Ewilan et ses compagnons poursuivent leur périple vers Valingaï avec une triple mission : rendre Illian à sa famille, retrouver Altan et Élicia Gil' Sayan et anéantir la méduse qui s'étend dans l'Imagination. Ils traversent avec difficulté le désert Ourou et gagnent Hurindaï, une cité qui ne tarde pas à être attaquée et détruite par les armées de Valingaï. Les Alaviriens échappent de peu à la mort et reprennent leur voyage. C'est à Valingaï, sur le sable des arènes, que le destin d'Ewilan, celui de ses amis, d'Éléa Ril' Morienval et de la méduse, se croiseront une dernière fois dans une confrontation sans pitié. Une confrontation où la lumière sera faite sur le passé et où se jouera l'avenir du monde.
Les tentacules du mal, troisième et dernier volet des Mondes d'Ewilan, clôt les aventures fantastiques d'Ewilan.
Pier Ril' Bottero est né dans un champ de coquelicots au bord du lac Chen l'année du couronnement de Sil' Afian 1er. De famille modeste - son père était pêcheur de coquillages et sa mère dénicheuse de secrets - il a vécu une enfance heureuse et sans souci à construire des cabanes dans les branches des rougeoyeurs, à traquer, en vain, les clochinettes et à rêver, assis au sommet des collines ou couché dans l'herbe. Son destin a basculé le jour où un tigre des prairies a surgi devant lui. Alors que ses chances de survie face à l'animal affamé avoisinaient le zéro absolu, le jeune Fier a fermé les yeux imaginant de toutes ses forces que le prédateur était une douce et inoffensive peluche... Il est ensuite rentré chez lui, sans réaliser que sa vie venait de prendre une courbe aussi stupéfiante qu'improbable. Depuis cette rencontre, Pier écrit, tâchant par la puissance des mots et la magie des histoires de retrouver cette étrange et enivrante certitude que tout est possible quand on le veut vraiment. On dit qu'il ne se couche jamais sans avoir gratté entre les oreilles le gros tigre en peluche installé sur son lit.
Pierre Bottero est un auteur qui aura su me surprendre! Après avoir grincé des dents dans la trilogie de la quête à cause d'une Ewilan suffisante, arrogante et prétentieuse, après avoir hésité à poursuivre l'ensemble de son oeuvre, après avoir été étonnée que la plupart de ses livres faisait partie du baby challenge fantasy, et pour finir après nous être lancées dans l'ensemble de ses cycles en binôme avec Gilwen, je peux vous confirmer que je ne regrette finalement pas ce choix car ce tome clôt magistralement la trilogie des mondes d'Ewilan! Whaou, c'est rare que je vous fasse d'aussi longue phrase mais ca en vaut la peine!
Dans ce tome, on découvre de nouveaux mondes, de l'autre côté de Gwendalavir, après la mer des brûmes se dressent des cités états peu connues aux Alaviriens : Hurundai et Valingaï. Deux cités dont les coutumes sont très différentes des habitants de Gwendalavir. L'équipe d'Ewilan va traverser toutes ces contrées, rencontrer de nouvelles personnes, notamment les Houkais qui m'ont bien plus, et enfin devoir affronter le mal. Toutes les réponses à nos questions sont dans ce tome. Dans la partie nommée "Arène", on passe par toutes les émotions, l'auteur y va crescendo, mettant de plus en plus de tension et d’émotions pour le lecteur, à tel point que j'ai fini cette partie au réveil et j'ai été submergée par les émotions!
Chaque personnage a un rôle à jouer dans ce combat, ce n'est pas qu'Ewilan, ce n'est pas facile, les combats sont complexes, dangereux, des personnes auxquels on s'attache perdent la vie, d 'autres sont à deux doigts d'y passer, on ne sait pas comment ils vont s'en sortir, et certains sacrifices semblent être inévitables! C'était génialissime! A tel point que maintenant, je veux relire le tome 1 de la quête pour revoir comment Ewilan fait son premier pas sur le côté et rencontre tous ses amis dans cet univers très riche et bien construit par Pierre Bottero. D'autant plus complexe avec les noms qu'il utilise que ce soit pour les personnages que pour les lieux, je m'y perds souvent mais d'avoir lu le glossaire a la fin m'a aidé à tout resituer!
De plus, on a de nombreuses révélations qui peuvent expliquer certains comportements. On sait enfin qui est ce mendiant qu'on observe dans l'oeil d'Otolep, on revoit Liven! D'ailleurs, l'académie de Gwendalavir sont aussi présents, ils sont restés sur place mais relèvent aussi un sacré défi pour de jeunes dessinateurs!
Malgré un début difficile dû à la mauvaise qualité de mon ebook, je dois finalement avouer que j'ai tout aimé dans ce tome! Meme la fin m'a convaincu, après les épreuves qu'ils ont traversé, pour le coup, j'accepte un peu de facilité! Et le fait de savoir que c'est le tome final nous permet également de connaître le chemin que chaque personnage va prendre! Et autant vous dire, je suis plus que ravie d'avoir gardé le dernier tome d'Ellana pour maintenant, et ainsi respecter la chronologie des évènements!
