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Bye Bye Blondie
Une fille qu'on rencontre en HP n'est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les évidences, il pensait que c'était ça l'amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu'ils arrivent sur l'autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s'entraîner au fond. Il est temps de renoncer... Gloria a été internée à l'adolescence en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette « prolo » y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu'elle ; ils se sont aimés comme on s'aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, Gloria traîne toujours ses humeurs au comptoir des bars, entre humour et désespoir. Et le jour où Éric, métamorphosé en vedette médiatique, croise son chemin par miracle, rien ne dit qu'elle est prête à changer. Comment éteindre une fureur qui vient de si loin?
Portrait d'une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d'un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.
Portrait d'une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d'un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.
256 pages, Mass Market Paperback
Published March 1, 2006
51 people are currently reading
1580 people want to read
About the author
Virginie Despentes
35 books2,676 followersVirginie Despentes is a French writer, novelist and filmmaker, born in Nancy, Meurthe-et-Moselle. Her most famous novel, and film of the same name is Baise-moi, a contemporary example of the exploitation films genre known as rape and revenge films. Her most recent biographical, non-fiction work, King Kong Theory has also been translated into English, and recounts her experiences working within the French sex industry, and attendant infamy and praise associated with the aforementioned Baise-Moi.
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 141 reviews
July 28, 2012
J'ai mis du temps à aimer Virginie Despentes. J'avais adoré son essai King Kong Théorie, un des livres les plus importants que j'ai eue l'occasion de lire, j'avais éprouvé beaucoup de plaisir en lisant Baise-moi. L'écriture qui m'apparaît un peu bâclée de certains passages de ses romans m'agaçait cependant. Après un incipit très fort, Bye Bye Blondie tombait à plat, me semblait-il. J'ai mis le roman de côté en me promettant d'y revenir plus tard. Les oeuvres littéraires sont d'abord et avant tout des rencontres. Or, il arrive qu'on ne soit pas dans les dispositions nécessaires pour permettre à celles-ci d'advenir.
En replongeant dans Bye Bye Blondie, je comprenais mal mes réticences initiales. Certes, l'écriture m'apparaît un peu inégale. Virginie Despentes ne possède pas moins un sens du récit assez impressionnant. Et surtout, elle dit des choses importantes, notamment au sujet des classes sociales.
Virginie Despentes s'inscrit de toute évidence dans la tradition des drames romantiques des années 80 et 90, où les classes sociales sont souvent le moteur de l'intrigue, mais avec un pessimisme que ces films liquident. L'immense difficulté pour les classes sociales de se rencontrer y est représentée, rarement avec subtilité, mais sans complaisance à l'égard de Gloria qui, tout en maudissant la nouvelle classe sociale dans laquelle elle se retrouve malgré elle, ne parvient jamais à sortir d'une critique assez stérile vis-à-vis cette classe. Gloria n'est toutefois pas dupe de sa posture et est très lucide quant à l'impossibilité de renoncer à ce nouveau confort auquel elle accède. On trouve, à ce sujet, de très beaux passages dans le roman au sujet de la condition des femmes des classes aisées qui témoignent d'une empathie remarquable de la part de l'auteure, dont les sympathies sont cependant de toute évidence du côté des prolétaires et des marginaux.
L'autre grande force de ce roman est la représentation de la colère tragique de Gloria, colère immense, révolte sans fin contre un monde inhumain qui la conduit constamment à sa propre destruction. La fin ouverte du roman est d'ailleurs très bien choisie. On espère le mieux, mais présage le pire...
En replongeant dans Bye Bye Blondie, je comprenais mal mes réticences initiales. Certes, l'écriture m'apparaît un peu inégale. Virginie Despentes ne possède pas moins un sens du récit assez impressionnant. Et surtout, elle dit des choses importantes, notamment au sujet des classes sociales.
