What do you think?
Rate this book
Vieille peau: Les femmes, leur corps, leur âge
Comment dire aux femmes : " C'est merveilleux de vieillir ! " quand depuis leur plus jeune âge on les met en garde contre les rides et les cheveux blancs ? Quand le spectre de la vieille peau continue de hanter tous les esprits ? Quand, passé quarante ans, les femmes disparaissent littéralement de nos imaginaires, de nos livres et de nos écrans ?
Face à ce paradoxe féministe, l'autrice et militante Fiona Schmidt a décidé de prendre le sujet à bras le corps. Plutôt que de vanter les mérites d'une vieillesse fantasmée, de donner des conseils pour " bien veillir " et de fliquer les abus de botox, elle décortique la honte, les humiliations, les silences qui collent au corps des femmes, le double standard sexiste qui pèse sur leur vie, leur sexualité ainsi que leur carrière, et nous entraîne dans une odyssée intime, culturelle et sociale terriblement libératrice où l'on pourra croiser, entre autres, Kim Kardashian, Angelina Jolie, Susan Sontag et Simone de Beauvoir.
Sous sa plume drôle et émouvante, " vieille peau " n'est plus une insulte mais un état d'esprit dont nous pouvons toutes et tous nous emparer, jeunes et moins jeunes, non plus pour réfléchir à ce que le temps qui passe nous inflige mais à ce que nous allons bien pouvoir faire du temps qu'il nous reste !
Face à ce paradoxe féministe, l'autrice et militante Fiona Schmidt a décidé de prendre le sujet à bras le corps. Plutôt que de vanter les mérites d'une vieillesse fantasmée, de donner des conseils pour " bien veillir " et de fliquer les abus de botox, elle décortique la honte, les humiliations, les silences qui collent au corps des femmes, le double standard sexiste qui pèse sur leur vie, leur sexualité ainsi que leur carrière, et nous entraîne dans une odyssée intime, culturelle et sociale terriblement libératrice où l'on pourra croiser, entre autres, Kim Kardashian, Angelina Jolie, Susan Sontag et Simone de Beauvoir.
Sous sa plume drôle et émouvante, " vieille peau " n'est plus une insulte mais un état d'esprit dont nous pouvons toutes et tous nous emparer, jeunes et moins jeunes, non plus pour réfléchir à ce que le temps qui passe nous inflige mais à ce que nous allons bien pouvoir faire du temps qu'il nous reste !
- GenresFeminismNonfiction
304 pages
Published May 15, 2024
30 people are currently reading
425 people want to read
Ratings & Reviews
Friends & Following
Create a free account to discover what your friends think of this book!
Community Reviews
Displaying 1 - 27 of 27 reviews
May 7, 2025
Je voulais une lecture qui apaise ma propre peur de vieillir, c’est chose faite. J’ai aimé suivre les réflexions de l’autrice à travers un récit intime enrichi de sources et citations d’autres autrices qui ont écrit sur la vieillesse.
Cet essai balaye avec honnêteté et justesse les pensées qui peuvent nous traverser quand notre âge commence à devenir un sujet. C’est personnel et politique à la fois ; au-delà des injonctions à accepter de vieillir (et bien vieillir) qui peuvent être si culpabilisantes.
Je me suis sentie vue. Comme Fiona, je suis une femme qui a été biberonnée aux magazines truffés de leçons pour correspondre à la bonne féminité, je ressens moi aussi un décalage avec entre mon âge civil et mon âge statutaire - notamment parce que je ne remplis pas le soi-disant plus grand rôle de la vie d’une femme, être mère - je crains la ménopause comme de voir mon apparence changer et mes capacités diminuer, et la retraite me terrifie autant que la fin de vie.
Difficile de se défaire de la peur de vieillir quand on souffle ses bougies au sein d’une société patriarcale et âgiste où les femmes de plus de 50 ans sont invisibilisées, sommées de rester jeunes sans avoir l’air d’y toucher. Comment se réjouir pleinement des années qui passent quand on attend de nous d’avoir une vie rangée passées 35 ans - « Je ne suis plus censée vouloir mais avoir, plus censée devenir mais être. » - à s’oublier dans le soin des autres, mari, enfants et petits-enfants, avant de faire naufrage dans un EPHAD maltraitant ?
