Perra, ganadora del Premio Sade en 2020, es el primer libro de Marie-Pier Lafontaine. Con una crudeza que limita todo el tiempo con lo sórdido, Lafontaine se aferra a su experiencia personal para hablar de un tema que, aún hoy, sigue siendo tabú: el abuso intrafamiliar.
No apto para personas susceptibles. La narración es desgarradora y cruda. La protagonista describe a detalle el abuso que sufren, ella y su hermana, por parte de su padre.
Tremendo. De lo más estremecedor y chocante que leí durante el 2024. Me puso la piel de gallina de principio a fin. Recomiendo su lectura, pero advierto que es durísimo.
Entre violence physique et psychologique, les images sont insupportables. L’autrice n’est pas vulgaire, la réalité est inimaginable. Les mots sont précis, efficaces et font mal. Le père est un déraillé, psychopathe, pedophile, incestueux.... La mère est impuissante, battue, soumise, brisée, violée, violentée...
Le passage face à la justice est crève-coeur. Tous ses hommes qui jugent les propos d’une jeune fille qui vit l’enfer à cause de son père.
Les répercussions sur son âge adulte sont indéniable, tout comme dans les ouvrages de Claire Martin (Dans un gant de fer), on ne peut aimer/respecter/choisir/vouloir les hommes lorsque notre père a brisé notre vie.
J’ai eu des frissons de dégoût dès la prémisse, je devais prendre des grands respires entre chaque page, j’avais les larmes aux yeux d’horreur, le visage constamment en douleur.
Sombre. Violent. Percutant! Un récit/auto-fiction d'une enfance brisée. Un texte d'une rare violence qui nous rappelle amèrement le triste sort d'encore trop d'enfants au Québec, et ailleurs dans le monde bien évidemment. La lecture vaut amplement la peine, difficile d'écrire que j'ai aimé le lire, bien que ce fut le cas d'un point de vu littéraire (et encore heureux, car je ne vois pas comment j'aurais pu critiquer négativement un tel cri du coeur...), mais difficile de coller aimer à une réalité si brutale... Enfin bref, un style incisif, extrêmement efficace et un texte cru, mais nécessaire. Une lecture que je recommande, si vous avez la force de lire sur un tel sujet.
Je ne suis pas capable de noter ce livre. J'ai juste des gros mots qui me viennent en tête. À lire seulement si vous avez le cœur bien accroché. J'ai apprécié.. Si on peut dire ça comme ça...
lu d’une traite. j’ai ensuite plus voulu y penser... comme si ça faisait que ça existait moins du monde de marde comme ça. je me suis aussi sentie mal de trouver que c’était « bon » parce que calice comment ça que les voisins ont « rien entendu? »
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Es una novela corta muy fuerte, cruda, directa, aquí no hay medias tintas. No sé como calificarla, es perturbadora y desagradable.
Me voy a leer una comedia romántica con final feliz y hacer como que no leí este libro.
"El día en que esté vacía de cualquier forma de humanidad, desensibilizada frente al dolor y al roce de las pieles, podré decirle a un hombre, plenamente segura, te amo".
"Solo hábito mi cuerpo en el dolor. Saben que solo en la intensidad puedo exhalar. Pausar mi desasosiego. Cada nuevo golpe me consuela un poco más de mi infancia"
"Recién podré morirme después de haber ido a escupir sobre la tumba de mi padre".
No se si quiero recomendarlo. Lo corto de este libro es un contraste extremo con todo el dolor y el terror que abarca, si lo leí y lloré con rabia y con compasión a la misma vez. La potencia del relato es monumental y a la vez me rompió con una fuerza brutal.
Es oscuro profundamente oscuro, vale la pena cada palabra, difícil decir que me gustó mucho. Lo considero un texto crudo y doloroso pero necesario.
“Demasiada violencia en el mismo libro. Pensarán que exageré o mentí. Y todas las personas que me digan que exageré o mentí serán mi padre. Sentiré la urgencia, en cada oportunidad, de plantarles un cuchillo en la garganta.”
