Chloé Berthoul, 38 ans, mène une vie tranquille à Gabarny avec son compagnon Greg et sa belle-fille Colette, jusqu'au jour où ses voisins apparemment sans histoires sont démasqués dans une affaire de braquage.
Prenant conscience de la banalité de son quotidien, elle se lance dans la recherche d'un trésor disparu avec Lapouta, un gamin perdu de son immeuble.
Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais pas à ça.. malgré ce sentiment, j'ai apprécié cette lecture, à la fois grave et légère, écrite d'une plume elle aussi légère (assez cynique et acérée aussi) qui m'a accompagnée lors de moments paresseux dans un jardin ensoleillé.
C'est une drôle d'histoire rocambolesque qui se joue dans ce roman, où l'autrice en profite pour parler féminisme, éco-anxiété et parentalité avec la finesse qu'on lui connaît par ailleurs.
Pas un coup de cœur, j'avoue (je ne sais pas si l'histoire me marquera longtemps) mais ça se lit vite et bien et parfois, c'est tout ce qu'on cherche dans un roman !
J'ai littéralement bouffé ce livre. Scotché de la première à la dernière page par les personnages, l'intrigue et la langue délicieuse de l'autrice.
Les remarques fusent, les situations s'enchaînent et c'est chacun de nous qu'on retrouve à un endroit du livre : dans la belle-mère dépassée, la grand mère acariâtre, la soeur globe troteuse, la mère qui essaie l'éducation positive.
C'est une comédie qui n'oublie pas d'être sérieuse ou émouvante et qui m'a accompagné tout un dimanche.
Très déçue. Titiou Lecoq est un excellente essayiste qui sait mettre en valeur ses réflexions et ses idées avec une langue impactante et fluide. Mais pour les romans, c'est malheureusement très dispensable. C'est le second que je lis d'elle, je pensais y trouver plus de maturité (d'écriture), ce ne fut pas le cas.
Violences sexuelles, violences intrafamiliales, masculinisme, rèchauffement climatique, … des sujets lourds et pourtant je ressors de cette lecture avec un grand sourire. Tout cela grâce à la plume de Titiou Lecocq et à sa manière de faire vivre et vibrer ses personnages. C’est drôle et grave à la fois. Touchant. Coup de cœur!
C’est frais, c’est hilarant, l’intrigue tissée dès la première page nous tient en haleine jusqu’au bout et Titiou Lecoq en profite pour parsemer le tout de messages sociétaux actuels.
Intelligent, divertissant et émouvant : un roman pétillant à ne pas louper à sa sortie ♥️
C’est doux et léger. Et en même temps ça pique un peu. Pas sûre que ce livre me laissera un souvenir impérissable mais j’ai passé un super moment, c’était facile et fluide, j’adore le ton hyper cynique, désabusé et terre à terre. 3,5/5!
Et bien c’était un bon petit coup de cœur. Titiou est vraiment une déesse même quand elle écrit des romans. C’était drôle, touchant, hyper d’actualité, pédagogique (mais pas lourd ni chiant). Je me suis attachée à toute cette petite famille et c’était si bien. L’écriture de Titiou est très immersive c’est un bonheur de se plonger dans un roman pareil.
J’ai lu ce livre d’une traite, sans pouvoir le déposer. Il y a si longtemps que j’étais ainsi laissée happer! Dès les premières pages, le ton enjoué de l’auteure a capté mon attention. Ses blagues sur sa vie dérisoire de belle-mère, sa petite ville si quelconque…tout ça dépeint avec un humour fin, comme si l’héroïne me prenait par la main pour me faire déambuler avec naturel dans son aventure. Dans ce parcours, l’auteure m’a parfois semblé prendre des chemins de travers pour raconter le fil de son histoire. Il m’est arrivée de me demander: « mais on s’en va où là? » Quoiqu’il en soit, les fils de l’intrigue ont fini par s’attacher. J’aime beaucoup comment elle dépeint les enfants, le sien d’abord, petit bonhomme d’une douce naïveté de 6 ans, sa belle fille aux allures moroses de 9 ans, et le voisin de palier, un pré ado vif d’esprit, mi-caïd, mi-génie, qu’elle prendra sous son aile. Comme quoi, la famille se compose parfois en dehors du cadre, et les mères s’étonnent de la force qui leur permet de faire tenir tout ça. Vive les mères! Vive les femmes!