Je maintiens que mes personnages préférés sont les marchombres Ellana et Salim, mais j'ai aussi beaucoup apprécié le courage de Maniel dans cette trilogie, et Bjorn qui pour finir a réussi à me plaire plus que dans les tomes précédents. Enfin, j'ai bien aimé un nouveau personnage : Humm, j'ai déjà oublié son nom, ça craint, en gros, c'est l'un des meilleurs escrimeurs de Valingai, il est de l'un de ces personnages froids, calculateurs, mais qui ont une telle prestance qu'on ne peut rester insensible à leur charisme...
En conclusion, les tentacules du mal clôt à merveille cette saga, chacun a un rôle important et toutes les pièces du puzzle sont réunies! On a toutes les réponses, plein de révélations et de rebondissements, de beaux combats et une jolie fin!
En bref : Un tome qui conclut magistralement le volet consacré à Ewilan. La montée en puissance a été progressive, mais je ne regrette aucunement ces premiers volumes passés à pester contre la facilité des dénouements et la prétention d'Ewilan. Peu à peu les intrigues ont mûries, tout comme les personnages. Dans cet ultime volume, Pierre Bottero démontre tout son art dès lors qu'il s'agit de nous faire rêver. De décors dépaysants en créatures étranges, c'est un régal de se plonger dans son imaginaire si riche. Celui-ci s'exprime également à travers une histoire d'une belle intensité. Le lecteur y est emporté dans un concentré d'action qui laisse pourtant la part belle aux émotions. Accompagner dans de nouvelles épreuves ces personnages auxquels on s'est peu à peu attaché ne peut ainsi laisser insensible. Tous sont ici poussés dans leurs derniers retranchements, nous montrant qu'avant d'être des héros, ils sont profondément humains. Il est maintenant temps pour moi d'en retrouver quelques-uns pour un ultime tour de manège, avec le dernier tome du Pacte des Marchombres.
Il s'agit très certainement de l'un des meilleurs livres qu'il m'ait été donné de lire, et dieu sait que j'ai lu bon nombre de roman. Cette saga exceptionnelle s'achève avec un dernier opus époustouflant. C'est sans aucun doute mon tome favoris ! Chacun des tomes sont exceptionnels et Pierre Bottero arrive avec brio à améliorer cette histoire de tome en tome. C'est avec tristesse que je quitte l'univers d'Ewilan, cependant pour mieux retrouver mon personnage favoris dans la trilogie qui lui est dédié : Ellana !
J'ai beaucoup aimé retrouver Ewilan et ses compagnons (surtout Ellana) dans ce dernier tome des mondes d'Ewilan. Ma lecture des 2 précédents datait un peu, ce qui ne m'a pas facilité la tâche, mais une fois mes repères retrouvés, j'ai vraiment apprécié ce roman plein d'aventures.
Triste d'avoir terminé cette trilogie qui m'a autant plu que la première. Ce dernier tome est excellent, plein d'action, impossible de reprendre son souffle. Je retire une petite étoile pour quelques facilités dans le scénario que l'auteur a choisies.
Dernier tome de cette seconde trilogie dans l'univers d'Ewilan... J'aurais attendu bien longtemps avant d'oser m'y plonger, et finalement, une fois que je m'y suis mise, j'ai enchaîné les trois volumes. Celui-ci a donc une saveur toute particulière, car il signe une double fin.
Le texte des Tentacules du mal est légèrement plus long que celui du tome deux, et plus dense aussi. L'action démarre bien plus tôt et on a affaire à un roman rythmé de bout en bout. Le récit s'organise autour de plusieurs nœuds de l'intrigue, et comme c'est la fin de l'histoire, on a parfois le sentiment que l'auteur aurait gagné à étaler les événements sur davantage de tomes. Quatre cents pages, c'est somme toute bien court pour offrir au lecteur des réponses à l'ensemble des questions posées, et surtout pour lui donner un véritable épilogue. Moi qui peste après les séries à rallonge, j'aurais, pour le coup, apprécié que celle-ci soit plus longue. J'ai d'ailleurs regretté ce déséquilibre entre les trois opus de cette trilogie, le premier et le début du deuxième étant un peu lents à mon goût. Malgré tout, Les mondes d'Ewilan est une belle série, ne serait-ce que parce que l'on y retrouve ces merveilleux personnages nés de l'imagination de Pierre Bottero, et surtout, son écriture si pure et touchante.
En relisant mes deux premiers commentaires sur la première trilogie d’Ewilan, je me suis rendue compte à quel point je me suis accroché aux personnages depuis, y compris Ewilan, le début jusqu’à la fin de cette série. Elle est motivé dans cette trilogie, après les souffrances et la torture qu’elle a subies ; sa maturité a une base bien fondée maintenant, et, ose-je le dire, elle ne me gêne quasiment plus ? Surtout dans ce dernier tome, où elle voyage essentiellement qu’avec ses amis les plus proches (et le petit Illian), et on peut voir à quel point les liens entre eux sont forts. Ces liens les unissent, et en marchant vers le cœur des tentacules du mal, ils ont besoin de ces liens s’ils veulent survivre les surprises et les dangers qui les attendent sur leur chemin – et ce ne sont pas seulement des dangers extérieurs, mais aussi internes. Et quand un lien est corrompu, on voit les effets sur le groupe et comment ils essaient de s’entre aider pour le réparer.
