İlk büyük gösteriler kanlı bir şekilde bastırıldığında ben buradaydım. 1996 yılıydı, 25 sene önce. Gazeteciliğe o zaman başladım.
O yıllarda dünya kendini, Çin’deki Türk azınlıktan sorumlu hissetmiyordu. Ben, Çin Uygur kadınlarını kürtaja zorlamaya başladığında da buradaydım. Çöldeki tutuklu kamplarının yapılışını, daha sonra kültürel bir soykırıma dönüşecek bir şeyin temellerinin atılışını da gördüm.
Haliyle, o Uygur Türklerine, sessizlik ve kayıtsızlık içinde ölmelerine göz yummayacağıma söz verdim. Boğazıma tıkanan bir yumruya dönüşen şu soruyla birlikte, oraya defalarca geri döndüm: Bir gazeteci, kendini faydalı kılmak için ne kadar ileri gidebilir?
“AFP’ye konuşan Türk yetkili”, “AP’ye konuşan Türk yetkili”, bu kalıpları bilirsiniz. Böyle paylaşımları ne zaman görsem düşünmeye dalarım. Elbette bazı şeylerin bu şekilde servis edilmesinin bir sebebi var. Ama sebebi ne olursa olsun, bu servis aracıları ve onların sahibi topluluklara hayranlık duymadan edemem. Bakın bugün Uygurlarla ilgili bir çizgi roman inceleyeceğiz ve bir Fransız yapımı. “Her masada varız” geyikleriyle, internette yüzeysel hallerde kendimize coşkuyu versek de işin aslı pek öyle değil sanki… Bir David Attenborough belgeselinde dünyanın en ücra yerinde yapılmış muazzam çekimleri gördüğümde de benzer hissederim. Dünyanın en vahşi coğrafyalarında tabiatta veya en kapalı toplumlarında, rejimlerinde gerçekten her yerde olan birileri var. Ve bu muhteşem bir güç!
Evet çağ değişiyor, bilgi, seyahat, çekim ekipmanları tabana yayılarak demokratikleşiyor (orada da başka bir manipülatif, post truth hal var ama), Fransızca görkemli Lingua Franca günlerini geride bırakmış vaziyette (bir kısmı zaten kanlı ve kötü bir emperyal halin sonucu olduğundan afrika onları bünyelerinden atmaya çalışıyor) fakat bazı şeylerin bakiyesi bile öyle kuvvetli ki…
Biz çizgi roman (hassaten bağımsız) sevenler bunu hissediyoruz. Her şeye dair bir fransız çizgi romanı var sanki. Sanatta da gazetecilikte de mahirler. Ve bu mahareti hem vicdanları hem de ülkelerinin gücü için kullanmaları mümkün.
İşte bu geleneklerin neticesi bir çizgi roman karşımızda. Kapağı çok sevememiştim ama okudukça yargım hemen kırıldı. Fransız bağımsızlarında çokça gördüğümüz bir nevi günce, belgesel, tanıklık hali anlatısı. Gazetecilikle iştigal eden yazarımızın hayatının Uygur Türkü kardeşlerimizin yaşadığı sistematik zulümlerle kesişmesi ve bu tecrübenin yenilerinin kapılarını aralamasıyla başından geçenleri okuyoruz. Hassas bir konu. Bizimkinden Amerikaya (pek çok başka başlık gibi aslında) hem yerel hem de uluslararası siyasete malzeme edilen bir başlık hakkında hiç fena olmayan bir çalışma olmuş. Çizimler ortalama, iyi, baskıda netlik sorunları yapmış sayfalar maalesef var.
Uygur Türklerinin yaşadıkları artık kronik hale gelmiş, dünyanın kriz noktalarından. Fakat kimse konuya tam bir terazi gibi yaklaşamıyor, kitapta da altı çizildiği gibi. En vicdanlı duranlar başta olmak üzere belki de… Öyle hazin bir durum ki, acılar ve Sistemik bir soykırım, kültürün yok edilmesi hali var fakat kimileri bunu (şu satırları kaleme aldığımız günlerde) dünyanın ikinci büyük ekonomisi ve batı bloğu karşısındaki en büyük gücün içerisinde kaşıyabilecekleri bir yara, Aşil topuğu olarak gördüklerinden Türkistana fener tutuyorlar, kimileri ise aynı ekonomik-siyasi-askeri devin büyüklüğünden ötürü ses çıkaramıyorlar. Oysa ortada bunların ötesinde devam eden bir dram var. Rollerden bağımsız…
Öneriyorum. Eseri yayınladıkları için @karakargayayinlari ve @destekmedyagrubu na teşekkürler.
on en rêve des journaliste comme lui, ou comme charles villa. merci à eux, ils donnent encore un peu d’espoir pour dire à voix haute et d’une voix plus forte ce que certains manifestent pour mais ne se font pas pour autant entendre.
ça m’a brise le coeur, mais bon, on est habitué l’islam sous entend malheureusement de terrorisme, et c’est à ce moment là que les plus fort prennent le pouvoir pour rejeter la faute sur nous
pensées aux ouïgours, c’est eux les vainceurs le jour j إن شاء الله💓💓
C'est choquant... mais une fois plongé dans la lecture, on oublie le reste. L'auteur a su me garder accroché du début à la fin pour des récits qui sont malheureusement vrais.
