Les patients arrivent après un accident ou une chute. Madame Giacomo s’est fracturé le coude en époussetant la bibliothèque de son salon. Restés sans rien faire, les muscles de monsieur Létourneau ont cru que c’était l’heure de la retraite, ils se sont atrophiés. Madame Morency s’est déshydratée, elle a la peau si fine qu’on ne peut lui mettre un bandage. Le service de physiothérapie ne fait pas partie du CHSLD, mais on y retrouve pourtant presque toujours des vieux, souvent en couche, souvent seuls..
Ca fait longtemps que je me suis retenu de lire un livre trop vite comme ça, et finalement j'ai cédé quand même lol c'est doux, c'est juste, c'est un livre qui frappe avec sagesse dans le mille quand vient le temps de faire des CHSLDs un sujet central (comment ne pas tomber dans le « criss que ça va mal »? ou à l'inverse comment ne pas trop nuancer de positivisme et de moments cutes?), et de surcroit pendant la pandémie, une pandémie qu'on veut tous oublier mais qui reste infiniment plurielle! J'ai trop de choses à dire, je vais écrire quelque chose dessus bientôt je crois...
P.S. Les pages avec les messages de bro dudes sur les dating apps c'est lowkey les meilleures ayoyeeeee les fautes de français ont été conservées je suis dead lmaoooooo
J'ai eu l'impression de tenir un tout petit oiseau fragile entre mes mains lorsque j'ai lu ce premier roman de Clara Grande. On a parlé de la pandémie en long et en large, mais ce n'est pas un roman sur la pandémie. Elle en est le prétexte.
J'y vois un tournant existentiel, un grand moment de dépouillement pour la narratrice. Prendre soin des autres, ça s'apprend. L'écoute est une chose; faire les bons gestes en est une autre. Mais prendre soin de soi? Par où commencer?
J'ai eu envie de prendre soin de la narratrice, justement parce qu'elle prend soin des autres. Elle se révèle dans la routine et dans les interactions avec les résidents.
Oui, ce roman battait doucement des ailes entre mes mains. Mais qu'il est beau de voir la narratrice s'envoler dans les dernières pages du livre. C'est un acte de foi.
Je déteste les récits qui ont lieu pendant la pandémie.
Sauf celui-ci. L’urgence des besoins, la douceur des gestes, la bienveillance des échanges, le respect envers les personnes soignées, le tout dans un style épuré, parfois saccadé, toujours limpide. J’ai bien aimé et je salue l’infinie bonté et la résilience des personnes soignantes et préposées.
Quelle lecture touchante! En pleine crise de la COVID-19, la narratrice devient aide de service dans un CHSLD. Elle dresse le portrait des difficultés et du manque de personnel, mais également des personnes qu’elle rencontre dans le cadre de son travail. Ces portraits sont lumineux et touchants, et permettent de redonner une part d’humanité. La narratrice entremêle également des petits moments de son quotidien, les difficultés auxquelles elle fait face hors de son travail. C’est beau, c’est doux, c’est touchant. À lire!
Lu en une seule shot…. je suis presque certaine que c’est littéralement l’unité de réadapt que je travaillais avant!!! j’avais l’impression d’y retourner, c’est capoté! en parallèle je me reconnaissais aussi en elle, bref c’était bien!
Sensible, drôle et touchant. Plein d’humanité aussi 🤍 Another lu d’une traite. J’en aurais pris plus plus plus! Peut-être pas le plus grand des 5 étoiles littéraires, mais définitivement une lecture qui chavire juste assez. 🥹 donc wewoui, 5!
Suggéré par Chatelaine, j’avais vaguement entendu parlé de ce livre aussi à la radio. C’est intéressant de se glisser dans les soins aux personnes âgées en pleine pandémie. Ma mère est décédée en Chsld, ça m’y a replongé. Merci pour cette lecture douce. J’ai aimé le genre!
«J’aime la lenteur des vieilles personnes. Sans obligations, sans plus de hâte, elles prennent leur temps, même si celui-ci leur file entre les doigts. Il s’étire auprès d’elles, parfois parce qu’elles répètent les mêmes histoires, parfois parce que se doucher devient la mission d’une journée. Prendre soin des vieux oblige à ralentir. »
Que c’est beau et touchant! Je ne voulais pas qu’il finisse… un récit profondément humain. Merci Clara d’avoir mis en lumière ces petits instants d’humanité.
il y a certainement de tres beaux passages qui font sourire ou réfléchir sur la condition des personnes âgées dans notre société mais je préfère un format de lecture chronologique plutôt que de petits essais
J'aime la lenteur des vieilles personnes. Sans obligations, sans plus de hâte, elles prennent leur temps, même si celui-ci leur file entre les doigts. Il s'étire auprès d'elles, parfois parce qu'elles répètent les mêmes histoires, parfois parce que se doucher devient la mission d'une journée. Prendre soin des vieux oblige à ralentir.
Très doux. Bienveillant, mais je ne suis pas entré dans l’histoire. Donc le 3 étoiles est parce que je n’ai personnellement pas été marqué, par cette lecture, mais je trouve tout de même que la simplicité de la plume est belle et que le portrait de la situation pendant la pandémie est efficace et touchante.
Je n’étais pas certaine d’être prête à me lancer dans une histoire avec la Covid en toile de fond, mais l’autrice met l’accent sur les relations, les petits gestes qui font la différence, les relations humaines. C’est beau et doux.
Tout simplement wow! Une écriture tout en douceur et pudeur. J’ai lu d’une traite. Malgré la lourdeur de la pandémie, ce moment dans le temps de Clara nous rappelle que la vie continue. Il est rare qu’on parle des vieux dans un roman, et ici, ils volent la vedette. Un baume au cœur.
3 ⭐️ Bon petit livre pour une lecture rapide. Scénarios malheureusement parfois tristes mais vrais. Travaillant dans le domaine de la santé, je crois que ce livre m’a moins choqué ou atteint que d’autres. Mais demeure un livre agréable à lire.
4,5⭐️ on a l’impression que le temps s’arrête quand on lit ce livre. Il est un vestige et un témoin de la pandémie dans un CHDLD,. C’est raconté d’un point de vu quasi poétique. C’était très beau et touchant.
Série de courts récits d’une serveuse devenue temporairement aide de service dans un CHSLD au temps de la pandémie. L’auteure y raconte les vies qui s’écoulent goutte à goutte, les soins empreints de tendresse, la lenteur du quotidien dans ces lieux qui existent comme dans un monde parallèle.