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Baldwin, Styron, and Me

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An unlikely literary friendship from the past sheds light on the radicalization of public debate around identity, race, and censorship.

In 1961, James Baldwin spent several months in William Styron’s guest house. They wrote during the day, then spent long evenings confiding in each other and talking about race and identity in America. During one of those memorable evenings, Baldwin is said to have convinced Styron to write, in the first person, the story of the 1831 slave rebellion led by Nat Turner near Styron’s own Southern birthplace. Styron followed his friend’s advice, and The Confessions of Nat Turner was published to critical acclaim, winning the Pulitzer Prize in 1968—also creating outrage in part of the African American community.

More than sixty years later, the debates and controversy around cultural appropriation, identity, and the rights and responsibilities of the writer still resonate. In Baldwin, Styron, and Me, Mélikah Abdelmoumen considers Baldwin and Styron’s surprising yet vital friendship from her standpoint as a racialized woman, born in Canada to a Tunisian father and Québécois mother, and torn by the often unidimensional versions of her own identity put forth by today’s politics, media, and society. Considering questions of identity, race, equity, and censorship, and, especially, the means by which public debate around these topics is increasingly radicalized, Abdelmoumen works to create a space where the answers are found by first learning how to listen—even in disagreement.

160 pages, Paperback

Published March 11, 2025

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253 people want to read

About the author

Mélikah Abdelmoumen

22 books35 followers
Romancière et essayiste, Mélikah Abdelmoumen est née à Chicoutimi en 1972. Elle est une figure incontournable de la scène littéraire québécoise. Son essai Baldwin, Styron et moi, publié chez Mémoire d'encrier en 2022, a remporté le Prix Pierre-Vadeboncoeur. Elle vit à Montréal.

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3 (1%)
Displaying 1 - 27 of 27 reviews
Profile Image for maya ☆ (aced her finals!).
280 reviews122 followers
August 9, 2024
"baldwin, styron et moi" est un essai qui se penche sur l'amitié de deux écrivains célèbres - james baldwin et william styron - et sur la controverse attachée à leur amitié pour explorer et répondre la question spécifique : " est-ce que styron avait tort de s'approprier nat turner". qui à son tour, demande "s'il était incorrect pour un blanc de parler/habiter l'histoire des noirs et la culture noire". j'ai lu cet essai pour le cadre de mon cours de français 4. (très longue revue et parle très longtemps de mon issue avec le bilan de cette nonfiction).

je suis consciente que mes modifications cassent tellement cette très très longue lecture de cette revue, mais s'il vous plaît, j'ai trop écrit pour être ignorée ❤️
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edit: plus je m'assis avec mon verdict originel, plus je suis moins d'accord avec moi-même et je me vois faire des concessions. il est vrai mélikah abdelmoumen apporte d'une réflexion nouvelle à l'appropriation culturel dont je suis plus-ou-moins d'accord des fois, mais j'ai apprécié ma lecture en tout. vraiment, je n'ai qu'un problème avec le dénouement final de sa propre réflection (pas tant avec la démarche en tant que telle) que j'explique ici en long.
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edit 2: je me vois rajouter des paragraphes importants dans cette revue puisque la lecture d'un autre essai ( l'essai en question The Delectable Negro: Human Consumption and Homoeroticism within U.S. Slave Culture date de 2014, bien avant la publication de celui-ci) a soulevé des points qu'abdelmoumen à oublier... donc, ultimement pour faire une critique d'une critique, il faut avoir une opinion critique sur l'objet premier de la critique. exemple: si je critique en ligne comment les gens approchent une discussion, il faut que j'ai evalué moi-même le sujet en question pour en venir proposer des encradrements de dialogues que je crois le sujet devrait être accompagné avec. je crois que si mlikah abdelmoumen aurait approché la controverse elle-même avant de s'attaquer aux dialogues autour de la controverse, je crois qu'elle aurait 1) facilement réalisé que les confessions de nat turner arrive dans un climat racial très stressé où les afro-américains venaient juste de perdre deux de leurs grands leaders contemporains dr. martin luther king et malcolm x et que la défiguration de nat turner, un des leaders noirs abolitionists majeurs précurseurs était insulte à l'injure, et que 2) elle aurait aussi facilement mis plus de focus sur les dommages que le livre de styron à causer plutôt qu'à leurs intentions. avec un plus de concentration et de recherche historique sur les points de naissance des accusations des ten black writers et une meilleur récapitulation de leurs écrits, je crois qu'abdelmoumen aurait cherché à comprendre 100% les sentiments des ten black writers plutôt que les identifier comme des dudes homophobes "alpha males" et aurait tombé sur les mêmes conclusions suivantes.

