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Les Foulards rouges #1
Les Foulards rouges, épisode 1 - Lady Bang and the Jack
Plongez avec Lara dans l’enfer de Bagne, planète-prison où le danger se cache partout, au cœur de chacun de ses sinistres habitants, et même derrière chaque goutte d’eau, chaque ressource naturelle de cette terre irradiée.
Sur Bagne, Lara traverse les étendues désertiques pour remplir ses contrats et ses missions. Car Lara est une Foulard Rouge, appelée à faire régner la loi à grand renfort de balles. Et sur cette planète-prison où les deux-tiers de la population sont des hommes, anciens violeurs ou psychopathes, c’est une vraie chance pour une jeune femme comme elle de ne pas avoir fini dans un bordel. En plus, elle fait son boulot plutôt bien – on la surnomme même Lady Bang. Mais Lara n’a pas obtenu ce job par hasard – tout comme elle n’a pas atterri dans cet enfer par hasard. Elle doit tout ça à quelqu’un en particulier, quelqu’un à qui elle en veut profondément... et qui, pourtant, a peut-être quelque chose de nouveau à lui offrir, une chose qui n’a pas de prix. Acceptera-t-elle de baisser un peu sa garde pour écouter ce que son envoyé, le mystérieux Renaud, a à lui proposer ?
Sur Bagne, Lara traverse les étendues désertiques pour remplir ses contrats et ses missions. Car Lara est une Foulard Rouge, appelée à faire régner la loi à grand renfort de balles. Et sur cette planète-prison où les deux-tiers de la population sont des hommes, anciens violeurs ou psychopathes, c’est une vraie chance pour une jeune femme comme elle de ne pas avoir fini dans un bordel. En plus, elle fait son boulot plutôt bien – on la surnomme même Lady Bang. Mais Lara n’a pas obtenu ce job par hasard – tout comme elle n’a pas atterri dans cet enfer par hasard. Elle doit tout ça à quelqu’un en particulier, quelqu’un à qui elle en veut profondément... et qui, pourtant, a peut-être quelque chose de nouveau à lui offrir, une chose qui n’a pas de prix. Acceptera-t-elle de baisser un peu sa garde pour écouter ce que son envoyé, le mystérieux Renaud, a à lui proposer ?
89 pages, Kindle Edition
First published February 19, 2014
2 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 22 of 22 reviews
December 19, 2019
Une très belle découverte que ce premier épisode des Foulards Rouges !
On y suit Lara, emprisonnée sur Bagne, la planète-prison, où elle fait partie de la redoutable compagnie des Foulards Rouges, chargée de maintenir l'ordre au nom du Capitan. Mais bientôt, le mystérieux Renaud fait miroiter devant elle la possibilité d'une évasion et c'est le fragile équilibre qu'elle est parvenu à trouver qui s'effondre...
J'ai adoré l'univers ! Le mélange de western, sf et dystopie est redoutablement efficace et fascinant. L'auteure laisse planer bien des éléments intriguants qui ne peuvent que donner envie de dévorer la suite.
Dès le début, les deux personnages principaux sont bien campés, chacun avec leur (sale) caractère, mais aussi leurs aspirations, leurs fragilités. Lara est assez incroyable de ce point de vue : forte et fragile à la fois, elle a su me séduire dès sa première apparition.
On sent que c'est une introduction, mais les enjeux sont présents, les indices distillés au compte-goutte et l'action au rendez-vous.
Bref, je ne me siis pas ennuyée une seconde. J'ai hâte de pouvoir retourner suivre les aventures des Foulards Rouges sur Bagne.
On y suit Lara, emprisonnée sur Bagne, la planète-prison, où elle fait partie de la redoutable compagnie des Foulards Rouges, chargée de maintenir l'ordre au nom du Capitan. Mais bientôt, le mystérieux Renaud fait miroiter devant elle la possibilité d'une évasion et c'est le fragile équilibre qu'elle est parvenu à trouver qui s'effondre...
J'ai adoré l'univers ! Le mélange de western, sf et dystopie est redoutablement efficace et fascinant. L'auteure laisse planer bien des éléments intriguants qui ne peuvent que donner envie de dévorer la suite.
Dès le début, les deux personnages principaux sont bien campés, chacun avec leur (sale) caractère, mais aussi leurs aspirations, leurs fragilités. Lara est assez incroyable de ce point de vue : forte et fragile à la fois, elle a su me séduire dès sa première apparition.
On sent que c'est une introduction, mais les enjeux sont présents, les indices distillés au compte-goutte et l'action au rendez-vous.
