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Atteindre l'aube
« Atteindre l’aube est une lettre d’amour à ma grand-tante Georgie. Femme fantasque, femme adorée, inspiratrice, Georgie dont la présence et la voix me manquent tant depuis qu’elle n’est plus là.C’est aussi un voyage qui m’a emmenée bien plus loin que je l’imaginais au départ, sur des rivages parfois dangereux, et m’a conduit à m’interroger sur la place des hommes, des pères et des amants dans ma vie, et sur l’amour, tout simplement.Pour écrire cette lettre fictive, j’ai déployé tout l’arsenal obscur de la mémoire, recoupé des enregistrements, dépecé mes archives, interrogé les vivants. Entre elle et moi, mais aussi entre mes arrière-arrière-grand-mères et elle, entre elles-toutes et moi, se sont mis à exister des ponts. Ont émergé des motifs récurrents, des filiations tacites héritées de notre histoire familiale. Un tableau s’est alors dessiné, au centre duquel trônait l’astre destructeur de la passion. »
192 pages
Published May 31, 2024
28 people are currently reading
1125 people want to read
About the author
Diglee
60 books175 followersMaureen Wingrove, alias Diglee, est une illustratrice, autrice de bande dessinée et romancière française. Elle a étudié le dessin à l'école Émile-Cohl à Lyon et en est diplômée en 2009. Elle est également passionnée de poésie et de littérature.
Lors de ses études, Maureen Windgrove débute un blog BD, sous le pseudonyme Diglee. Elle y publie d'abord des travaux réalisés à Émile Cohl, des croquis et aussi des BD, inspirées pour la plupart par son quotidien. Ce sont ces dernières qui la poussent à continuer dans cette voie.
En 2010, à 22 ans, elle publie sa toute première BD À Renaud, qu’elle signe de son vrai nom. En 2011, elle publie Love Friendship & autres complications, une BD humoristique pour adolescent.e.s.
La même année, une adaptation de son blog paraît chez Marabout , Autobiographie d’une fille Gaga. suivie de la suite, Confessions d’une Glitter Addict, en 2012. En 2013 sort Forever Bitch, sa première BD de fiction, chez Delcourt : une chronique douce-amère de la vie affective et sexuelle de trois jeunes femmes de 27 ans.
En 2017, Diglee écrit sa première série de romans pour adolescents. Cette même année, elle rencontre Ovidie au festival d’Angoulême, dont elle admire le travail et l’engagement politique. Deux ans plus tard, en 2017, elle publient ensemble Libre! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels chez Delcourt, un essai illustré féministe qui est aujourd’hui adapté en mini série sur Arte. En 2020, elles publient un deuxième ouvrage ensemble, Baiser après me too, chez Marabout, qui aborde la sexualité hétérosexuelle et ses nombreuses injonctions sexistes, dans le climat post Me Too.
En 2021, elle publie Ressac, un récit intime, son premier ouvrage de littérature générale, ainsi qu'une anthologie très personnelle intitulée Je serai le feu, réunissant cinquante poétesses qui ont chacune marqué leur époque.
Lors de ses études, Maureen Windgrove débute un blog BD, sous le pseudonyme Diglee. Elle y publie d'abord des travaux réalisés à Émile Cohl, des croquis et aussi des BD, inspirées pour la plupart par son quotidien. Ce sont ces dernières qui la poussent à continuer dans cette voie.
En 2010, à 22 ans, elle publie sa toute première BD À Renaud, qu’elle signe de son vrai nom. En 2011, elle publie Love Friendship & autres complications, une BD humoristique pour adolescent.e.s.
La même année, une adaptation de son blog paraît chez Marabout , Autobiographie d’une fille Gaga. suivie de la suite, Confessions d’une Glitter Addict, en 2012. En 2013 sort Forever Bitch, sa première BD de fiction, chez Delcourt : une chronique douce-amère de la vie affective et sexuelle de trois jeunes femmes de 27 ans.