No encuentro palabras para describir esta lectura sin sentir que cualquier elogio se queda corto e incluso fuera de lugar. No es una historia que se lea con facilidad ni con distancia: es un grito de dolor y de resistencia. Marie-Pier nos advierte que no contará todo, porque incluso con lo que cuenta, teme no ser creída. Y aun así, cada palabra pesa y cada silencio, también.
No es una lectura increíble; es una lectura devastadora e imposible de olvidar. Le di cinco estrellas, pero no porque la haya disfrutado, sino porque reconocer su valentía y crudeza es lo mínimo que puedo hacer.
¿Cómo definir este libro? Un libro que es VIOLENCIA, SADISMO, CATARSIS… escribir para pelear, escribir para denunciar, escribir para matar. La literatura como venganza, duro de leer, necesario para visibilizar y empatizar con la víctima LITERATURA DEL HORROR. Una pluma directa, clara, una punzada en pecho. Lo recomiendo, claro, pero con la advertencia de que es FUERTE.
Loin du goût littéraire mais un roman frappant et audacieux. C'est ça que l'on peut ou doit apprécier. Les phrases courtes et elliptiques nous empêchent d'aller à la dérive dans le récit et nous forcent à nous ârreter pour imaginer la violence physique et psychologique.
« Les gens ne savent pas que, lorsqu’on a été tuée plusieurs fois déjà, il n’y a plus rien de tragique dans la mort. Plus rien de dramatique.»
Henüz Türkçeye çevrilmemiş bir roman ve çevrilebilir mi , bu denli cesur bir yayınevi var mı bilmiyorum. Yazar, korkmadan sakınmadan, bir bir anlatmış çocukluğunda gördüklerini, yaşadıklarını ki bunlar görülmemesi, yaşanmaması gereken şeyler: şiddet, yine şiddet ve bir daha şiddet. Şiddetin her türlüsü; fiziksel, psikolojik, cinsel. Ve daha trajiği bunun bir "baba"dan geliyor olması. Daha da trajik olanı "anne"nin bunlara göz yumuyor, hatta ortak oluyor oluşu. Alıntının Türkçesiyse şu: "İnsanlar bilmiyor ki defalarca öldürülmüşse insan, ölümün trajik bir yanı yoktur artık. Dramatik bir yanı kalmamıştır."
J’ai arrêté de respirer dès la première page. Je n’ai pu respirer de nouveau qu’après avoir fini le livre. Sans mots, sans voix, puissant, vibrant, j’en tremble encore. Un livre qui donne envie d’hurler parce qu’il n’y a pas de mot pour exprimer pareil souffrance. À lire, pour ne pas être ceux qui ne voient pas ou n’entendent pas.
La realidad supera la ficción. Increíble lo que tienen que pasar muchas niñas tras las puertas de su casa. No esperes una novela que te guía por lo vivido y que te detalle todo lo ocurrido porque es un libro escrito para desahogarse. Aún así lo que describe te deja con los pelos de punta y se lee en un rato. Lo recomiendo.
El libro más difícil que haya leído en mi vida. Marie-Pier Lafontaine fue abusada por su padre y pertenece a una familia donde los hombres supieron emplear un arsenal de estrategias para violentar a las mujeres. En un libro/manifiesto/denuncia explicita sin ambigüedades lo que su hermana y ella tuvieron que sufrir durante su infancia. La amenaza de ser violada por su padre devino en la urgencia de “por fin” ser violada de adulta, para dejar de tener miedo constantemente. Brutal, sumamente explícito y necesario para entender por qué las mujeres “preferimos el oso”.
Horrible!!! Je ne peux pas concevoir qu’on puisse traiter un être humain de la sorte, son propre enfant par le fait même... Très belle écriture, je ne pouvais m’arrêter de lire!
