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Les Furies

L'Hallali

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Yvonne Chen n’a pas d’amis et elle n’en veut pas : ils l’ennuient ou finissent par mourir. Lorsque, en ce 5 janvier, son téléphone sonne, elle sait donc que ce n’est pas un ami qui l’appelle.
Les Furies, ces tueurs à gages sans foi ni loi, sont de retour et leur chef Alecto propose à Chen de participer à l’une de leurs danses. Deux frères se disputent le
contrôle d’un prestigieux vignoble dans les Vosges et, d’après le commanditaire anonyme, il ne doit en rester qu’un.
Chen, l’ex-flic de la Crim, aujourd’hui agent infiltré de la DGSI, accepte la mission : l’occasion rêvée pour elle de piéger enfin ces assassins. Lancée dans un jeu de faux-semblants au coeur d’un hiver glacial, Yvonne va devoir décider de quoi elle est l’instrument. La justice ou bien le châtiment ?
Tout bascule quand les fantômes du domaine s’en mêlent. Eux aussi réclament vengeance.

320 pages, Mass Market Paperback

First published March 8, 2023

30 people want to read

About the author

Nicolas Lebel

25 books12 followers

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Community Reviews

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Displaying 1 - 8 of 8 reviews
Profile Image for Sarka B.
385 reviews2 followers
August 10, 2025
This is the 3rd book in Les Furies serie and it is very good book. The plot is very interesting and suspenseful. The book is gripping. It is very well written. Can't wait to read 4th book in this serie.
Profile Image for Alice Alexandre.
565 reviews4 followers
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August 23, 2025
Je ne voulais pas attaquer le « nouveau » roman de Nicolas Lebel, ℒ𝒶 ℛ𝓊𝒸𝒽𝑒, sans avoir lu les trois tomes précédents de la série ℒ𝑒𝓈 ℱ𝓊𝓇𝒾𝑒𝓈 ; eh bien, pari relevé ! Et, (j’anticipe toute répartie de votre part car il est bien connu que l’on a les abonnés que l’on mérite :) (et non, :) n’est pas la version surannée de 😊 mais bien :) pour une fois (donc), quelle bonne idée ai-je eu !

Chaque livre de cette série, du moins les trois premiers, peuvent se lire indépendamment, toutefois je vous recommande, si ce n’est pas déjà fait, de tous les lire et, surtout, dans l’ordre. Et pourquoi ? Alors, en premier lieu, parce que Yvonne Chen, la protagoniste, et anti-héroïne, connait une grosse évolution entre le premier et le troisième tome, et il faut avoir lu le premier pour mieux comprendre ce qui l’a poussée à faire certains choix ainsi que les raisons pour lesquelles elle est devenue une pestiférée au sein de la police. Deuxièmement, même si chaque nouveau roman rappelle en quelques mots le pourquoi du comment (et le comment du pourquoi), je considère que ne pas lire le premier est un crime de lèse-majesté (rien que ça) ! En effet, cela reviendrait, d’une part, à ne pas faire la connaissance de Paul Starski, personnage phare dont le fantôme hante Yvonne dans le deuxième tome, allant jusqu’à guider tous ses faits et gestes, et, d’autre part, à ignorer de quoi sont capables les Furies, surtout que l’intrigue du premier tome est tout simplement hallucinante, à tel point qu’à un moment donné on (c’est-à-dire moi) ne parvient plus à démêler le vrai du faux.

Si le deuxième tome, ℒ𝒶 𝒞𝒶𝓅𝓉𝓊𝓇𝑒, m’avait semblé un peu fade comparé, donc, au premier, ℒ𝑒 𝒢𝒾𝒷𝒾𝑒𝓇, on retrouve dans celui-ci, ℒ’ℋ𝒶𝓁𝓁𝒶𝓁𝒾, le rythme effréné de ce dernier (enfin, premier... mais il faut suivre aussi !). Une fois de plus, l’auteur se joue du lecteur, le baladant du début à la fin : « qui croire ? » est la question que je n’ai cessé de me poser. Tantôt je me suis dit « ah ! je le savais ! quel fumier ! » (je parle d’un personnage en particulier, hein, pas de Nicolas Lebel, je ne me permettrais pas, même s’il m’a bien fait tourner en bourrique), tantôt je me suis dit « meuh non, voyons ! », avant de finalement me dire « bon sang, mais c’est bien sûr » (comme dirait Raymond Souplex)…


Bref, tout ça pour vous dire que, dans ce troisième tome, on retrouve bien évidemment notre chère Yvonne, toujours aussi charmante, il va de soi (comprendront ceux qui connaissent déjà le personnage), cette fois-ci en tant qu’agent infiltré au sein même des Furies, et que vous devez absolument le lire si : a) vous ne l’avez pas encore lu (ça coule de source mais sait-on jamais) ; b) vous aimez les intrigues pas piquées des hannetons (et des vers non plus) ; c) vous aimez vous faire avoir (j’entends par là que vous aimez les rebondissements à gogo) ; d) vous avez le sens de l’humour (vous savez, ce qu’on appelle le second degré ! eh non, ce n’est pas la deuxième marche d’un escalier). Si après tout ça, je n’ai pas réussi à vous convaincre…

https://www.instagram.com/aliceintheo...
Profile Image for Quoilire.
513 reviews7 followers
May 9, 2024
Avec ce dernier tome de la série des Furies (à ne pas confondre avec la série de Netflix), Nicolas Lebel, nous convie à l'infiltration de ce groupe de mercenaires qui font et défont la vie de personnes pour le bien d'entreprises ou de gouvernements.