En 2017, Diglee écrit sa première série de romans pour adolescents. Cette même année, elle rencontre Ovidie au festival d’Angoulême, dont elle admire le travail et l’engagement politique. Deux ans plus tard, en 2017, elle publient ensemble Libre! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels chez Delcourt, un essai illustré féministe qui est aujourd’hui adapté en mini série sur Arte. En 2020, elles publient un deuxième ouvrage ensemble, Baiser après me too, chez Marabout, qui aborde la sexualité hétérosexuelle et ses nombreuses injonctions sexistes, dans le climat post Me Too.
En 2021, elle publie Ressac, un récit intime, son premier ouvrage de littérature générale, ainsi qu'une anthologie très personnelle intitulée Je serai le feu, réunissant cinquante poétesses qui ont chacune marqué leur époque.
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Displaying 1 - 30 of 142 reviews
June 11, 2023
Chef d’œuvre. Coup de coeur absolu. 💜
Avec Atteindre l’aube, Diglee écrit avec amour et nostalgie une lettre à sa grand-tante Georgie, quelques années après sa mort.
L’écriture de cette lettre va l’amener à s’interroger sur son héritage, sa propre vie, son rapport aux hommes et à l’amour.
Une fois de plus, la plume de Diglee m’a transpercé.
Avec Atteindre l’aube, Diglee écrit avec amour et nostalgie une lettre à sa grand-tante Georgie, quelques années après sa mort.
L’écriture de cette lettre va l’amener à s’interroger sur son héritage, sa propre vie, son rapport aux hommes et à l’amour.
Une fois de plus, la plume de Diglee m’a transpercé.
June 15, 2023
Entre états de grâce et coups de poignard, encore une belle envolée dont je suis sortie les yeux humides et le sourire aux lèvres, avec l’envie de célébrer ma liberté.
June 12, 2023
j'aime infiniment la démarche de Diglee et la façon dont elle implique son lecteur/sa lectrice à ses côtés tout au long de son processus d'écriture, la façon diantrement structurée et limpide dont elle expose les évolutions de son questionnement et de son approche, je rêve d'arriver à écrire un bouquin avec une structure aussi fluide et complexe. sublimes portraits de femmes, merveilleux retracement de toute une généalogie de mères, de sœurs et de tantes, qui donne toute sa beauté sans la moindre posture à tout ce que l'on appelle sororité et féminité en partage. très sensible également à la façon dont Diglee se rend compte (et nous fait nous rendre compte) de combien la construction de la féminité, de nos féminités, sont parasitées par le regard masculin.
moins fan du style un petit peu ampoulé à mon goût mais ça n'est qu'une appréciation très personnelle, de même que les quelques digressions sur le sens/la proximité de certains mots et/ou certains éléments mystiques/ésotériques (en gros, le tarot ou les mots qui sonnent presque pareil genre "s'offrir"/"souffrir" ça ne me touche pas et ça ne m'évoque rien, mais je comprends et me réjouis que ça parle à d'autres).
le texte en lui-même est magnifique de sincérité, vaut largement votre attention et tout votre argent surtout comparé à tout ce qui peut sortir dans le paysage littéraire actuel, c'est un doux compagnon de cœur à avoir à ses côtés. merci Georgie. et bravo les lesbiennes.
moins fan du style un petit peu ampoulé à mon goût mais ça n'est qu'une appréciation très personnelle, de même que les quelques digressions sur le sens/la proximité de certains mots et/ou certains éléments mystiques/ésotériques (en gros, le tarot ou les mots qui sonnent presque pareil genre "s'offrir"/"souffrir" ça ne me touche pas et ça ne m'évoque rien, mais je comprends et me réjouis que ça parle à d'autres).
le texte en lui-même est magnifique de sincérité, vaut largement votre attention et tout votre argent surtout comparé à tout ce qui peut sortir dans le paysage littéraire actuel, c'est un doux compagnon de cœur à avoir à ses côtés. merci Georgie. et bravo les lesbiennes.