Virginie Despentes s'inscrit de toute évidence dans la tradition des drames romantiques des années 80 et 90, où les classes sociales sont souvent le moteur de l'intrigue, mais avec un pessimisme que ces films liquident. L'immense difficulté pour les classes sociales de se rencontrer y est représentée, rarement avec subtilité, mais sans complaisance à l'égard de Gloria qui, tout en maudissant la nouvelle classe sociale dans laquelle elle se retrouve malgré elle, ne parvient jamais à sortir d'une critique assez stérile vis-à-vis cette classe. Gloria n'est toutefois pas dupe de sa posture et est très lucide quant à l'impossibilité de renoncer à ce nouveau confort auquel elle accède. On trouve, à ce sujet, de très beaux passages dans le roman au sujet de la condition des femmes des classes aisées qui témoignent d'une empathie remarquable de la part de l'auteure, dont les sympathies sont cependant de toute évidence du côté des prolétaires et des marginaux.
L'autre grande force de ce roman est la représentation de la colère tragique de Gloria, colère immense, révolte sans fin contre un monde inhumain qui la conduit constamment à sa propre destruction. La fin ouverte du roman est d'ailleurs très bien choisie. On espère le mieux, mais présage le pire...
November 4, 2018
I first learned about this contemporary French author in 2015 when I read Apocalypse Baby, a novel she published in France in 2010. Wow! I was an instant fan. Bye Bye Blondie is an earlier novel of hers and was not quite as wild as Apocalypse Baby, which is not to say it was not wild.
We first meet Gloria roaming the streets in the rain after a violent fight with her boyfriend during which she almost killed him. She is in her forties, she is now homeless and suffers from attacks of extreme rage. She finally reaches one of her few remaining friends who agrees to put her up temporarily.
Then comes the back story of her tumultuous and rebellious teen years. She spent some time on a mental ward to which she was committed by her parents. In part, this is a story of the cruelty of mental health treatment and the lasting effects of it on her life. Basically the treatment turned her from a wild young girl into a mentally ill young girl.
While in the asylum she met her soulmate Eric, also the great love of her life. They remained a couple after being released and led the way in their middle class French town for all the disaffected youth: drugs, 90s punk bands, counter culture on high volume. The relationship did not survive.
Now Eric is a successful, rich TV star and when Gloria runs into him at a party, the love between them reignites. He brings her to Paris where she lives with him in a luxury she had never known and basks in his loving care. But her wounds are too deep. It is wrenching to read about her attempts to fit into "normal" society and her periodic descents into the rage she has carried for so long.
Yet I kept hoping for her, that she could find peace of mind and happiness without sacrificing her independence. In some ways this is a romance, but a feminist romance. It seems to be a hopeless story. In other ways it is a testament to the uses of rage and violence when a woman refuses to be quelled, molded and deceived.
Gloria takes the path that Elena Greco restrains herself from taking in My Brilliant Friend. She also reminded me many times of Mathilde in Fates and Furies, and of many other heroines I have loved in fiction. Despentes writes with even more power than Ferrante or Groff. The brutal details are probably more than some readers can stomach, but when a woman goes full tilt with her demons and determination the results are not pretty.
Ultimately though, Bye Bye Baby is a testament to love, to a woman finally admitting to herself that emotional safety can be found and acceptance of love does not have to equal captivity. Quite a triumph of great writing and great perception.
June 4, 2017
An excerpt from my review of the book in Full Stop, which is available here:
"Virginie Despentes’ 2010 feminist polemic, King Kong Theory, was a bit like drinking a bitter, black potion steeped in rage and fury concocted by a kind but brutally frank fairy witchmother. “I am writing as an ugly one for the ugly ones: the old hags, the dykes, the frigid, the unfucked, the unfuckables, the neurotics, the psychos, for all those girls who don’t get a look in the universal market of the consumable chick,” Despentes wrote, delivering a manifesto for women who felt alienated and cast-out from the rhetoric of liberal feminism and its framing of gender equality via the spectacle of consumer and celebrity culture. The female protagonist in Despentes’ most recent novel to be translated into English, Bye Bye Blondie, is also one of the girls who don’t get a look in the universal market of the consumable chick. Gloria is getting older and angrier, and the novel is a narrative of that rage and its specificity rooted in Gloria’s position as a working-class woman in France. Published by The Feminist Press and translated from French by Siân Reynolds, Bye Bye Blondie is a blistering account of a woman’s attempt to exist as a person in a capitalist, spectacle-driven, misogynist society while also trying to honor her love for a man and the deep connection she shares with him. Like Chris Kraus in I Love Dick, in this book Despentes too seems to have set out to solve the problem of heterosexuality."
