Langue officielle et commune de l’Angleterre médiévale durant plusieurs siècles, le français a pourvu l’anglais d’un vocabulaire immense et surtout crucial. Traversant la Manche avec Guillaume le Conquérant, il lui a offert le lexique de sa modernité. C’est grâce aux mots français du commerce et du droit, de la culture et de la pensée que l’anglais, cette langue insulaire, est devenu un idiome international. Les « anglicismes » que notre langue emprunte en témoignent.
De challenge à vintage, de rave à glamour, après patch, tennis ou standard, de vieux mots français, qui ont équipé l’anglais, reviennent dans un emploi nouveau ; il serait de mise de se les réapproprier, pour le moins en les prononçant à la française.
Avec érudition et humour, Bernard Cerquiglini inscrit la langue anglaise au patrimoine universel de la francophonie.
More like BadReads aujourd’hui sur cette app. Pourtant dieu sait que je suis bon public.
Chap1 Une espèce de masturbation pseudo intellectuelle pour se rassurer que notre langue est la meilleure la plus belle la plus forte la plus intelligente. Aucun intérêt.
Chap2 moult platitudes pour quiconque a déjà posé ses fesses sur un banc de fac d’anglais. Des explications de linguistique historique dignes de ma L1.
« la langue tire un prestige qu’elle doit la qualité et la quantité de ses emprunts » en parlant de l’anglais ; par contre quand l’auteur mentionne les anglicismes (des emprunts aussi) là c’est le mal absolu.
« Sans le français les anglais ne pensent pas, sans notre influence ils ne vont pas loin » p43 mais ??
Comparer les mots de chacune de nos catégories lexicales et grammaticales pour voir quels mots et expressions viennent du français : pourquoi faire ???? Pour aller où ? On dirait un concours de qui a la plus grosse
Toutes. Les. Pages. Sont des pseudo étymologies de mots. Autant ouvrir un dictionnaire.
Chap5 mais vraiment le pire livre du monde, on dirait des notes prises dans mon cours de phonétique historique mais en enlevant toutes la recherche scientifique et en rajoutant des phrases de droite.
P105 carrément il manque un point avant une majuscule mais je comprend que personne n’ait voulu relire ça.
« Cet anglicisme est particulièrement inutile et absurde » à propos de « date » pour dire « rendez-vous amoureux ». Je sais pas, comptons les syllabes pour voir?
Livre qui ne sait pas sur quel pied danser, il faut valoriser les échanges de langues, mais que dans un sens??? Ça s’appelle pas un échange ça monsieur mais la colonisation à la limite.
Excellent ouvrage de vulgarisation. Le propos peut étonner les non linguistes aux premiers abords, mais l’auteur s’acquitte bien de son travail de démonstration, est généreux en exemples et marque bien ce qui reste foncièrement germanique dans la langue en question.
The title is funny, and so is the main premise. But to really enjoy this book, you need to love French arrogance, ignorance, and lists.
Of course, French (Norman) influenced English heavily. Nothing new there. And re-reading something about that influence is always interesting, but the main problem with this book is that the author really seems to be serious when he says that English "is just a local variant of French."
He should then be consistent and admit that French is just a defective local variant of Latin. But of course, his French arrogance doesn't allow him to say that.
Cerquiglini also claims that the influence of French on English goes beyond vocabulary. The interesting idea that also the syntax and word order were influenced heavily by French are mentioned, but never developed. Why is it that Dutch and German have both SVO and SOV, but English and French only SVO? Was there also SOV in Old English and was it ditched because of the influence of French? The book offers no answer. The claim that the influence of French on English goes way beyond vocabulary even only gets 5 pages. Four of those pages are actually not about syntax, but about vocabulary.
The rest of the book is a tedious list of English words derived from French (some are even repeated several times), and a warning not to use English words in French "because the original is better anyway."
So the book has a nice, interesting, and funny premise, but on the whole anyone with any serious interest in linguistics should steer clear.
