Code Ardant

by Marge Nantel

Dans un futur proche, notre civilisation n’est plus que l’ombre d’elle-même. De la technologie ne subsistent que des vestiges précieusement conservés par des villes fortes surprotégées. Quand la Forteresse d’Albi tombe, une équipe de convoyeurs recueille l’unique survivant : un garçon étrange, super entraîné, sans aucune conscience de lui-même, censé retrouver le mystérieux Prieur, qui cristallise toutes les convoitises de cette partie du monde.
Démarre alors pour eux un road trip survolté, hérissé de flingues et de carrosseries chauffées à blanc. Seuls leur talent à passer entre les balles et leur indéfectible amitié peuvent les conduire au bout de la route. Mais que cache le Prieur ? L’humanité apprendra-t-elle de ses erreurs ?

Genres: Science Fiction, France, Ebooks

480 pages, Paperback

First published April 1, 2024

Reviews

[Sherborne · Rating 5 out of 5]

En train de me demander pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt.

[Makino1910 · Rating 5 out of 5]

J'écris un avis ici parce que ce livre mérite bien plus que ces 5 étoiles. J'ai adoré du début à la fin cette histoire, les personnages, le langage cru, les descriptions et l'ambiance Madmax qui vous plonge tout de suite dedans. J'ai ris, j'ai pleuré, j'ai souris, j'ai eu peur et me suis tendue pendant de longues pages. C'était tout bonnement incroyable et je finis ce livre avec peine de laisser derrière moi ces personnages plein de vies et d'humanité. Je recommande mille fois !

[Shaïna · Rating 4 out of 5]

J'ai été agréablement surprise de ma lecture de Code Ardant et je ne remercierai jamais assez ma tutrice de stage de l'année dernière de m'avoir donné envie de le lire. C'était la première fois que je lisais une science-fiction post-apocalyptique française et elle était vraiment cool !

Plusieurs années dans le futur, le monde a été affectée par la Page Blanche, aucun réseau ne fonctionne et Internet n'est plus. Le réchauffement climatique a également fait des siennes, rendant la planète plus chaude qu'elle ne l'était déjà. À côté de ça, les populations se sont rassemblées dans des espèces de forteresses dirigées par un maître, on en retrouve dans toutes les grandes villes et franchement l'autrice a assuré sur l'univers de son roman.

Dans ces fameuses forteresses, on retrouve des Ardants, des espèces de robots humains, de prostitués de luxe mais qui sont en réalité bien plus que ça. Leur conditionnement leur permet d'espionner efficacement leurs clients pour leur maître et j'ai adoré le concept.

Endah, l'un des protagonistes du roman, en est un et c'est fou comme à travers son point de vue, on ressent cette sorte de détachement qu'il a envers tout tant qu'il n'a pas reçu d'ordre. Tout est écrit à la troisième personne et aucun déterminant possessif n'est utilisé dans ses points de vue. L'écriture du roman est clairement sa force !

À l'inverse, le point de vue de Sioux est rempli de sentiments personnels, de réflexions. L'autrice y utilise de l'argot ainsi qu'un langage familier, ce qui est le résultat de l'évolution de notre monde, du mélange des diverses langues et du manque d'éducation. C'est super intéressant de voir ce contraste et ce que l'autrice a fait de son univers.

La found family dans Code Ardant est juste géniale ! Chaque personnage a une personnalité propre et ils ajoutent tous quelque chose à leur petit groupe de convoyeurs. Ils ne sont pas figurants, ils ont leur histoire et leur tourments. J'ai adoré les suivre dans leur aventure et j'ai eu du mal à les quitter à la fin. Ce petit groupe d'amis m'a touchée en plein coeur. Seul petit bémol : j'aurai aimé en apprendre plus sur eux et savoir plus précisément d'où ils viennent.

À côté d'une mission pour retrouver le fameux Prieur, l'histoire se concentre sur l'évolution d'Endah en tant que personne et non plus en tant qu'objet grâce à ses interactions avec notre groupe d'amis et plus particulièrement Sioux. C'est juste génial la façon dont le vocabulaire utilisé dans ses points de vue évolue à mesure qu'il prend conscience qu'il est lui aussi un être à part entière. C'est vraiment cet aspect que j'ai adoré dans ce roman !

Franchement, ne passez pas à côté de cette science-fiction incroyable et lisez moi Code Ardant !

