Да се изповядаш в една книга не ти гарантира опрощение; продължете пътя си, ако търсите в този текст нещо друго, освен човек, който се опитва да разбере себе си.
И Фредерик Бегбеде прави точно това – опитва се да разбере себе си, миналото си, обезумелия свят, в който живее. С брутална откровеност и безпощаден хумор си разчиства сметките с дрогата, с алкохола, със, хм, секса, разкрива отношението си към прекалената политическа коректност, към радикалния феминизъм, изродил се в хетерофобия, към претенциите на всезнаещите и всеможещи новопоявили се пророци. Без да пести квалификациите, без да се церемони с това, което не одобрява, което го превръща в негодник, обвиняван в изсмукани от пръстите смъртни грехове, без да се стреми към изисканост и благоприличие, Бегбеде изненадващо – а може би не – завършва изповедта си, заявявайки любовта си към тази, която сред морето от жени избира всеки божи ден за своя съпруга. И пожелавайки на жените и мъжете от обществото на свръхпотреблението и рекламата приятен апокалипсис.
Beigbeder was born into a privileged family in Neuilly-sur-Seine, France. His mother, Christine de Chasteigner, is a translator of mawkish novels ( Barbara Cartland et al.); his father, Jean-Michel Beigbeder, is a headhunter. He studied at the Lycée Montaigne and Louis-le-Grand, and later at the Institut D'Etudes Politiques de Paris. Upon graduation at the at the age of 24, began work as an advertising executive, author, broadcaster, publisher, and dilettante. In 1994, Beigbeder founded the "Prix de Flore", which takes its name from the famous and plush Café de Flore in Saint-Germain-des-Prés. The prize is awarded annually to a promising young French author. Vincent Ravalec, Jacques A. Bertrand, Michel Houellebecq are among those who have won the prize. In 2004, the tenth anniversary of the prize, it was awarded to the only American to ever receive it, Bruce Benderson. Two of Beigbeder's novels, 99 Francs (Jan Kounen, 2007) and L'amour dure trois ans (Beigbeder, 2011), have been adapted for the cinema. In 2002, he presented the TV talk show "Hypershow" on French channel Canal+, co-presented with Jonathan Lambert, Sabine Crossen and Henda. That year he also advised French Communist Party candidate Robert Hue in the presidential election. He worked for a few years as a publisher for Flammarion. He left Flammarion in 2006. In May 2007 he spent time in the United States to shoot a film about the reclusive American author, J.D. Salinger.
Je mets une étoile parce qu'on peut pas mettre moins.
Le gars passe son temps à dire qu'il est giga féministe, giga déconstruit, et qu'on lui a jamais filé de médailles pour ça. Du coup, il va trashtalk sur Virginie Despentes et Annie Ernaux tout au long du livre, mais surtout sur Ernaux parce qu'elle a eu le prix Nobel et pas lui (on a compris le sous-entendu oui oui). Sans compter que "être déconstruit", c'est être marié. Bon... On repassera sur la notion de déconstruction.
Heureusement que j'ai tenu jusqu'à la fin pour un enchaînement de disasterclass sur les hétéros et les hommes en dernière partie. Visiblement, les monsieurs ne savent pas retenir leurs envies sexuelles et s'il n'y avait pas de lois ni de prison, ça sauterait sur tout ce qui bouge.
On peut aussi lire ses terribles envies de baiser des mecs, pour ne pas être hétéro et donc ne pas être banal.
Ça se victimise tout au long du bouquin pour se croire intéressant, mais c'est même pas si bien écrit que ça. Pas précis non plus. On dirait que ça surfe sur tous les sujets d'actualité pour énerver un maximum de monde comme s'il n'avait plus que ça.
Et tout ça en 30 000 mots.
TLDR : Lisez Despentes et Ernaux, ça a l'air de l'énerver et de lui foutre le giga seum.
J’aurais mis 3 étoiles mais finalement j’en mets 4 juste pour contrebalancer les avis de personnes qui ne l’ont pas lu . La censure et le lynchage c’est pas mon truc . Lire, critiquer de façon constructive mais ne jamais cramer un livre.. c’est la base .