Read
June 28, 2023« Il n’y a plus en moi d’enfant qui crie. »
July 17, 2023
Comme toujours avec Diglee pour moi, ça fait mouche. C’est puissant, prenant, poétique et ça fait sens. L’immensité du travail généalogique effectué par Maureen ne peut qu’être salué. Avec elle nous traversons les générations de femmes de sa famille. On réfléchit. Aux liens intergénérationnels, sur la transmission, ce qu’on transmet mais aussi ce qu’on reçoit. Ce qui nous conditionne dans notre passif familial. Ce qu’il faut savoir laissé partir pour avancer. Un récit profondément intime qui bouleverse. Merci.
May 15, 2023
Cette plume si poétique qui fait écho à tant de choses.
May 16, 2023
Une tempête poétique et cathartique dans mon cœur. Merci ❤️
Read
June 28, 2023Ce serait trop intime de dire à quel point et de quelle manière ce livre m'a touchée personnellement. Merci Maureen pour ce femmage d'exception et pour ce chemin introspectif livré à nos yeux ❤️
August 27, 2023
Petite déception, et tellement déçue d’être déçue 😅 j’en attendais sans doute beaucoup après la révélation qu’a été pour moi ressac.
J’ai adoré retrouver l’écriture de Diglee qui est si enveloppante et sincère. Mais je me suis parfois perdue dans ses pensées et ses recherches familiale. L’hommage à sa grande tante et le portrait qu’elle en dresse sont très touchants. Ils m’ont beaucoup parlé évidemment quand je repensais à mes aïeules. Par contre, j’ai trouvé le livre un peu décousu, à passer d’un thème à l’autre, de ses ancêtres à elle-même (même si évidemment j’ai bien compris qu’il s’agissait d’une quête d’elle-même). Parfois ses confessions me mettaient aussi mal à l’aise. Je me demandais pourquoi elle nous partageait des choses très intimes sur elle et sur sa grande tante. Personnellement, je suis beaucoup plus dans la retenue, c’est peut-être pour ça que ça m’a parfois dérangée.
Je n’en tiendrai pas rigueur tellement j’aime cette artiste si touchante !
J’ai adoré retrouver l’écriture de Diglee qui est si enveloppante et sincère. Mais je me suis parfois perdue dans ses pensées et ses recherches familiale. L’hommage à sa grande tante et le portrait qu’elle en dresse sont très touchants. Ils m’ont beaucoup parlé évidemment quand je repensais à mes aïeules. Par contre, j’ai trouvé le livre un peu décousu, à passer d’un thème à l’autre, de ses ancêtres à elle-même (même si évidemment j’ai bien compris qu’il s’agissait d’une quête d’elle-même). Parfois ses confessions me mettaient aussi mal à l’aise. Je me demandais pourquoi elle nous partageait des choses très intimes sur elle et sur sa grande tante. Personnellement, je suis beaucoup plus dans la retenue, c’est peut-être pour ça que ça m’a parfois dérangée.
Je n’en tiendrai pas rigueur tellement j’aime cette artiste si touchante !
August 2, 2023
Encore une fois la douceur de l'écriture de Diglee me touche en plein coeur, ses questionnements deviennent les miens, je partage la joie de ses découvertes et la peine des croyances déçues. J'ai aussi pris conscience, dans cette lecture, de l'inexistence de mon histoire familiale, et j'espère réparer cela un jour.
November 8, 2024
Un récit intimiste, sensible et très beau.
August 29, 2023
Comme toujours avec l'autrice, un récit poignant et remuant. Le passé se mêle et se démêle. J'ai beaucoup aimé cette lecture même si elle m'a moins touché que Ressac. Je la trouve belle, ces histoires de femmes, de société etc. Cependant je pense que le sujet assez intime même si il est beau ne m'a pas permis de complètement embarqué. Je pense que Goergie est une femme loin de ce que je suis et même si Diglee nous montre sa démarche au près de sa mémoire, j'étais plus dans la distance.
June 8, 2023
"Paris était mon sanctuaire amoureux.
Ma ville écrin.
L'endroit où me rêver libre, animale et sans témoins.
Trente-quatre ans, et c'est fini.
Ce n'est pas Paris qui est morte, mais ma soif de passions tristes.