Bref, je ne me siis pas ennuyée une seconde. J'ai hâte de pouvoir retourner suivre les aventures des Foulards Rouges sur Bagne.
June 27, 2019
Un premier tome qui donne envie de poursuivre l'aventure!
January 31, 2015
J’ai été tenté de lire les foulards rouges parce que je trouvais le mode de diffusion très intéressant et innovant : Bragelonne s’essaye à la publication-feuilleton en numérique avec sa collection Snark et je trouve que c’est une ‘achement bonne idée. Les foulards rouges est donc une des séries suivant ce modèle, le premier épisode est gratos et chaque épisode suivant sera à 1.99 euros. Je salue encore une fois l’effort de l’éditeur sur l’expérimentation éditoriale et le numérique même si, vous allez voir tout de suite pourquoi, je me contenterai du premier épisode pour cette série, au moins j’aurai perdu que mon temps !
Lady Bang and the Jack, ce premier épisode, transpire l’influence complètement assumée de Firefly, la série mythique de Joss Whedon dont elle reprend le mélange Western-SF teinté d’ésotérisme asiatique. Son action se déroule sur Bagne, planète-prison désertique où sont balancés tous les détenus comme des vieilles ordures, où la société de criminels s’organise de manière autonome et un poil anarchique. Oui, un peu de Snake Plissken dans un grand bol de Fallout, secouez bien, servez, voilà.
J’ai trouvé le background et l’univers de cette série très bien construits et intéressants, les criminels se sont organisés selon des castes matérialisées par des foulards, rouge pour les mercenaires, rose pour les putes, blanc pour le judiciaire, etc… Bien sûr, la population carcérale étant une bande de gros dégueulasses, la seule alternative pour une femme qui débarque là-dedans, c’est le rose, toutes les femmes finissent soit morte, soit prostituée… Toutes ? Non, car notre irréductible héroïne gauloise résiste au dictat des macho-men environnants, elle a un foulard rouge, elle est bad-ass.
Lonesome useless cow-boy
Lara est donc un mercenaire dans un monde où une femme n’est jamais mercenaire, elle est présentée tout le long du bouquin comme une terreur virtuose des six-coups. L’histoire justifie cet espèce de passe-droit dont elle bénéficie, c’est plutôt bien vu et bien amené. Mon soucis principal c’est que ce personnage qui se veut femme forte ne fait au final pas grand chose de fort ou d’impressionnant. La première scène « d’action » présente un face à face entre Lara et une bande de meurtriers avinés dans une ville fantôme, imaginez une scène de western classique : le héros entre dans le saloon bondé de méchants, tension extrême, les sens en alerte et… Ben là rien, les malfrats en question sont tous ivres-morts et il ne se passe absolument rien d’héroïque, la scène se termine comme si on fermait une porte, la tension construite (plutôt très bien) retombe d’un coup et apparait comme superflue.
La deuxième scène d’action principale de Lara concerne une embuscade qu’on lui tend, où elle n’arrive à strictement rien à part être blessée et secourue par d’autres mercenaires qui passaient par là. Et encore une fois, toute la tension construite, l’impression que l’héroïne va nous faire étalage de ses talents tombe en eau de boudin. C’est vraiment con parce que c’est très bien écrit, les dialogues sont funs, l’univers bien introduit et le texte agréable à parcourir, mais l’intérêt d’avoir une héroïne forte dans une histoire de ce genre, une femme fatale dans un monde de brutes, c’est de montrer qu’elle se démerde et qu’elle a besoin de personne, et ici elle ne sert à rien et a besoin d’aide à chaque difficulté.
Zut, je m’ai cassé un ongleuh…
Mais je crois que ce qui m’a fait le plus sortir de l’histoire, c’est son côté midinette prout-prout. Lady Bang, ce personnage soi-disant fort, vit sur une planète-prison désertique et risque sa vie à chaque fois qu’elle fout le nez dehors, mais elle est obsédée par sa prochaine douche (qui semble être le grand enjeu dramatique de ce livre) et par la puanteur des badauds. Et en face on a Renaud, le foulard rouge, la légende, qu’on imagine très bien joué par un Apollon imberbe sortant d’une pub Gilette, qui fait tomber toutes les filles mais s’en fout complètement, cliché ambulant de bad boy pour adolescente, futur enjeu romantique à coup sûr.