Beigbeder est au fond un gros trouillard. Son livre se propose d’etre des confessions, c’est à dire le fait d’exposer ses péchés à quelqu’un d’autre dans le but de se faire pardonner et de se reformer pour devenir une meilleure personne, mais sous couvert de confesser deux trois choses dont au fond il est fier, il accuse. Ce n’est pas lui qui vieillit et qui n’est plus dans le coup, c’est la société autour de lui qui a tort. La société ? Les féministes (qui donc ? A part quand il s’agit de citer 6 fois Annie Ernaux, les féministes ont l’air d’être une meute anonyme sur Twitter qui partagent toute la même idée et le même objectif : détruire ce pauvre monsieur) ont tort. La nouvelle génération de mecs à la mode chez Canal genre Yann Barthes qui ne prennent pas de coke ont tort. Etc. Évidemment au cœur de l’écriture et de la parole de Beigbeder il y a depuis toujours de la provocation : il dit des choses tellement énormes qu’il est clair qu’il en croit que la moitié. Mais alors Beigbeder est un provocateur trouillard. Dès que ses provocations dépassent ces cercles de parisiens qui éclatent de rire d’un air entendu en mode : « oh tu exagères Fred » et arrivent aux oreilles des principaux intéressés, il prend peur. Et c’est alors un autre son de cloche : c’est pas eux les victimes, c’est en fait lui, mais lui est en fait une meilleure victime, car il n’en parle pas trop de ses traumatismes, et n’en fait pas son beurre, lui, alors faites comme lui et parlez-en moins. Un dernier point, qui a son importance : le livre coûte 20€ pour moins de 160 pages. C’est un beurre conséquent quand même.
Емии… бих отнела половин звездичка, поради препратките към произведения на автори, които не са толкова известни и дори издавани извън Франция. Дразнещо е. Инак, положението с Бегбеде е любов или омраза. Аз го харесвам много. Не знам дали гледната му точка, относно засегнатите теми, е чак толкова различна, понеже я споделям, но със сигурност е поднесена оригинално. Няколко пъти снимах абзаци и ги пращах на приятели за обсъждане. Провокиращо четиво, препоръчвам го.
Бях сигурна, че след “Бараж срещу Атлантика” Бегбеде няма да напише и един гениален ред. И бях права за себе си. След като ни пожелава "приятен апокалипсис", се надявам, че това е последната книга, с която Бегбеде казва чао на писателската си кариера и читателите си. Безсмислена книга, в която вече доволния от живота Бегбеде отива за няколко дни да медитира при монаси, после пък при военни и измежду тези отбивки се опитва да засяга теми като феминизъм, хетеросексуалност, Me too и други истерии на съвремието ни. Но се усеща, че му липсва на Бегбеде дълбочина, не е подготвен за тези теми.
J'ai lu que l'extrait mais disons que sur 30 pages, l'auteur parvient à se rouler par terre en s'apitoyant sur son sort, construire un homme de paille et y mettre le feu ("les feministes voudraient qu'on ecrive que des bouquins feel good et je ne peux m'y résoudre"), dire que lui aussi a souffert, décrire des mécanismes de la patriarchie qui font que les émotions masculines sont minimisées et que la violence entre homme est banalisée, puis conclure en affirmant que la patriarchie n'existe pas.
Tout ça est une sorte de tour de force logique mais c'est cohérent avec la couverture finalement : un truc un peu loupé qui aimerait avoir l'air cool mais qui a surtout l'air vite fait.
Très bon livre. A lire ne serait-ce que pour le soutenir après l’agression de 2018 contre sa maison basque et de 2023 en librairie lors d’une séance de signature de son livre. Pauvre France ! Le dernier chapitre de son livre sur les femmes est un morceau de bravoure drôle, sincère et courageux pour l’époque.
Последно издаденият роман на Бегбеде е по-скоро есеистична изповед, която има за цел да изобличи проблемите на съвременния свят, като същевременно авторът не щади и себе си в своята равносметка. Засегнати са теми като политическата коректност, радикалния феминизъм, зависимостите, секса, религията, войната, изолацията и модерните ценности като причина и последствие от всичко това. В откровенията му ще откриете гледната точка за нормалността като крайно нетолерирана от борещите се за толерантност различни.
"Не им стига да получат признани, ами трябва и да унижат повалените. Защото славата не успокоява самозванците - те се съмняват в стойността си. Измъчва ги някаква скрита прозорливост, чувство, че са узурпатори, което разваля победата, когато е незаслужена."
"Остава ми само да благодаря за вниманието и да пожелая на всички вас, мъже и жени, приятен апокалипсис."
Un livre intéressant, souvent drôle, parfois désopilant. Sa plume de critique littéraire, avec laquelle il carresse Amélie Nothomb et pique Annie Ernaux et Eric Vuillard est assez juste. Pas mal d'autodérision, de légèreté non dépourvue d'esprit. J'aime.
Pas le meilleur de ses livres. Dernière partie très intéressante ; qu'on aime ou pas son point de vue (on parle littérature pas positionnement politique).
Très honnêtement je ne pensais pas écrire une critique aussi positive de ce livre avant de l'avoir commencé (je l'ai emprunté à la bibliothèque, et non acheté car je ne veux financier ni l'heterosexualité, ni le patriarcat lol).