Lire ce livre après d’avoir lu « Le consentement » de Vanessa Springora : une « drôle » d’idée. Franchement, ne pas être touché de la même manière... Cependant, prendre conscience qu’il s’agit de la même violence, mais pas de la même violence… Et surtout le lire d’une traite, sans arrêter… Comprendre qu’une amie n’a pas été capable de le lire jusqu’au bout. Puis le lire par défi...?! Et le lire aussi par curiosité... Pour comprendre. Peut-être aussi un peu pour honorer le cadeau? Non. C’est tellement lourd, c’est tellement beaucoup, qu’on se demande si c’est vrai… (Je l’ai écrit. J’ai honte de douter. Je ne doute plus.) Et voilà le déni qui pointe le bout de son nez..?! Et se poser 1000 questions sur le pourquoi et le comment, surtout le comment avoir écrit, avoir pu écrire ce livre... Et espérer que cette personne trouveras son salut…! Merci à l'auteure.
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« Il y a tout un pan de la violence que je ne me résous pas à écrire. Ça en ferait trop. Trop de violence dans le même livre. On se dira que j’ai exagéré ou menti. Et toutes les personnes qui me diront que j’ai exagéré ou menti sur mon père. Je ressentirais l’urgence, à chaque fois, de leur planter un couteau dans la gorge. » p. 65
« J’ai inventé un souvenir d’enfance. De toutes pièces. À croire que j’avais besoin que personne ne sache tout à fait la nature exacte de ma souffrance. Qu’il y ait cette pièce amovible dans le casse-tête. Il y a une justice biographique plus grande dans ce morceau de mensonge, de fiction, que dans les reconstitutions. Et si un jour j’étais lue. Si j’étais lue, je porterais ce faux souvenir avec encore plus de conviction que les autres. Je dirais même que c’est le seul qui soit véridique, qui nous soit bel et bien arrivé. » p. 68
3,75 ⭐️ Calvert. La durée était parfaite pour un sujet aussi lourd : court, mais qui laisse un inconfort qui persiste longtemps après la lecture. Le style d’écriture de l’autrice est poignant et amplifie les horreurs décrites dans cette œuvre d’auto-fiction.
J’aime les lectures qui me bousculent, mais là, c’est à un tout autre niveau. Coeurs sensibles abstenez-vous (pis sur un moyen temps).
Il est difficile de noter un tel livre. On ne peut aimer ou apprécier une telle lecture portant sur un sujet aussi violent (violence faite aux enfants, sous toutes ses formes, violence conjugale, harcèlement, abus, etc.).
Ce livre est fait pour transgresser les règles, pour dénoncer, pour heurter le lectorat, pour donner la parole à qqn qui n'en a pas eu pendant trop longtemps. C'est pour la qualité de la narration, pour son côté percutant et détaché, que je donne une telle note.
Et même si j'ai plusieurs questions à la suite de ce récit, je prends ce que l'autrice/narratrice a bien voulu divulguer. C'est déjà énorme, et ce n'est pas l'histoire complète : « Il y a tout un pan de la violence que je ne me résous pas à écrire. Ça en ferait trop. Trop de violence dans le même livre. On se dira que j'ai exagéré ou menti. » (p. 65) Cette censure donne froid dans le dos.
Ce récit fragmenté est assez court, mais il n'en est pas moins efficace : « Je voudrais ne jamais arrêter d'écrire. [...] Que personne ne puisse croire qu'il s'agit de la fin. » (p. 106)
Cette histoire sans fin est la réalité de bien trop d'enfants dans le monde. Il est important de les écouter, peu importe leur âge.
Une lecture à ne pas faire si l’on se sent vulnérable. Propos et ton très difficiles. Saisissante écriture moderne et poétique. Des images insupportables nous sont évoquées.