Peut-être que mon seul tort dans l’affaire est d’être un mec, et que ce bouquin transpire la chick lit (même s’il n’est pas vraiment marketé comme tel). Et sans faire de sexisme ici, on sent un auteur féminin qui n’écrit pas pour tout le monde ou n’y arrive pas encore, à l’inverse d’autres auteurs comme Robin Hobb, Kathy Reichs, Marion Zimmer Bradley ou même Agatha Christie… Ou alors elle n’en a simplement pas l’intention (auquel cas c’est moi qui suit simplement pas au bon rayon).
Lire la critique sur mon site
Lady Bang and the Jack, ce premier épisode, transpire l’influence complètement assumée de Firefly, la série mythique de Joss Whedon dont elle reprend le mélange Western-SF teinté d’ésotérisme asiatique. Son action se déroule sur Bagne, planète-prison désertique où sont balancés tous les détenus comme des vieilles ordures, où la société de criminels s’organise de manière autonome et un poil anarchique. Oui, un peu de Snake Plissken dans un grand bol de Fallout, secouez bien, servez, voilà.
J’ai trouvé le background et l’univers de cette série très bien construits et intéressants, les criminels se sont organisés selon des castes matérialisées par des foulards, rouge pour les mercenaires, rose pour les putes, blanc pour le judiciaire, etc… Bien sûr, la population carcérale étant une bande de gros dégueulasses, la seule alternative pour une femme qui débarque là-dedans, c’est le rose, toutes les femmes finissent soit morte, soit prostituée… Toutes ? Non, car notre irréductible héroïne gauloise résiste au dictat des macho-men environnants, elle a un foulard rouge, elle est bad-ass.
Lonesome useless cow-boy
Lara est donc un mercenaire dans un monde où une femme n’est jamais mercenaire, elle est présentée tout le long du bouquin comme une terreur virtuose des six-coups. L’histoire justifie cet espèce de passe-droit dont elle bénéficie, c’est plutôt bien vu et bien amené. Mon soucis principal c’est que ce personnage qui se veut femme forte ne fait au final pas grand chose de fort ou d’impressionnant. La première scène « d’action » présente un face à face entre Lara et une bande de meurtriers avinés dans une ville fantôme, imaginez une scène de western classique : le héros entre dans le saloon bondé de méchants, tension extrême, les sens en alerte et… Ben là rien, les malfrats en question sont tous ivres-morts et il ne se passe absolument rien d’héroïque, la scène se termine comme si on fermait une porte, la tension construite (plutôt très bien) retombe d’un coup et apparait comme superflue.
La deuxième scène d’action principale de Lara concerne une embuscade qu’on lui tend, où elle n’arrive à strictement rien à part être blessée et secourue par d’autres mercenaires qui passaient par là. Et encore une fois, toute la tension construite, l’impression que l’héroïne va nous faire étalage de ses talents tombe en eau de boudin. C’est vraiment con parce que c’est très bien écrit, les dialogues sont funs, l’univers bien introduit et le texte agréable à parcourir, mais l’intérêt d’avoir une héroïne forte dans une histoire de ce genre, une femme fatale dans un monde de brutes, c’est de montrer qu’elle se démerde et qu’elle a besoin de personne, et ici elle ne sert à rien et a besoin d’aide à chaque difficulté.
Zut, je m’ai cassé un ongleuh…
Mais je crois que ce qui m’a fait le plus sortir de l’histoire, c’est son côté midinette prout-prout. Lady Bang, ce personnage soi-disant fort, vit sur une planète-prison désertique et risque sa vie à chaque fois qu’elle fout le nez dehors, mais elle est obsédée par sa prochaine douche (qui semble être le grand enjeu dramatique de ce livre) et par la puanteur des badauds. Et en face on a Renaud, le foulard rouge, la légende, qu’on imagine très bien joué par un Apollon imberbe sortant d’une pub Gilette, qui fait tomber toutes les filles mais s’en fout complètement, cliché ambulant de bad boy pour adolescente, futur enjeu romantique à coup sûr.
Peut-être que mon seul tort dans l’affaire est d’être un mec, et que ce bouquin transpire la chick lit (même s’il n’est pas vraiment marketé comme tel). Et sans faire de sexisme ici, on sent un auteur féminin qui n’écrit pas pour tout le monde ou n’y arrive pas encore, à l’inverse d’autres auteurs comme Robin Hobb, Kathy Reichs, Marion Zimmer Bradley ou même Agatha Christie… Ou alors elle n’en a simplement pas l’intention (auquel cas c’est moi qui suit simplement pas au bon rayon).