Je me suis sentie complètement entouré, voir avalé, par cette histoire. Les descriptions n’étaient jamais très longues, mais toujours très habilement faites ; Bottero nous donne exactement ce dont on a besoin pour visualiser une scène : des gros traits d’images où on applique nos imaginations, et quelques petites touches fines pour la rendre claire et brillante. Il nous fait parvenir les sentiments et leurs petites nuances des personnages non avec mille mots, mais qu’avec deux ou trois. Dans ce 6e tome de l’histoire d’Ewilan et ses compagnons, nous les connaissons, presque aussi intimement qu’ils connaissent l’un l’autre. Et pour les personnages qu’on rencontre pour la premier ou deuxième fois dans ce livre, on a le sentiment qu’on les connais et comprend assez bien aussi, avec peu de description. Bottero a vraiment une facilité avec les mots, et choisit toujours les mots justes. Il ne repose pas sur des mots communs et banals, descriptifs ou autres, mais choisit LE mot qui convient, LE mot qu’il fallait. C’est cette habilité avec les mots qu’il réussi à nous émouvoir tout au long de l’histoire.
Bien sûr, il utilise ces compétences pour nous faire réfléchir aussi, sur nos façons de penser et de vivre, à toi, à moi, à eux, a mon peuple, à ce peuple. Les petits poèmes ou lignes de sagesse d’Ellundril Chariakin nous font réfléchir autant que des conversations entre les membres du groupe d’Ewilan et entre eux et d’autres peuples. (Quelques exemples des deux sont dessous dans mes citations préférées.) Il nous pousse à se poser des questions et même s’il offre souvent aussi des indices, un chemin à poursuivre, il ne nous force pas à le suivre. Il laisse au lecteur le choix d’aller aussi loin qu’il veut. Vraiment, Bottero ne nous offre qu’une simple histoire ; il nous offre un monde entier à explorer, à découvrir. Un monde qui contient autant des différences que le nôtre, autant des façons de penser, autant des chemins à suivre.
Et autant qu’il essaie de nous faire réfléchir, il ne bronche pas à nous présenter les dangers de ce monde, si différents mais si similaires à le nôtre. Il ne bronche pas à nous montrer et à nous faire face à la mort, le mort choisi, le mort mérité, le mort injuste…Il ne bronche pas devant la réalité de la vie réelle qu’il infuse dans son monde imaginaire mais si réelle lui aussi. J’ai failli pleurer plusieurs fois, je voulais pleurer par occasion, mais la vie et l’histoire continue, et on n’a pas toujours le temps de prendre une pause avant que le prochain évènement nous tombe dessus. Je dirai juste que tout le monde ne va pas être sain et sauve à la fin de cette histoire. Il y a des morts. Et des sacrifices. Et l’amour.
Toute histoire doit prendre fin à un moment donné, mais nulle histoire ne termine définitivement. Elle devient juste inaccessible pour les observateurs car elle appartient à un individu, un individu qui est libre d’aller où il veut, quand il veut, suivant le chemin qu’il choisit.
Citations préférées :
Le choc des deux armés fit autant de bruit qu’un monstrueux coup de tonnerre. Des hurlements guerriers s’élevèrent, très vite remplacés par le fracas des épées sur les boucliers et les cris des soldats qui s’écroulaient, la bataille devint une mêlée confuse et plus rien n’exista pour les hommes qui s’affrontaient que la volonté de tuer. Tuer pour avancer. Tuer pour résister. Tuer pour ne pas être tué. – page 119
Les hommes avaient le droit de s’exprimer durant ces débats, pourtant il était rare qu’ils le fassent. Ils n’en tiraient pas d’amertume. Au contraire. --Les femmes haïnouks sont la vraie richesse de notre peuple, expliqua Oyoel à Edwin et Ellana. Ellana approuva d’un hochement de tête. --De ton peuple uniquement ? --Non, tu as raison, se reprit Oyoel. Les femmes sont la vraie richesse des hommes mais trop souvent ceux-ci l’ignorent. Nous, les Haïnouks, le savons. C’est pour cette raison que nous sommes libres et heureux. – page 181
--Nous en sommes réduits à réciter, dans les cavernes désertes de nos cœurs dévastés, des odes qui pourtant les feraient vibrer si elles prenaient le temps de les écouter. Nous nous jetons à leurs pieds, elles nous tournent le dos. Nous brûlons d’une flamme haute et pure, elles ne s’y réchauffent pas. Les hommes sont des poètes méprisés ! J’ai bien dit les hommes, pas les gros poulpes avec une…Non, Bjorn, je ne parlais pas pour toi ! Arrête ! – Salim par rapport au « lot des garçons […] de vivre, incompris, des histoires d’amour dramatiques » page 253
Le seul monde qui mérite d’être conquis est celui que délimitent notre peau et nos pensées. Les autres existent pour être visités. Simplement visités. -- Ellundril Chariakin, chevauchause de brume – page 349
4,5 Ce tome ci mais au mon dieu ! C'est un niveau au dessus des autres. Un coup de ❤. Les scènes de batailles et de combats étaient fantastiques. Et Ellana 😍 je vous avoue qu'à la fin j'ai eu vraiment peur pour mes personnages chouchous. L'histoire est remplie d'action et on découvre également une autre partie de l'autre monde qui était jusqu'alors inconnu. . Bref j'ai vraiment aimé cette saga avec des tomes qui étaient à chaque fois meilleur que le précédant. Et j'ai donc continué avec la saga Ellana car je ne voyais pas d'abandonner ce personnage qui est pour moi le meilleur. Je conseille cette saga qui malgré son côté jeunesse est très sympa.