Autour d'un verre avec une poètesse aux cheveux bleus, j'ai formulé cette étrange certitude : les amours brisées ne me bâtissent plus. [•••] il n'y a plus en moi d'enfant qui crie. "
Ma ville écrin.
L'endroit où me rêver libre, animale et sans témoins.
Trente-quatre ans, et c'est fini.
Ce n'est pas Paris qui est morte, mais ma soif de passions tristes.
Autour d'un verre avec une poètesse aux cheveux bleus, j'ai formulé cette étrange certitude : les amours brisées ne me bâtissent plus. [•••] il n'y a plus en moi d'enfant qui crie. "
July 17, 2023
Je suis profondément bouleversée par ce livre, cette histoire, qui fait écho à la mienne et aux femmes de ma famille. Merci Diglee. Je vais porter l'histoire de Georgie et de toute ta lignée en moi pendant très longtemps.
August 15, 2023
Au cœur de cette œuvre remarquable se trouve Georgie, la grande tante de l'autrice, une figure qui confère une profondeur inégalée à l'exploration intime de Diglee.
L'histoire débute par une rencontre fortuite avec Georgie, une femme énigmatique et fascinante, dont le vécu et les expériences ont laissé des traces indélébiles sur le parcours de l'autrice. Georgie devient le pivot autour duquel tourne l'ensemble du récit. Les pages de "Atteindre l'Aube" deviennent le cadre où se déploie le portrait éloquent d'une femme dont la vie a été marquée par une multitude d'épreuves, de triomphes et de leçons.
Diglee rend hommage à Georgie en laissant briller sa personnalité à travers chaque mot écrit. L'autrice parvient à capturer avec une précision stupéfiante les traits distinctifs de Georgie. Ses expressions, ses gestes, et surtout, son histoire de vie singulière, sont tissés de manière organique dans la trame narrative. À travers des scènes touchantes et des dialogues riches en émotions, Diglee nous présente Georgie comme une force d'inspiration et de sagesse, dont la présence enveloppe l'ensemble du récit d'un halo de réflexion profonde.
Georgie, malgré son absence physique, devient le miroir dans lequel Diglee se contemple, s'interroge et se révèle. La relation entre les deux femmes est à la fois émouvante et complexe, évoluant au fil des pages pour devenir le catalyseur d'une exploration personnelle et existentielle. À travers le prisme de Georgie, l'autrice aborde des thèmes universels tels que l'héritage familial, la résilience, et la quête de sens. La présence omniprésente de Georgie transforme ainsi "Atteindre l'Aube" en un voyage émotionnel saisissant, où l'autrice et sa grande tante se mêlent et s'entrelacent, créant une dynamique unique entre le passé et le présent.
L'histoire débute par une rencontre fortuite avec Georgie, une femme énigmatique et fascinante, dont le vécu et les expériences ont laissé des traces indélébiles sur le parcours de l'autrice. Georgie devient le pivot autour duquel tourne l'ensemble du récit. Les pages de "Atteindre l'Aube" deviennent le cadre où se déploie le portrait éloquent d'une femme dont la vie a été marquée par une multitude d'épreuves, de triomphes et de leçons.
Diglee rend hommage à Georgie en laissant briller sa personnalité à travers chaque mot écrit. L'autrice parvient à capturer avec une précision stupéfiante les traits distinctifs de Georgie. Ses expressions, ses gestes, et surtout, son histoire de vie singulière, sont tissés de manière organique dans la trame narrative. À travers des scènes touchantes et des dialogues riches en émotions, Diglee nous présente Georgie comme une force d'inspiration et de sagesse, dont la présence enveloppe l'ensemble du récit d'un halo de réflexion profonde.
Georgie, malgré son absence physique, devient le miroir dans lequel Diglee se contemple, s'interroge et se révèle. La relation entre les deux femmes est à la fois émouvante et complexe, évoluant au fil des pages pour devenir le catalyseur d'une exploration personnelle et existentielle. À travers le prisme de Georgie, l'autrice aborde des thèmes universels tels que l'héritage familial, la résilience, et la quête de sens. La présence omniprésente de Georgie transforme ainsi "Atteindre l'Aube" en un voyage émotionnel saisissant, où l'autrice et sa grande tante se mêlent et s'entrelacent, créant une dynamique unique entre le passé et le présent.