Lire la critique sur mon site
April 13, 2014
Il est une question qui revient régulièrement au sein des communautés littéraires : la couverture d'un ouvrage est-elle pour vous un critère d'achat ? J'ai parfois honte de le dire parce que j'ai bien conscience que le contenant n'est pas forcément critère de qualité, ou au contraire de non qualité, mais oui, c'est le cas chez moi. Je craque très souvent pour une couverture, alors qu'a contrario, mon regard ne fait que glisser sans le moindre intérêt sur d'autres, où l'effort n'a clairement pas été mis là-dessus. Celle de Lady Bang and the Jack a immédiatement attiré mon regard ! Le quatrième de couverture ayant ensuite titillé mon intérêt, la gratuité de ce premier épisode a fini de me convaincre.
L'univers que Cécile Duquenne dépeint dans Les foulards rouges est rude, sans pitié. L'histoire prend place sur Bagne, une planète-prison uniquement peuplée des pires repris de justice et où la vie n'a rien d'une sinécure. Encore plus pour les femmes que pour les hommes, puisque ces dernières se voient reléguées au rôle le plus vieux de l'humanité, celui de prostituées. L'héroïne, Lara, surnommée Lady Bang pour des raisons que l'on devine sans peine, bénéficie d'un statut particulier : elle fait partie des foulards rouges, et elle est donc chargée de faire respecter les lois du Capitan. Ce qu'elle s'applique à faire de manière, disons, expéditive ! C'est une jeune femme solitaire et forte, qui s'évertue à ne montrer aucune faiblesse.
En parallèle, il y a Renaud, foulard rouge lui aussi, haut placé dans la hiérarchie organisée autour du Capitan sur Bagne, c'est un de ses plus proches collaborateurs. Viril, séduisant et mystérieux, on le devine animé d'une volonté et d'une détermination sans faille. A travers lui, on découvre la douloureuse condition des femmes sur Bagne. C'est lui aussi qui va servir de déclencheur à l'histoire, en faisant à Lara une proposition difficile à refuser. Malheureusement, tout cela est bien trop court, et j'ai vraiment hâte de lire la suite. Le style de Cécile Duquenne est très visuel, on a vraiment l'impression d'y être, de ressentir la touffeur du désert, les odeurs du cuir et de la poudre. Elle est habile à susciter l'intérêt, ses personnages sont mystérieux, son histoire addictive, et j'ai adoré ce petit coté steampunk qu'elle a su donner à son univers.
Pour faire court, c'est un mélange très sympathique que Bragelonne nous propose là dans sa collection Snark. Humour, mystère, personnages hauts en couleurs, style très visuel, tout est là pour nous rendre accros, et ça fonctionne à la perfection ! Vivement la suite !
L'univers que Cécile Duquenne dépeint dans Les foulards rouges est rude, sans pitié. L'histoire prend place sur Bagne, une planète-prison uniquement peuplée des pires repris de justice et où la vie n'a rien d'une sinécure. Encore plus pour les femmes que pour les hommes, puisque ces dernières se voient reléguées au rôle le plus vieux de l'humanité, celui de prostituées. L'héroïne, Lara, surnommée Lady Bang pour des raisons que l'on devine sans peine, bénéficie d'un statut particulier : elle fait partie des foulards rouges, et elle est donc chargée de faire respecter les lois du Capitan. Ce qu'elle s'applique à faire de manière, disons, expéditive ! C'est une jeune femme solitaire et forte, qui s'évertue à ne montrer aucune faiblesse.
En parallèle, il y a Renaud, foulard rouge lui aussi, haut placé dans la hiérarchie organisée autour du Capitan sur Bagne, c'est un de ses plus proches collaborateurs. Viril, séduisant et mystérieux, on le devine animé d'une volonté et d'une détermination sans faille. A travers lui, on découvre la douloureuse condition des femmes sur Bagne. C'est lui aussi qui va servir de déclencheur à l'histoire, en faisant à Lara une proposition difficile à refuser. Malheureusement, tout cela est bien trop court, et j'ai vraiment hâte de lire la suite. Le style de Cécile Duquenne est très visuel, on a vraiment l'impression d'y être, de ressentir la touffeur du désert, les odeurs du cuir et de la poudre. Elle est habile à susciter l'intérêt, ses personnages sont mystérieux, son histoire addictive, et j'ai adoré ce petit coté steampunk qu'elle a su donner à son univers.
Pour faire court, c'est un mélange très sympathique que Bragelonne nous propose là dans sa collection Snark. Humour, mystère, personnages hauts en couleurs, style très visuel, tout est là pour nous rendre accros, et ça fonctionne à la perfection ! Vivement la suite !