Je connaissais Titiou Lecoq pour ses newsletters sur Slate que j'adorais à l'époque. J'étais donc curieuse et un peu sceptique, je l'avoue, de ce roman qui paraissait être une histoire légère à lire à la plage. C'est un peu ça, ça se lit très vite et facilement, mais l'autrice arrive à saisir l'occasion pour parler de sujets sérieux et de manière plutôt bien faite. J'ai bien accroché et la fin m'a émue, même si les petites phrases style "le véritable trésor c'est la famille qu'on se choisit" étaient un tantinet lourdaudes. J'ai bien aimé la note de Lecoq à la fin sur les moments d'inspiration qui avaient composé l'histoire !
"Devait-on pardonner à nos mères et nos grands-mères leurs blessures? La maladresse avec laquelle elles nous parlaient et peut-être pire encore la maladresse avec laquelle elles se taisaient. À peine avouaient-elles un avortement. Mais tout le reste était tenu caché. Leurs blessures ne nous les rendaient pas plus proches. Ces blessures secrètes, honteuses, bâtissaient des murs entre les femmes. Des incompréhensions, des violences qui se propageaient au-delà des générations. (•••) Devions-nous guérir des blessures de nos parents?"
A dévorer en un weekend. Entre légèreté et émotion. L'exploration de nos schémas familiaux, de notre place dans nos relations amicales, familiales. Entre ce que l'on se souhaite, ce que l'on veut, ce que l'on peut faire pour être acteur ou actrice de nos vies des questionnements sur la vérité, les secrets de famille, la violence intra familiale et sociétale beaucoup de sujet, traite d'un point de vue d'une personne normale ça fait du bien
Ce premier roman de Titiou Lecoq était très plaisant à lire. Je la connaissais surtout pour ses essais et podcasts, j'ai tout autant aimé cet exercice de fiction. On suit une famille ordinaire à qui il arrive des choses plus ou moins extraordinaires. Cela parle de beaucoup de sujets d'actualité (violence envers les femmes et les enfants, la peur du changement climatique, les familles recomposées, etc.) avec le ton direct, léger et amusant propre à l'autrice.
J'ai été embarquée. J'ai trouvé le style fluide et simple. J'ai aimé le mélange d'humour et de gravité. La narratrice assume qui elle est. Hâte de lire un nouveau roman de Titiou Lecoq.
Je ne m'attendais pas vraiment à ça, mais en même temps je ne m'attendais à rien en particulier. Et j'ai dévoré et adorée ce livre, cette histoire et ses personnages. La rencontre de chaque personnage important, les mots, le féminisme toujours bien présent dans les livres de Titiou. Et les secrets, LE secret et les remises en question. C'est une histoire de gens ordinaires à qui il arrive des choses peu ordinaires, mais qui continuent à vivre ordinairement malgré tout.
L’intrigue arrive très (très) lentement, le quotidien d’une femme de 38, belle-mère, mère, conjointe, sœur, fille et surtout voisine est dépeint dans ce livre tellement actuel. On s’attache finalement aux personnages, et à ces femmes et enfant victimes du patriarcat et de la violence des hommes.
J’ai beaucoup aimé son humour et son regard sur le monde plein de vérités et en toile de fond un sujet de société très difficile comme les violences domestiques … j’ai passé un bon moment et quelques larmes à la fin. Merci !
J’ai lu ce livre d’une traite, impossible de m’en détacher pendant 2 jours. Il m’a surpris de la première à la dernière page, m’emmenant à chaque fois là où je ne l’imaginais pas. L’histoire est tendre, drôle et trépidante. L’intrigue, très solide. C’est assurément une excellente lecture de vacances, avec une écriture intelligente et dans l’air du temps. Il questionne, fait rire et divertit tout à la fois.
3,5. Très captivant, seulement quelques bouts sonnaient davantage comme la thèse de l'autrice, un peu trop en mode essai/argumentaire, ce qui me faisait décrocher, mais elle me rattrapait rapidement par la suite. J'ai senti la fin un peu précipitée, j'en aurais pris plus.
J’ai adoré «Les grandes oubliées» de Titiou Lecoq que je trouvais alors excellente journaliste et très drôle. C’est une oeuvre théorique féministe, on le sait, on ne s’attend pas à autre chose. Il n’en est pas de même pour un roman… et je n’ai jamais eu envie de lire un roman qui rassemble tout ce que peut contenir la bien-pensance de gauche. « Une époque en or » ressemble à un prétexte littéraire propagandiste … si j’étais cruelle je dirais même que ça ressemble à un roman écrit par chat GPT avec pour consigne : mon héroïne est une femme de gauche avec un petit vilain défaut pour contrebalancer toute cette perfection, son beau-père est arabe, son voisin est alcoolique et violent, son mec est un déconstruit sans ambition, sa belle-fille est une peste, on saupoudre le tout avec de « l’éco-anxiété » de l’antifascisme et un petit plot twist masculiniste. Honnêtement on n’y croit pas du tout. Je mets deux étoiles parce que j’ai quand même ri plusieurs fois (notamment grace au seul personnage interessant du roman , la mouche, grand-mère à la Tatie Danièle) et que j’aime rire.