Heureusement, un autre rapport à la vieillesse est possible - nécessaire - et c’est ce que cherche à montrer cet essai, avec succès. Cela ne se fera évidemment pas sans décisions politiques fortes (emplois et conditions de travail, financement des retraites et maisons de retraite, soutien aux personnes aidantes, etc.), sans créativité et sans représentativité.
« L'avancée en âge ne nous diminue donc pas, bien au contraire, elle nous augmente : elle nous apprend à aimer mieux, à penser mieux, à faire mieux, à vivre mieux, à être mieux […] Je n'ai pas dompté ma peur de vieillir, mais je l'ai apprivoisée. J'ai réussi à sortir du déni pour faire de mon vieillissement un projet de vie parmi d'autres. Désormais, je sais que penser à la façon dont je voudrais vieillir, ça n'est pas renoncer à vivre, bien au contraire ! C'est refuser de disparaître ou d'être « sage » comme on enjoint aux vieilles de l'être, ce qui revient au même.»
Cet essai balaye avec honnêteté et justesse les pensées qui peuvent nous traverser quand notre âge commence à devenir un sujet. C’est personnel et politique à la fois ; au-delà des injonctions à accepter de vieillir (et bien vieillir) qui peuvent être si culpabilisantes.
Je me suis sentie vue. Comme Fiona, je suis une femme qui a été biberonnée aux magazines truffés de leçons pour correspondre à la bonne féminité, je ressens moi aussi un décalage avec entre mon âge civil et mon âge statutaire - notamment parce que je ne remplis pas le soi-disant plus grand rôle de la vie d’une femme, être mère - je crains la ménopause comme de voir mon apparence changer et mes capacités diminuer, et la retraite me terrifie autant que la fin de vie.
Difficile de se défaire de la peur de vieillir quand on souffle ses bougies au sein d’une société patriarcale et âgiste où les femmes de plus de 50 ans sont invisibilisées, sommées de rester jeunes sans avoir l’air d’y toucher. Comment se réjouir pleinement des années qui passent quand on attend de nous d’avoir une vie rangée passées 35 ans - « Je ne suis plus censée vouloir mais avoir, plus censée devenir mais être. » - à s’oublier dans le soin des autres, mari, enfants et petits-enfants, avant de faire naufrage dans un EPHAD maltraitant ?
Heureusement, un autre rapport à la vieillesse est possible - nécessaire - et c’est ce que cherche à montrer cet essai, avec succès. Cela ne se fera évidemment pas sans décisions politiques fortes (emplois et conditions de travail, financement des retraites et maisons de retraite, soutien aux personnes aidantes, etc.), sans créativité et sans représentativité.
« L'avancée en âge ne nous diminue donc pas, bien au contraire, elle nous augmente : elle nous apprend à aimer mieux, à penser mieux, à faire mieux, à vivre mieux, à être mieux […] Je n'ai pas dompté ma peur de vieillir, mais je l'ai apprivoisée. J'ai réussi à sortir du déni pour faire de mon vieillissement un projet de vie parmi d'autres. Désormais, je sais que penser à la façon dont je voudrais vieillir, ça n'est pas renoncer à vivre, bien au contraire ! C'est refuser de disparaître ou d'être « sage » comme on enjoint aux vieilles de l'être, ce qui revient au même.»
June 2, 2023
En ce moment, le vieillissement prend une certaine place autour de moi. Bien sûr par ma propre famille, mais aussi avec le podcast "Destination Vieillistan" qui a remué beaucoup de choses en moi. Histoire de creuser encore un peu plus le sujet, je me suis donc intéressée au dernier essai de Fiona Schmidt.
En traitant du corps des femmes face à l'âge, elle développe de nombreux points : le manque de représentation de femmes "âgées" (aka qui ont plus de 40 ans), l'âgisme, la ménopause, les doubles standard sexistes, les métiers du care ou encore la retraite.
C'est la première fois que je lis cette autrice et j'ai beaucoup aimé sa plume, qui est à la fois tranchante et très drôle. Si elle écrit d'un point de vue plutôt privilégié (et le reconnaît), elle n'oublie pas d'être un maximum inclusive dans ses propos et ça fait plaisir !
Merci à elle pour s'être emparée de ce sujet encore tabou.
En traitant du corps des femmes face à l'âge, elle développe de nombreux points : le manque de représentation de femmes "âgées" (aka qui ont plus de 40 ans), l'âgisme, la ménopause, les doubles standard sexistes, les métiers du care ou encore la retraite.