April 8, 2025
Un très beau roman que j'ai adoré lire !
Il aborde plein de sujets nécessaire mais avec plein de poésie.. Il y a des phrases que je voulais noter tellement elles résonnaient en moi !
J'ai beaucoup aimé suivre les pensées de l'autrice et évoluer avec elle , c'était surprenant et agréable :)
Il aborde plein de sujets nécessaire mais avec plein de poésie.. Il y a des phrases que je voulais noter tellement elles résonnaient en moi !
J'ai beaucoup aimé suivre les pensées de l'autrice et évoluer avec elle , c'était surprenant et agréable :)
August 11, 2024
CW (j'ai oublié de les noter au fur et à mesure donc je fais de mémoire...) : . Rien de très graphique mais quand même certains thèmes difficiles.
Première plongée dans les mots de Diglee et c'est une réussite 🥰
J'ai beaucoup aimé cette lettre qui suit son fil de pensée, sans réelle structure. Une lettre pleine d'émotions, de réflexions, d'introspection. Le portrait de plusieurs femmes de cette famille, surtout celui de la grande tante Georgie et de Diglee elle-même. Je suis toujours épatée par ces personnes qui ont le talent pour raconter leur histoire de façon int��ressante et prenante, alors que je ne les connais pas du tout !
Première plongée dans les mots de Diglee et c'est une réussite 🥰
J'ai beaucoup aimé cette lettre qui suit son fil de pensée, sans réelle structure. Une lettre pleine d'émotions, de réflexions, d'introspection. Le portrait de plusieurs femmes de cette famille, surtout celui de la grande tante Georgie et de Diglee elle-même. Je suis toujours épatée par ces personnes qui ont le talent pour raconter leur histoire de façon int��ressante et prenante, alors que je ne les connais pas du tout !
October 21, 2023
Comment raconter les gens que l'on a aimé ? Diglee nous parle de sa grande-tante Georgie, personnage fantasque et secret, à travers souvenirs et enquête. En nous peignant le portrait d'une femme l'autrice se retrouve pleinement et se libère d'une vision de l'amour passionnel et destructreur.
Un ouvrage lumineux, qui questionne notre rapport aux hommes, aux amants, à l'amour, et à l'importance de prendre un recul sur ce qui nous semble inné et hérité.
Un ouvrage lumineux, qui questionne notre rapport aux hommes, aux amants, à l'amour, et à l'importance de prendre un recul sur ce qui nous semble inné et hérité.
May 21, 2023
Encore un très beau roman, après Ressac, qui fait du bien. Qui est tombé à pic, et ma redonné l'envie de lire : un livre au cœur de l'intime, beau, parfois dur aussi, touchant, dans lequel on se reconnaît parfois un peu. Une histoire qui sort des sentiers battus : la recherche de ses racines, la façon de depeindre une femme hors du commun que l'on a rarement comme modèle dans la littérature. Une belle lecture en somme comme toujours avec Diglee !
July 15, 2023
La plume de Diglee glisse sur le papier comme sur du velours.
Moins accrochée que pour Ressac qui m'avait complètement retournée.
Gros TW inceste
Moins accrochée que pour Ressac qui m'avait complètement retournée.
Gros TW inceste
May 27, 2024
comme tout les livres qui parle du deuil, malheureusement, ça m'a trop saoulé passer les 50 premières pages
September 8, 2024
« Qu’écrire ? Il reste tout à dire »
C’est fabuleux. Je souhaite à chacune d’atteindre l’aube et de se perdre dans ces pages.
C’est fabuleux. Je souhaite à chacune d’atteindre l’aube et de se perdre dans ces pages.
Read
May 27, 2023Lu d’une traite. J’ai aimé me plonger tête la première et en apnée dans ce roman.
