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Welcome Sarah
Sarah se sait fille depuis toujours. Petite, ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est danser dans une longue robe, sous les applaudissements de ses voisins.
Pourtant, autour d'elle, tout le monde est persuadé qu'elle est un garçon.
Et plus elle grandit, plus la vie devient difficile. Sans parler du harcèlement qu'elle subit de la part de ses camarades de classe, et de l'incompréhension de la plupart des adultes.
Mais jusqu'à quel point peut-on supporter la violence ? Prétendre être quelqu'un d'autre que soi ?
Un roman bouleversant sur le long et courageux chemin d'une jeune fille vers l'acceptation de son identité.
Pourtant, autour d'elle, tout le monde est persuadé qu'elle est un garçon.
Et plus elle grandit, plus la vie devient difficile. Sans parler du harcèlement qu'elle subit de la part de ses camarades de classe, et de l'incompréhension de la plupart des adultes.
Mais jusqu'à quel point peut-on supporter la violence ? Prétendre être quelqu'un d'autre que soi ?
Un roman bouleversant sur le long et courageux chemin d'une jeune fille vers l'acceptation de son identité.
312 pages, Paperback
Published May 22, 2024
10 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 3 of 3 reviews
January 13, 2025
ÉNORME coup de cœur. Lisez vite vite vite vite. À condition d’être prêt à être touché en plein cœur.
TW : harcèlement, TS.
TW : harcèlement, TS.
October 6, 2025
Quelle déception !
Je voulais vraiment aimer ce livre. Et c'était bien parti ! Le style est simple, accessible, c'est facile à lire et on rentre très vite dans l'histoire. L'intériorité de Sarah est très bien transcrite, je me suis immédiatement attaché à elle.
J'ai trouvé les personnages intéressants, complexes. La mère de Sarah n'est pas une mère horrible qui renierait son enfant en apprenant qu'iel est trans, ni une mère parfaite qui réagit exactement comme il le faudrait. C'est une mère imparfaite, qui essaye de faire ce qu'elle croit être le mieux pour sa fille, même quand en vérité elle lui fait du mal. Et c'est très bien retranscrit. Les parents ne sont pas des êtres parfaits, juste des humains comme les autres. Dans la même veine, le personnage du frère qui a du mal à comprendre mais accepte sa sœur telle qu'elle est, est très bon lui aussi. La meilleure amie de Sarah est également un bon personnage, très supportive de Sarah et enthousiaste.
Mes éloges s'arrêtent là. Ce roman a beaucoup de gros problèmes, qui ont fait que mon appréciation a graduellement chuté alors que j'avançais dans ma lecture, jusqu'à la fin qui est une catastrophe.
Le truc, c'est que ce roman est dur. Vraiment, très dur. Et au début, j'ai vraiment été pris aux tripes. J'ai été touché par la souffrance de Sarah et tres investi dans l'histoire. Et j'espérais qu'après cette souffrance, viendrait la joie. Mais plus on avance, plus les choses empire. Sarah souffre tout le temps. Elle vit des choses horribles, extrêmement violentes, et c'est vraiment très dur à lire, en particulier quand on se rappelle que c'est une gamine. Il n'y a quasiment que de la souffrance et de la violence durant l'immense majorité du roman, entrecoupé de rares moments de joie. Même à la fin, alors que Sarah commence sa transition, un acte considéré par l'immense majorité des personnes trans comme un moment extrêmement joyeux de leur vie, Sarah n'est pas vraiment heureuse, et tout cela laisse un goût amer dans la bouche. Et c'est énervant parce que les vies de personnes trans sont presque toujours dépeintes sous le prisme de la souffrance. Être trans serait une souffrance de tout instant, où aucune joie n'est permise, même accéder à la transition sociale/médicale n'apaiserai pas cette souffrance éternelle. Ce roman n'échappe pas à la règle, entre Sarah qui s'en prend plein la tronche tout le temps, et les rares mentions d'autres personnes trans qui sont presque toujours négatives (quand Sarah cherche sur internet, elle ne tombe quasiment que sur des témoignages de femmes trans "dévastées), et c'est pesant à la longue.
Mais bien pire, ce roman colporte de fausses informations déjà débunkées de nombreuses fois par la communauté scientifique, et ce depuis bien avant sa date de sortie.
La stat "pour 90% des enfants la dysphorie de genre s'arrête à l'adolescence" est répétée plusieurs fois dans le livre, parfois donnée par des professionnels de la santé, sans jamais être remise en question, alors que cette statistique n'existe tout simplement pas. De plus, les médecins qui donnent cette statistique dans le livre en concluent qu'il faut attendre que ça se passe et ne rien faire là où toutes les études montrent qu'au contraire, il faut encourager l'enfant à expérimenter avec son genre, que cela mène à se découvrir trans ou cis. À la fin, Sarah donne cette statistique, qui n'existe toujours pas, comme vraie, prétendant être une exception.