plusieurs des prochaines lignes dans le paragraphe suivant ont été originellement écrits dans mon essai académique de fin de cours de français 4, le cours final de français au cégep de saint-laurent en mai 2024. j'ai arrangé certains d'entre-eux pour l'internet et le compte parce qu'il ne me reste pas beaucoup de character libre.

voilà ce qu'elle manque selon vincent woodard, l'écrivain de l'essai the delectable negro: : ce qui fait mal dans la construction de nat turner de styron, c'est qu'il échoue fondamentalement l'héritage de celui-ci, et que l'héritage de nat turner ne peut être séparé de lui. ce que sont des "échos d'homophobie et de masculisnisme" pour abdelmoumen sont en fait des traces effacées d'une culture d'abus sexual homoérotique et cannibale dans l'esclavage américain selon vincent woodard. dans son essai, wooard explique minitieusement que l'homoérotisme de l'homosexualité ont été utilisés comme des armes afin d'efféminer et donc d'affaiblir les hommes noirs (d'un point de vie religieux) pour le voir soumis, les préparant à être potentiellement mangés. cette violence perdure, ils viennent à se dire entre eux "the consumed man (was) equated to the homosexual man" et vice versa aussi! dans son context historique, cette culture d'abus sexual a enseigné à l'homme boir que l'homosexualité signifiait sa castration et par la suite, la consommation de sa chair. alors, faire d'un révolutionnaire nori martyr un homosexuel était l'emasculer au profit de l'homme blanc cannibale. le choix artistique de styron en vrai force la mémoire de l'insurgé noir à se soumettre à nouveau à la figure de maître blanc. les implications et les conséquences de ce choix modifient et alors effacent les motivations révolutionnaires de nat turner. ce choix amène un nouvelle forme de cannibalism - l'appropriation culturelle - où l'héritage radical de nat est défiguré pour les sensibilités blanches. le professeur écrit: "styron's turner appealed to white (liberal) desires for a palatable black radical figure (whom they failed to see in dr. king and malcolm x) diminished in all of his complexity and transhistorical powers" (woodard, p.181). il conclut facilement ceci: "styron's novel only exacerbated the myths and social fictions that fueled this institutionalized (cannibalistic) violence against african-american (people)" (p.180). en vrai, styron recopie, par la littérature, la même dynamique entre maître et esclave, et retire la vérité de la mémoire de nat en le réduisant à un produit inoffensif à être consommé. non seulement styron échoue objectivement dans sa construction historique dans un genre de la fiction où nous sommes concernés par la véracité des éléments historiques!! et que son élément historique principal nat turner n'est pas son vrai reflet, non seulement le livre lui-même perpétue figurativement un historique de cannibalisme, mais elle profane nat turner lui-même. voilà ce qui tue! woodard nous rappelle à chaque occasion ce qu'abdelmoumen oublie: nat turner n'est pas un personnage fictif. il a été une vraie personne, avec des vraies paroles, avec de la vraie parentée, avec de vraies croyances et convictions. la vraie controverse, contrairement ce qu'abdelmoumen croit, ce n'est pas que styron se soit mis dans la peau d'un noir fictif. c'est qu'il se soit mis dans la peau d'un héro noir révolutionnaire réel qui a laisse sa vérité en héritage et que styron ait objectivement profané son histoire. la mémoire d'une vraie personne est détruite dans la littérature; et c'est un noir qui le subit par le stylo d'un blanc. en réalité la question à poser, c'est "pouvons-nous même, dans l'optique humaine, jouer avec l'histoire de l'héritage qui n'est pas le nôtre dans la fiction historique?". je crois que non personellement.