Je n'avais encore rien lu de Beigbeder, que je ne connaissais que par deux films (en l'occurrence mauvais et outranciers) qu'il a lui même réalisé.
Il est bien meilleur écrivain que réalisateur le gugus !!
Ce livre m'a fait rire, sourire, et constamment réagir, malgré les nombreux points avec lesquels j étais en désaccord. On ne peux pas lui reprocher d'être malhonnête ou insensible. J'aime qu'il fasse l'étalage de ses propres contradictions, qu'il écrive avec passion et sans retenue, en dehors de tout contrôle. J'aime la grande diversité des sujets couverts avec fougue et la successions de digressions. En de nombreux points, ce livre m'a bien correspondu, malgré le fait que je suis loin d en être le public cible.
Je pense que ce livre est une invitation à la discussion, et qu'il est dommage qu'il ai fait l'objet d'une telle campagne de dénigrement à l'encontre de son auteur.
Je ne suis pas du tout d'accord avec son interprétation d'annie ernaux, vis à vis de laquelle il semble nourrir une obsession toute particulière...
Je recommande ce livre, plus particulièrement aux féministes queer intersectionnels qui comme moi ont été biberonnés aux gender studies, ca fait du bien de sortir un peu du prisme de l'offense constante !
Je pourrais admettre qu’il me manque des clés de compréhension pour comprendre POURQUOI ? Pourquoi ce livre ? Pourquoi mêler femmes et rapport à celles-ci avec deux autres chapitres sur son rapport à la drogue et à quel point il est « perdu » ? Le dernier chapitre sur la femme et les hommes qui sont tous des chacals et tout ce bordel : je ne comprends pas. Doit y avoir une raison mais je suis incapable de la saisir. Du coup je suis coincée : je dois lire ça premier degré et quand on le lit ainsi, c’est du ouin-ouin. Vraiment 🤓
Du coup pas de ratings. C’était mon premier de ses romans et j’ai quand même pas des masses envie d’aller voir plus loin, même si on peut lui trouver un très bon style 🤓. Dommage qu’il l’utilise pour expliquer à quel point les hommes voient les femmes comme des trous à baiser (ou à ne pas baiser)…
Искрено и лично. Без цензура и излишно захаросване. Отрезвяващо четиво, с което можете да се запознаете в рамките на ден. Ако искате да вникнете малко по-надълбоко в движещите сили на мъжете.
“Безвъзвратно изгубени сме, ако желанието остане единственият ни компас.”
“Адът на желанието е павиран с просташки намерения.”
Combo victimisation + branlette intellectuelle + invisibilation de la cause féminisme + « le danger c’est les woke » Un enfer de la part du bestie de Matzneff
Beigbeder, c’est un peu le cousin parisien, un peu foufou, talentueux et médiatique, celui qui ose, qui a du succès, le nez poudré sur le dancefloor avec des femmes magnifiques à ses côtés. Insouciant et émerveillé. Mais, voilà le temps d’ouvrir les yeux. Qui suis-je, qu’ai-je fait ? Et tiens, pourquoi pas, au moment de voir arriver l’heure du jugement dernier : – Suis-je quelqu’un de bien ? Et là, Frédéric s’est senti un peu poussé dans le dos par les événements. Il a eu besoin de crier : Oui, je suis un chic type !
Mais c’est quand même un peu énervant ! Voilà un exemple typique de l’homme blanc privilégié en train de crier : oui, je me rends bien compte, mais non, mais oui, mais non.
Allons, encore un effort, un peu d’introspection. Car, à l’en croire, effectivement, il n’a pas vraiment fait de mal. Et même, plusieurs fois, il nous montre qu’il a été ce chic type qu’il aime aimer.
Un livre plaintif d’un auteur effectivement un peu dépassé par les événements
C’est du Beigbeder, ni plus ni moins. Si vous connaissez l’auteur et son style, ce livre est un rendez-vous familier, une plongée dans son univers où l’ironie et la mélancolie s’entrelacent avec brio. Comme toujours, on retrouve ce mélange de cynisme assumé et de réflexions sincères sur l’amour, la modernité et le temps qui passe.
En tant que lecteur fidèle ayant lu tous ses ouvrages, j’apprécie toujours ce retour à son écriture. Le ton est reconnaissable entre mille : mordant, parfois provocateur, mais avec cette petite touche d’émotion qui rend l’ensemble attachant. Cependant, il est difficile de dire si ce livre se distingue réellement dans son œuvre. Peut-être parce qu’il reste dans sa zone de confort, sans surprise majeure, mais aussi sans déception réelle.