Ce livre est l'un des meilleurs livres jeunesse que je connaisse, avec probablement Tobie Lolness. Et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord l'écriture. Le premier tome d'Ewilan est un peu maladroit, je le reconnaît. J'ai l'impression que l'auteur cherche son style, tente des choses, utilise à la fois un lexique trop compliqué pour une histoire destinée aux jeunes adolescents et des personnages trop simplistes pour être réels. Mais à partir du tome 3 environ, tout change. Ce qui fait la vraie richesse de Pierre Bottero, c'est sa poésie. Ce sont des phrases simples, courtes, qui sont comme une flèche qui se fiche dans le coeur des lecteurs. "Le marchombre est mouvement. La mort n'est qu'un mouvement plus ample que les autres" Absolument délicieux. C'est véritablement au travers de la poésie marchombre que se révèle le talent de l'auteur, il parvient même à créer différents niveaux de poésie, celui d'Ellana, celui de Selim, celui d'Ellundril, celui de la Dame et de son Héros, c'est incroyable. Mais pas uniquement cela : il est créatif. Ces citations au début de chaque chapitre qui approfondissent le monde de Gwendalavir, ces pages du carnet de Kamil, le périple de Maniel, ce ne sont que des détails mais qui rendent la lecture tellement plus intéressante.
Ensuite les personnages. Dans l'ensemble, les personnages sont relativement binaires au début de l'histoire et reprennent des clichés des romans jeunesse de l'époque. On a le thème de l'élue au travers d'Ewilan, le guerrier surpuissant avec Edwin, les femmes fatales / guerrières avec Ellana et Siam etc. Mais au fil de l'histoire, ces personnages gagnent en profondeur. On a d'abord Ewilan qui est assez insupportable au début mais que je trouve relativement réaliste. Quand on a 15 ans, on est égoïste! Sur bien des points, Ewilan me fait penser à une véritable adolescente qui pourrait exister, bien qu'elle soit l'héroïne. Ses aventures me paraissent bien plus crédible puisqu'elle est toujours accompagnée d'adultes rompus au combat, bien plus que Harry Potter dans le même genre, qui bat Voldemort quand il a 11 ans avec comme seule aide, Ron et Hermione (what??). Il y a sa relation avec Salim aussi. Certains trouvent son rôle rabaissé à l'amoureux transi, mais je trouve que pour une fois que c'est dans ce sens et non dans l'autre! Salim est un excellent exemple de respect du consentement, de patience, d'aide et de présence rassurante envers Ewilan, et je trouve que c'est une meilleure représentation de l'amour que dans beaucoup d'autres fictions. Et il est son propre individu aussi! C'est un loup, un marchombre, reconnu par Ellundril Chariakin, il existe en dehors d'Ewilan. Son personnage est complet et j'ai beaucoup d'affection pour lui. Puis il y a l'exemple parfait de la femme fatale et guerrière discrète en Ellana. C'est tellement cliché mais à la fois, tellement mieux fait que dans Hunger Games par exemple. Car si on lit sa propre trilogie, Ellana n'est pas parfaite, elle est têtue, auto-centrée, sûre d'elle, un égo un peu trop gros, et elle échoue, souvent! C'est en ça bien plus que dans ses exploits qu'Ellana avance et devient un véritable personnage. Et puis il y a Artis, Bjorn, Maniel, Mathieu, mes préférés car ils sont tous des êtres du commun mais tous ont leu singularité. Particulièrement Artis pour qui j'ai beaucoup d'affection, et qui trouve sa place qui est la sienne dans ce tome, qui se révèle être le seul capable d'aider Mathieu lorsqu'il en a besoin.