C'est la première fois que je lis cette autrice et j'ai beaucoup aimé sa plume, qui est à la fois tranchante et très drôle. Si elle écrit d'un point de vue plutôt privilégié (et le reconnaît), elle n'oublie pas d'être un maximum inclusive dans ses propos et ça fait plaisir !
Merci à elle pour s'être emparée de ce sujet encore tabou.
December 30, 2024
Une révélation !
Quelle écriture, si authentique, juste et drôle à la fois.
Merci Fiona aussi de t’être révélée à ce point cela m’a touchée et émue. Des passages mon bouleversés et m’ont notamment rappelé l’importance de réfléchir au futur et d’envisager la vieillesse comme une simple nouvelle étape de notre vie, et donc d’y projeter des projets (et pas que l’Ehpad).
Quelle écriture, si authentique, juste et drôle à la fois.
Merci Fiona aussi de t’être révélée à ce point cela m’a touchée et émue. Des passages mon bouleversés et m’ont notamment rappelé l’importance de réfléchir au futur et d’envisager la vieillesse comme une simple nouvelle étape de notre vie, et donc d’y projeter des projets (et pas que l’Ehpad).
July 14, 2023
Un essai saisissant de vérité, analysant la place du vieillissement dans notre société obnubilée par la jeunesse.
Inutile de faire l’autruche, dans notre société, nous les femmes, sommes formatés par un mythe : rester jeune. Notre société est rongée par la peur de vieillir. Le constat est sévère. Si l’âge n’est qu’un chiffre, il catégorise pourtant les personnes, considérant les « vieux » comme un poids inutile.
Pourtant, vieillir est naturel. Pourquoi alors, lutter contre cet état de fait, vouloir à tout prix rester jeune, compétitif, dynamique ?
Découpé en plusieurs parties, « Vieille peau » dissèque la thématique de manière large : l’âgisme, le vieillissement, la ménopause, le féminisme, le « bien vieillir », la déshumanisation. A travers son expérience personnelle, Fiona dresse un portrait complet de ce fléau de notre société.
Les femmes sont sexualisées et responsabilisées très tôt, contrairement aux hommes, et les signes du vieillissement ne sont pas perçus de manière identique selon que l’on est une femme ou un homme.
« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours porté mon âge comme un vêtement mal ajusté, qu’on croirait emprunté à quelqu’un d’autre. »
Quarante ans, le cap fatidique pour les femmes : il faut avoir coché toutes les cases, être mariée, mère, propriétaire de son logement, avoir un bon job, et gravi les échelons de l’échelle sociale. Wonder Woman, quoi…
Quarante ans est la date d’utilisation optimale d’une femme. Ne parlons pas de la ménopause, vécue comme une maladie, une tare, une défaillance, la fin des haricots. Pour la gent féminine, vieillir n’est rien d’autre qu’un stigmate.
La majorité des aidants aux personnes vulnérables et / ou âgées sont des femmes. Le tabou du vieillissement persiste, et signe. J’ai trouvé ce chapitre édifiant.
Avec beaucoup d’humour et de dérision, Fiona déroule ses idées dans une approche sociologique, chapitre après chapitre, sans trop s’appesantir sur chaque sujet, rendant la lecture tonique.
Ayant dépassé ma date limite d’utilisation optimale, certains chapitres m’ont vraiment fait sourire ! J’ai lu cet essai les nuits, lors de mes insomnies, et j’avoue qu’il m’a bien aidé, à la fois à me rendormir, mais aussi et surtout à me rendre compte de certaines choses pourtant évidentes : arrêter de vouloir arrêter la marche du temps, arrêter de croire que la vie à 40 ans est la même qu’à 20, et l’accepter.
L’âge est, littéralement, un non-dit, un sujet qu’il ne faut pas dire…Stop ! Arrêtons de nous pourrir la vie avec des croyances totalement idiotes.
Un livre qui rebat les cartes sur les convictions et pensées de notre société, une lecture à la fois riche et divertissante que je vous conseille. Et d’autant plus si vous êtes aux alentours de la cinquantaine (bon, sauf si vous le vivez mal…).
« Le vieillissement révèle ainsi les inégalités de genre vécues tout au long de la vie, en même temps qu’il les amplifie. Mais déconstruire l’âgisme permet aussi de remettre en cause les normes dominantes qui alimentent ces inégalités. »
#Vieillepeau #FionaSchmidt #Belfond
Inutile de faire l’autruche, dans notre société, nous les femmes, sommes formatés par un mythe : rester jeune. Notre société est rongée par la peur de vieillir. Le constat est sévère. Si l’âge n’est qu’un chiffre, il catégorise pourtant les personnes, considérant les « vieux » comme un poids inutile.