"Virginie Despentes’ 2010 feminist polemic, King Kong Theory, was a bit like drinking a bitter, black potion steeped in rage and fury concocted by a kind but brutally frank fairy witchmother. “I am writing as an ugly one for the ugly ones: the old hags, the dykes, the frigid, the unfucked, the unfuckables, the neurotics, the psychos, for all those girls who don’t get a look in the universal market of the consumable chick,” Despentes wrote, delivering a manifesto for women who felt alienated and cast-out from the rhetoric of liberal feminism and its framing of gender equality via the spectacle of consumer and celebrity culture. The female protagonist in Despentes’ most recent novel to be translated into English, Bye Bye Blondie, is also one of the girls who don’t get a look in the universal market of the consumable chick. Gloria is getting older and angrier, and the novel is a narrative of that rage and its specificity rooted in Gloria’s position as a working-class woman in France. Published by The Feminist Press and translated from French by Siân Reynolds, Bye Bye Blondie is a blistering account of a woman’s attempt to exist as a person in a capitalist, spectacle-driven, misogynist society while also trying to honor her love for a man and the deep connection she shares with him. Like Chris Kraus in I Love Dick, in this book Despentes too seems to have set out to solve the problem of heterosexuality."
February 28, 2021
It is my one literary wish that Virginie Despentes will someday spit in my face. That said, Bye Bye Blondie is not my favourite of her furious novels. I think, having read her later work, that she hadn't quite caught her footing yet in this book. The first two thirds of the book, despite being about the most rageful woman in the world, lack of some the fire that I associate with Despentes' writing. It is only once Gloria arrives in Paris in the final third of the book that we finally see the cutting social commentary for which Despentes is best known. Still, it's a suitably thrilling and acerbic third act of film world satire that is worth sitting through the first two thirds of the book. Intriguingly, when Despentes adapted the story to film herself, she made the central characters into a lesbian couple. I'm very curious to see it now.
January 8, 2018
Rage, Rage! Along with the protagonist you'll get into fits of rage of what she is doing with her life!
Another absolutely amazing novel by Despentes. Almost all the expressions of feeling are coming from an experienced writer who has been conscious about the tiny details in her life. I adore her characterisation in this novel.
Another absolutely amazing novel by Despentes. Almost all the expressions of feeling are coming from an experienced writer who has been conscious about the tiny details in her life. I adore her characterisation in this novel.
July 18, 2018
Eu aprecio bastante o trabalho da Virginie Despentes como escritora e cineasta. Ja li o ensaio King Kong Theorie e recomendo pra toda mulher. Também assisti a dois filmes: "Baise-moi" e o "Bye Bye Blondie", este ultimo foi baseado no livro que acabo de ler.
Bye Bye Blondie é um romance autobiografico. Narra a historia de Gloria que assim como a autora, na adolescência entra para o movimento punk e é internada pela familia em um hospital psiquiatrico.
Hoje ja estamos acostumados com a imagem do punk, mas imagine na época em que surgiu, a familia tradicional conservadora vê a menina chegar em casa com um cabelo verde, maquiagem pesada, coleiras, argolas, piercings, meia calça rasgada, coturno, ouvindo Motorhead, etc. É um choque! Ninguém aprendeu a lidar com filhos diferentes, pois todo mundo sonha em ter familia de comercial de margarina. Quando as mulheres que nao se encaixam no perfil que a sociedade espera delas, sao internadas em hospital psiquiatrico.
No hospital ela conhece o Eric, um burguês que foi também internado por mau comportamento, eles se apaixonaram, mas a situaçao nao permitiu que eles ficassem juntos. Eles se encontram vinte anos depois, cada um com a vida completamente diferente.