[Anne-Laure Dixneuf · Rating 5 out of 5]

On se retrouve aujourd'hui avec Code ardant, de Marge Nantel, un livre qui me restera longtemps collé au corps et à l'âme !

Dans un monde post-apo provoqué par l'effondrement d'internet et des relais satellites, nommé la Page Blanche, on suit une bande de convoyeurs qui voyagent entre les Forteresses, les derniers bastions de civilisation. L'humanité s'est effondrée en même temps que les réseaux, et une nouvelle hiérarchie s'est installée.
Alors que la Forteresse d'Albi explose mystérieusement, nos convoyeurs rencontrent un jeune homme très particulier, un Ardant. Il s'agit d'une personne conditionnée depuis son plus jeune âge pour être un espion ou un objet sexuel, ou les deux, et de répondre à une série de codes détenus par le Maître. Un robot humain, en somme. Vraiment très particulier comme concept. Mais ce qui l'est encore plus, c'est que malgré son conditionnement, Endah va petit à petit, au contact de l'équipe, comme renaître, retrouver une conscience propre.

L'équipe, parlons-en ! Comment vous dire que je me suis terriblement et très vite attachée à eux tant ils sont soudés, ils s'aiment et ils sont incroyables. Certains ont un lourd passé, d'autres sont de véritables tueurs, mais ensemble, ils surmontent tout. Il y a Cécile, la Boss, une dame plutôt âgée qui n'a rien perdu de sa hargne. Sioux, un Peau-Rouge adopté par la bande, la gâchette et le médecin de ce petit groupe. Souris, peut-être le personnage le plus complexe et le plus fascinant. Son passé recèle des horreurs qui ont fait de lui un tueur sanguinaire qui, s'il perd le contrôle, peut le faire se retourner contre ses amis. J'ai envie de vous parler de chaque personnage, mais cette chronique serait bien trop longue et puis, il faut garder une part de mystère.

L'histoire est racontée selon deux points de vue, celui de Sioux et celui d'Endah. Alors qu'Endah parle, pense avec son conditionnement, mais de manière soutenue, le langage de Sioux est bien plus familier et demande un certain temps d'adaptation. Mais le contraste entre les deux permet une bien plus grande immersion, et un meilleur attachement.

L'évolution des personnages, d'Endah surtout, est fascinante. Si leur mission et le but de l'histoire sont, à la fin, encore un peu nébuleux, on est néanmoins plutôt intrigués par les évènements, mais je ne vais pas mentir, ce qui me donne le coup de cœur pour ce livre, ce sont les personnages. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas à ce point attachée.

Émotions, humanité, action, fraternité et même famille sont les mots-clés de cette histoire. Un récit bouleversant à bien des égards, poignant, fascinant. Un régal.

[Kahlan · Rating 5 out of 5]

On se retrouve aujourd’hui avec la lecture que j’ai pour l’instant la plus appréciée depuis le début de l’année, à savoir Code ardant, de Marge Nantel, lu en commun avec les membres de L’Imag’In Café dans le cadre d’un petit festival. Prix des Utopiales 2024, ce roman de science-fiction post-apocalyptique a su me prendre aux tripes et me toucher au cœur, rien de moins.

L’intrigue prend place dans un futur où la civilisation s’est effondrée et a laissé la place à des forteresses surprotégées et des convoyeurs qui sillonnent les terres entre elles. On s’attache à certains d’entre eux, un petit groupe d’écorchés vifs qui, suite à la destruction de la forteresse d’Albi, accueille en son sein un jeune homme très particulier. Endah est un Ardant, c’est-à-dire un être humain conditionné depuis sa plus tendre enfance à se comporter comme une machine. Il obéit à des codes qui font de lui un espion, un soldat ou un objet sexuel, selon le bon vouloir du Maître.

Son intégration progressive au sein de ce groupe soudé, qui devient pour lui une famille de substitution, est juste bouleversante. Malgré son conditionnement, Endah commence à ressentir, à questionner son existence et à chercher sa propre identité. Il n’est pas le seul personnage attachant de cette histoire. Seeyt, surnommé Sioux, est médecin et tireur d'élite. Sous son apparence de dur à cuire se cache une grande empathie, et sa relation avec Endah est particulièrement touchante, oscillant entre protection fraternelle et affection profonde.