je tiens vraiment à préciser que je crois sincèrement que si l'esclave ans les confessions n'était nat turner lui-même mais un homme noir fictif sans nom, je crois qu'il n'y aurait jamais eu de controverse, sinon juste un air froid pour tout les autres accrochages racials qu'un homme blanc peut écrire ou ne pas écrire dans les années 1960.

je sais que je l'ai déjà dit mais je veux vraiment réitérer: les réductions des essais qu'abdelmoumen fair des ten black writers comparées aux analyses e vincent woodard du même travail révèlent chez elle une certaine absence de vigueur à comprendre profondément les accusations des ten black writers. la majorité d'entre eux étaient accrochés par cette tentative gravement ratée. et ce romance arrive juste à temps pour priver la communauté noire d'un de ces révolutionnaires précurseurs à un moment où leurs révolutionnaires contemporains venaient tout juste de se faire assassiner.
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reprenons!

la polémique qu'abdelmoumen nous présente est super intéressante, surtout étant noire moi-même avec de la parenté blanche. bien que la question est pesante, la lecture de cette essai est plutôt aisée et bien appuyée. mélikah abdelmoumen est directe et concise (en plus, la pagination est assez généreuse pour prendre des notes si jamais on se questionne, comme je l'ai fait). l'écrivaine argumente que les maux du passé n'appartiennent pas uniquement aux personnes noires et surtout, elle pointe l'humanité dans l'histoire des noirs, que cela concerne nous tous - après tout, les souffrances de la communauté n'ont pas été infligés par soi-même. je suis d'accord avec ce point, pour le fait que la tâche de la discussion sur les souffrances passées et présentes ne doivent pas retomber seulement sur les noires. les noires ne sont pas des éducateurs pour des blancs ignorants sur leurs histoires de violences colonialistes et racistes. les blancs ne doivent jamais oubliés les horreurs commises en leur nom et leur supposé supériorité. cependant, je soutiens pareil que les voix noires doivent rester le centre de la discussion (puisqu'historiquement elles ont souvent été rejetées).

l'essai est fort. je comprenais clairement son tout presqu'en tout temps. des fois, j'avais des doutes sur son approche, puisqu'elle insinuait bien des choses peu bizarres. et puis j'ai lu le dernier chapitre... officiellement, je me révise: c'était un très bon essai jusqu'à ce que je tombe au bilan d'abdelmoumen. et non, je suis d'accord avec la réponse finale - la réponse est 'non'. mais l'idée qui se tient derrière cette conclusion me laisse immensément perplexe. ce qui était une lecture claire est immédiatement devenu très mitigée et peut-être pour le pire. voilà ce que sa réponse soulève:

penchée sur la question de l'appropriation culturel/historique, elle conclut (en subtext - directement ou indirectement, l'idée est là; argumentez comme vous le voulez) que la race est perçue avant l'humanité de la personne. et c'est alors pourquoi la controverse de styron a même eu lieu et ce pourquoi baldwin a eu ce moment dans ce club en turquie. alors, supportée par les mots d'edward said, abdelmoumen suggère l'abandon de la "race" comme concept sociologique pour un meilleur dialogue et un meilleur accès à l'humanité de l'Autre.

je suis totalement en désaccord à cela. non seulement je pense que la race n'est pas un obstacle pour l'humanité d'un (ou du moins, n'a pas à être un), mais un outil essentiel. mais je considère aussi qu'il est incroyablement impertinent d'en faire la suggestion car il est impossible de même se détacher de ce concept tant et aussi longtemps que la suprématie blanche va être une chose dans nos sociétés contemporaines.