February 21, 2014
Grâce à l'écriture de Cécile Duquenne, à son choix de mots à grande puissance évocatrice, et à l'invention de néologismes très "évadogènes" (bon, moi je suis nulle pour les néologismes, je voulais juste de nouveau insister sur la capacité de dépaysement), j'ai pris un aller simple pour Bagne, et j'ai vu défiler devant mes yeux un véritable film.
Lara, mieux connue sous le surnom (tellement bien trouvé) de Lady Bang, est une femme forte. Une solitaire qui déteste être redevable aux hommes. Elle a la chance d'être une Foulard Rouge, sorte de milice-mercenaire, chargée de rendre une justice expéditive sous les ordres de l'impitoyable Capitan. Sur Bagne, c'est Marche ou Crève, et elle est assurément du côté des battants, elle n'a pas froid aux yeux et a la gachette facile car à la moindre faiblesse, on risque d'être violée, torturée ou tuée (et pas nécessairement dans cet ordre) sur cette planète-prison remplie de sales types. Puis elle a un sacré esprit de répartie juste comme j'aime.
J'ai tout particulièrement aimé les descriptions de cet univers (rétro)futuriste, rempli de progrès technologiques ou d'objets au charme désuet, comme le motoride et ses suspenseurs cuivrés anti-grav, son précieux Hubb en suspension qui lui sert de maison, ses deux fidèles colts Bisley ou encore ses lunettes de conduite. Le tout est très visuel, et on en arrive à sentir l'odeur de la poudre, du cuir et de la sueur, à ressentir l'atmosphère étouffante du désert ou encore à entendre ces silences pesants qui précèdent les affrontements.
Bref, du bon !
Lara, mieux connue sous le surnom (tellement bien trouvé) de Lady Bang, est une femme forte. Une solitaire qui déteste être redevable aux hommes. Elle a la chance d'être une Foulard Rouge, sorte de milice-mercenaire, chargée de rendre une justice expéditive sous les ordres de l'impitoyable Capitan. Sur Bagne, c'est Marche ou Crève, et elle est assurément du côté des battants, elle n'a pas froid aux yeux et a la gachette facile car à la moindre faiblesse, on risque d'être violée, torturée ou tuée (et pas nécessairement dans cet ordre) sur cette planète-prison remplie de sales types. Puis elle a un sacré esprit de répartie juste comme j'aime.
J'ai tout particulièrement aimé les descriptions de cet univers (rétro)futuriste, rempli de progrès technologiques ou d'objets au charme désuet, comme le motoride et ses suspenseurs cuivrés anti-grav, son précieux Hubb en suspension qui lui sert de maison, ses deux fidèles colts Bisley ou encore ses lunettes de conduite. Le tout est très visuel, et on en arrive à sentir l'odeur de la poudre, du cuir et de la sueur, à ressentir l'atmosphère étouffante du désert ou encore à entendre ces silences pesants qui précèdent les affrontements.
Bref, du bon !
April 24, 2014
Bagne, planète-prison, enfer désertique où échouent meurtriers et autres violeurs, nous accueille sous une chaleur étouffante. Dans cet univers mêlant ambiance western, steampunk et SF, nous faisons la connaissance de Lara, alias Lady Bang, seule représentante de la gente féminine à faire partie des Foulards Rouges, sorte de milice chargée de faire respecter l’ordre pour le compte du Capitan.
Lara est une fine gâchette car pour survivre sur cette planète où “deux tiers de la population portait la moustache, dont une bonne moitié avait derrière elle un passé de violeur ou de psychopathe”, il faut être forte.
“ Ses mains fines, anciennement virtuoses du violon, avaient échangé leur Stradivarius contre deux colts Bisley à poignée nacrée dont elle savait parfaitement se servir”. (p.6)
Elle y fera la connaissance de Renaud, autre Foulard Rouge,qui aura pour mission de lui faire une proposition qui n‘a pas de prix….
“Lady Bang and the Jack” est le premier épisode des “Foulards Rouges” de Cécile Duquenne, publié dans la nouvelle collection primo-numérique des Editions Bragelonne, Snark.
Un premier épisode relativement court, mais qui est cependant une belle entrée en matière, nous permettant de nous familiariser tant avec l’environnement, le contexte qu’avec deux des principaux personnages.
Une bonne rythmique, un style simple mais efficace nous emportent à travers ce texte, nous laissant quelques peu frustrés une fois la dernière page “tournée”. L’attente sera cependant de courte durée, le deuxième épisode étant d’ors et déjà disponible.
