocher, qui m’a plu. C’était réaliste. On s’immergeait vraiment dans ces paysages des Appalaches. On avait vraiment droit à de beaux portraits humains aux nuances inattendues.
Je regrette juste pour l’enquête d’être passée à côté de celle-ci et d’avoir trouvé l’accélération finale trop brutale. Oui, l’équipe de Victor travaille dessus depuis le début, on les suit, plus que dans Seul le silence, mais ce n’est pas suffisant. J’ai trouvé que les liens se faisaient trop brusquement à la fin, avec un twist final trop prévisible pour stresser un bon coup Victor. Le fond est pourtant intéressant et à dénoncer car on sait bien malheureusement que ça existe mais c’était peut-être un peu too much pour moi ici. Et surtout, j’ai retrouvé des schémas trop similaires à son aîné, ce qui m’a tué certaines révélations… Alors soit c’est la marque de fabrique de l’auteur, soit c’est un clin d’oeil volontaire à ce dernier. Si vous êtes des lecteurs de l’auteur, je serais curieuse de savoir 😉
Deuxième polar d’Ellory où je me plais à plonger plus dans la psyché de ses enquêteurs que dans les mystères qu’ils vont tenter d’élucider. C’est une marque de fabrique originale qui me plaît même si ça donne un récit plus intime et moins nerveux qu’on pourrait l’attendre. L’auteur, bien que non américain, est cependant un superbe peintre d’atmosphère et j’avoue que ces Appalaches et surtout les histoires de famille des Shérifs Landis m’ont beaucoup plu, car rien n’est ce qu’on croit une fois de plus ici.
12 March 2023 An outstanding and most satisfying novel. Starting a new book by R J Ellory is always a banner day for me: it is visiting an old friend, a journey I know I will appreciate and enjoy. Usually I know 12 – 18 months ahead of the launch that the new book is on its way. As indicated in earlier reviews I first found Roger in 2015 when I read A QUIET BELIEF IN ANGELS. This was my book of the year – the decade, and it pleases me greatly that my email to Roger to simply let him know that after only four chapters I was hooked, has resulted in a friendship, that despite the distance from Australia to the UK, is reinforced year by year with us now having exchanged over 200 emails: good wishes at Christmas and birthdays, comments about the latest book, its progress and expected publication date, my reviews and his kind words about some of my short stories. So, you might say: “Why bother reading this review, you’re going to say it is great?” That is probably true, because Roger is richly diverse, and BOTH his prose and plots are excellent, you see the land and hear the voices of the characters, but I give an honest reading and review. It is only natural that for every writer, some books are better than others, and for every reader, coming from a subjective base, they will appreciate one book more than another. So far I have read (listened to) the first five chapters and it is off to a “ripping” start. With typical economy in the first few hundred words we know Victor Landis is sheriff of a rural county, his brother Frank, sheriff of an adjacent county, from whom he has been estranged for years, has been murdered, and the seeds are sown for a family drama unfolded against a background of mystery and violence in the Appalachian Mountains. Any reader who wasn’t engaged at this point must be asleep. And now I have just finished. Below is an extract from an email I sent to Roger. “I just finished listening to THE LAST HIGHWAY. This is an outstanding book and I think the best you have written in some years. Let me highlight some of my reasons for that observation: • The third person viewpoint is perfectly chosen, it wouldn't be as good in the first person. • Victor Landis is one of your very best characters: his dialogue is true to who he is, his age, rural roots and focus. Not once did I feel he said anything "out of character". • I don't believe you could have obtained a better reader for this than Jeff Harding. He captured the subtle changes in the characters and even how they respond to the drama of the moment, both male and female, connecting them all with a perfectly paced rendering of the prose. • We, the readers, become aware of the horrendous crimes being perpetrated against the innocents at the same time as Victor, following through on his investigation as he pieces together the various fragments, and moving with him from a reluctant obligation to his murdered brother, to determination to do the right thing by his previously unknown niece, to mete out justice for the innocent victims. • I particularly like the relationship with Barbara, his despatcher - girl Friday - girl every day. Not only did it ring true, but their exchanges were often funny and lightened the drama, even if only momentarily. • Often you read a book and think (or say out loud in exasperation). "Really good idea, but the ending wasn't realistic, or too contrived." This was credible throughout, leading to a realistic climax and denouement - and, of major import: most satisfying. • Full marks, I hope it sells a million copies plus for you. Also, it would make a terrific movie. Victor is a strong, focused character who will do whatever it takes, a bit like Vigo Mortensen in A HISTORY OF VIOLENCE and Denzel Washington in MAN ON FIRE. I noticed A QUIET VENDETTA is in production for a TV series, so this could be next. I cannot recommend THE LAST HIGHWAY too highly. Even though it is only March I expect this will be my book for 2023. Happy reading, Eric.