vous devez absolument comprendre que le concept de race provient du concept de la blancheur, dont ce dernier est basé sur ce qu'il n'est pas pour se considérer "pure" et alors "blanc". c'est pourquoi quand on dit 'white culture' on en rit, parce qu'être blanc est uniquement basé sur l'exclusion, sur ce qu'on n'est pas, le vide. c'est l'histoire des blancs européens et leurs concepts qui existent encore à ce jour, qui insistent sur la race et continuent à oppresser les personnes racisées, les reniant de leur humanité. suggérer la dissolution du concept de la race est juste tout simplement impossible pour le moment - tant aussi longtemps que certains blancs se nourrissent de la suprématie blanche européenne. en plus, l'abandon du concept de la race est non seulement superficiel puisqu'il est impossible à chasser dû aux infrastructures existantes (marx is looking upon you) mais on perd une dimension d'analyse immensément riche et essentielle. tout cela, ça donne un 'take' qui est du genre "je ne vois pas la couleur" - une take tellement aveugle et choquante, surtout après une lecture qui a pris son temps de décortiquer et de décrire les points de vue de la controverse autour styron.

par ailleurs, mélikah abdelmoumen nous prouve son aveuglement avec cette anecdote avec son amie marie, où abdelmoumen manifeste son malaise avec la notion de réparations pour les moeurs oppressifs du passé. son amie avait pour projet de produire un film féministe avec un québécoise 'de souche' avec le corps clairement retravaillé et une femme arabe musulmane portant le niqab, tous les deux coincés dans un ascenseur. mais l'amie, marie, a été refusé par son agence puisqu'aucune personne occupant un poste majeur de ce projet avait une relation sociologique/pouvait avoir une perspective sociologique avec la femme arabe au niqab hypothétique. abdelmoumen s'est fait proposer d'embarquer dans le projet afin de permettre son amie de commencer son projet, comme marie aurait alors une personne "arabe" (ces mots, pas les miens) dans son projet de film. le malaise de mélikah abdelmoumen vient du fait que c'est son nom qui est instrumentalisé puisqu'elle était athée et "arabe d'apparence" pour le projet de son amie, mais elle lamentait aussi la tâche même de son amie, à trouver une personne spécifiquement arabe phonétiquement, lorsque le travail du film n'est pas axé sur leurs différences raciales mais sur leur féminisme. alors encore, abdelmoumen voit la race comme un obstacle à l'accès de l'humanité (l'agence de film ne croyait pas que marie, femme blanche, pouvait rejoindre l'humanité de la femme arabe au niqab et voilà pourquoi ils demandent une personne associée à la culture présentée - peu importe qui, qu'il y ait un nom arabe à quelque part). abdelmoumen aussi dans cette exemple est aveugle à ce qu'on appelle l'intersectionalité, une théorie d'analyse sociologique qui affirme qu'il y a des expériences et des connaissances de la vie propre et particulier à l'intersection de deux ou plusieurs identités. par exemple, la misogynie que fait face les femmes noires n'est pas la même des femmes blanches, ni des femmes lgbtq+, ni des femmes mulsumanes, etc... selon intersectionalité, la misogynie a plusieurs visages différents qui s'adapte à la personne qu'il attaque. et c'est la même compréhension avec la racisme, les différences de genre, la transphobie, etc... ici mélikah abdelmoumen a raison que c'est du front-facing, mais elle va plus loin et rejette le besoin même de réparations ou/et de placer des gens particuliers dans des projets importants dans le but de voir l'intersectionnalité spéficique refletée, parce qu'elle croit que tous humains par eux-mêmes, comme styron et nat turner, seraient capable de rejoindre l'humanité de l'autre et par conséquent, son intersectionnalité. encore, je ne suis pas d'accord. je maintiens que le filtre de la race est essentiel et n'est pas un obstacle à l'humanité. je crois qu'on est capable de percevoir l'humanité tout en prenant compte de leurs races (genres, classes - nomme toutes les lunettes sociologiques). je comprends le sentiment de ne pas vouloir de distinction raciale parmi les humains afin d'accéder l'humanité, mais il est absolument nécessaire puisque cette dimension ne va jamais quitter nos réalités. ce blindspot d'abdelmoumen confessée dans son anecdote est, selon moi, très grave dans son essai.

pour mon opinion encore, se référer aux deux paragraphes précédents...