Pourtant, vieillir est naturel. Pourquoi alors, lutter contre cet état de fait, vouloir à tout prix rester jeune, compétitif, dynamique ?
Découpé en plusieurs parties, « Vieille peau » dissèque la thématique de manière large : l’âgisme, le vieillissement, la ménopause, le féminisme, le « bien vieillir », la déshumanisation. A travers son expérience personnelle, Fiona dresse un portrait complet de ce fléau de notre société.
Les femmes sont sexualisées et responsabilisées très tôt, contrairement aux hommes, et les signes du vieillissement ne sont pas perçus de manière identique selon que l’on est une femme ou un homme.
« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours porté mon âge comme un vêtement mal ajusté, qu’on croirait emprunté à quelqu’un d’autre. »
Quarante ans, le cap fatidique pour les femmes : il faut avoir coché toutes les cases, être mariée, mère, propriétaire de son logement, avoir un bon job, et gravi les échelons de l’échelle sociale. Wonder Woman, quoi…
Quarante ans est la date d’utilisation optimale d’une femme. Ne parlons pas de la ménopause, vécue comme une maladie, une tare, une défaillance, la fin des haricots. Pour la gent féminine, vieillir n’est rien d’autre qu’un stigmate.
La majorité des aidants aux personnes vulnérables et / ou âgées sont des femmes. Le tabou du vieillissement persiste, et signe. J’ai trouvé ce chapitre édifiant.
Avec beaucoup d’humour et de dérision, Fiona déroule ses idées dans une approche sociologique, chapitre après chapitre, sans trop s’appesantir sur chaque sujet, rendant la lecture tonique.
Ayant dépassé ma date limite d’utilisation optimale, certains chapitres m’ont vraiment fait sourire ! J’ai lu cet essai les nuits, lors de mes insomnies, et j’avoue qu’il m’a bien aidé, à la fois à me rendormir, mais aussi et surtout à me rendre compte de certaines choses pourtant évidentes : arrêter de vouloir arrêter la marche du temps, arrêter de croire que la vie à 40 ans est la même qu’à 20, et l’accepter.
L’âge est, littéralement, un non-dit, un sujet qu’il ne faut pas dire…Stop ! Arrêtons de nous pourrir la vie avec des croyances totalement idiotes.
Un livre qui rebat les cartes sur les convictions et pensées de notre société, une lecture à la fois riche et divertissante que je vous conseille. Et d’autant plus si vous êtes aux alentours de la cinquantaine (bon, sauf si vous le vivez mal…).
« Le vieillissement révèle ainsi les inégalités de genre vécues tout au long de la vie, en même temps qu’il les amplifie. Mais déconstruire l’âgisme permet aussi de remettre en cause les normes dominantes qui alimentent ces inégalités. »
#Vieillepeau #FionaSchmidt #Belfond
January 14, 2025
J'ai détesté la lecture ET je n'y ai rien appris, ayant déjà lu ce que Susan Sontag et Simone de Beauvoir avaient à dire sur le sujet. Malheureusement, Schmidt n'apporte pas grand-chose aux propos de ses prédécesseures, qu'elle cite copieusement quand elle ne se répand pas en anecdotes de sa vie amoureuse et sexuelle précoce (première relation à 13 ans avec une figure d'autorité de 30 ans son ainé, et je ne parle même pas de la suite qui est dans la même veine).
On m'avait vendu un essai - mais j'ai l'impression d'avoir entre les mains le journal intime d'une femme ayant été victime de multiples détournements de mineur, qui détaille à quel point ses rapports avec les hommes sont tout sauf normaux mais qui assure l'avoir très bien vécu (et essaye tant bien que mal de se convaincre qu'elle est féministe). J'oscille entre l'inquiétude et la gêne.
Je me serais également bien passé des clichés (faux) et des attaques violentes déversées sur les mannequins. En tant que concernée, c'est toujours un plaisir quand des "féministes" tapent aveuglément sur des industries qu'elles ne connaissent pas mais méprisent instinctivement. Schmidt a perdu ce qui lui restait de crédibilité à mes yeux à ce moment-là. J'aurais tant d'autres choses à dire sur le fond mais la forme manque tellement de sérieux que je préfère jeter l'éponge.