No filme, o casal hétero, Eric e Gloria foi substituido por um casal homo, Gloria et Frances. As atrizes sao todas maravilhosas: Emmanuelle Béart, Béatrice Dalle, Soko e Clara Ponsot.
O figurino punk e e a trilha sonora sao impecaveis.
Despentes escreve literatura marginal, underground, é um livro de memorias e documentaçao da contra-cultura de uma geraçao, de grupos marginalizados que nao entram na Historia oficial.
Quem esta cansadx de ler so historias de moças bem comportadas na literatura e quer diversificar um pouco, recomendo os livros dela.
Serei eternamente grata à autora por me apresentar o punk rock francês e alemao. As obras dela sao ricas em detalhar o cenario musical. Na série Vernon Subutex, ela cita até musicos brasileiros, como Cazuza, Chico Buarque e até tive um orgasmo quando mencionou Racionais MC's, rap da perifa paulistana. Ela esta antenada até nas musicas 'dos mano das quebrada'.
Criei até uma lista no Spotify com as musicas que ela cita nos livros e com as trilhas sonoras dos filmes que assisti até agora. Venha escutar também, link: Ode à Virginie Despentes
Bye Bye Blondie é um romance autobiografico. Narra a historia de Gloria que assim como a autora, na adolescência entra para o movimento punk e é internada pela familia em um hospital psiquiatrico.
Hoje ja estamos acostumados com a imagem do punk, mas imagine na época em que surgiu, a familia tradicional conservadora vê a menina chegar em casa com um cabelo verde, maquiagem pesada, coleiras, argolas, piercings, meia calça rasgada, coturno, ouvindo Motorhead, etc. É um choque! Ninguém aprendeu a lidar com filhos diferentes, pois todo mundo sonha em ter familia de comercial de margarina. Quando as mulheres que nao se encaixam no perfil que a sociedade espera delas, sao internadas em hospital psiquiatrico.
No hospital ela conhece o Eric, um burguês que foi também internado por mau comportamento, eles se apaixonaram, mas a situaçao nao permitiu que eles ficassem juntos. Eles se encontram vinte anos depois, cada um com a vida completamente diferente.
No filme, o casal hétero, Eric e Gloria foi substituido por um casal homo, Gloria et Frances. As atrizes sao todas maravilhosas: Emmanuelle Béart, Béatrice Dalle, Soko e Clara Ponsot.
O figurino punk e e a trilha sonora sao impecaveis.
Despentes escreve literatura marginal, underground, é um livro de memorias e documentaçao da contra-cultura de uma geraçao, de grupos marginalizados que nao entram na Historia oficial.
Quem esta cansadx de ler so historias de moças bem comportadas na literatura e quer diversificar um pouco, recomendo os livros dela.
Serei eternamente grata à autora por me apresentar o punk rock francês e alemao. As obras dela sao ricas em detalhar o cenario musical. Na série Vernon Subutex, ela cita até musicos brasileiros, como Cazuza, Chico Buarque e até tive um orgasmo quando mencionou Racionais MC's, rap da perifa paulistana. Ela esta antenada até nas musicas 'dos mano das quebrada'.
Criei até uma lista no Spotify com as musicas que ela cita nos livros e com as trilhas sonoras dos filmes que assisti até agora. Venha escutar também, link: Ode à Virginie Despentes
June 22, 2017
J'ai hésité entre 4 et 5. Finalement 4, car j'ai été moins enthousiasmée sur la fin et notamment par la personnalité de Gloria qui commence un peu à devenir grotesque alors que tout tenait la route selon moi. Un roman qui m'a beaucoup touchée.
July 12, 2024
excellent roman, écrit d’une rare et fascinante justesse. une très belle découverte qui me donne envie d’en lire d’autres de despentes.
March 20, 2023
"TA douleur, la seule qui compte ici, t'as le monopole, c'est toi la seule qui souffres sérieusement. On ne sait pas pourquoi tu te plaindrais vu que jamais tu n'essaies de t'en sortir... TON identité, TA douleur. Y a que ça. Si t'avais plus ça, faut dire... Tu serais au pied du mur."