R.J. Ellory est pour le roman policier ce que J.R. Ewing est pour la compagnie pétrolière Ewing Oil ! Et, comme dans un jeu de miroirs (R.J. versus J.R.), l’un est aussi sympathique que l’autre est détestable (du moins, c’est ce que les gens disent). Je pourrais continuer de la sorte en vous disant que l’un a autant de talent pour écrire des livres que l’autre pour forer des puits de pétrole.
En fait, le problème avec cet auteur, c’est qu’il n’y a pas grand-chose à dire car on finit toujours par répéter la même chose : l’intrigue est palpitante, les personnages, à la fois attachants et captivants, l’ambiance, immersive. Et, bien évidemment, ce roman ne contredit pas la règle ; on a, d’une part, deux frères qui ne se sont plus adressé la parole depuis la nuit des temps, tous deux shérifs, l’un tué de manière impitoyaaaaableeeee (c’est qui qui a la musique dans la tête, hein ?), l’autre, à la psychologie riche et nuancée, qui ressent le besoin de découvrir le coupable et qui décide, malgré leurs différends, de mener l’enquête officieusement, enquête passionnante, cela va sans dire, au risque bien évidemment de mettre sa propre vie en péril, et, d’autre part, les communautés isolées des Appalaches, dont les descriptions sont saisissantes, où les trafiquants en tous genres glorifient la loi du plus fooooort (allez, chantez avec moi !) et une série de meurtres de jeunes adolescentes qui soulève une question, et pas des moindres : y aurait-il un lien de cause à effet ?
Bref, contrairement à nombre d’entre vous qui n’ont pas retrouvé, cette fois-ci, ce qu’ils apprécient tant dans les romans de R.J. Ellory, pour ma part j’ai savouré ma lecture, tout en me délectant de ce rythme langoureux propre à l’auteur.
This is the first time, in 15 books that I have not given 4, or more usually, 5 stars for R. J. Ellory's books. Having said that it was still a good read, just not quite up to the authors usually flawless standards. The reason for my 3 stars was purely down to the main character, who I found extremely irritating. I never bought into his almost whimsical attitude and speech. It just never seemed authentic. The story was good and well written and other reviewers have obviously not found the Sheriff a problem. Looking forward to the next one.
This was my first encounter with R.J. Ellory's work. He lives in England but this stand-alone crime novel is set in southern USA and the pages are filled with southern slang and sayings. There is nothing wrong with that in itself, but I found the dialogues a bit contrived at times. The story is slow-moving but I don't mind that at all. There are two other books by him that look interesting to me, so I will read them at some stage. The Last Highway is an entertaining book and I liked it, but not enough to give it more than 3 stars.
This was a very good thriller and kept me involved right to the end. Victor Landis is a sheriff with his brother a sheriff in a nearby locale. They have not spoken though for many years. Frank Landis dies with a lot of questions about his death and Victor starts to get involved. Another case of missing teenage girls turning up dead and off we go.
Very well done I thought and lots of twists and turns along the way.
An interesting read and intriguing plot but by the end the whimsy, folkie approach of the main character is beginning to grate. The last part of the book didn't match the build-up in the first two- thirds ..... I was left wondering did the final scene count as rough justice, or natural justice administered roughly. Was it in character for Landis? Was it realistic in this age of modern policing? Probably worth 3.5 stars but just a bit disappointing.
J'ai beaucoup aimé cette histoire de Ellory. Les personnages sont bien développés et attachants. La double enquête sur la mort du frère du shérif Landis et sur le meurtre de plusieurs jeunes filles est bien construite et nous tiens en haleine jusqu'au bout. La fin est beaucoup plus rythmée et il est difficile de ne pas enchaîner les pages.
So this is the author that created fake Amazon profiles and gave himself glowing reviews...
Funnily enough, I think they're actually well deserved. I thoroughly enjoyed the book. Slow but steady pacing with higher stakes at the end, the author keeps you engaged whilst setting up the story.
It took me a while to get used to the ‘talk’ but this latest book was well worth waiting for. A traumatic storyline, explosive and tense. Absolutely brilliant. Highly recommended
It’s a while since I have read a book by R.J Ellory, not by choice but because I forgot his name! I shan’t forget it again, I couldn’t put this book down, I was spellbound, it was so well written.
I liked the Southern prose. The Georgian sheriff investigate the murder of his brother, also a sheriff, which ties in with the multiple murders of teenage girls. The pace is good, the plot is a bit tricky with so many characters but it reads very well.