Esta es nuestra elección. Sumomo ha acabado trabajando en el albergue Gilda, que se encuentra a cinco minutos andando de Shidenomisaki, un conocido lugar para suicidarse. Junto a Yuuko, la dueña, Ibuki, el camarero, y Zen, el cocinero, recibe a los huéspedes que visitan el lugar por distintos motivos. En medio de todo, el secreto de Yuuko sale a la luz. Tomo final. Llega el final de la historia del albergue Gilda y todas las personas que allí conviven. Nozo Itoi vuelve a la carga con una mayor dosis de empatía y comunicación, exponiendo todos los secretos de sus personajes y ahondando en temas como la redención, la familia, el perdón y la amistad, entre otros. En este volumen no sólo aparecen nuevos personajes que transitan momentáneamente por las vidas de les protagonistas; sino que, además, se desarrollan por completo las historias de Yuuko, el albergue y el pasado de sus trabajadores. Pero, ¿habrá un futuro para el Gilda?
Décidément Nozo Itoi a un talent et un charme certain pour évoquer ces situations banales et pourtant compliquées de la vie qui nous mettent à mal mais pour lesquelles elle propose une belle nouvelle voie afin de se relever. Perte, manque, deuil, remords, son Auberge de la vie aide à soigner tous les maux.
C’est en frôlant le coup de coeur que je termine le deuxième volet de cette superbe aventure humaine que l’autrice offre grâce à ce lieu unique et le quatuor qui l’anime. Mélangeant les histoires des visiteurs de l’auberge avec celle des personnages, elle a chamboulé mon petit coeur dans cet ultime opus, qui peut sonner exagéré pour certains mais que je trouve très juste moi dans ses propositions.
C’est sans pathos superflu qu’elle aborde de front chaque cas qui se présente à elle grâce à un panel de personnage varié pour écouter, aider et accompagner les visiteurs remplis de vague à l’âme. Ainsi, même s’ils viennent parce qu’ils sont au bout du rouleau suite à la fuite de leur mari, à l’annulation de leur mariage, au décès de leur mari et compagnon depuis toujours, ou pour retrouver un père absent, aucun ne sera laissé sur le carreau. Sans psychologie à deux balles, juste en les écoutant et parlant avec eux, en prêtant une oreille attentive, sans le vouloir ils leur offrent ce dont ils avaient besoin et démontre que souvent dans la vie, en trouvant la bonne personne pour croire en nous, on peut s’en sortir. Ça peut paraître simpliste comme message mais c’est surtout plein d’espoir et ça fait du bien.
Après dernier tome oblige, l’autrice s’intéresse aussi aux points d’ombre de son histoire et elle le fait à nouveau avec une très belle justesse narrative. Jouant sur les codes des mystères comme dans les thrillers, elle nous fait pénétrer l’intimité des personnages. On découvre ainsi les doubles facettes de chacun car personne n’est jamais tout blanc ou tout noir, mais c’est dans la nuance qu’ils vont réellement s’incarner et sortir de ce côté un peu superficiellement parfait qu’ils avaient, ce qui est très bien pensé. On découvre ainsi que Zen est également père de substitution mais qu’une part de remords l’a poussé à le faire. On voit aussi au grand voir les regrets d’Ibuki et ce qu’il fait pour essayer de se racheter. Et de manière plus complexe, on s’attarde longuement sur la situation de Yuko, la patronne, avec qui on découvre une histoire vraiment poignante, digne des meilleurs drama. Avec un petit air de Kasane, c’est une histoire riche et émouvante qu’elle nous offre, faisant hommage pour moi à l’Enka, ce genre musical japonais sentimental, souvent tragique ou mélancolique. Sauf qu’ici la lumière est au bout du chemin.
Sans vouloir en dévoiler trop, je peux dire que chaque histoire est à la fois unique et banalement banale pour qu’on puisse s’y retrouver. Ça parle de mauvaises relations familiale, de tromperie, de mensonge, de jalousie, de désir de vengeance. Mais l’important n’est pas là. L’autrice nous montre l’importance des autres pour se relever et ne pas sombrer. Nos héros trouvent la force d’affronter leur part sombre dans la force qu’ils tirent de l’amitié qui est née dans leur groupe. C’est très beau et cela se conclut par une scène pleine de symbole au lieu phare de la série, mais qui est alors totalement retourné dans sa symbolique, appuyant le propos cathartique de l’autrice. C’est très bien joué !