Une critique que je ferai cependant à l'histoire c'est de présenter TOUTES les filles comme belles, comme si une femme pour avoir un rôle dans l'histoire ne pouvait exister autrement. Autant Salim, Bjorn, Artis, Duom etc. ne sont jamais caractérisé par leur physique, si Edwin l'est c'est pour le décrire comme charismatique mais qui n'ajoute en rien à sa véritable valeur qui se trouve dans sa maîtrise des armes, autant Ewilan, Siam et Ellana, même Elicia sont réduites à leur beauté. Je comprends pour Siam car cela renforce son personnage : elle a toujours été un objet de désir pour les hommes donc elle s'est encore plus enfoncée dans son amour pour la guerre. Mais Ellana? Cela n'ajoute rien à son personnage de dire qu'elle a "des cheveux soyeux" ou "des belles formes". Ellana au contraire devrait exister pour elle-même. Pareil pour Ewilan : au delà de ses yeux magnifiques, son physique toujours décrit comme belle l'objectifie. Et Elicia est la pire de toute puisque ses seules qualités sont d'être belle, charmante, douce, apaisante, maternelle etc. Donc je dirai quand même que, bien que ce soient de bons exemples à donner à la jeunesse, la représentation des personnages féminins passe un peu trop par le physique.
Et pour l'intrigue, juste, c'est incroyable. Autant la première trilogie est très classique (c'est une quête pour sauver un pays, bon, on connaît), autant dans cette trilogie on atteint enfin l'inventivité de l'auteur. Il y a tant d'originalité dans ce second continent! Une variante du Dessin? Incroyable. Des animaux gigantesques? Ça marche pour moi. Un culte démoniaque? Je dis oui. Un peuple qui vit sur des bateau à voile dans un désert? Parfait. Une organisation politique innovante? Envoie. J'adore le monde de Gwendalavir, j'adore sa description, j'adore son fonctionnement, j'adore ses usages, j'adore ses personnages, je trouve ce monde vraiment enivrant et je n'ai pas beaucoup trouvé d'équivalant en héroïque fantaisie entre ce subtil mélange de description et de détails à laisser combler au lecteur.
En bref: cette seconde trilogie est géniale, même en tant qu'adulte je la relis avec plaisir. C'est profond, poétique, magique.
Alors le début de ce livre était assez long. Pour moi c'était assez redondant : même si j'adore qu'ils partent à l'aventure avec des objectifs précis, là c'était peut-être un peu too much. PAR CONTRE à partir de la fin du livre c'était tellement bien ! Il y avait tellement d'actions, je voulais le lire d'une traite j'étais trop à fond !
C'était une bonne lecture même si le début était un peu longuet 🙂
Entre les batailles, le tragique s'installe, la pression monte, l'échéance approche et avec elle son lot de conséquences. Car là c'est la fin. Et oui il y a happy end, mais il y a aussi des pertes, des révélations qui font mal, des doutes qui s'installent...
Je ne sais pas quoi vous dire ... je voulais finir et en même temps, j'ai eu un petit pincement en refermant ce livre. Cela ajouté aux palpitements générés par tout un lot de scènes finales qui ne m'ont pas laissées indifférentes...
La relecture de ce livre et de la saga Ewilan me convainc, une fois de plus, du grand vide laissé par le départ de Pierre Bottero. A la lecture de chacun de ses livres, je ne peux m'empêcher de me demander vers quels mondes magiques et poétiques il nous aurait encore emmenés s'il en avait eu l'occasion. Il est et restera sans aucun doute mon auteur français préféré.
it took me a long time to finally read this serie. i never wanted to say goodbye to such a beautiful world and its wonderful characters. and yet, here i am, tears in my eyes, saying goodbye.
J'avais écris une review un peu près potable dans ma tête cette nuit mais forcément là j'ai plus rien. L'avantage d'avoir lu ces trilogies y'a 13 ans, c'est que du coup je ne me rappelais pas de grand chose et c'était comme si je les lisais pour la 1ere fois de nouveau. Si j'ai bien aimé les relire et que c'est des livres sympas, j'ai pas autant d'amour pour eux que j'ai pu avoir à 13 ans. Je pense que le fait d'être "vieille" joue beaucoup là dessus, c'est une très bonne série pour le collège, pour les adultes ça l'est moins. Pas à cause de l'histoire en elle-même qui est vraiment sympa, mais à cause des personnages qui sont vraiment trop clichés. - Camille c'est juste la parfaite Mary-Sue et elle m'insupporte vraiment, à toujours se mettre à hurler sur les autres quand les choses ne vont pas dans son sens, et à simplement dire "c'est moi la meilleure donc écoutez-moi" - Son frère, ce n'est pas vraiment mieux. Si je l'aimais bien au début, à partir du moment où il a commencé sa crise à cause de Siam, j'ai autant eu envie de le frapper que sa soeur. - Maître Duom est l'archétype du vieux sage, mais sa sagesse est vachement limitée. Il est jamais content, il écoute pas et veut toujours avoir raison, il est plutôt inutile. Il n'y a qu'à la fin du livre que j'ai l'ai apprécié, mais du coup ça ne fait pas beaucoup (et même si la scène au pays des Faëls vers les tombes de Chiam et Erynide est touchante, j'ai pas compris pour quoi c'était lui qui y allait, j'avais pas du tout l'impression qu'il y avait un grand lien entre eux) (Pis il est un peu pervers sur les bords aussi, il faut l'avouer) - Siam je l'aime bien, badass woman qui sait ce qu'elle veut et tout... sauf que je ne sais pas à quoi servait son histoire avec le maitre d'arme (j'ai du mal avec les prénoms), à part créer de la tension avec Matthieu, c'était mal fait. Et qu'elle doive choisir entre Matthieu et son sabre, n'importe quoi. - Arris était tellement discret tout du long que c'est dur de s'attacher à lui, mais sa mort est quand même triste - la façon de faire revenir Maniel était cool, j'ai pas tout de suite deviné que c'était lui et du coup ça m'intriguait, mais le voir 10 secondes avant qu'il ne meure pour de bon, dur - Bjorn je l'aime bien et j'ai de la peine pour lui quand tout le monde l'insulte, même si c'est pour rire. C'est un des personnages les mieux réussis, et quand il prend contrôle dans l'arène, c'était super. J'avais peur qu'il meurt donc je suis soulagée - Edwin je l'aime bien aussi. Même s'il a ses moments tête à claque, je comprend ses réactions, il est badass et prêt à tout pour sauver ses amis donc kudos - Salim est génial, j'adore sa relation grand frère/petit frère avec Bjorn, j'adore qu'il soit l'apprenti d'Ellena et j'aurai aimé plus de passages sur seulement les deux. Je ne comprend juste pas comment il peut être autant dévoué à Camille - Ellana est juste la meilleure en tout point de vue. Personnage super intriguant, loyale, pas chiante ou trop parfaite ou quoi que ce soit, j'ai hâte de lire la trilogie sur elle (que je n'ai jamais lu). En plus avec Edwin ils sont adorables.