Les fausses infos ne s'arrêtent pas là. On a tout un paragraphe sur le pseudo danger des traitements par hormones parce qu'on a "pas assez de recul" alors que le recul on l'a depuis la nuit des temps puisqu'il s'agit des mêmes hormones que les personnes cis fabriquent naturellement. Et des mensonges sur la dangerosité des bloqueurs de puberté qui ont été démentis depuis bien avant la parution du livre. Il y a même un personnage du livre, présenté comme trans et comme l'un si ce n'est le plus gros soutien de l'héroïne dans sa transition qui lui dit "tu sais qu'avec les bloqueurs de puberté, ils prétendent que c'est réversible, mais après quand tu arrêtes il y a un risque que tu ne puisses plus avoir d'enfant", très théorie du complot ce "ils prétendent que c'est réversible" (qui est ce "ils" dont il faut se méfier ? La science peut-être ?).
Le dernier chapitre est atroce. Le personnage trans positif qui se met à déblatérer des discours transphobe qu'on entend à longueur de journée. On se croirait sur une chaîne transphobe complotiste ! "Allez voir un médecin alors que tu es en bonne santé, c'est toujours dangereux" Les dangers de la prise d'hormones feminisantes c'est les mêmes que les femmes cis ont naturellement : cancer du sein principalement. Est ce qu'on force toutes les femmes cis à prendre des hormones masculines pour éviter les "graves dangers" de l'oestrogène ?
Je suis aussi très mal à l'aise avec l'idée que ce livre colporte que les personnes trans transitionnent médicalement juste pour se faire accepter par la société. Que si on vivait dans une société acceptante, les personnes trans transitionneraient pas médicalement. Mais plein de personnes transitionnent pour elles-mêmes, par pour les autres. Pour se sentir bien dans leur corps, parce qu'elles le veulent, parce qu'elles aiment ça. Mais le livre nie complètement que les personnes trans peuvent être heureuses, peuvent transitionner parce qu'elles en ont envie.
L'autrice prétend avoir fait des recherches sur la transidentité avant d'écrire son livre. Je me demande vraiment où elle a fait ses recherches. Toutes les informations qu'elle donne ont été debunkées des centaines de fois et de façon très public. La seule explication qui me vient c'est qu'elle a fait ses recherches sur des sites complotistes qui rellaient de fausses informations. Fausses informations qu'elle relaie désormais dans ce livre.
Si ce n'était pas assez clair, je vous déconseille fortement de lire ce livre. Des livres sur la transidentité qui ne sont pas remplis d'informations fausses et dangereuses, il y a plein.
Je voulais vraiment aimer ce livre. Et c'était bien parti ! Le style est simple, accessible, c'est facile à lire et on rentre très vite dans l'histoire. L'intériorité de Sarah est très bien transcrite, je me suis immédiatement attaché à elle.
J'ai trouvé les personnages intéressants, complexes. La mère de Sarah n'est pas une mère horrible qui renierait son enfant en apprenant qu'iel est trans, ni une mère parfaite qui réagit exactement comme il le faudrait. C'est une mère imparfaite, qui essaye de faire ce qu'elle croit être le mieux pour sa fille, même quand en vérité elle lui fait du mal. Et c'est très bien retranscrit. Les parents ne sont pas des êtres parfaits, juste des humains comme les autres. Dans la même veine, le personnage du frère qui a du mal à comprendre mais accepte sa sœur telle qu'elle est, est très bon lui aussi. La meilleure amie de Sarah est également un bon personnage, très supportive de Sarah et enthousiaste.
Mes éloges s'arrêtent là. Ce roman a beaucoup de gros problèmes, qui ont fait que mon appréciation a graduellement chuté alors que j'avançais dans ma lecture, jusqu'à la fin qui est une catastrophe.
Le truc, c'est que ce roman est dur. Vraiment, très dur. Et au début, j'ai vraiment été pris aux tripes. J'ai été touché par la souffrance de Sarah et tres investi dans l'histoire. Et j'espérais qu'après cette souffrance, viendrait la joie. Mais plus on avance, plus les choses empire. Sarah souffre tout le temps. Elle vit des choses horribles, extrêmement violentes, et c'est vraiment très dur à lire, en particulier quand on se rappelle que c'est une gamine. Il n'y a quasiment que de la souffrance et de la violence durant l'immense majorité du roman, entrecoupé de rares moments de joie. Même à la fin, alors que Sarah commence sa transition, un acte considéré par l'immense majorité des personnes trans comme un moment extrêmement joyeux de leur vie, Sarah n'est pas vraiment heureuse, et tout cela laisse un goût amer dans la bouche. Et c'est énervant parce que les vies de personnes trans sont presque toujours dépeintes sous le prisme de la souffrance. Être trans serait une souffrance de tout instant, où aucune joie n'est permise, même accéder à la transition sociale/médicale n'apaiserai pas cette souffrance éternelle. Ce roman n'échappe pas à la règle, entre Sarah qui s'en prend plein la tronche tout le temps, et les rares mentions d'autres personnes trans qui sont presque toujours négatives (quand Sarah cherche sur internet, elle ne tombe quasiment que sur des témoignages de femmes trans "dévastées), et c'est pesant à la longue.