« J'étais arrivée soixante ans trop tard pour sauver la Mouche. Et un jour trop tard pour Lapouta. Est-ce que, parfois, on réussissait vraiment à sauver les gens ? Est-ce qu'au bout du compte les victimes ne devaient pas toujours se débrouiller seules ? À quatre-vingts ans d'écart, Lapouta et la Mouche avaient été victimes de la même violence, celle qui se cache derrière les portes closes, dans les replis de ce qu'on appelle la vie privée. C'était un vieux slogan féministe: l'agresseur ne sonne pas, il a la clé. »
Un bon petit livre réconfortant. Enfin, réconfortant si tu ne t'appelles pas Alain Finkielkraut évidemment... Un roman engagé, contemporain, drôle ("t'as pas l'air dans ton assiette... Elle a raison. T'as l'air mi-figue, mi-merde." Je conserve l'expression ! J'adore !) On pourrait penser que je livre est accumulation de thèmes "bien-pensants", écologie, féminisme, masculinisme, inclusion, nouvelles parentalités ; mais tous les thèmes font partie intégrante d'une histoire qui tient bien la route. Et ce ne sont pas que des thèmes, c'est la vie d'aujourd'hui. Titiou Lecoq a un grand talent pour décrire les petites situations de l'existence "... Tu as toujours aimé te faire des nœuds au cerveau. Même quand on faisait des jeux de société, fallait que tu te fasses chier à relire les règles au lieu d'en inventer des nouvelles".
Une époque en or, de Titou Lecoq est un livre qui se lit assez rapidement.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman, c’est la multitude de sujets et péripéties qui se déroulent un peu en parallèle les unes des autres, tout en étant plutôt bien imbriquées. Je trouve que cela permet au roman d’aborder une grande variété de sujets et de susciter l’intérêt du lecteur sur plusieurs points.
Un des sujets principaux étant le fait que Chloé soit la belle mère de Colette est aussi un de ceux qui m’a le plus touché. En effet, j’ai aimé les voir se rapprocher et leur relation évoluer au fil des péripéties.
Un autre personnage que j’ai aimé malgré sa particularité est la Mouche. Je ne saurais dans quelle case placer ce personnage tant elle est différente et singulière, ce qui commence par la façon dont tout le monde l’appelle. J’ai aimé découvrir, petit à petit, son histoire et cette femme au caractère bien trempé.
Une époque en or, est un livre sans prise de tête, qui se lit très facilement et que je recommande !
Chloé Berthoul habite la ville moyenne de Gabarny avec son compagnon, sa belle-fille et son fils. Seule petite folie dans son quotidien, le lundi elle se défoule au BMA, le club des Belles-Mères anonymes. La lassitude la guette, entre deux crises d'angoisse sur le réchauffement climatique. Soudain tout bascule avec la révélation d'un secret de famille. Chloé va devoir jongler entre un trésor perdu, des masculinistes hargneux, un plan pour la fin du monde, une grand-mère machiavélique et un lave-vaisselle qui ne se vide pas tout seul. Drôle et sympathique on sourit à plusieurs reprises, j'ai beaucoup aimé la répartit de Chloé.
Chloé est gentille, elle essaye. Elle est aussi mère et belle mère… Vivent les familles recomposées (et relire l’excellent Ma belle, de Camille Anseaume). Elle est aussi voisine. Et dans l’immeuble c’est pas la joie à tous les étages.
Un livre souvent drôle et assez bien foutu sur les violences familiales et la difficulté pour l’extérieur d’intervenir… ou trop tard ? Et ce, même avec la meilleure volonté.
Un livre aussi sur les secrets de familles.
Alors, avec tout ça, il faut faire quoi ? Se taire ou parler ? Mais voilà, Chloé ne sait pas trop la fermer
Mi-roman policier, mi-essai féministe, ce journal intime d’une quadra d’aujourd’hui mélange les genres en un étrange roman par lequel on se laisse porter au fil de pages qui se tournent bien vite.
Titiou Lecoq y raconte avec justesse et émotions ce quotidien banal dont j’ai les refs (sens de la vie, éco-anxiété, charge mentale et culpabilité parentale). En y ajoutant autodérision et humour (j’ai gloussé plusieurs fois), elle nous prouve à quel point cette famille est géniale, tout comme l’est la nôtre.