Mais est-ce que cette policière haute en couleur Chen parviendra à intégrer ce corpuscule en conservant son intégrité ou bien virera-t-elle de camp ?

L'auteur aborde une autre facette de la même histoire, avec des personnages tantôt attachant ou attrayant, ce qui ne suscite ni lassitude ni sensation de déjà lu de la part du lecteur.

Et fidèle à ses qualités d'écrivain, l'auteur nous soumet encore une fois à la terrible épreuve de de ne pas lire cet dernier opus d'une traite.

https://quoilire.wordpress.com/2024/0...
Profile Image for Flapidouille.
875 reviews3 followers
October 7, 2023
Un casse-tête brillant et machiavélique au déroulement véritablement tordu , surprenant à chaque page. Ce livre est une réussite, même si l'on peut préférer le Nicolas Lebel auteur de la série du commissaire Mehrlicht.
Profile Image for Etienne Mahieux.
538 reviews
April 8, 2025
Nicolas Lebel nous a à peine laissé le temps de respirer : voici le troisième volume de la trilogie entamée avec "Le Gibier" et poursuivie avec "La Capture". Nous retrouvons la redoutable Yvonne Chen, ex-lieutenante de police judiciaire, désormais missionnée par la DGSI pour infiltrer la petite bande des Furies, un groupe d'exécuteurs professionnels et stipendiés, qui se chargent des basses oeuvres de riches et puissants commanditaires, qu'ils mènent à bien de manière ludique et, dirait-on même artistique, lors de "danses" soigneusement planifiées par leur tête pensante, Alecto.
Celui-ci nourrit quelque estime pour l'ancienne policière à la détermination d'acier et aux méthodes dépourvues de toute sensiblerie (on pourrait même dire de toute sensibilité) et la convie à rejoindre les Furies à l'occasion de leur nouvelle danse, qui concerne deux frères ennemis et un vignoble alsacien. Inutile d'en dire plus : ce qui compte dans "L'Hallali", c'est le jeu personnel d'Yvonne, agent double qui doit rendre compte à la fois aux Furies et aux services secrets. Nicolas Lebel aborde ici le genre particulier du roman d'espionnage, avec son lot de manipulations, de contre-manipulations et même de contre-contre-manipulations, qui après un début qui semble presque trop confortablement simple, laissent rapidement le lecteur en proie à une certaine ivresse se demander quels sont la véritable loyauté de l'héroïne, la véritable motivation de ses différents employeurs, et le véritable maître du jeu. On en vient même à se demander d'ailleurs, entre terroristes mercenaires et serviteurs de la loi et de la patrie, qui sont véritablement les bons et qui les méchants de l'histoire, et si même ces notions recouvrent encore quelque chose, nous accrochant au seul personnage dont les motivations échappent à toute médiocrité : Yvonne qui, comme les lecteurs de Nicolas Lebel le savent d'expérience, est tout sauf sympathique (et c'est pour ça qu'elle est irrésistible.)
Le récit est remarquablement mené : toute légère anticipation du lecteur (mais ils n'auraient pas dû se rendre compte que... ?) sera invariablement prise en compte, cependant que d'autres éléments restent impénétrables jusqu'à des révélations bien dosées. Les flashes-back eux-mêmes, pourtant redoutables dans un polar et qui pis est dans un thriller, sont dosés méticuleusement pour que nous ne puissions trop nous ennuyer de l'action principale, et surtout pour nous cacher à chaque fois juste ce qu'il faut pour rendre nécessaire la prochaine exploration du passé.
Au-delà du plaisir d'un bon polar, si Lebel ne nous pose pas de questions aussi vertigineuses que dans "Le Gibier", on retrouve ici les éléments les plus intéressants de cet univers : le récit semble s'adapter, en partie du moins, aux phases successives de la danse des Furies. "Le Gibier" était construit comme une chasse à courre, "La Capture" comme une partie d'échecs : "L'Hallali" suit le modèle du tournoi médiéval. Et donc dans cette trilogie comme dans certains polars de Pierre Lemaître, le geste du narrateur et même de l'écrivain reproduit celui des plans machiavéliques qu'il s'agit de débrouiller. La manipulation du lecteur fait écho à la manipulation des personnages dans une ambiance métalittéraire ici très légèrement dosée et qui fait résonner une sorte d'inquiétude, voire de sentiment de culpabilité, de la part de l'auteur qui jouit en même temps de nous mener par le bout du nez. Lebel étant nettement plus jeune que Lemaître, c'est vraiment là, me semble-t-il, un motif d'époque, qui mène les plus astucieux des conteurs à s'interroger sur leur responsabilité dans la présentation de récits séduisants qui réagencent voire recouvrent des réalités qui pourraient l'être moins. Les aventures difficiles à lâcher de la très cynique Yvonne sont donc l'occasion d'une réflexion morale qui ne surgit pas là où on l'attend.
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