Bouleversant. Merci à ma collègue de galère pour le cadeau. J'ai pris un coup de poing dans la tronche.
"Un peu des maladies à papa, un peu de celles à maman et bonne chance dans le monde mais oh mon Dieu comment est-ce possible qu'elle soit devenue comme ça?"
"Plus jamais rien comme avant. Et, en bruit de fond, toujours se demander 'qui aurais-je été si ça ne m'était pas arrivé ?'"
"Ça, bande de connards, quand il faut attendre cinq minutes à la poste on vous entend mais à cinquante euros la boîte de gâteaux, là, trente minutes de queue sans l'ouvrir... Vous êtes d'une bêtise intolérable... Vous êtes des pauvres, dans l'âme, vous êtes des connards de pauvres, entendu?"
"Quelque chose en elle s'est levé, une étoile qui aurait été là depuis toujours mais qui maintenant pourrait briller, resplendir en son ciel à elle. Lumière perçant un ciel noir d'encre."
Bouleversant. Merci à ma collègue de galère pour le cadeau. J'ai pris un coup de poing dans la tronche.
"Un peu des maladies à papa, un peu de celles à maman et bonne chance dans le monde mais oh mon Dieu comment est-ce possible qu'elle soit devenue comme ça?"
"Plus jamais rien comme avant. Et, en bruit de fond, toujours se demander 'qui aurais-je été si ça ne m'était pas arrivé ?'"
"Ça, bande de connards, quand il faut attendre cinq minutes à la poste on vous entend mais à cinquante euros la boîte de gâteaux, là, trente minutes de queue sans l'ouvrir... Vous êtes d'une bêtise intolérable... Vous êtes des pauvres, dans l'âme, vous êtes des connards de pauvres, entendu?"
"Quelque chose en elle s'est levé, une étoile qui aurait été là depuis toujours mais qui maintenant pourrait briller, resplendir en son ciel à elle. Lumière perçant un ciel noir d'encre."
November 18, 2020
A sort of punk rock "David And Lisa", about romance in a mental institution with a punk rock soundtrack. Despentes isn't a terrible writer - her description of a punk show is pretty authentic, but I know dozens of punk kids with better stories to tell than this.
October 7, 2023
Imaginez lire vos pires craintes dans un livre🧍🏻♀️ Imaginez en lire l’issu 🧍🏻♀️ juste imaginez aha
August 17, 2016
My favourite Despentes book so far. A gutterpunk Prince and the Pauper. Absolutely amazing.
There's such a palpable anger that Gloria has. Not even righteous anger. At the opening of the book, she's raging her way through the town of Nancy, homeless after just having beat up and left her boyfriend. She happens to run into Eric, a famous TV presenter she knows from a childhood spent at a mental institution.
The first half of the novel is Gloria recounting their relationship to her dive bar friends. The mental institution bits are a bit cliché (though the author says she was herself institutionalized as a teen). They meet up again after their release when Gloria's punk friends are ambushing a skinhead group that it turns out Eric belongs to. But he leaves them for her and eventually they run away to Paris together to become crustpunks, huffing glue with strangers and begging for change and being harassed by the cops and following bands around. It's the best part of the novel. But of course they're separated by Eric's rich parents, who send him to a strict Swiss army school.
The second half of their novel is about the reunion. Gloria's down on her luck: no job, no money, no home, trying her friends' patience. Eric tracks her down and becomes a hit with her friends, and convinces her to get back together with him and move to Paris. He's a sort of talkshow host, and Gloria becomes the terror by his side on the cocktail set. She sneers, she's rude, she speaks her mind and her anger is always threatening to turn violent. While it's all fun and games scaring the normies, the couple realizes Gloria is a ticking timebomb, and the question is whether her anger will devour her, or whether she can control it enough to have a reasonably fulfilling life.
They need to translate more of her work, ASAP.