Essai intéressant sur l'influence que le français (et le normand dans une bonne mesure) aurait eu sur la langue anglaise, notamment grâce au côtoiement des deux langues en Angleterre durant quelques centaines d'années après l'invasion de Guillaume le Conquérant. Bien qu'étant essentiellement un livre chauvin sur le français, on y retrouve quand même certaines éloges de la capacité d'adaptation d'intégration et d'évolution de la langue anglaise, permettant ainsi d'avoir un registre plus large et élaboré que le français à l'heure actuel. Les sections historiques sur les langues sont fascinantes à lire, mais le livre souffre d'être, pour la plupart, une longue liste de mots anglais avec une explication sur leurs origines française, normandes ou latine. Une section "dictionnaire" ou "étymologie" à la fin aurait permis une lecture plus fluide.
És veritat, un percentatge majoritari de l'anglès té una arrel francesa. Ara, el llibre, del que n'esperes riure una bona estona, acaba sient una mica pesat. I tampoc és del tot exacte, en algunes de les observacions, donant al francès una importància que té, si, però no tant. Hi ha paraules d'origen castellà o català, que s'otorguen amb tota la tranquilitat. En tot cas, llegir-lo no m'ha pas sabut greu.
En même temps un livre très court et trop longue. Néanmoins absolument fascinant pour la plupart. Quelques mots que je n'ai compris pas mais pas de surprise. Juste comme à l'école, des cours anglaises... en français!
there’s a bit too much patriotism from Bourdieu, but overall it’s excellent. He explains sophisticated concepts successfully, without overwhelming the reader and without relying heavily on technical jargon. For someone with no background in linguistics, it was truly enlightening.
Le titre est amusant, reconnaissons-le. Notons que c’est une citation de Clémenceau.
J’ai tout de même appris des choses, étant un béotien en la matière, mais quelle purge à lire. Les listes de mots rendent l’ensemble indigeste.
La mauvaise foi annoncée au début aurait par ailleurs mérité un meilleur style, parce que là on a un peu l’impression que l’auteur croit à la supériorité du français qu’il revendique dans le titre, sans aucune ironie.
La langue anglaise a un lexique roman à 58%. Cela part de la conquête du royaume en 1066 par le duc de Normandie. Dans un premier temps, le français issu du dialecte normand concerne uniquement l'aristocratie. Cette période dure peu de temps, jusqu'à 1260 où le français laisse la place à l'anglais y compris dans les hautes sphères sociales. Mais cela ne signe pas la fin du français en Angleterre, loin de là. Lui succède l'anglo-français qui est pratiqué plus largement dans le domaine du commerce, de la justice, de l'administration, de la religion, etc. Cet anglo-français va féconder bien davantage la langue anglaise. Or c'est une langue de métier et de culture, un idiome de l'écrit. Avant Chrétien de Troyes, on pourrait dire que les lettres françaises sont une spécialité britannique : 80% des manuscrits conservés sont d'origine anglo-normande. Et au XIVe siècle, l'anglo-français n'est pas comme on l'a longtemps pensé, un dialecte presque éteint, mais une langue qui offre à l'anglais le lexique qui innove. C'est donc entre 1260 et 1400 que l'anglais s'est véritablement constitué du français, quand il a répondu aux besoins intellectuels, administratifs et économiques de la société anglaise. Cela a pour résultat qu'un grand nombre de nos anglicismes actuels sont en fait des mots d'origine normande ou du français pratiqué au XIVe siècle en Angleterre ! Retour au pays donc ;)
J'avoue d'être déçue, après avoir lu la moitié de ce livre. J'attendais un essai linguistique qui abordait les thèmes de morphologie et de syntaxe, mais je me suis vite rendue compte que les longues listes exhaustives de vocabulaire, déjà apparaissantes dans le deuxième chapitre, étaient la plupart de son contenu. Pour ceux qui cherchent un livre qui se lit comme un dictionnaire, avec le vocabulaire organisé selon son thème et précédé d'un bref aperçu historique, ce livre vous plaira. Pour les autres, qui veuillent un livre de contenu abouti et écrit d'un style littéraire, cherchez ailleurs.