C'est dommage, le sujet de ce livre est intéressant et mériterait d'être traité de façon approfondie.
On m'avait vendu un essai - mais j'ai l'impression d'avoir entre les mains le journal intime d'une femme ayant été victime de multiples détournements de mineur, qui détaille à quel point ses rapports avec les hommes sont tout sauf normaux mais qui assure l'avoir très bien vécu (et essaye tant bien que mal de se convaincre qu'elle est féministe). J'oscille entre l'inquiétude et la gêne.
Je me serais également bien passé des clichés (faux) et des attaques violentes déversées sur les mannequins. En tant que concernée, c'est toujours un plaisir quand des "féministes" tapent aveuglément sur des industries qu'elles ne connaissent pas mais méprisent instinctivement. Schmidt a perdu ce qui lui restait de crédibilité à mes yeux à ce moment-là. J'aurais tant d'autres choses à dire sur le fond mais la forme manque tellement de sérieux que je préfère jeter l'éponge.
C'est dommage, le sujet de ce livre est intéressant et mériterait d'être traité de façon approfondie.
September 4, 2023
Cet essai est à la fois une analyse sociale agrémentée de chiffres, et le récit personnel de l’autrice qui vient la renforcer. Elle s'y remet en question tout en permettant de comprendre notre rapport à l'âge, à l'âgisme aussi, au corps de femmes et comment tout cela évidemment s'insère dans le patriarcat. Je l'ai trouvé vraiment passionnant, et j'ai noté un nombre fou de citations qui m'ont vraiment parlé. Un essai que je recommande vivement !
Ma chronique complète est dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/vieil...
Ma chronique complète est dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/vieil...
September 6, 2024
Excellent essai qui déconstruit les mécanismes pernicieux du jeunisme appliqué aux femmes. Très bien documenté, l'ouvrage ne manque pas d'exemples, et l'humour permet de faire (un peu mieux) passer la pillule, même si l'on rit souvent jaune. Bien que le panorama actuel reste bien sombre pour les vieux, et encore plus pour les vieilles, ce livre propose par petites touches quelques pistes pour changer de paradigme et ne plus voir le vieillissement et les personnes vieillissantes comme un poids pour la société, pour enfin peut-être embrasser cette étape de la vie avec un peu plus de joie. 9/10
December 5, 2024
J'adore sa plume drôle et légère même quand elle parle de sujet difficile et lourd. Dans son dernier ouvrage, elle analyse avec justesse la place de l'âge dans notre société. Elle mêle expériences et ressentis personnels avec des données factuelles. C'est fort en questionnement, en émotions et en punchlines.
Je recommande à tout le monde de le lire car l'âge concerne tout le monde et on sera les vieux de demain, non ?
Je recommande à tout le monde de le lire car l'âge concerne tout le monde et on sera les vieux de demain, non ?
November 10, 2025
L’autrice examine le postulat que vieillesse (surtout des femmes) est égale à être sans intérêt.
Une écriture fraîche, décalée et légère très agréable à lire. J’ai souvent eu un sourire aux lèvres.
Je finirai avec cette citation qui m’inspire « vieillir c’est exister de plus en plus pour soi-même et c’est cool ».
J’ai adore ce livre qui donne à espérer une autre façon de vieillir. C’est également très bien documenté. Elle ne tombe jamais dans le cynisme et est toujours ouverte à d’autres façons de voir et de penser.
Bravo pour ce livre
Une écriture fraîche, décalée et légère très agréable à lire. J’ai souvent eu un sourire aux lèvres.
Je finirai avec cette citation qui m’inspire « vieillir c’est exister de plus en plus pour soi-même et c’est cool ».
J’ai adore ce livre qui donne à espérer une autre façon de vieillir. C’est également très bien documenté. Elle ne tombe jamais dans le cynisme et est toujours ouverte à d’autres façons de voir et de penser.
Bravo pour ce livre
June 26, 2023
Un essai introspectif de la part de quelqu’un qui a vu les mécanismes de l’agisme de près ! Fiona a beaucoup d’humour et autant au début j’ai trouvé que cela rendait certaine parties moins lisibles, autant à la fin c’était carrément bienvenu.