My favourite passage in the book:
Despentes on writing Bye Bye Blondie:
There's such a palpable anger that Gloria has. Not even righteous anger. At the opening of the book, she's raging her way through the town of Nancy, homeless after just having beat up and left her boyfriend. She happens to run into Eric, a famous TV presenter she knows from a childhood spent at a mental institution.
The first half of the novel is Gloria recounting their relationship to her dive bar friends. The mental institution bits are a bit cliché (though the author says she was herself institutionalized as a teen). They meet up again after their release when Gloria's punk friends are ambushing a skinhead group that it turns out Eric belongs to. But he leaves them for her and eventually they run away to Paris together to become crustpunks, huffing glue with strangers and begging for change and being harassed by the cops and following bands around. It's the best part of the novel. But of course they're separated by Eric's rich parents, who send him to a strict Swiss army school.
The second half of their novel is about the reunion. Gloria's down on her luck: no job, no money, no home, trying her friends' patience. Eric tracks her down and becomes a hit with her friends, and convinces her to get back together with him and move to Paris. He's a sort of talkshow host, and Gloria becomes the terror by his side on the cocktail set. She sneers, she's rude, she speaks her mind and her anger is always threatening to turn violent. While it's all fun and games scaring the normies, the couple realizes Gloria is a ticking timebomb, and the question is whether her anger will devour her, or whether she can control it enough to have a reasonably fulfilling life.
They need to translate more of her work, ASAP.
My favourite passage in the book:
Despentes on writing Bye Bye Blondie:
I wrote Bye Bye Blondie when I was 34. The idea for the novel came out of my personal experience. I had a stepdaughter who occasionally lived with her dad and me. For the first time in my life, I was playing the “adult” role. She was, in my eyes, the cutest mini-punk you can imagine. I adored her. Through her, I learned how it feels as a parent figure when you hear a teenager sneaking out in the middle of the night, going to the party she can’t miss. That was brand new to me—and pretty interesting.
When she wasn’t with us, she lived in the US. One day, suddenly, she was sent against her will to a school in Utah where she was supposed to spend two years. It was a residential treatment center for “troubled” teenagers. She wrote to her dad begging him to get her out of that place. It took several months to make that happen.
She was 15 when it happened to her. And I was 15, myself, when my parents signed papers for me to be locked up in a psychiatric hospital against my will. Bye Bye Blondie began as a dialogue between the adult I was becoming and the wild teenager I once was. It amazed me to be in that mirror—to be confronted by what I had been through, but from a different perspective. Memories came back to me in waves and fueled me with sheer anger. (More here: http://lithub.com/bye-bye-blondie/)
March 24, 2025
Je m'attendais à un livre plus directement féministe. Le propos est là à travers le tout, mais j'ai vraiment apprécié la richesse de la situation. Il y a dans la vision de Despentes la perspective des gens dans la marge, à la dérive, en-dehors de ce qu'on va considérer "l'idéal". Par-dessus sa condition de femme, toxicomane et de moins en moins jeune, on sent le spleen et l'intensité dans un tout très humanisant.
J'aime aussi le portrait très nuancé où la protagoniste n'est pas sans faute, son intensité surprend à chaque détour, mais on sent souvent que le contrôle lui échappe par un univers insensé et fortement désavantageux à son égard. Il y a un certain masochisme à vivre le tout par procuration dans un livre, mais à quelque part, j'aime bien combiner le voyeurisme avec des perspectives divergentes, surtout quand c'est fait par quelqu'un qui comprend ces situations et qui nous les démontre avec art.
J'aime aussi le portrait très nuancé où la protagoniste n'est pas sans faute, son intensité surprend à chaque détour, mais on sent souvent que le contrôle lui échappe par un univers insensé et fortement désavantageux à son égard. Il y a un certain masochisme à vivre le tout par procuration dans un livre, mais à quelque part, j'aime bien combiner le voyeurisme avec des perspectives divergentes, surtout quand c'est fait par quelqu'un qui comprend ces situations et qui nous les démontre avec art.