en conclusion, l'essai "baldwin, styron et moi" était une marche de printemps qui a fini avec une chute aveugle dans la boue, d'un point de vue sociologique. la grande claque de la fin m'a absolument coupé le souffle de la manière la plus choquant et la plus inattendue - j'aurais aimé seulement dire que ce choc était de nature positive. encore j'aurais aimé donner l'essai au moins 3 étoiles, mais la faute de cette opinion est trop odieuse pour l'ignorer même en partie. cela a vraiment défait l'essai à mon avis.
Profile Image for Rachel Hyppolite.
58 reviews13 followers
December 30, 2022
Une brillante démonstration de la nécessité du dialogue et de l'empathie, même sur des questions délicates et difficiles. Je n'ai pas été d'accord sur tous les angles que l'autrice a voulu aborder, mais j'ai aimé être confrontée de façon aussi intelligente et bienveillante.
Profile Image for Lyne Girard.
238 reviews4 followers
July 25, 2022
Essai fort intéressant sur le racisme, l’appropriation culturelle, sur les différences, sur les étiquettes que l’on donne à l’autre: autochtone, musulman, femme, noir, etc. À partir de l’amitié entre Baldwin, écrivain noir et petit-fils d’esclave et Styron, écrivain blanc et petit-fils de propriétaire d’esclave, elle raconte l’histoire qui est commune et non celle qu’on tente de séparer. Elle prend assise aussi sur son histoire , fille d’un père immigré et d’une mère québécoise, native du Saguenay.
Profile Image for Sally Elhennawy.
129 reviews3 followers
July 18, 2025
3.5 rounded up. I found this book’s discussion of empathy and the nuances of identity really enjoyable if sometimes surface-level, although I was left wanting more in terms of style (I think partly owing to the translation, which I thought was a little clinical). I’d love to read this in the original Québécois French. Anyway, I love a book that’s a love letter, and who better to be deeply inspired by than James Baldwin, who was and remains a bright shining light!!
Profile Image for Eric Mathieu.
Author 20 books17 followers
March 7, 2022
Essai captivant qui donne matière à réfléchir en posant des questions essentielles. Le sujet est d'actualité, le style est implacable, la lecture est riche, la réflexion est intelligente. Je recommande vivement!
Profile Image for Marie Brodeur Gélinas.
38 reviews1 follower
August 14, 2022
À lire absolument ! Tant de lectures, de réflexions et de travail ont pu mener à l’écriture de ce livre incontournable!
6 reviews1 follower
July 28, 2023
Ce livre est nuancé, sensible, humain et authentique. C'est une invitation à accueillir, à écouter et à réfléchir. J'ai adoré la structure, j'ai eu l'impression de partager l'expérience avec l'autrice!
8 reviews8 followers
February 21, 2023
Enfin! me suis-je dis lors de ma lecture. J'ai enfin trouvé un livre dont je me rappellerai toujours. Il met les mots exacts sur des choses que, moi-même étant "issu de la diversité ", je cherche depuis si longtemps à expliquer, à comprendre et à relativiser. Merci pour ce bel ouvrage à lire et à relire, encore et encore. Mes affres sont tamisées et ma curiosité est à nouveau complice avec mes espoirs.
Profile Image for Miriam Blair.
309 reviews1 follower
November 1, 2022
Just as the author feels like she hears her own thoughts and feelings in James Baldwin's words, I felt like I heard mine in hers. This is an important book about how to disagree with eachother and how to be many things at once.
Profile Image for Aly.
2,920 reviews86 followers
March 1, 2025
Par cet essai qui parle un peu de son parcours et qui nous fait découvrir une partie des oeuvres de deux écrivains et de l'amitié qui les a unis, James Baldwin et William Styron, l'un Noir et l'autre Blanc, l'autrice tente de nous passer un message important. Parlons-nous ! Évidemment, j'ai simplifié son discours à sa plus simple expression car elle le fait avec beaucoup plus d'éloquence, d'attention et de nuances.
57 reviews
February 10, 2023
En toute franchise ? Lecture mitigée.

