Caroline Lamarche déroule la saga d’une famille apparue à Liège au début de la révolution industrielle et pionnière de la métallurgie du zinc dans la province espagnole des Asturies. Arpentant une époque qui annonce le grand capitalisme et son cortège d’inégalités, elle raconte les travaux et les jours de ces aventuriers, à la fine pointe d’une Europe qui nourrit encore des rêves d’expansion.
Les fortes personnalités qu’elle aborde, les voix féminines qu’elle relaie, l’hommage rendu à un père qui lui a ouvert le chemin des archives, font d’elle l’héritière éclairée d’une légende familiale passionnante et cosmopolite. Les témoins vivants qu’elle sollicite bousculent le tableau et en questionnent les pans cachés dont elle rend compte avec lucidité, consciente d’être égarée entre deux mondes.
Caroline Lamarche werd geboren in Luik, 1955, waar zij haar studie Romaanse filologie voltooide. Zij publiceerde haar eerste werk, een dichtbundel getiteld L'arbre rouge (De rode boom), in 1991. Daarna richtte zij zich voornamelijk op het schrijven van proza. In 1996 verscheen Le jour du chien, gevolgd door onder andere La nuit l'après-midi in 1998 en J'ai cent ans in 1999. Voor De dag van de hond, verschenen in de Franse Bibliotheek, ontving zij de Belgische staatsprijs voor literatuur 'Victor Rossel', ook wel de Belgische Prix Goncourt genoemd.
Tenía unas expectativas con el libro,por las presentaciones y la contraportada que se han chocado con un muro de realidad. Egocentrismo familiar y una visión clasista ,que en ocasiones se intenta mal disimular con frases de condescendencia,como que gracias a esta familia los pobres campesinos se convierten en mineros.
Es un libro muy generoso en cuanto a que comparte un legado familiar de recuerdos ,de personas realmente importantes,trabajadores y bien relacionados .
La contraportada habla de voces femeninas. Tras leer el libro ,las mujeres de este libro se limitaban a esperar ,tener niños y escribir cartas.
Un pasado industrial, historia deslucida por una visión sesgada.
No he entendido,bueno si ,como recurso narrativo para captar la atención lectora que se dispersa entre estas páginas que rizan el rizo sobre lo mismo ,el que introduzca a la revolucionaria Aida de la Fuente.
Zola,Dickens...se hubiesen echado las manos a la cabeza con un libro contextualizado en la industrialización escrito con la perspectiva del paso del tiempo,en pleno siglo XXI, con 606 páginas de casi omisión obrera.
He leído la edición publicada este año en castellano.
Un libro con cuidada calidad editorial y muy interesante para quien tenga interés por la minería asturiana.
Caroline Lamarche cuenta la historia de la Real Compañía Asturiana de Minas, fundada por su familia en 1853 y con instalaciones en Asturias (Arnao), Cantabria (Reocín), Francia, Marruecos, etc . La mina de Arnao no está activa actualmente pero sus instalaciones y museo se pueden visitar, y este libro es un magnífico complemento ya que está escrito con gran detalle, no solo sobre la evolución de la explotación sino en paralelo con la historia política y social de España y en particular de Asturias.
La conservación de muchos documentos, cartas, fotografías, etc., unida al esfuerzo y dedicación, han permitido a la autora reconstruir su árbol genealógico al tiempo que muestra la tradición industrial familiar y en particular su vinculación con las minas.
Un ouvrage qu'eût adoré feue mon épouse. L'histoire d'une famille principautaire, en partie originaire de Verviers ou presque. Beaucoup de nostalgie et de respect pour des bâtisseurs d'industries et de fortunes, même si certaines périodes sont couvertes d'ombres que personne ne veut vraiment dissiper et si certains sont des "héros" par hasard plus que par choix.
En cherchant une ampoule dans la cave de la maison familiale, Caroline Lamarche découvre une malle sur laquelle est tracée en lettres capitales le nom HAUZEUR. Elle découvre des dossiers classés par son père, décédé douze ans plus tôt. C'est un véritable trésor reprenant quantité de documents sur ses ancêtres mais aussi un véritable témoignage de leur épopée industrielle.
Commence alors pour Caroline, un long travail sur les traces de son père, l'archiviste de la famille.
Freddy Lamarche, le père était le dernier ingénieur des mines de la famille, il a consacré une grande partie de sa vie à L'Asturienne dont il est détenteur d'une grande partie des archives. C'est un devoir de transmission en sorte que va effectuer Caroline.
On va voyager dans l'espace et dans le temps, remonter presque deux siècles de l'histoire européenne, suivre la révolution industrielle, l'évolution sociale, la situation politique en Espagne car c'est dans les Asturies que les ancêtres de Caroline ont découvert des mines de charbon dans un premier temps mais aussi de zinc. La Compagnie Asturienne des mines est une société belge créé en 1853. Elle a été active 150 ans, pionnière dans l'exploitation du zinc.
La compagnie a apporté en Espagne le savoir faire et les technologies des belges. Paternaliste, elle a un regard social sur ses travailleurs (création école, hôpital, ...) sans pour autant perdre de vue le rendement et la nécessité de rétablir l'ordre lors des premières grèves ouvrières.
On découvre les fondateurs, le siège à Paris Avenue Gabriel, le pouvoir des femmes mais aussi le pouvoir et la richesse des mots grâce aux très nombreuses correspondances.
J'ai pris énormément de plaisir à découvrir ce récit dans lequel on ressent la richesse humaine, sociale, le contexte politique et historique. L'écriture est fluide, la plume magnifique, élégante. Le livre est très documenté, illustré de photographies et documents. Un très bel hommage à son père. C'est passionnant.
Leído en español, en la edición de KRK. Me gustó mucho el repaso que hace la autora sobre la historia de su familia, unida a la burguesía y la industria de Lieja, la creación, auge y declive de la Real Compañia ASTURIANA de Minas, sobre todo en el norte de España, y su relación con la historia de Europa. Enriquecido con multitud de fotografías interesantes.