September 14, 2018
This was great. So much rage and hostility towards the phony "real world", and a love story to boot! I really enjoyed the unlikeable main character, Gloria, it was intense but understandable being in her head as she constantly flew off the handle, attacking people and speaking brutal truth to everyone around her. The highs of the love story are super high and the lows are depressingly, devastatingly low. I thought about this novel when I couldn't read it, it sucked me in and wouldn't let go until the very last page.
February 20, 2023
C’était un peu l’aventure ce bouquin. Autant la première moitié est hyper classique et tombe à mon goût trop dans les clichés (peut-être question d’époque) - adolescence punk en hôpital psychiatrique qui y rencontre l’amour de sa vie… - autant, quand on rentre dans l’âge adulte, c’est presque du génie. Je crois que Despentes sait totalement maîtriser le lecteur et le manipuler alors j’ai un peu tout vécu avec Gloria. Et elle m’a tellement agacée et émue qu’au final j’ai beaucoup aimé. J’ai rarement lu quelque chose de si fort émotionnellement.
July 26, 2024
« - T’es casse-couilles, un petit peu. T’aimes trop souffrir, quoi, on dirait.
- Je fais pas exprès. Je suis pas des leurs. J’y arrive pas, à m’intégrer.
- T’étais déjà comme ça, à Nancy.
- Ouais, t’as raison… je suis bien nulle part. Je ferais mieux de me faire sauter le caisson, mais j’ai pas envie de mourir, moi. J’ai envie de tuer tout le monde, c’est différent. »
Moi aussi je veux zigouiller les bourgeois, Gloria.
(En plus ça se passe au bar du kwafé slam à Nancy)
Par contre jail le nword même si c’est dans une citation
- Je fais pas exprès. Je suis pas des leurs. J’y arrive pas, à m’intégrer.
- T’étais déjà comme ça, à Nancy.
- Ouais, t’as raison… je suis bien nulle part. Je ferais mieux de me faire sauter le caisson, mais j’ai pas envie de mourir, moi. J’ai envie de tuer tout le monde, c’est différent. »
Moi aussi je veux zigouiller les bourgeois, Gloria.
(En plus ça se passe au bar du kwafé slam à Nancy)
Par contre jail le nword même si c’est dans une citation
June 9, 2020
Un livre à la fois dur et tendre. Plus intime qu'Apocalypse Bébé, plus brut que Vernon Subutex, plus délicat que les Jolies Choses... Sensible sans être subtil, le trait peut parfois être forcé. Malgré quelques aspects un peu caricaturaux, la force du récit réside dans sa capacité à être à d'autres endroits très évocateur en peu de mots.
Décidément un de mes Despentes préféré.
Décidément un de mes Despentes préféré.
February 12, 2021
Everything I love: an exploration of a woman's anger & Virginie Despentes' prose.
March 5, 2025
dnf bc why are u putting the nword in here miss girl?
April 27, 2024
Natalie from yellowjacks would have loved this book !
July 31, 2020
Mais um belíssimo livro de Despentes. Ando a descobri-la em marcha-atrás e esta é uma belíssima estória de amor que entrelaça habilmente aquela revolta agressiva com uma ternura quase inocente.
Faz-nos recuar aos anos do Punk Rock e rever os que ficaram pelo caminho e os que fizeram um troço dessa estrada mas foram parando nas áreas de serviço e a um dado momento lá tomaram a saída à direita para entrar noutros caminhos.
Faz-nos conhecer um pouco de Nancy, mas também um pouquinho mais de Paris.
Dá-nos também a ver o interior de um hospital psiquiátrico e o interior da cabeça de alguém que lá foi forçado a entrar.
Tal como em Vernon Subutex, um personagem tem talento, tem personalidade... mas é forçado à indigencia e frequentemente escolhe mesmo o fracasso, de forma mais ou menos reflectida (para os nossos padrões, claro, que nós não somos eles).
Tal como em VS (e como em Baise-moi ; e como na nossa vida), a música ocupa um lugar de destaque na estória da heroína da nossa estória.
A droga e o álcool também têm um lugar privilegiado. E o conflito de gerações. E a luta de classes. E as saudades do bom sexo com o nosso primeiro amor. Tudo! Como na vida. Num livro tão pequeno. É por estas e por outras que estou a ler tudo desta mulher. Não só. Mas também.