Au final, Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé est un bon moment de lecture, surtout pour les fans. Ce n’est pas son meilleur livre, mais c’est une nouvelle pierre dans l’édifice d’un auteur que j’aime retrouver, comme un vieil ami dont on connaît les qualités et les défauts. Si vous aimez Beigbeder, vous ne serez pas déçu ; si vous cherchez à découvrir l’auteur, ce n’est peut-être pas le plus marquant pour commencer.
Tout au long du livre nous apprenons de façon répétitive qu’il y a eu viol…de sa maison. Un peu de peinture sur la façade. Au sujet de la sexualité de l’auteur il est convaincu de parler au nom des hommes en général mais cela n’engage que lui. En ce qui concerne sa troisième épouse, comment peut-elle le supporter? S’il est lu par ses enfants, il est un vrai exemple pour eux! En ce qui concerne les éditions Albin Michel, de nombreux auteurs pleurent pour être publiés dans une grande maison et voilà que cette grande maison publie une médiocrité qui surfe sur un passé pas tellement glorieux somme toute. Je connais un parisien snob et cultivé qui se targue de connaître Frédéric. Est-ce ce vraiment une plume à son chapeau? Ouf, j’ai réussi à terminer cette confession et heureusement que je n’ai pas dû débourser les 20 € pour l’acheter. Je ne vous dirai pas comment je l’ai obtenu. Je le mets aux enchères à 0,01 € + frais de port.
Знаю, що автора багато хто не любить, розумію чому. Кожен раз коли згадую його на каналі зʼявляються негативні емоджі та відписки. Бегбедер дуже контроверсійна людина, він зарозумілий, він наркоман та алкоголік, він пише одне і те саме про одне і те саме, він бабій, навколо нього багато скандалів, у цьому році навіть були публічні звинувачення у згвалтуванні але справу у поліції закрили. Загалом має повний набір червоних прапорців, він яких краще триматись подалі.
Проте у роки університетського навчання я перечитала усі доступні його книги і була в захваті (ох ця молодість), а тому коли побачила анонси від Лабораторії захотіла поринути у ностальгію. На диво саме ті три книги, шо видавництво видало я ніколи не читала.
«Сповідь..» вийшла у 2022 у Франції, у ній автор сповідається про головні проблеми свого життя, пояснює свою позицію та рефлексує на події, які відбуваються у світі. Умовно книга поділена на розділи. У першому розповідає про різні звинувачення до нього, від штрафу за секс з повіями, до розмови із колегою, яка розповіла йому про сексуальний напад на неї, а він на це не так як треба відреагував. У другій і третій про намагання позбутись усіх залежностей, а тому він іде у монастир, а після нього до армії. І в останній - про фемінізм, рух me too, про те, як це бути в сучасному світі гетеросексуальним чоловіком.
Окремо хочу виділити підтримку автора України. Він шокований війною, він на нашому боці і бажає скорішої перемоги. Шкодує, що європейські країни не допомагають нам так як слід зараз і не вступили у війну на самому початку, щоб швидко все припинити. У книзі кілька сторінок присвячені саме цьому.
Впевнена, що книга багатьом не сподобається, вона написана провокативно, місцями не дуже коректно, Бегбедер про себе каже «я жертва теж» і це може бісити. Я спокійно ставлюсь до цього чоловіка, приймаю його таким як є, не ідеалізую та не виправдовую. Мені цікаво читати його думки про абсолютно різні речі. Не дивлячись на всі мінуси, Бегбедер має і плюси - гумор, розум, французький шарм та великий літературний досвід.
J ai toujours eu un petit faible pour Beigbeder, son humour corrosif, son 36ieme degré, son conformisme bourgeois qu il auto dénonce à grands coup de provocations répétées, ses excès emballés d une forme d élégance poussant à les lui pardonner, et la tendresse renouvelée qui se cache derrière chacun de ses livres. Cela fait longtemps que je ne l avais plus lu, ou croisé silencieux autour d une piscine dans un lieu à la mode, et je l ai retrouvé avec grand plaisir, un peu comme un vieux cousin perdu de vue, qui vieillit mais semble tenir la route. Il fait référence, comme souvent, à des tas de choses qui me parlent bcp mais que je vis / j ai vécu de manière bcp moins violente que lui (à commencer par Cannes, mais aussi l éducation catholique, ou mon rapport aux codes bourgeois). Une certaine forme de nuance féminine peut être. Son dernier chapitre peut déstabiliser, et manque certainement de nuances justement mais je n en retiendrai que le meilleur, à savoir sa manière bien à lui de faire une ode à son mariage, et à une relative sérénité retrouvée. Pour le reste, il demeure très fort pour dénoncer certains travers de l air du temps, avec son style, ses compromissions, mais aussi, je l espère, de l honnêteté et un certain apaisement.