March 4, 2025
"Qu'écrire ? Il reste tout à dire."
C'est un tour de force d'écrire quelque chose d'aussi personnel et universel en même temps, d'aussi sincère et pudique. J'ai été touchée en plein coeur
C'est un tour de force d'écrire quelque chose d'aussi personnel et universel en même temps, d'aussi sincère et pudique. J'ai été touchée en plein coeur
May 16, 2023
Un bien précieux que je chérie plus qu'aucun autre 🩷
June 19, 2023
Beau femmage à sa grande tante fantasque. Maureen se livre encore sans fards. C’est beau et touchant de la voir tisser sa toile familiale au fil des pages.
August 26, 2023
Un véritable bonbon de douceur et de poésie !! Diglee nous livre le récit intime de sa famille, sonde l’amour et panse les blessures. Passionnant !
A la mort de sa grande tante Georgie, Diglee ressent le besoin de prolonger les adieux. Elle décide alors d’écrire, de lui écrire, dans le but de comprendre : qui était véritablement cette femme si secrète, presque magicienne, qu’elle aimait et qui la fascinait tant ? Que se cache-t-il derrière cette part de mystère ?
En se replongeant dans les anecdotes contées pendant son enfance et en s’appropriant les objets (lettres, photos, peintures…) qui ont ponctué la vie et l’appartement de Georgie, c’est au final dans une exploration plus personnelle de ses racines que va être embarquée l’autrice…
Grâce à cette introspection familiale, elle en vient à s’interroger sur son héritage, sur cette lignée de femmes qui l’a précédée mais aussi sur sa propre vie, son rapport aux hommes et surtout : sur l’amour. Car c’est bien l’omniprésence de la passion qui se trouve au sein de cette famille et qui guide leurs vies depuis des générations.
On referme ce livre le sourire aux lèvres. Puissant, captivant et incroyablement poétique, il est le parfait compagnon a avoir à ses cotés cet été !
A la mort de sa grande tante Georgie, Diglee ressent le besoin de prolonger les adieux. Elle décide alors d’écrire, de lui écrire, dans le but de comprendre : qui était véritablement cette femme si secrète, presque magicienne, qu’elle aimait et qui la fascinait tant ? Que se cache-t-il derrière cette part de mystère ?
En se replongeant dans les anecdotes contées pendant son enfance et en s’appropriant les objets (lettres, photos, peintures…) qui ont ponctué la vie et l’appartement de Georgie, c’est au final dans une exploration plus personnelle de ses racines que va être embarquée l’autrice…
Grâce à cette introspection familiale, elle en vient à s’interroger sur son héritage, sur cette lignée de femmes qui l’a précédée mais aussi sur sa propre vie, son rapport aux hommes et surtout : sur l’amour. Car c’est bien l’omniprésence de la passion qui se trouve au sein de cette famille et qui guide leurs vies depuis des générations.
On referme ce livre le sourire aux lèvres. Puissant, captivant et incroyablement poétique, il est le parfait compagnon a avoir à ses cotés cet été !
September 11, 2023
《 J'ai joué à être toi. Sauvage, insolente, fantasque. La frontière est floue entre ce dont j'hérite et ce qui m'est propre. 》
Plus qu'un portrait, qu'une oraison ou qu'un éloge, Atteindre l'aube est un hymne à la liberté sous toutes ses formes. Une ode poétique aux femmes.
Nous assistons à une leçon de vie, une leçon d'amour et d'indépendance. De force. De force de choisir sa voie en dehors des codes, en dehors de son héritage, des attentes. De force d'affronter qui on est, de faire ce long périple à travers les autres pour mieux se trouver soi-même.
Ce chemin, Diglee l'a fait en sa grande tante, Georgie, qui a toujours fasciné la fille, la jeune femme et la femme qu'était et qu'est Diglee. Et c'était extrement touchant à suivre.
Touchant parce que chaque mot résonne en nous, de femme à femme. C'est notamment par le prisme de la passion, aussi bien destructrice et tragique qu'idylique et sublime, qui agit comme le centre de gravité autour duquel les femmes naissent, vivent et évoluent.