Il a promis .Ne pas les laisser mourir dans le silence et l'indifférence . Telle est la promesse d' Eric Darbré faite en septembre 1996 quand il a pris connaissance du drame vécu par les Ouïghours. Depuis il se bat pour que le voile se lève et que la parole se libère.. Combat difficile mais la croisade est utile et indispensable. Cet album graphique est excessivement bien conçu . Tout lecteur est à même de comprendre l'enchainement des faits, les motivations chinoises, les méthodes "habituelles" oppression, répression, sinisation , méthodes déjà utilisées au Tibet par exemple. Les méthodes de la Révolution chinoise remises au goût du jour , certaines similaires à celles utilisées dans d'autres régimes autocratiques... le rouleau compresseur du parti est en marche pourra t'on l'arrêter? .. J'ai refermé cet album encore une fois abasourdie . Comment l'homme peut il être toujours et encore le prédateur de son espèce. L'histoire nous le prouve, y a t'il un remède? Eric Darbré a trouvé en la personne d'Eliot Franques un compère, un complice. le dessin percute le lecteur, les coloris sont en parfaite adéquation avec le récit, émotion empathie, colère ou désespoir tout est dit. Un dernier mot sur la couverture coup de poing de cet album. Un ouïghour, croissant de lune, étoile sur fond bleu, muselé par une main rouge étoilée ... Hâte de rencontrer Eric Darbré chez Babelio, merci aux éditions Marabulles et à Babélio de m'y convier.
Reportage sous forme de roman graphique hyper accessible et extrêmement bien conçu. L'auteur offre une vision globale du problème, de son origine à l'éclatement dans les médias dans les années 2018-2019. De plus, il ne laisse pas de côté les actions commises par des groupuscules ouïghours contre des Chinois qui non seulement ont fait des victimes mais ont été employées par le gouvernement pour justifier sa politique répressive puis génocidaire au Xinjiang. Pour finir, les dessins sont non seulement beaux mais la présentation est très intelligente et clarifie parfaitement le propos. Une vraie réussite à mon sens.
cette BD était vraiment passionnante, un mélange de récits personnels, celle d’un journaliste qui enquête et rapporte depuis près de 30 ans sur la cause des Ouïghours au Xinjiang, également un outil d’éducation, avec de la mise en contexte et un récapitulatif de l’histoire de ce peuple et de la région, et enfin un travail journalistique sur la durée qui fait porter la voix des Ouïghours, les injustice et leur détresse; j’ai trouvé intéressant comment, en retraçant les trente dernières années, l’auteur montre les changements qui s’opèrent lentement mais sûrement et le sujet de la médiatisation en Occident; les réflexions du journaliste était également intéressantes au sujet de la capacité (et ici l’incapacité) à attirer de l’intérêt sur un cas de genocide-colonisation (le cas du Tibet volant la lumière sur le Xinjiang dans les années 2000, des documentaires sur Boko Haram plus prisés par les festivals que les camps de travail en Chine, etc.) et ce malgré une population de plus d’un million personnes dans des camps de rééducation (sur une population de 11M) et des pratiques de stérilisations forcées courantes et un programme de colonisation assumé et fortement financé; au delà du fond, j’ai beaucoup aimé la forme aussi, le récit d’se déroule de manière très fluide, le dessin est à la fois simple et détaillé et offre de fabuleux paysages (je pense à la splendide vue d’Istanbul); une très bonne lecture sur le sujet !
J’ai énormément aimé cette BD. J’ai trouvé ça très intéressant que les auteurs écrivent des passages de ce qu’ils ont réellement vécu. Et j’en ai plus appris sur cette population et je ne pensais pas que la situation était aussi dramatique car je n’en avait pas vraiment entendu parler jusque là. Les dessins m’ont profondément touché d’autant qu’il y avait des passages explicites et les graphismes étaient très beaux. De plus, cela m’a permis d’en apprendre plus sur les tensions entre les ouïghours et le reste de la Chine.
je connaissais de très loin la question du génocide des ouïghours et je suis tombée sur cette bd. J’en ressors choquée révoltée que de telles choses puissent se produire sans conséquences sans condamnation. Comme pour la palestine, c’est affreux l’onu et toutes les organisations internationales ne peuvent rien faire et ne servent pas à grand chose pour les populations qui souffrent. C’est attristant plus le temps passe et plus je perds espoir, l’humanité se perd Tous les états ne cherchent que leur propres intérêts dans le malheur dans l’horreur de ces peuples
Une Bd reportage très importante et extrêmement bien réalisée sur le génocide des Ouïghours. Les faits sont bien expliqués et permettent d'avoir une vision globale de la situation, depuis ses origines jusqu'au moment présent. En outre, cette œuvre prouve sans détour que l'impératif est de sensibiliser et d'agir face à cette injustice, et qu'il ne faut en aucun cas baisser les bras : le changement doit advenir !
Un récit qui m'a enfin permis de comprendre l'histoire autour du génocide ouïghour. C'est une BD de lutte pas de larmoiement. Mais on en sort avec ce sentiment gênant qu'en fait on pourrait en faire plus mais engoncés dans nos petites vies, on participe nous aussi à l'invisibilisation de ce génocide. Une BD importante mais - soyons francs - probablement un peu "bonne conscience" pour des lectrices.teurs comme moi...
c bien mais j’ai l’impression qu’on a juste survolé le truc de facon trop breve, on pourra jamais etre exhaustif sur ce sujet donc c’est tout de meme une bonne entree ds la matiere je dirais
Un des meilleurs romans graphiques-documentaires que j'ai lu. Tout est clairement expliqué et les horreurs dépeintes sont réelles. Un must-read si la cause des ouighours vous intéresse