En tout cas, très bonne idée de lecture et belles sources pour ceux ou celles qui comme moi n’ont jamais lu sur ce sujet…
En tout cas, très bonne idée de lecture et belles sources pour ceux ou celles qui comme moi n’ont jamais lu sur ce sujet…
July 7, 2023
Déconstruire l'image du corps des femmes à travers la représentation de leur vieillesse, c'est la mission que s'est fixée Fiora Schmidt dans son dernier essai au titre provocateur de Vieille peau. Attention, il ne s'agit pas de la véritable vieillesse, mais de celle qui commence au moment des quarante ans, juste la décennie avant la ménopause…
Car, l'image des femmes âgées, même si on commence à les rencontrer dans les magazines, vantant la grand-mère si attentionnée ou la femme “très mûre” si élégante et toujours dans le cous, sont des exceptions qui cachent un océan de représentations négatives du corps des femmes après quarante ans.
Et, le constat de Fiora Schmidt est implacable. En premier elle identifie l'âgisme avec ses préjugés et ses stéréotypes qui amènent des discriminations fondées sur l'âge.
En le confrontant au sexisme de la société, elle identifie une sorte de double peine qui tombe sur les femmes, depuis leur enfance, au niveau économique, politique et sociétale les obligeant à courir après une jeunesse éphémère.
Ainsi, les personnes vulnérables sont encadrées presque uniquement par des femmes. En effet, ce sont le plus souvent des aides-soignantes qui s'en occupent et très peu d'aides-soignants. Ainsi, le corps des personnes âgées, en majorité des femmes, est uniquement, encore, affaires de femmes.
De plus, le cap de la ménopause est qualifié encore en manque, en maladie et non comme une étape de la vie des femmes ! Alors que toutes les femmes passeront cette étape !
Cette démonstration plonge dans un abîme, surtout lorsque la montagne identifiée, on sait que l'on ne pourra la dépasser que difficilement ! Car, on oppose encore le bien vieillir (celui ou celle qui fait encore si jeune !) au mal vieillir. Alors, qu'évidemment, il y a autant de façon de vieillir qu'il y a d'individus !
En parlant de son expérience personnelle, Fiora Schmidt apprivoise la peur de vieillir pour en définir des contours pleins d'espoir, ce qui rend son essai lumineux !
Fiora Schmidt ose dans son essai Vieille peau s'attaquer au tabou si intense de la vieillesse des femmes en définissant tous les contours des préjugés et des représentations qu'elles subissent depuis leur enfance. Simple d'accès et édifiant, Veille peau revendique la vieillesse comme une étape de vie, libérée des a priori de l'âgisme.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
Car, l'image des femmes âgées, même si on commence à les rencontrer dans les magazines, vantant la grand-mère si attentionnée ou la femme “très mûre” si élégante et toujours dans le cous, sont des exceptions qui cachent un océan de représentations négatives du corps des femmes après quarante ans.
Et, le constat de Fiora Schmidt est implacable. En premier elle identifie l'âgisme avec ses préjugés et ses stéréotypes qui amènent des discriminations fondées sur l'âge.
En le confrontant au sexisme de la société, elle identifie une sorte de double peine qui tombe sur les femmes, depuis leur enfance, au niveau économique, politique et sociétale les obligeant à courir après une jeunesse éphémère.
Ainsi, les personnes vulnérables sont encadrées presque uniquement par des femmes. En effet, ce sont le plus souvent des aides-soignantes qui s'en occupent et très peu d'aides-soignants. Ainsi, le corps des personnes âgées, en majorité des femmes, est uniquement, encore, affaires de femmes.
De plus, le cap de la ménopause est qualifié encore en manque, en maladie et non comme une étape de la vie des femmes ! Alors que toutes les femmes passeront cette étape !
Cette démonstration plonge dans un abîme, surtout lorsque la montagne identifiée, on sait que l'on ne pourra la dépasser que difficilement ! Car, on oppose encore le bien vieillir (celui ou celle qui fait encore si jeune !) au mal vieillir. Alors, qu'évidemment, il y a autant de façon de vieillir qu'il y a d'individus !
En parlant de son expérience personnelle, Fiora Schmidt apprivoise la peur de vieillir pour en définir des contours pleins d'espoir, ce qui rend son essai lumineux !
Fiora Schmidt ose dans son essai Vieille peau s'attaquer au tabou si intense de la vieillesse des femmes en définissant tous les contours des préjugés et des représentations qu'elles subissent depuis leur enfance. Simple d'accès et édifiant, Veille peau revendique la vieillesse comme une étape de vie, libérée des a priori de l'âgisme.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
August 22, 2024
Lire cet essai au bord de la piscine, l’été, quand le corps est d’autant plus présent, que l’on découvre ses infimes changements opérés sous les couches de coton les autres saisons de l’année.