Il y a aussi Souris, un personnage imprévisible, capable du meilleur comme du pire. Sa folie apparente cache une loyauté indéfectible envers le groupe. Il apporte une touche d'humour et de légèreté dans un univers sombre, tout en incarnant la complexité des êtres humains marqués par la vie. Ce roman nous offre une exploration poignante de l'humanité, de la résilience, la capacité de l'être humain à se reconstruire, même après les pires traumatismes, et des liens qui unissent les êtres brisés.

Le style demande un léger temps d’adaptation, mêlant langage familier et argot, surtout du point de vue de Sioux. Cela confère au récit un rythme saccadé et une oralité marquée, mais une fois que l’on s’y est fait, cela renforce l'immersion dans l'univers rude et sans concession du roman. On ne s’ennuie pas une seconde et, si le dénouement m’a semblé un poil trop rapide — je ne suis pas très sûre d’avoir bien compris l’objectif final d’Endah, notamment —, il n’en reste pas moins que j’ai adoré cette lecture !

Code ardant est une œuvre qui va me marquer, c’est sûr, alliant action, émotion et réflexion. À travers des héros profondément humains et une narration immersive, Marge Nantel nous offre un roman poignant sur la reconstruction de soi et la force des liens choisis. Une lecture incontournable pour les amateurs de science-fiction et de récits humains forts.

[Pandora Black · Rating 5 out of 5]

Gros coup de cœur. J'y ai été intriguée par le résumé et attirée par les critiques positives, je rajoute la mienne.
Une équipe qui m'a un peu fait penser par certains côtés aux "big damn heroes" de la troupe de Firefly (Firefly, pas Serenity ; Serenity n'existe pas pour moi mais c'est un autre débat), surtout pour le côté trompe-la-mort à l'épreuve des balles pendant une bonne partie de l'action. Une intrigue prenante et un contexte original, mais vraiment, surtout, des personnages en or, la Souris et Sioux en tête, un Chaton hyper attachant, mais tous les autres sont top aussi, voire même "henaurmes". Bref, gros coup de cœur quoi.

[Nathan Espie · Rating 4 out of 5]

Mad max dans une méditerranée occidentale dystopique, nan c'est du bon poulet ça (dommage que la plus belle ville du monde, Albi, soit detruite au bout de 50 pages)
P.S: ca merite plus un 4.5 étoiles

[Ellie · Rating 4 out of 5]

4.5*

[Callysse · Rating 5 out of 5]

https://callysseblog.wordpress.com/20...

Avec Code Ardant, Marge Nantel nous propose un univers dystopique crédible où notre société s’est effondrée suite à la perte des technologies numériques. Plus de satellites, plus d’internet, plus de communications telles que nous les connaissons. Le réchauffement climatique n’aidant pas, les humains se sont regroupés au sein de grandes villes devenues Forteresses, entre lesquelles des groupes de convoyeurs assurent les liaisons. Nous suivons celui auquel appartient Sioux, l’un de nos deux narrateurs. Ils vont se retrouver embarqués dans un conflit entre Forteresses, et plus encore, qui les dépasse. Un conflit dont Endah, un humain formaté qu’ils ont sauvé suite à la destruction de la Forteresse d’Albi et le second narrateur, semble détenir la clé sans vraiment le savoir. Car Endah est un Ardant, un être qui ressemble davantage à un robot qu’à un humain, un esclave formé pour répondre aux ordres, prostitué docile et espion à la fois, parfaitement capable de se défendre si son code le lui permet mais sans aucune conscience de sa propre personne. Un humain codé pour retrouver le Prieur, quel qu’il soit.

Il m’a fallu un temps d’adaptation avec ce roman. En effet, Sioux a un langage particulier, entre vulgarité, familiarité et argot. Si je trouve que cela colle parfaitement à l’univers et à son style survolté, j’ai tout de même éprouvé quelques difficultés à le comprendre au début. D’autant que j’avais l’impression dans les premiers chapitres qu’en dehors de leurs activités de convoyeurs, Sioux ne pensait qu’au s*xe, ce qui ne m’intéressait pas particulièrement. A cela s’ajoute le fait que l’autrice nous plonge sans transition dans l’action et l’histoire. Elle ne nous prend pas vraiment par la main, c’est à nous de comprendre comment fonctionne son univers et de saisir entre les lignes les intrigues politiques qui se dessinent. Je l’avoue, les chapitres du point de vue d’Endah étaient mon refuge au début car plus simples et abordables pour moi d’un point de vue style narratif. Mais une fois que je suis parvenue à m’habituer à Sioux et à sa joyeuse bande, je me suis régalée!