J'ai bien aimé qu'Ellana et Edwin partent avec le peuple sur chariots à voiles, comme on avait vu avant qu'ils trouvaient ça parfait comme vie. Forcément Salim doit suivre sa mentor et donc Camille est là aussi, mais je m'en fiche tellement d'elle que ça ne me fait rien.
Bref, je suis contente d'avoir relu ses livres et j'ai passé un bon moment, mais je pense vraiment que ce sont des séries qui se lisent jeunes, parce que les défauts sautent trop aux yeux après ça
Il viaggio finale verso l’ultimo scontro, il confronto tra Ewilan e la mostruosa medusa Ahmour, ha inizio e per lei e il gruppo che la accompagna […] si prospettano sin da subito delle difficoltà impossibili da eludere. Non appena i dieci compagni mettono piede nella nuova e inesplorata regione al di là del mare si ritrovano circondati da pericoli, costretti ad affrontare mostri la cui crudeltà eguaglia quella degli abitanti di Valingaï, la città che li attende oltre lo sconfinato deserto e dove tutto, dagli affari in sospeso del passato agli eventi più recenti e ancora dolorosi, arriverà alla propria resa dei conti. E lì si compirà anche il destino per cui Ewilan si è messa in viaggio. […] Come caratteristica comune con i due precedenti volumi […] gran parte della narrazione è dedicata al viaggio […] [m]a più il cammino li conduce verso la città che desiderano raggiungere, più le speranze si fanno esili e loro sono meno certi di poter, ancora una volta, salvare loro stessi e il mondo. Sono incerti, in una vulnerabilità che mi ha fatto adorare questi personaggi ancora di più perché, nonostante la paura per la situazione disperata e benché i nemici siano più numerosi e potenti, alla fine nessuno nel gruppo si tira indietro nel momento del bisogno. Quale che sia il prezzo, tutti affrontano lo scontro finale al meglio delle loro forze, delle loro possibilità, senza dimenticare ciò che conta davvero: vivere appieno, essere consapevoli di avere sempre una scelta, nonché di poter sempre confidare negli altri e nei sentimenti che si prova. […] Come ultimo volume di una trilogia che mi è piaciuta tantissimo (meglio esalogia, perché tutto parte dai tre libri de La quête d’Ewilan) e i suoi personaggi resteranno tra i miei preferiti di sempre. Devo però ammettere di aver trovato il suo finale un po’ affrettato, come costretto ad abbreviare i tempi per chiudere la vicenda e archiviare i conti in sospeso (come quelli con Éléa Ril’ Morienval, la cattiva storica della serie legata a Ewilan), come se l’autore avesse deciso di salutare senza tanti complimenti il mondo di Gwendalavir. Un aspetto, questo, di cui mi dispiace parecchio, perché stride un po’ con il ritmo incalzante che ha da sempre caratterizzato la narrazione.
Je vous met mon avis lecture que j’ai déjà partagée sur mon booksta : @I.read.and.I.know.things_ , en moins complet puisqu’on est limité aux niveaux des signes :
Ce soir je viens vous parler du troisième et dernier tome des Mondes d’Ewilan : les tentacules du mal, de Pierre Bottero publié aux éditions Rageot, qui a encore été un coup de cœur !