Lire cet essai et s’identifier.
Lire cet essai alors que sa fille de 10 ans prend conscience de son corps changeant.
Lire cet essai et vouloir tout brûler.
Puis se laisser porter dans les interrogations qu’il soulève: pourquoi vouloir rester jeune à tout prix? Pourquoi vieillir est-il devenu un fléau dans notre société, d’autant plus si l’on est une femme? Pourquoi, passé 40 ans, les femmes disparaissent de nos écrans et de nos livres? Pourquoi voulons-nous cacher rides et cheveux blancs? Pourquoi les femmes, nos filles (et nous avant elles), sont-elles sexualisées et responsabilisées si tôt, plus tôt que leurs frères et cousins?
Ménopause, âgisme, manque de représentation, sexualité, « bien vieillir », métiers du « care », retraite,… Fiona Schmidt analyse avec autodérision et lucidité de nombreux aspects du vieillissement des femmes tel qu’il est perçu, vécu et une réalité dans notre société, toujours sur un ton drôle et émouvant.
Peu à peu, les consciences s’éveillent. Il y a encore tant à changer. S’en rendre compte est déjà un bon début…
Lire cet essai et s’identifier.
Lire cet essai alors que sa fille de 10 ans prend conscience de son corps changeant.
Lire cet essai et vouloir tout brûler.
Puis se laisser porter dans les interrogations qu’il soulève: pourquoi vouloir rester jeune à tout prix? Pourquoi vieillir est-il devenu un fléau dans notre société, d’autant plus si l’on est une femme? Pourquoi, passé 40 ans, les femmes disparaissent de nos écrans et de nos livres? Pourquoi voulons-nous cacher rides et cheveux blancs? Pourquoi les femmes, nos filles (et nous avant elles), sont-elles sexualisées et responsabilisées si tôt, plus tôt que leurs frères et cousins?
Ménopause, âgisme, manque de représentation, sexualité, « bien vieillir », métiers du « care », retraite,… Fiona Schmidt analyse avec autodérision et lucidité de nombreux aspects du vieillissement des femmes tel qu’il est perçu, vécu et une réalité dans notre société, toujours sur un ton drôle et émouvant.
Peu à peu, les consciences s’éveillent. Il y a encore tant à changer. S’en rendre compte est déjà un bon début…
March 15, 2025
Abandonné à la moitié, le début était intéressant mais ça part trop dans tous les sens.
Le titre est trompeur, ça parle finalement peu de la vieillesse au final par rapport à ce que j'attendais. Ça parle surtout du rapport au corps des femmes, leur objectification etc, donc assez peu de nouveautés par rapport à ce qui existe déjà dans la littérature féministe.
Je n'ai pas aimé le ton humoristique et les blagues toutes les 10 lignes.
Comme indiqué par d'autres lecteurs, le livre est plus proche du journal intime que de l'essai, et les mentions de ses relations avec des hommes toujours très âgés y compris quand elle avait à peine 13 ans (maître de stage, profs...) interrogent, d'autant qu'elle ne se considère pas comme victime de pédocriminels mais comme quelqu'un de consentant.
Le titre est trompeur, ça parle finalement peu de la vieillesse au final par rapport à ce que j'attendais. Ça parle surtout du rapport au corps des femmes, leur objectification etc, donc assez peu de nouveautés par rapport à ce qui existe déjà dans la littérature féministe.
Je n'ai pas aimé le ton humoristique et les blagues toutes les 10 lignes.
Comme indiqué par d'autres lecteurs, le livre est plus proche du journal intime que de l'essai, et les mentions de ses relations avec des hommes toujours très âgés y compris quand elle avait à peine 13 ans (maître de stage, profs...) interrogent, d'autant qu'elle ne se considère pas comme victime de pédocriminels mais comme quelqu'un de consentant.
This entire review has been hidden because of spoilers.
October 9, 2024
J'avoue ne lire que des romans, mais ce livre se lit très facilement. Il fait écho à beaucoup de pans de ma vie, le tout décrit de manière fraîche et terriblement drôle 😊 J'ai enregistré de très nombreux passages de ce livre, une source d'inspiration. Mais j'ai aussi trouvé beaucoup de réconfort dans la lecture, beaucoup de situations pour lesquelles je culpabilisais ou me sentais seule et je découvre que je suis toit ce qu'il y a de plus normal. Bref ce livre est destiné aux femmes de tous âges, à relire à chaque étape de sa vie ou juste pour le plaisir 😉
May 26, 2025
Un essai très percutant et qui a provoqué chez moi de nombreuses réflexions.