Code Ardant est un road trip déchaîné et prenant qui a un petit air de Mad Max avec ses flingues qui tirent à tout va, ses voitures et ses motos qui foncent à toute allure et son ambiance brutale, violente et poussiéreuse. C’est rude, survolté et plein d’actions. Mais au milieu de ça, il y a Endah, Sioux et sa bande déjantée de convoyeurs. Ils sont complétement cramés du ciboulot mais incroyablement soudés entre eux. C’est donc un magnifique Found Family que Marge Nantel nous propose. Si je lisais lentement au début afin de m’adapter au patois de Sioux, je me suis surprise à de nouveau lire lentement alors que j’approchais de la fin. Mais les raisons étaient toutes autres : je ne voulais pas quitter ces personnages haut en couleur, atypiques, magnifiques, aimants et empathiques. Ils prennent soin les uns des autres, même Endah à sa manière. Je m’y suis fortement attachée et leur dire au revoir n’a pas été des plus simples.

J’ai adoré Code Ardant pour les fortes émotions qu’il m’a fait ressentir, pour son originalité et ses personnages fêlés de bien des manières. L’intrigue, qui a des faux air de récit tranche de vie, est très bien menée et complète. Sa fin est émotionnellement forte, avec un brin d’espoir. Code Ardant sera donc, j’en suis certaine, l’une de mes lectures marquantes de cette année. A lire!

PS : J’ai oublié un point, certes pas si important, mais que je chéris particulièrement. L’histoire débute en France, pas très loin de chez moi d’ailleurs. J’adore quand un auteurice francophone préfère placer son intrigue Imaginaire chez nous plutôt que chez nos voisins américains. Cela ajoute un petit truc en plus pour moi

[Thomaelle · Rating 5 out of 5]

Futur proche. Le changement climatique a rendu la terre surchauffée. La technologie n’est plus. Plus d’internet, plus de satellites, plus… rien. Les vestiges technologiques sont conservés dans des forteresses. La société au sein de ces villes fortes est bien différente : un maître tout puissant, des Ardants au choix prostitués à tout faire, espions, tueurs à gages surentraînés. Quand la forteresse d’Albi tombe, une équipe de convoyeurs recueillent l’unique survivant, Endah. Mais qui est-il et quel est son but ?
Voici le pitch de départ de “Code Ardant” de Marge Nantel paru chez Mnémos. J’ai eu la chance de recevoir gratuitement l’ebook de la ME et j’ai pu le lire en LC grâce à l’organisation nickelle de @unpetitlecteurbreton.
Ce roman est un ovni. J’ai passé 9 chapitres à me demander si je n’allais pas l’abandonner. En effet, nous suivons deux points de vue : celui d’Endah qui a une narration assez basique et celui de Sioux qui est beaucoup plus atypique. En effet, ces passages sont écrits comme si nous étions dans sa tête avec beaucoup d’argot et des tournures de phrases originales. J’ai eu du mal à m’y habituer.
Et puis, au 10ème chapitre, le déclic s’est fait, et j’ai été incapable de lâcher ce roman ! J’ai adoré l’histoire à la Mad Max de ces personnages qui sont bruts de décoffrage et pourtant qui s’aiment profondément. J’ai adoré les voir intégrer Endah à leur bande. La trope “found family” est ici bien présente et super bien faite. J’ai surkiffé suivre les relations de cette équipes. J’ai versé ma petite larme à certains moments, été atterrée par les rebondissements pas toujours positifs. J’ai fait de la moto solaire avec eux, j’ai souffert avec eux, je me suis battue à leurs côtés, j’ai trépigné d’impatience avec eux, j’ai pleuré avec eux, je les ai aimés… Je dois dire que ce qui m’a vraiment plu, ce n’est pas le fond de l’histoire, la quête principale (qu’on finit par oublier), mais plutôt les relations entre les personnages qui sont tellement approfondies qu’on finit par se ficher d’où on va, du moment où on y va avec eux.
C’est vraiment un immense coup de cœur que je ne peux que vous encourager à découvrir. Accrochez vous les premières pages, et ensuite… partez sur l’autoroute du bonheur avec Sioux, Endah, Souris et les autres ! Mais l’histoire n’est pas facile et blindez votre coeur, jusqu’à la toute fin du roman que vous quitterez un sourire aux lèvres.