Ce troisième tome est placé sous la découverte d’une nouvelle terre et des peuples qui y résident ! L’univers déjà abondamment original et fourni, est donc encore plus élargi avec cette nouvelle aventure qui mène nos héros en terres inconnues. La trame et les intrigues misent en place depuis le tome 1, s’approfondissent et se résoudent parfois non sans nous faire couler quelques petites larmes. Je dois dire que comme je n’avais aucun souvenir de ce livre, la fin m’a fait tirer à plus d’une reprise quelques gouttes d’eaux! Ce dernier tome vient marquer comme je l’avais déjà remarqué dans les deux précédents, un vrai élan de maturité, que ça soit pour ses personnages et ses intrigues. Tout en restant évidement toujours abordable et compréhensible pour les enfants. Mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que l’auteur prenne là le temps de montrer que les méchants ne sont pas méchants sans raison et que même les gentils ne sont pas irréprochables. Mais il le fait brillamment, et on voit là encore tout le génie de Pierre Bottero. Faisant de son histoire un récit de pur bonheur à tout âge.
J’ai eu un petit pincement au cœur en refermant ce livre, parce que c’est la fin des aventures d’Ewilan, et de bons nombres des héros de ce livre. Il me reste encore la trilogie Ellana, et si je n’ai quasiment aucun souvenir de cette trilogie il me semble que les deux premiers tomes se passent bien avant, et que seulement le dernier me fera rencontrer encore une dernière fois Ewilan, Salim, Edwin et tout les autres. Enfin je l’espère ! Il me reste aussi à finir de compléter ma collection de BD de cette univers! Je vous retrouve bientôt pour vous faire un bilan de ma relecture de cette trilogie.
Une fin de trilogie (et de série) à la hauteur de mes attentes !
Après une deuxième trilogie en dents de scie (j'ai aimé le 1er tome, un peu moins le 2ème et adoré le 3ème), cette conclusion m'a offert tout ce que j'attendais : une Ewilan qui malgré sa tendance à se croire supérieure, accepte ses limites ; plus généralement des personnages (Siam, Mathieu) qui se révèlent imparfaits ; une intrigue dont la résolution m'a charmée puisqu'elle n'a pas été dénouée par le personnage attendu (suivez mon regard) ; une fin ouverte...
Dans cette trilogie plus largement, Ewilan n'occupe plus l'unique place dans la narration, qu'elle avait dans la trilogie de la Quête. Salim prend de l'importance, les autres personnages (surtout dans Les Tentacules du Mal) également. De manière générale on observe beaucoup d'évolution dans la psychologie du groupe : Salim qui mûrit, Edwin qui s'ouvre, Mathieu qui grandit, l'idéal construit autour d'une famille parfaite qui éclate... L'intrigue monte en puissance petit à petit, des liens sont créés entre les différents tomes qu'on ne comprend qu'à la fin et j'ai eu la sensation que chaque information était à place et avait son importance. Le déroulement des événements est plus sombre, on a de la difficulté, tout ne paraît plus acquis. On aborde des sujets compliqués, moins enfantins, comme la torture, la mort, le culte ... mêlés à de sérieux enjeux géopolitiques. Et bien sûr, cette trilogie voit toute la plume de Bottero s'épanouir, comme on la connaît dans Ellana. Une vraie évolution depuis la Quête.
Je place ce tome à la hauteur (ou presque) d'Ellana 2.
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Dernier tome dans la série. Cette trilogie est a.mon avis moins réussie que la première. Située en grande partie au delà de la.mer des Brumes, elle met en scène de nouvelles civilisations mais beaucoup de choses sont un peu bâclées. Le rite religieux autour du démon Amouhr, encore une fois, soit. Mais cela.prend une ampleur un peu démesurée et qui traîne. Plein de personnages fascinants mais soit à peine ébauchées, soit dans des relations bizarres ou louches. Je garde de ce tome le souvenir de.personnages hauts en couleurs. Les lumineux Haïnouks, fils du vent des plaines Souffle, sont probablement, avec les Faèl, les peuples qui m'ont le plus intriguée et que j'aurais aimé.rencontrer. Yalissan Fyir est particulièrement fascinant, même si sa relation avec Siam est absolument incongrue et inutile, comme l'est d'ailleurs la querelle ridicule entre Mathieu et Siam. Mathieu depuis deux tomes se comporte d'ailleurs comme un enfant gâté ou un adolescent boutonneux aux hormones enrageantes. Camille/Ewilan a perdu sa fraîcheur et devient lourde de destinée pesante. Les histoires entre Altan, Élicia et Élea sont franchement de trop. Le rôle.d'Illian est coupé un peu court. Reste Salim qui atteint là sa pleine maturité, Ellana la rebelle qui reste le personnage le plus fouillé, complexe et extraordinaire de cette saga et Edwin qui l'accompagne dans la complexité. La fin est un peu abrupte ou attendue, c'est selon. Au bout de six tomes quand même j'ai aimé accompagner ces personnages et vraiment apprécié ces mondes et cette histoire.
En réalité, même si la note ne le laisse peut être pas paraître, j'ai beaucoup apprécié ce tome, et on peut le dire : ce n'était pas gagné.