J’avais déjà été touchée par la finesse émotionnelle de Nozo Itoi dans sa précédente série qui tournait autour de la parentalité (Le goût des retrouvailles). Je le suis à nouveau dans ce diptyque sur l’envie mourir vs l’envie de vivre où derrière la banalité des situations, j’ai trouvé une très belle émotion et surtout un beau message poussant à écouter et être attentif aux autres. Dans ce lieu charmant, un peu hors du temps, qui avait tout pour faire peur avec sa proximité vis-à-vis d’un lieu lié au suicide, l’autrice a totalement retourné le paradigme pour en faire un lieu de vie, rendant les émotions encore plus belles et fortes. Chapeau madame, je suis immensément touchée !
"Quelle issue reste-t-il à ceux qui n'ont ni la force de mourir, ni celle de vivre ?"
TW : dépression, suicide, accident de voitures, maltraitance, meurtre
Série de manga en deux tomes, autant vous dire qu'elle m'a absolument détruite émotionnellement parlant. Les sujets, bien sûr, me touchent particulièrement et sont très bien traités ; mais c'est surtout les différentes visions de la dépression et du suicide qui m'a affecté.
Le cap de Shide, malheureusement connu pour ses très nombreux suicides, a écopé du surnom de "Cap de la Mort". C'est là que ce rend Sumomo dans l'espoir de revoir son idole d'enfance et enfin rayer la dernière étape avant de se donner la mort. Pourtant, elle fini par atterrir à l'auberge de Gilda, à seulement quelques pas de la falaise...
Ce roman, c'est une ode à la compréhension de la douleur. Nous sommes toustes différent.es et avons toustes des douleurs ; et toustes nos limites. Ici, ce sont ceux qui pensent arriver au bout de leurs limites qui se retrouvent, par hasard ou non, à l'auberge. Dans ce lieu comme hors du temps, entre celui de la vie et de la mort, tout le monde à le droit de prendre un peu de temps de réflexion. Tout le monde, aussi, arrive à trouver quelqu'un à qui se confier, quelqu'un qui le comprendra ou, au contraire, saura le secouer.
Il n'y a pas une histoire, un personnage qui ne m'a touché. Le vieil homme à la retraite qui fait face à un divorce ; ce jeune homme qui ne sait plus quoi faire de sa vie et ne pense rien mériter ; cette mère, sans le sou, qui n'arrive plus à joindre les deux bouts ; cette femme qui a perdu son identité et sa raison d'être.
Ce seinen est sublime par ses dessins autant que les sujets traités. Intimiste et bienveillant à la fois, c'est, je crois, l'un des plus touchants que j'ai pu lire ces derniers temps, si ce n'est plus.
"Tengo miedo de que todo acabe, de que decidan irse y no me queden más que bonitos y dolorosos recuerdos. Soy mala persona al fin y al cabo, y antes de que todo pase prefiero darle yo misma un final."
Segundo tomo que explora más la vida de los personajes principales de esta obra, la cual va en sintonía con la trama de este manga. Y es que bajo las sonrisas y las ganas de ayudar se esconden motivos más egoistas.
Motivos que enrevesan algo más la trama, aunque tampoco invente la rueda. Sigue mostrando una historia clara y limpia, con toques de oscuridad.
En general, sigue la misma linea, mostrando al final que no siempre la familia que te apoya y te quiere debe compartir tu sangre. Aparte, puedes tardar años en encontrarla, o incluso puede que mañana, sin darte cuenta, encuentres tu lugar y tu gente de confianza.
Una llàstima que el final sigui tan abrupte i precipitat (la mateixa autora reconeix que no has tingut temps d'explicar el passat de l'Ibuki, per exemple) perquè donava un pèl més. Tot i així, el missatge era clar i prou previsible, amb un cert sentit de plenitud en acabar la història. El volum es remata amb un parell de capítols addicionals que són més un afegitó que no pas una part premeditada de la trama. Ta bé, arrodoneixo a 4.
Una obra bellísima y breve con un dibujo espectacular. Las historias individuales de cada capítulo así mismo como las personales de los protagonistas son increíbles. Cuando leo obras así me doy cuenta de la suerte que tengo de poder apreciar otro tipo de arte y no recluirme solo en el cine música o las novelas.
Hacía años que no sentía tanta conexión con un manga. Estoy maravillada y muy contenta por la enorme sorpresa que ha supuesto A 5 minutos andando del final. Qué gran suerte haberlo encontrado y podido leer.