[Silaart.b · Rating 5 out of 5]

4,75 ⭐️

J’ai dévoré ce bouquin en trois jours et c’était absolument génial 🥹
Je lis pas souvent de post apocalyptique,pas que j’aime pas ça mais ils me tentent moins généralement, mais vraiment là je regrette pas 🤌

Un récit deposit apo qui imagine le monde après l’effondrement, manque de ressources, plus d’énergie fossile. La seule chose qui permettent d’avoir de l’électricité c’est le soleil. La population s’est retranché dans les grandes villes, chacune dirigé par un maître de Forteresse, et les gouvernement des pays ne sont plus ce qu’ils étaient. Tout pour un peu de renouveau je trouve dans le genre (mais comme j’ai dit j’en ai pas lu bcp hein)

Le point centrale de ce récit, c’est toute la question des ardants, ces humains qui n’en sont plus, formatés comme des robots, des esclaves qui n’ont même pas conscience d’eux même et présentés comme des travailleurs.euses du s€xe haut de gamme. J’ai trouvé très touchant le personnage d’Endah et la façon dont il doit s’adapter à un monde inconnu et à vivre sans le cadre très codifié où il a grandit et vécut. Ou il se retrouve confronté à des personnes qui le considère entièrement comme un humain. Et je suis contente de comment le sujet a été traité et la façon dont la question de « devenir humain » est traitée et j’avais un peu peur que cette situation puisse découler sur de la romance (ce qui aurait été problématique) bon heureusement ça n’a pas été le cas, et en fait on n’a même pas de romance dans ce roman, ce qui apporte un peu de fraîcheur.
J’ai vraiment aimé suivre le cheminement d’Endah vers l’humanité qui se fait lentement avec des rechutes, on a un vrai développement qui prend son temps.

Concernant le road-trip/course poursuite j’ai vraiment kiffé, ça traîne pas en longueur et ça ne tombe pas dans la répétition, sans pour autant bâclé les choses. J’ai vraiment aimé le found family formé par les personnages (par contre j’avoue avoir pas mal confondu Bibas La Boué et Blaise le Baril par contre). Et pour une fois que c’est pas un found family uniquement composé de perso blanc, la vingtaine et hetero ça fait du bien. Le plus jeune, sans compter Endah qui arrive après, à trente ans (bon j’avoue Sioux et Souris faisait plus jeune, mais c’est surtout leur façon d’agir et peut être le contraste avec les perso plus âgés). Aussi concernant les relations au sein du groupe ça sort des relations préconçus qu’on peut avoir donc c’est cool. Y’a un seul couple exclusif. Pour le reste ça va être de l’amitié ++ on va dire, mais aussi entre d’autres personnages ça va être des relation plus parents enfants et d’autres un peu difficile à décrire (donc si vous voulez savoir raison de plus pour le lire).

Sinon pour la narration de base je suis pas fan de la première personne mais là ça se lisait tout seul, par contre le langage est cru, vulgaire et pas mal de reference au s€xe (beaucoup en vrai) (sans pour autant avoir de scènes explicites (et ça j’en suis bien contente 🙏)) donc faut apprécier le ton mais perso ça m’a pas dérangé et j’ai trouvé qu’au contraire ça collait parfaitement au ton du récit. Supplément les relations qui se tissent et s’insèrent dans le récit sans qu’on se pose de questions. Pas que le monde soit devenu queer normatif ou que y’ait pas d’homophobie (y’en a un peu dans le récit.) mais pour les personnages principaux et la narration c’est la norme.