A vos liseuses….
Lara est une fine gâchette car pour survivre sur cette planète où “deux tiers de la population portait la moustache, dont une bonne moitié avait derrière elle un passé de violeur ou de psychopathe”, il faut être forte.
“ Ses mains fines, anciennement virtuoses du violon, avaient échangé leur Stradivarius contre deux colts Bisley à poignée nacrée dont elle savait parfaitement se servir”. (p.6)
Elle y fera la connaissance de Renaud, autre Foulard Rouge,qui aura pour mission de lui faire une proposition qui n‘a pas de prix….
“Lady Bang and the Jack” est le premier épisode des “Foulards Rouges” de Cécile Duquenne, publié dans la nouvelle collection primo-numérique des Editions Bragelonne, Snark.
Un premier épisode relativement court, mais qui est cependant une belle entrée en matière, nous permettant de nous familiariser tant avec l’environnement, le contexte qu’avec deux des principaux personnages.
Une bonne rythmique, un style simple mais efficace nous emportent à travers ce texte, nous laissant quelques peu frustrés une fois la dernière page “tournée”. L’attente sera cependant de courte durée, le deuxième épisode étant d’ors et déjà disponible.
A vos liseuses….
May 5, 2016
[4.5/5]
Il est arrivé un temps où les criminels étaient tellement nombreux sur Terre, surpeuplant nos prisons, qu'on a fini par les envoyer expier leurs fautes sur une autre planète. Son nom : Bagne. Le désert, le danger constant, où l'eau est une denrée plus que précieuse et chère et où il ne fait vraiment pas bon vivre quand on est une femme puisque 80% de la population de Bagne est masculine ET psychopathe.
Lara est une femme mais surtout une Foulard Rouge, c'est-à-dire qu'elle est censée faire régner la Loi. Mais évidemment, cela n'arrête pas tout le monde...
J'ai pu découvrir le monde des Foulards Rouges en profitant d'une "offre découverte" sur ma chère liseuse qui prenait la poussière. Eh bien des découvertes comme ça, j'aimerais bien en faire tous les jours ! Bragelonne a vraiment du flair pour trouver des perles.
J'aime bien le style de Cécile Duquenne mais j'ai surtout aimé cet univers à la western post-apo, cette ambiance étouffante, acide et poussiéreuse et son personnage phare, Lara, au surnom qu'elle porte très bien : Lady Bang . Elle a du caractère, du charme, de la classe et n'en abuse absolument pas. Bref, je l'aime déjà.
Je compte bien me procurer l'intégrale de la première saison en version papier, surtout que la couverture est plus que sublime ! (tiens, un artbook de toutes les couvertures des épisodes serait plus qu'une bonne idée !) alors le moment venu, je ferai une chronique plus détaillée !
Il est arrivé un temps où les criminels étaient tellement nombreux sur Terre, surpeuplant nos prisons, qu'on a fini par les envoyer expier leurs fautes sur une autre planète. Son nom : Bagne. Le désert, le danger constant, où l'eau est une denrée plus que précieuse et chère et où il ne fait vraiment pas bon vivre quand on est une femme puisque 80% de la population de Bagne est masculine ET psychopathe.
Lara est une femme mais surtout une Foulard Rouge, c'est-à-dire qu'elle est censée faire régner la Loi. Mais évidemment, cela n'arrête pas tout le monde...
J'ai pu découvrir le monde des Foulards Rouges en profitant d'une "offre découverte" sur ma chère liseuse qui prenait la poussière. Eh bien des découvertes comme ça, j'aimerais bien en faire tous les jours ! Bragelonne a vraiment du flair pour trouver des perles.
J'aime bien le style de Cécile Duquenne mais j'ai surtout aimé cet univers à la western post-apo, cette ambiance étouffante, acide et poussiéreuse et son personnage phare, Lara, au surnom qu'elle porte très bien : Lady Bang . Elle a du caractère, du charme, de la classe et n'en abuse absolument pas. Bref, je l'aime déjà.
Je compte bien me procurer l'intégrale de la première saison en version papier, surtout que la couverture est plus que sublime ! (tiens, un artbook de toutes les couvertures des épisodes serait plus qu'une bonne idée !) alors le moment venu, je ferai une chronique plus détaillée !
August 6, 2016
Un premier épisode fort sympathique. D'ordinaire, je ne raffole pas plus que cela des ambiances type "western". C'est donc dire que lorsqu'elles me plaisent, c'est qu'elles sont bien menées, et c'est le cas ici.