C’est un roman extrêmement dur à noter. Je ne peux pas dire que je l’ai aimé. Je ne peux pas dire que je l’ai détesté. Je peux dire que je l’ai ressenti. Très fort. Je peux dire que j’ai ressenti chaque mot, chaque blanc, chaque silence. Il y a, dans ce texte, une sauvagerie, une perversion, une douleur telle qu’on ne peut qu’avoir envie de détourner le regard. On en arrive à questionner notre propre moralité. Pourquoi je continue de lire? Pourquoi j’ai envie de savoir jusqu’où ça va aller, ces horreurs? Je crois qu’on a tous une part d’extrême violence en nous. Et que ça nous soulage de voir que par rapport à d’autres, on s’en sort pas trop mal, en fait. Je suis persuadé que ce texte est important. Qu’il doit être lu pour s’apercevoir de la réalité des gosses battus, des viols suspendus. Ça vous poussera peut-être jusqu’à la nausée et les larmes. Mais ça restera en vous à jamais. Ces cinq étoiles, c’est pour le style, qui malgré un légitime manque d’émotion (on sent une distanciation volontaire entre la narratrice et tout autre sentiment qui pourrait être chose que de la colère) possède des brillances sublimes. Mais je ne peux pas noter ce qui s’y passe. Ce que j’ai lu. C’est aux gens de décider ce qu’ils prennent de tout ça. Pour moi, c’est le cas.
C’est pas possible de dire que c’est « bon » ou que c’est un « beau » roman. Parce que c’est tough, c’est cru, c’est sale, c’est à pleurer. Mais il y a une petite lumière: elle a survécu, et raconte, pour que le monstre meurt un peu à chacune des lectures. Ça va me hanter longtemps.
Le pongo 5 estrellas porque es lo más fuerte que leí en toda mi vida y porque me parece una falta de respeto ponerle menos. No creo que pueda leerlo cualquiera, no creo que quiera volver a leerlo, pero que no me lo voy a olvidar más… no me lo voy a olvidar más
Le doy 4,5 estrellas. Siento que ha sido el libro más desgarrador que leí este año y posiblemente el más desgarrador por lejos. Dios, no se como empezar esta reseña. Llegué a este libro porque una mutual de internet me lo recomendó tras ver mi reseña del libro "Perras de reserva" y me entró la curiosidad. Siento que si eres una persona sensible deberías alejarte de este libro. Yo no me considero una persona tan sensible en muchos ámbitos con respecto al consumo de entretenimiento pero este libro me dejo tan fría con tan pocas páginas. La manera en la que está escrita es brutal, es cruda, es visceral. Está escrito desde el odio y la impotencia, una voz de una persona rota que solo nos comparte migajas de su experiencia. No encuentro palabras para describir todo lo que me revolvió internamente esta lectura, había momentos en donde tenía que parar porque ya yo no podía seguir. El hecho de leer algo tan crudo y visceral me hizo removerme y aguantarme la garganta cerrada de la impresión que me estaba ocasionando. Un buen libro. Lo que más me impactó es que la misma escritora nos dice que no nos cuenta más detalle por miedo a que no le crean, y ahí es donde vemos el resultado de la cultura de la re victimización, de poner en duda las palabras de las victimas frente a la de su agresor. Si lo van a leer adelante, pero deben tener estomago para hacerlo. No le doy cinco estrellas porque genuinamente (y bajo mi opinión y juicio lector) yo personalmente no le pongo calificación así a libros que hacen que mis tripas se muevan
Il n’y a pas de mot assez puissant pour décrire les atrocités dénoncées dans ce livre. Je salue le courage de l’autrice qui a accepté de raconter une partie de son cauchemar en espérant que ce livre puisse aider des gens dans la même situation. J’ai adoré l’intensité de l’écriture dans laquelle on sent la rage, la souffrance et la rancœur de l’autrice face à ce monstre impitoyable qu’est son père et par la bande, les hommes en général. C’est un livre choc d’une violence et d’une cruauté sans nom et probablement le plus dérangeant que j’ai lu dans ma vie jusqu’à maintenant.