Bref petit point négatif que j’ai trouvé c’est la fin ouverte. Je m’attendait pas forcément à ça, non pas dans le dénouement et même si on peut se dire que la situation d’Endah aurait pu amener à ces changement majeurs il n’en n’est rien, mais bon rien d’étonnant à ce qu’un système oppressif qui rapporte et qui a fait se ses preuves jusqu’ici continue malgré qu’un individu appartenant à la machine en soit sorti. Non ce qui m’a dérangé c’est qu’on sait pas vraiment ce que font les personnages par la suite, est-ce qu’iels continuent leur vie comme avant toute cette histoire, est-ce qu’ils choisissent une voie moins dangereuse ou alors ils essayent de démanteler un système qu’iels jugent oppressifs ? Bref juste un peu déçu qu’on ne sache pas clairement ce que deviennent les personnages, surtout que les événements qu’iels vivent n’ont pas pas pu les impacter du tout et je les vois mal repartir comme si de rien n’était.

Bref sinon à par ça j’ai vraiment bcp bcp aimé, et que vous aimiez ou pas la dystopie je vous le conseille vivement !!!

[Elodie Legouy · Rating 5 out of 5]

Incroyable ! Je ne sais pas quoi dire d’autre ! Une pure merveille ce ce roman. C’est un coup de cœur monumental !

La construction de ce livre est magistrale. La narration est assez compliquée à assimiler au début de la lecture. Le langage assez lourd, cru et chartier par moment peut déranger ou plutôt déstabiliser mais on s’y fait vite et il fait parti intégrante de l’histoire. Ça nous la rend bien plus réelle.

Les personnages, ce petit groupe d’amis tous plus fous les uns que les autres, aux innombrables fêlures sont si attachants et touchants. Ils feraient tout pour chacun.

Endah, m’a chamboulé. Je ne dirai rien de plus sur ce personnage car il faut lire son histoire pour comprendre. Mais il a mon cœur à jamais. Pour Sioux, je dirai plus ou moins la même chose. Son cœur est pur et sa bienveillance est infinie. Merci à ces deux hommes pour ce récit. Sans eux, ça n’aurait ps été pareil.

Lisez cette histoire post apo aux allures visionnaires, aux perso hauts en couleurs et au destin précaire !

[someone on the internet · Rating 5 out of 5]

QUEL SURKIFF LA FIIIIIINNNNN 💗💗💗💗💗💗

edit: BEAUCOUP aimé les personnages, ainsi que l'histoire qui était assez originale. On en a vu du Mad Max, du post-apo, mais le worldbuilding de ce livre était vraiment unique, super travaillé -- D.I.N.G.U.E!!

TRÈS attristée par les quelques pertes de l'équipe mais je me doutais que ça vrillerait à un moment...

Un peu perdue durant les scènes d'action mais franchement des fois (souvent) c'est pas l'auteur c'est moi 🥴

J'ai adoré l'impact de la fin (la première personne.... 🥺🥺) même si un épilogue juste un peu plus long était souhaitable, mais franchement c'est pas ça qui me retient de mettre toutes ces étoiles!

J'ai aimé +++++++++++ et je suis ravie de cet achat de cette lecture!! J'aurais beaucoup aimé ne pas devoir stopper ma lecture et passer autant de temps à attendre entre chaque session lecture (heavy work schedule oblige) lors de cette première découverte, mais le livre était tellement top que ça ne m'a pas tant décontenancée que ça. Il méritait mieux mais m'a apporté beaucoup alors sans regret!

Merci pour ce bijouuuuuu!!!

[Paul · Rating 3 out of 5]

3.5 serait plutôt ma note, j'ai bien aimé ce livre qui d'ailleurs se lit assez bien , j'ai malheureusement trouvé que la manière dont s'exprimait les personnages sonnait moins "jargon de bandit" que l'œuvre le souhaitait, paradoxalement j'ai beaucoup aimé le développement des personnages comme "souris" et "endah" pour leurs comportements singuliers, la progression d'endah est la chose la plus intéressante de ce récit, la manière de traiter la prostitution m'a semblé extrêmement juste, surtout par rapport aux rêves de sioux au début de l'aventure et de ces attentes d'échappatoire avec un ardant. J'ai eu peur au début de l'histoire que le bouquin parte en tirades longues sur leurs manières de faire l'amour mais en fait tout cela est bien dosé, on ne décrit pas de scène de sexe, on nous parle plutôt par le biais du sentiment. L'histoire m'a tenue en haleine mais je dois admettre que les 50/100 dernières lignes m'ont paru en deçà.
Cela reste une belle découverte et aucun regret d'être aller jusqu'au bout de ma lecture 😊