Etant donné qu'il s'agit de la première partie de cette série, un certain nombre de choses peuvent éventuellement sembler frustrantes, car bon nombre de mystères demeurent. Cependant, ces deux premiers chapitres constituent à mon goût une introduction des plus alléchantes à un univers qui promet d'être riche en action, secrets, et personnages hauts en couleurs. A commencer par Lara elle-même (sale caractère, et pourtant sans doute plus fragile qu'elle n'aime à se l'admettre) et Renaud (que lui est-il donc arrivé pour qu'il se retrouve sur Bagne, malgré des débuts plutôt prometteurs?). A vrai dire, Bagne elle-même, planète-prison désertique où viennent s'échouer les pires criminels, dont l'espérance de vie des habitants est des plus courtes, semble presque être un personnage à part entière, plutôt qu'un simple décor.
Chaudement recommandé. Sans mauvais jeu de mots.
Etant donné qu'il s'agit de la première partie de cette série, un certain nombre de choses peuvent éventuellement sembler frustrantes, car bon nombre de mystères demeurent. Cependant, ces deux premiers chapitres constituent à mon goût une introduction des plus alléchantes à un univers qui promet d'être riche en action, secrets, et personnages hauts en couleurs. A commencer par Lara elle-même (sale caractère, et pourtant sans doute plus fragile qu'elle n'aime à se l'admettre) et Renaud (que lui est-il donc arrivé pour qu'il se retrouve sur Bagne, malgré des débuts plutôt prometteurs?). A vrai dire, Bagne elle-même, planète-prison désertique où viennent s'échouer les pires criminels, dont l'espérance de vie des habitants est des plus courtes, semble presque être un personnage à part entière, plutôt qu'un simple décor.
Chaudement recommandé. Sans mauvais jeu de mots.
September 16, 2015
C’est à se demander si j’ai lu le même livre que les auteurs des critiques dithyrambiques lues ici et là. J’avoue que je n’ai même pas pu finir le livre…
J’étais pourtant assez emballée à l’idée de lire steampunk/fantasy à la française. Je suis adepte du genre et en lis beaucoup en anglais, je me disais donc qu’il serait intéressant de voir ce que ça donne sous la plume d’un auteur français…
Déception totale ! L’héroïne m’a laissée totalement de marbre, l’écriture n’est pas mauvaise mais
je n’ai pas trouvé l’histoire très palpitante ni très bien menée, avec beaucoup de longueurs. J’imagine que l’univers du livre peut paraître très original aux personnes qui lisent peu ou pas de steampunk ou autre fantasy. En ce qui me concerne je n’y ai rien trouvé de bien extraordinaire.
Autre point particulièrement agaçant : pourquoi donner des sous-titres anglais aux épisodes de cette série ?? Je trouve ça totalement ridicule…
J’étais pourtant assez emballée à l’idée de lire steampunk/fantasy à la française. Je suis adepte du genre et en lis beaucoup en anglais, je me disais donc qu’il serait intéressant de voir ce que ça donne sous la plume d’un auteur français…
Déception totale ! L’héroïne m’a laissée totalement de marbre, l’écriture n’est pas mauvaise mais
je n’ai pas trouvé l’histoire très palpitante ni très bien menée, avec beaucoup de longueurs. J’imagine que l’univers du livre peut paraître très original aux personnes qui lisent peu ou pas de steampunk ou autre fantasy. En ce qui me concerne je n’y ai rien trouvé de bien extraordinaire.
Autre point particulièrement agaçant : pourquoi donner des sous-titres anglais aux épisodes de cette série ?? Je trouve ça totalement ridicule…
March 2, 2014
Ce premier épisode est une très belle découverte sauf que ce format est des plus frustrants. Dans le fond c'est un très bon point, un excellent même, j'aimerai bien reprocher toujours seulement ça à mes lectures ^^, mais en tournant la dernière page, un sentiment de trop peu s'est imposé à moi et j'aurai bien voulu continuer encore pour plusieurs centaines de pages de partager l'histoire de Lara. Mais voilà, l'auteur a réussi le pari de proposer un récit accrocheur et intense en peu de page. Pour ne rien gâcher l'héroïne est des plus intéressantes, femme forte au fort caractère, et Renaud enfonce le clou en étant tout aussi intéressant que Lara. Voilà une belle paire de personnages charismatiques. Vivement la suite.
Ma chronique complète : http://bloggalleane.blogspot.fr/2014/...
Ma chronique complète : http://bloggalleane.blogspot.fr/2014/...