Mais bien pire, ce roman colporte de fausses informations déjà débunkées de nombreuses fois par la communauté scientifique, et ce depuis bien avant sa date de sortie.
La stat "pour 90% des enfants la dysphorie de genre s'arrête à l'adolescence" est répétée plusieurs fois dans le livre, parfois donnée par des professionnels de la santé, sans jamais être remise en question, alors que cette statistique n'existe tout simplement pas. De plus, les médecins qui donnent cette statistique dans le livre en concluent qu'il faut attendre que ça se passe et ne rien faire là où toutes les études montrent qu'au contraire, il faut encourager l'enfant à expérimenter avec son genre, que cela mène à se découvrir trans ou cis. À la fin, Sarah donne cette statistique, qui n'existe toujours pas, comme vraie, prétendant être une exception.
Les fausses infos ne s'arrêtent pas là. On a tout un paragraphe sur le pseudo danger des traitements par hormones parce qu'on a "pas assez de recul" alors que le recul on l'a depuis la nuit des temps puisqu'il s'agit des mêmes hormones que les personnes cis fabriquent naturellement. Et des mensonges sur la dangerosité des bloqueurs de puberté qui ont été démentis depuis bien avant la parution du livre. Il y a même un personnage du livre, présenté comme trans et comme l'un si ce n'est le plus gros soutien de l'héroïne dans sa transition qui lui dit "tu sais qu'avec les bloqueurs de puberté, ils prétendent que c'est réversible, mais après quand tu arrêtes il y a un risque que tu ne puisses plus avoir d'enfant", très théorie du complot ce "ils prétendent que c'est réversible" (qui est ce "ils" dont il faut se méfier ? La science peut-être ?).
Le dernier chapitre est atroce. Le personnage trans positif qui se met à déblatérer des discours transphobe qu'on entend à longueur de journée. On se croirait sur une chaîne transphobe complotiste ! "Allez voir un médecin alors que tu es en bonne santé, c'est toujours dangereux" Les dangers de la prise d'hormones feminisantes c'est les mêmes que les femmes cis ont naturellement : cancer du sein principalement. Est ce qu'on force toutes les femmes cis à prendre des hormones masculines pour éviter les "graves dangers" de l'oestrogène ?
Je suis aussi très mal à l'aise avec l'idée que ce livre colporte que les personnes trans transitionnent médicalement juste pour se faire accepter par la société. Que si on vivait dans une société acceptante, les personnes trans transitionneraient pas médicalement. Mais plein de personnes transitionnent pour elles-mêmes, par pour les autres. Pour se sentir bien dans leur corps, parce qu'elles le veulent, parce qu'elles aiment ça. Mais le livre nie complètement que les personnes trans peuvent être heureuses, peuvent transitionner parce qu'elles en ont envie.
L'autrice prétend avoir fait des recherches sur la transidentité avant d'écrire son livre. Je me demande vraiment où elle a fait ses recherches. Toutes les informations qu'elle donne ont été debunkées des centaines de fois et de façon très public. La seule explication qui me vient c'est qu'elle a fait ses recherches sur des sites complotistes qui rellaient de fausses informations. Fausses informations qu'elle relaie désormais dans ce livre.
Si ce n'était pas assez clair, je vous déconseille fortement de lire ce livre. Des livres sur la transidentité qui ne sont pas remplis d'informations fausses et dangereuses, il y a plein.
October 6, 2024
j’ai vraiment apprécié ce récit. Certes, il est sombre, mais le sujet est très important et le livre devrait donc être mis entre toutes les mains pour comprendre la souffrance de ces enfants, adolescents et adultes qui ne naissent pas dans le bon corps, qui rejettent ce dernier parce qu’il ne correspond pas à ce qu’ils sont à l’intérieur. Ce roman nous met alors à la place de Sarah, qui est touchante et attachante, qu’on a envie d’aider et de défendre parce qu’elle va vraiment mal, alors qu’elle a toute la vie devant elle. Il montre ainsi la violence de l’entourage et de la société face à ceux qui sont différents. Ce roman est alors une très belle découverte, même si ce n’est pas un ownvoice, et je vous conseille donc vivement de le lire.
https://lasorcieredesmots.wordpress.c...
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