[Mélanie · Rating 5 out of 5]

waw. on peut dire que j'ai pris une claque avec ce titre. L'écriture est puissante, nous emporte. Le monde décrit est bien pensé, bien construit. Et les personnages sont extrêmement puissants.
Après quelques chapitres, je pensais à penser (et à m'exprimer dans ma tête) comme l'un des narrateurs, pour dire à quel point j'ai été embarquée.
Je me suis attachée à cette petite bande hétéroclite et malmenée, j'avais envie qu'ils s'en sortent, qu'ils trouvent un havre de paix, de les serrer un peu dans mes bras aussi (en gardant un oeil ouvert, quand même, parce que ce ne sont pas enfants de choeur)
En lisant ce titre, vous serez embarqué dans une ambiance un peu western, un peu post apo, terriblement dévastée et dévastatrice. Et, pourtant, vous aurez envie de croire à ce petit éclat d'humanité qui peut encore briller.

[Thornbridge · Rating 5 out of 5]

Le style d’écriture et le vocabulaire sont un peu déroutants durant les premières pages et j’étais parfois perdue avec tous ces personnages.
Mais une fois une fois passé ça (assez rapidement), le récit est incroyable, l’intrigue prenante, le style d’écriture va bien avec l’univers du roman. Les personnages sont attachants et singuliers.
Je me suis beaucoup attachée aux personnages, et quand j’ai cru au pire, j’ai failli refermer le livre et ne pas le finir tellement j’avais peur de ne pas m’en remettre…

J’ai terminé ce roman et j’en suis presque nostalgique.
Ce serait tellement génial qu’il y ait une suite, une nouvelle aventure avec ces personnages !!

[Berelex · Rating 4 out of 5]

Un road trip assez déjanté, au sein d'une équipe dépareillée mais touchante d'humanité(s). J'apprécie notamment le traitement d'Endah, ou le langage fleuri de Sioux – ce qui est assez logique dans un tel contexte.
La présentation d'un autre style de post-apo est également bienvenue, à base de technologies partiellement conservées, de panneaux solaires, de gouvernements qui ont partiellement subsisté et de bandes de paramilitaires devenus pillards. Quelque part, ça paraît plus réaliste que bien des choses que l'on a vues jusqu'alors.

[Margot Looten · Rating 5 out of 5]

C’était vraiment trop trop bien ! Petit coup de cœur pour ce roman plein d’action, de tendresse et de violence. C’est un récit brutal et cru à ne pas mettre entre toutes les mains mais c’est une aussi une sacré aventure émotionnelle. J’ai adoré les personnages, j’ai adoré la fin, et je ne peux que recommander cette lecture 👀

[Maxime · Rating 2 out of 5]

L'univers est sympathique, et on comprend assez vite les enjeux. Problème(S) : les personnages sont archétypaux, l'intrigue traîne en longueur de façon artificielle, on devine très rapidement ce qu'il va se passer à la page suivante... jusqu'à en sauter plusieurs dizaines de pages pour savoir enfin comment ça évolue. Et sans s'y perdre pour autant.

Dommage, le concept est vraiment bon.

[Morgan Gil · Rating 4 out of 5]

Le style peut être déroutant pour celui qui n'aurait jamais lu du Houssin dans le texte. L'histoire est sympathique (et très cinématographique) en plus d'être originale. On sort un peu des poncifs du post apocalyptique avec une notion de lavage de cervelle à la sauce secte très intéressante. Un bon livre qui mériterait sans doute une suite.

[Damien Brasseur · Rating 3 out of 5]

J'ai mis la moitié du livre a rentrer dedans, difficile de s'y retrouver entre les personnages, qui ne se parlent qu'en s'insultant, et la partie "technologique" manque de sens. Une lecture moyenne.

[Akian · Rating 4 out of 5]

Un mad max terroir autour de la méditerranée, ça a le mérite de changer de mes lectures habituelles.
Et c'est très bien mené. L'intrigue est simple et efficace, l'univers bien dépeint, et les personnages aussi.
Un bémol pour moi, il y a un peu trop de scènes d'action à mon goût, et les antagonistes anonymes beaucoup trop nombreux pour un monde post-apocalyptique à la population réduite.
Mais ces scènes ne sont pas mauvaises et on passe outre la chance insolente de la bande de personnages qui s'en tire sans une égratignure pendant trop longtemps.
Au global un bon roman bien fait, dans un univers intéressant.