Maintenant que j'ai du recul sur la trilogie entière je réalise que le tome 1 est un vrai hors sujet pour moi et c'est dommage car ça a totalement gâché la suite de ma lecture. J'ai eu vraiment trop de mal à rentrer dedans et j'étais très agacée. Le deuxième tome aurait pu être mieux mais je trouve que ça aurait fait un très bon début pour cette trilogie. Concernant ce tome-ci, je l'ai trouvé très bien réalisé. Pour une fois, Ewilan ne prenait pas toute la place et ça fait du bien, Ellana et Edwin sont des personnages qui, à mon sens, sont bien meilleurs qu'elle. J'ai par contre détesté Matthieu, que je trouve plutôt inutile dans l'intrigue globale. J'ai donc passé un bon moment avec ces ensemble de personnages et j'ai été surprise dans l'intrigue, ce que je ne pensais pas possible. J'avoue que j'ai toujours un peu un faible pour le côté "combat d'arène" et j'ai donc particulièrement apprécié ce passage de l'histoire.
Il y a tout de même des points qui m'ont agacée, notamment tout ce qui touche aux romances (hors Ellana/Edwin). Je ne comprends pas bien l'intérêt d'avoir ajouter des protagonistes venant perturber certain couples et ça m'a paru peu crédible et desservant l'intrigue. Je pense que l'histoire se serait mieux portées sans ces passages. Il y a aussi quelques facilités mais cette fois-ci je les pardonne car le reste était vraiment à la hauteur de ce que j'attendais de cette saga et de cet auteur.
C'est avec une grande émotion que je termine cette relecture des mondes d'Ewilan. Que dire si ce n'est que comme à chaque fois que je reviens en Gwendalavir je suis transportée par les mots de ce grand monsieur, pleins de magie, de poésie et d'une incroyable imagination qui vous emmène en esprit aux côtés de ces formidables personnages que l'on suivrait au bout des terres connues, à travers tous les dangers et les épreuves. Encore une fois, j'ai pleuré, j'ai ri et surtout souri de contentement face aux images sous les mots, à ce monde fabuleux, loin du nôtre et pourtant si proche par les sensations qu'il procure. le voyage dans les terres aux confins de la mer des brumes m'a encore une fois embarquée. J'aime laisser du temps entre chaque relecture pour avoir le plaisir de redécouvrir style et monde, personnages et histoire. Une des plus belles aventures de fantasy jeunesse que j'ai lue à ce jour si ce n'est la plus belle. Si je ne devais garder qu'un personnage de ce dernier tome, il s'agirait d'Elundril Chariakin. Un passage : le voyage vers Valingaï sur le bateau Aïnouk. Une émotion : "Sois heureux".
Et ça y est... C'est terminé. Je suis actuellement dévastée. Pour plusieurs raisons. La première, Pierre Bottero n'avait pas le droit d'écrire une si belle histoire. Si bien ficelée, si complexe, sans être compliquée, si drôle et pourtant si triste, avec des personnages si attachants et détestables à la fois. Deuxièment, parce qu'il m'a fait détester des personnages que je ne voulais pas détester. Troisièment, parce qu'il a gonflé mon cœur d'amour avec certains rebondissement, avant de le piétiner, découper et brûler à la fin. J'ai failli lâcher une larme, alors que je connaissais déjà l'histoire, c'est pour vous dire! Enfin, parce que c'est la fin. Je suis sincèrement triste que l'histoire soit terminée, de sortir de l'univers et de ne plus pouvoir lire leurs aventures, de ne plus pouvoir en apprendre sur l'univers dans lequel ils évoluent. Et en tout dernier, parce que la fin m'a un peu déçue... le sentiment de trop vite, qu'elle était presque bâclée. Mais c'est Seigneur Bottero, alors on s'incline et on pardonne sans soucis.
Bon. J’ai l'impression de dire toujours la-même chose. Donc je ne vais pas me répéter. 😬 J'ai bien aimé qu’à la toute toute fin la grande méchante de l'histoire ait une raison, et qu'on découvre que tout n’est pas tout blanc tout noir (je pense aux parents d’Ewilan). Mais il y a des petites choses que j'ai trouvé trop facile, le dernier combat, la destruction de leur ennemi principal dont on entend beaucoup parler pendant 3 tomes et au final boum ils le combattent assez vite.
Il y a des lenteurs dans les couples dont je n’ai pas compris l’intérêt (créer un rival qui finalement n’est pas exploité, et qui perd sa place en un claquement de doigt ?). Bref. La seule chose qui est bien c'est que je vais pouvoir lire le dernier tome d’Ellana ! Et ça j'ai hâte !!
15 ans plus tard l'émotion reste la même. J'aimerais pouvoir dire que je n'ai pas pleuré comme lorsque j'étais ado, mais ça serait mentir. Si la quête d'ewilan signait ma rencontre avec Pierre Bottero, c'est bien la trilogie des mondes qui m'a fait tomber amoureuse de cet univers, de ces personnages, de cette écriture si particulière. Il me reste encore quelques livres à relire avant de terminer mon voyage dans mon adolescence, mais je dois dire que le voyage en vaut la peine. Tout ça pour dire qu'a mes yeux les mondes d'Ewilan est une trilogie qui ne cesse d'offrir ses enseignements précieux. ♥️