Sans jamais condamner ou porter de jugement, Diglee prône l'indépendance et la sororité qui germent au banc des valeurs patriarcales et hétéronormés. Loin d'être un guide à suivre ou une recette miracle, Atteindre l'aube est une invitation pleine d'espoir tendue aux lecteur.ice.s.
Les cartes sont entre vos mains.
💌
Plus qu'un portrait, qu'une oraison ou qu'un éloge, Atteindre l'aube est un hymne à la liberté sous toutes ses formes. Une ode poétique aux femmes.
Nous assistons à une leçon de vie, une leçon d'amour et d'indépendance. De force. De force de choisir sa voie en dehors des codes, en dehors de son héritage, des attentes. De force d'affronter qui on est, de faire ce long périple à travers les autres pour mieux se trouver soi-même.
Ce chemin, Diglee l'a fait en sa grande tante, Georgie, qui a toujours fasciné la fille, la jeune femme et la femme qu'était et qu'est Diglee. Et c'était extrement touchant à suivre.
Touchant parce que chaque mot résonne en nous, de femme à femme. C'est notamment par le prisme de la passion, aussi bien destructrice et tragique qu'idylique et sublime, qui agit comme le centre de gravité autour duquel les femmes naissent, vivent et évoluent.
Sans jamais condamner ou porter de jugement, Diglee prône l'indépendance et la sororité qui germent au banc des valeurs patriarcales et hétéronormés. Loin d'être un guide à suivre ou une recette miracle, Atteindre l'aube est une invitation pleine d'espoir tendue aux lecteur.ice.s.
Les cartes sont entre vos mains.
💌
December 8, 2024
J'ai commencé à lire ce récit dans le train qui me ramenait chez moi, après avoir enterré mon grand-père et déterré mes souvenirs. Dans le sud de la France également. Le hasard fait bien les choses.
Si l'enquête généalogique de Diglee intéresse par le fond et captive par la forme (son écriture, putain, sa prose poétique), je n'ai pu m'empêcher de faire une comparaison sociologique. Manifestement d'une origine bourgeoise et composée d'artiste, la famille de Diglee s'écrit, se prend en photo, existe et se raconte à travers ces éléments physiques. Mes grands-parents, d'extraction bien plus basse, savaient difficilement écrire. Il n'est sûrement pas question de correspondance. Que restera-t-il de nos ancêtres modestes ? Ce n'était pas le sujet, mais c'est la question que cette lecture m'a induite.
Son rapport à l'amour, ou plutôt sa remise en question des modèles qui construisent la vision de l'amour populaire, c'est aussi quelque chose qui m'a parlé. "Longtemps, j'ai mal aimé" et n'est-ce pas notre lot à tous ? "Je vantais les bienfaits de la passion contre les affres de la tiédeur" et n'est-ce pas là le drame de notre génération ? Poursuivant ma propre déconstruction, il me tarde de clamer haut et fort que "les amours brisées ne me bâtissent plus." En attendant, ce type de lecture enrichit mon existence. Merci
Si l'enquête généalogique de Diglee intéresse par le fond et captive par la forme (son écriture, putain, sa prose poétique), je n'ai pu m'empêcher de faire une comparaison sociologique. Manifestement d'une origine bourgeoise et composée d'artiste, la famille de Diglee s'écrit, se prend en photo, existe et se raconte à travers ces éléments physiques. Mes grands-parents, d'extraction bien plus basse, savaient difficilement écrire. Il n'est sûrement pas question de correspondance. Que restera-t-il de nos ancêtres modestes ? Ce n'était pas le sujet, mais c'est la question que cette lecture m'a induite.