L'autrice aborde les différents aspects de la vie au travers du prisme de l'âge et du vieillissement.
Via ses recherches et ses notes, elle démontre que vieillir ce n'est pas que du négatif et que vouloir rester jeune à tout prix n'est pas l'apanage du bonheur non plus.
Un livre vraiment intéressant qui gagne à être lu davantage !
L'autrice aborde les différents aspects de la vie au travers du prisme de l'âge et du vieillissement.
Via ses recherches et ses notes, elle démontre que vieillir ce n'est pas que du négatif et que vouloir rester jeune à tout prix n'est pas l'apanage du bonheur non plus.
Un livre vraiment intéressant qui gagne à être lu davantage !
February 26, 2024
Un livre absolument indispensable.
Bien documenté, très réfléchi, plein de pistes de réflexion et de questions soulevées. Le tout très bien écrit, bourré d'humour et d'anecdotes personnelles qui en rendent la lecture facile et distrayantes, sans nuire a l'énorme travail de fond. Merci Fiona Schmidt !
Bien documenté, très réfléchi, plein de pistes de réflexion et de questions soulevées. Le tout très bien écrit, bourré d'humour et d'anecdotes personnelles qui en rendent la lecture facile et distrayantes, sans nuire a l'énorme travail de fond. Merci Fiona Schmidt !
October 4, 2025
L'autrice explore l'âgisme et le sexisme et à quel point ces 2 formes de discrimination sont interconnectés.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui permet de remettre en perspective la vision que l'on peut avoir - et que la société nous donne - de la vieillesse. Les réflexions sont intéressantes et pertinentes, et le ton un peu ironique était très appréciable.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui permet de remettre en perspective la vision que l'on peut avoir - et que la société nous donne - de la vieillesse. Les réflexions sont intéressantes et pertinentes, et le ton un peu ironique était très appréciable.
December 21, 2023
Certains passages sont intéressants mais globalement l'autrice se lamente sur le sort des femmes qui à mon humble avis n'est pas aussi difficile en France qu'elle le dit. Certes il y a certaines inégalités à éliminer mais on n'a pas trop à se plaindre nous, femmes françaises.
January 16, 2024
Analyse du vieillissement, en particulier des femmes, de ses conséquences et des solutions (même si j'aurais aimé qu'elles soient davantage développées avec plus de détails... mais c'est tout de même bien complet) tout en parlant de son expérience personnelle.
July 1, 2023
Intelligent, amusant, pertinent et juste. Une lecture vraiment enrichissante!
September 30, 2023
Excellent livre, j’ai trouvé ses réflexions très pertinentes et intéressante. Ca m’a fais questionner plein de choses. Un livre à lire vraiment !
April 24, 2024
ça va un peu dans les sens
January 14, 2025
Une multitude de réflexions sur la vieillissement des femmes. Reçu pour mon quarantième anniversaire, ce livre tombe à pic car toutes les questions étudiées dans ce livre, je me les pose aussi!
May 23, 2025
Un essai féministe facile à lire, sur un thème central de la féminité et qui m'a ouvert les yeux en général sur l'agisme, tous genres confondus. très intéressant, très parlant
July 28, 2024
Excellent essai, intelligent tout en étant accessible, j’ai adoré. Cette lecture confirme tout le bien que je pensais déjà de Fiona Schmidt.
À mettre entre les mains de toutes les femmes de son entourage.
À mettre entre les mains de toutes les femmes de son entourage.
August 1, 2023
Superbe essai féministe très abordable pour les lecteur·ice·s débutant·e·s en SHS. Le sujet est traité dans son ensemble et dans un chapitrage qui aide à ne jamais perdre le fil rouge. La réflexion est toujours sourcée et je n'hésiterai pas à référencer cette œuvre dans mes prochains articles ! Bravo à Fiona Schmidt pour sa clairvoyance et sa transparence (c'est un essai très incarné où elle n'hésite pas à donner des anecdotes très personnelles).
June 22, 2024
Très complet et accessible à tous avec ces nombreuses références. Permet de comprendre d'où provient la peur de vieillir
Displaying 1 - 27 of 27 reviews