December 29, 2014
Je ne suis pas fan de western, de steampunk, de space op, d'uchronies et de planet opera (et la chaleur et le sable). Alors tout ensemble mélangé dans un même texte, c'était délicat. Pourtant, j'adhère totalement à l'univers créé par Cécile Duquenne. J'aime le caractère de Lara, j'aime l'élégance désuète de Renaud, j'aime la fraîcheur de Claudia-jeune (pour la différencier de l'Espagnole). J'aime (enfin, ce n'est pas réellement le mot, j'imagine) l'idée qu'on envoie tous les grands criminels sur Bagne, mais on se demande ce qu'ils peuvent avoir commis d'aussi terrible : Claudia-jeune, qu'a-t-elle pu faire ?! Et Renaud ? Et... Lara ?
Hâte de lire la suite et d'en apprendre davantage.
Hâte de lire la suite et d'en apprendre davantage.
February 28, 2014
J'adore l'univers. Le mélange des genres fonctionne très bien ici et le tout forme une histoire très prenante. Pas mal de personnages, mais les plus importants bénéficient d'une présentation suffisamment étayée pour qu'on ne s'y perde pas.
Côté écriture, je suis impressionnée : peut-être parce que ça fait longtemps que je ne l'ai pas lue, mais j'ai l'impression que le style de Cécile Duquenne, déjà fort prometteur à l'époque, a pas mal mûri depuis Entrechats.
En résumé, j'ai complètement accroché à ce premier épisode et lirai la suite avec grand plaisir!
Côté écriture, je suis impressionnée : peut-être parce que ça fait longtemps que je ne l'ai pas lue, mais j'ai l'impression que le style de Cécile Duquenne, déjà fort prometteur à l'époque, a pas mal mûri depuis Entrechats.
En résumé, j'ai complètement accroché à ce premier épisode et lirai la suite avec grand plaisir!
February 20, 2014
3.5*
Un bon démarrage pour cette série feuilleton qui semble être un beau melting pot de nombreux genre (SF, steam-punk, fantastique, western...).
Ce premier épisode est découpé en 2 parties, la première sur Lara est très chouette alors que la seconde, sur Renaud, ne m'a pas trop intéressé. Il ne fait aucun doute que je lirai la suite mais il est probable que j'attende l'intégrale (7 épisodes).
Un bon démarrage pour cette série feuilleton qui semble être un beau melting pot de nombreux genre (SF, steam-punk, fantastique, western...).
Ce premier épisode est découpé en 2 parties, la première sur Lara est très chouette alors que la seconde, sur Renaud, ne m'a pas trop intéressé. Il ne fait aucun doute que je lirai la suite mais il est probable que j'attende l'intégrale (7 épisodes).
February 23, 2014
L'écriture est belle et l'univers intéressant. Dommage que le seul personnage qui me laisse de marbre pour l'instant soit Lara et que ça n'avance pas des masses. Et feuilleton oblige, c'est quand ça devient intéressant que ça finit... je vais lire l'épisode 2 et je verrais ensuite si je continue ou pas.
February 25, 2014
pwouah quoi dire ? Une sacré découverte ! Autant dire que j'ai adoré l'univers de l'auteur, et les deux personnages principaux qu'on découvre. Rien n'est facile dans ce monde là, et autant dire qu'on a envie de découvrir la suite !
October 8, 2015
3,25
Très sympa ! Il y a beaucoup de potentiel avec ce monde, original et intéressant, et également avec l'héroïne... La suite promet des choses plutôt passionnantes, alors j'espère qu'elle sera à la hauteur !
Très sympa ! Il y a beaucoup de potentiel avec ce monde, original et intéressant, et également avec l'héroïne... La suite promet des choses plutôt passionnantes, alors j'espère qu'elle sera à la hauteur !
March 15, 2016
4.5/5
C'est une excellente entrée en matière. Les personnages sont intéressants, l'univers très original et l'intrigue pleine de mystère. J'ai beaucoup aimé. Vivement la suite !
Ma chronique : http://lecturesetcie.blogspot.com/201...
C'est une excellente entrée en matière. Les personnages sont intéressants, l'univers très original et l'intrigue pleine de mystère. J'ai beaucoup aimé. Vivement la suite !
Ma chronique : http://lecturesetcie.blogspot.com/201...
May 2, 2014
De la SFF solide, bien ficelée avec un rythme qui tient la route et du suspense.
January 10, 2018
Un univers mêlant dystopie, steampunk et western, une héroïne rock'n roll,... Bref, un premier épisode très alléchant !
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