Son rapport à l'amour, ou plutôt sa remise en question des modèles qui construisent la vision de l'amour populaire, c'est aussi quelque chose qui m'a parlé. "Longtemps, j'ai mal aimé" et n'est-ce pas notre lot à tous ? "Je vantais les bienfaits de la passion contre les affres de la tiédeur" et n'est-ce pas là le drame de notre génération ? Poursuivant ma propre déconstruction, il me tarde de clamer haut et fort que "les amours brisées ne me bâtissent plus." En attendant, ce type de lecture enrichit mon existence. Merci
July 2, 2023
Ce livre m’a rappelé « La femme qui fuit » en tout point. Je me souviens ressentir un sentiment de vide suite à la lecture de ce roman, je me souviens avoir cherché une narrative similaire pendant les heures qui ont suivies, pour choisir une prochaine lecture qui serait peut-être à la hauteur. J’aurais eu besoin de celui-ci.
Plus écrit comme un mémoire, comme une deconstruction d’une idole qui nous a formé, « Atteindre l’aube » m’a parlé du début à la fin.
On suit Georgie, femme indomptable, séductrice et grandiose. En la lisant je souhaitais être elle et d’une certaine manière je me rendais compte que je l’étais déjà un peu, même (surtout) dans ses défauts.
C’est un portrait complexe et poétique des femmes qui ne vivent que pour les hommes ou du moins pour leur attention, ou peut être même juste pour être celles qui font tourner le plus de têtes. J’ai adoré Georgie, brillante, se camouflant derrière des mensonges glorieux et des histoires qui la mettait au centre de tout. J’ai l’impression qu’elle savait comment vivre à fond.
J’ai aussi adoré l’exploration subtile et naturelle de la bisexualité, même pour des femmes plus âgées. C’était beau. C’était doux.
Même si nous suivons le parcours de plusieurs femmes dans cette œuvre, on comprends surtout à quel point les hommes ont su s’immiscer dans le quotidien de celles-ci, comment ils ont bouleversés jusqu’à des générations qui les succédaient.
J’ai trouvé particulièrement intéressante la relation à la limite de l’inceste entre Diglee et son père. C’est un sujet tabou, et tout comme les agressions sexuelles, qui ne sont valides aux yeux du public que si il y a eu pénétration, je pense qu’il faut plus parler des « boundaries » entre père et fille.
J’ai lu le roman en quelques heures seulement, sous le gros soleil de la Provence, où la plupart de l’action se déroule. Cette totale immersion dans la vie de Georgie, presque reflet de la mienne, m’a complètement subjuguée.
Je vais courir me procurer les BD de Diglee dès mon retour à Québec.
9.5/10
Plus écrit comme un mémoire, comme une deconstruction d’une idole qui nous a formé, « Atteindre l’aube » m’a parlé du début à la fin.
On suit Georgie, femme indomptable, séductrice et grandiose. En la lisant je souhaitais être elle et d’une certaine manière je me rendais compte que je l’étais déjà un peu, même (surtout) dans ses défauts.
C’est un portrait complexe et poétique des femmes qui ne vivent que pour les hommes ou du moins pour leur attention, ou peut être même juste pour être celles qui font tourner le plus de têtes. J’ai adoré Georgie, brillante, se camouflant derrière des mensonges glorieux et des histoires qui la mettait au centre de tout. J’ai l’impression qu’elle savait comment vivre à fond.
J’ai aussi adoré l’exploration subtile et naturelle de la bisexualité, même pour des femmes plus âgées. C’était beau. C’était doux.
Même si nous suivons le parcours de plusieurs femmes dans cette œuvre, on comprends surtout à quel point les hommes ont su s’immiscer dans le quotidien de celles-ci, comment ils ont bouleversés jusqu’à des générations qui les succédaient.
J’ai trouvé particulièrement intéressante la relation à la limite de l’inceste entre Diglee et son père. C’est un sujet tabou, et tout comme les agressions sexuelles, qui ne sont valides aux yeux du public que si il y a eu pénétration, je pense qu’il faut plus parler des « boundaries » entre père et fille.
J’ai lu le roman en quelques heures seulement, sous le gros soleil de la Provence, où la plupart de l’action se déroule. Cette totale immersion dans la vie de Georgie, presque reflet de la mienne, m’a complètement subjuguée.
Je vais courir me procurer les BD de Diglee dès mon retour à Québec.
9.5/10
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