Les passages sur Styron et Baldwin sont intéressants. 4 étoiles pour l’effort de recherche et parce que j’éprouve une affection particulière pour Baldwin.

En revanche, la tendance gossante de l’autrice à se poser en belle et grande victime relève à mon sens presque de l’hypocrisie.
Profile Image for Alexe.
21 reviews
May 18, 2025
Mélikah a fait un travail exceptionnel de recherche pour donner vie à ce livre. Et maintenant j’ai tellement d’autres livres à lire grâce à ma découverte de Baldwin et Styron ! Elle donne toutes ses références à la fin de son oeuvre.

Réflexions au rendez-vous sur notre société, et sur les zones grises qui font parties des débats de ce qui est considéré bien ou mal. J’ai adorée. Vraiment.
Profile Image for Jordan.
467 reviews3 followers
December 3, 2025
4.5

Yeah I read this in one afternoon, it was really short and demanded to be read quickly. I adored this. I'm such a huge fan of James Baldwin and this conversation felt like such an important one to have. I loved the way the author weaved her own life experience with Baldwin's and Styron's. I wish it was a bit longer but it's a really good quick read. So easy to read in just an afternoon
4 reviews1 follower
January 2, 2023
Essai vraiment pertinent. Lecture essentiel pour que les échanges continuent d'être possibles.
59 reviews
December 11, 2024
Interesting form, I recognize the author in these words.
Inspiring essay structure, I also believe in the power of dialogue.
L'importance de continuer la bataille.
10 reviews
March 24, 2025
Vraiment bon, beaucoup de références
Tout le monde doit lire ce livre, ouverture d’esprit et touchant
Profile Image for Jeff Horton.
8 reviews
April 8, 2025
The English translation was very interesting. It was fascinating to learn how these two iconic authors became friends.
Profile Image for Lisa Guidarini.
171 reviews29 followers
November 1, 2025
DNF. I don't have enough background on Styron or Baldwin to put it in context. Lacking that, it's difficult to find value in the read. May try again after I read the huge Baldwin bio on my shelf.
1 review
December 26, 2025
Ce livre m’a fait beaucoup réagir, il sucite des réflexions et des échanges. je pense que les rapports de pouvoir sont occultés dans le récit et les dialogues.
Profile Image for René Paquin.
413 reviews16 followers
April 24, 2022
Essai sur le racisme et la différence à travers l’amitié entre deux auteurs américains, William Styron et James Baldwin. Abdelmoumen a trouvé un point de vue unique pour raconter et argumenter la question. La mise en page est vraiment dérangeante, mais le propos est d’une telle pertinence!
229 reviews7 followers
February 15, 2025
This is a thoughtful look at what impacts racial identity can have, especially when yours doesn't fit neatly into a box. Woven into that narrative are the intersection of James Baldwin, William Styron and Nat Turner.

In 2024, American Players Theatre did a production of Nat Turner in Jerusalem by Nathan Alan Davis. Published in 2017, it was based upon The Confessions of Nat Turner written by the attorney Thomas Gray who interviewed Nat prior to his execution in 1831 for being part of a slave uprising. In the play, Gray's version leaves open the possibility of his rendering being more for book sales than an accurate historical representation.

In 1961, a white Virginia author, William Styron, is encouraged by his friend James Baldwin, a black author, to write a novel based on Nat Turner which was published in 1966 as The Confessions of Nat Turner. Movie rights were purchased, but before the movie could be made the book William Styron's Nat Turner: Ten Black Writers Respond emerged in 1968 and protested Styron's novel.

The three older texts are still out there in various conditions, so I've collected them for future reading. I hope to grasp a better understanding of our country's racial history over almost 200 years, much of which remains unsettling and unsettled.

Many thanks to Abdelmoumen and Biblioasis for helping to keep this history alive.
Profile Image for Shannon A.
416 reviews23 followers
February 12, 2025
A thoughtful, balanced and powerful essay of an unlikely friendship that sheds light on a very important debate facing writers and society as urgently today as in the 1960’s.
An outstanding introduction of Baldwin, his time and work.
Displaying 1 - 27 of 27 reviews

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