Faz-nos recuar aos anos do Punk Rock e rever os que ficaram pelo caminho e os que fizeram um troço dessa estrada mas foram parando nas áreas de serviço e a um dado momento lá tomaram a saída à direita para entrar noutros caminhos.
Faz-nos conhecer um pouco de Nancy, mas também um pouquinho mais de Paris.
Dá-nos também a ver o interior de um hospital psiquiátrico e o interior da cabeça de alguém que lá foi forçado a entrar.
Tal como em Vernon Subutex, um personagem tem talento, tem personalidade... mas é forçado à indigencia e frequentemente escolhe mesmo o fracasso, de forma mais ou menos reflectida (para os nossos padrões, claro, que nós não somos eles).
Tal como em VS (e como em Baise-moi ; e como na nossa vida), a música ocupa um lugar de destaque na estória da heroína da nossa estória.
A droga e o álcool também têm um lugar privilegiado. E o conflito de gerações. E a luta de classes. E as saudades do bom sexo com o nosso primeiro amor. Tudo! Como na vida. Num livro tão pequeno. É por estas e por outras que estou a ler tudo desta mulher. Não só. Mas também.
January 6, 2019
Quelle claque!
Gloria et Eric se rencontrent en hôpital psychiatrique à l'adolescence. Elle vient d'un milieu modeste, il vient des beaux quartiers. Et pourtant, ils se trouvent un point commun : leur mal-être et leur envie de transgression. Ils se quittent brutalement, après avoir vécu une relation bien particulière, et se retrouvent 20 ans plus tard, pour régler leur compte. Leur vie est bien différente : si Eric est devenu un célèbre présentateur télé, Gloria est une femme abîmée, à la vie précaire et en proie avec ses démons.
Pour avoir déjà visionné des interviews de Despentes, je ne m'attendais pas à ce style d'écriture, sans vraiment savoir pourquoi. C'est une écriture limpide, claire, lucide, une vision à la fois dure et tendre des personnages et de leurs failles.
J'ai tout adoré. La passion entre les deux personnages, les luttes sociales conscientes ou inconscientes, le récit du mal-être, sous toutes ses formes.
C'est une sorte de féminisme de fond : les personnages dépassent les rôles auxquels on les assigne, parfois avec fracas, souvent dans la douleur, mais c'est tellement réaliste.
Gloria et Eric se rencontrent en hôpital psychiatrique à l'adolescence. Elle vient d'un milieu modeste, il vient des beaux quartiers. Et pourtant, ils se trouvent un point commun : leur mal-être et leur envie de transgression. Ils se quittent brutalement, après avoir vécu une relation bien particulière, et se retrouvent 20 ans plus tard, pour régler leur compte. Leur vie est bien différente : si Eric est devenu un célèbre présentateur télé, Gloria est une femme abîmée, à la vie précaire et en proie avec ses démons.
Pour avoir déjà visionné des interviews de Despentes, je ne m'attendais pas à ce style d'écriture, sans vraiment savoir pourquoi. C'est une écriture limpide, claire, lucide, une vision à la fois dure et tendre des personnages et de leurs failles.
J'ai tout adoré. La passion entre les deux personnages, les luttes sociales conscientes ou inconscientes, le récit du mal-être, sous toutes ses formes.
C'est une sorte de féminisme de fond : les personnages dépassent les rôles auxquels on les assigne, parfois avec fracas, souvent dans la douleur, mais c'est tellement réaliste.
March 1, 2021
Obsessiveness at it's finest. Love ending with self-destruction or in this case starting from the very beggining
On this rollercoaster ride through Gloria's wide emotions and relentless ways I felt
relieved to be reading this tragic testament made by a woman (for a change)
Her refusal to be tamed is groundbreaking. She's quenched, obliterated with angst, she's fierce, it feels joyful.
By now I can say that VD's a master at cutting bullshit - she speaks freely about the troubles with heteronormativity. It's really amusing to be reading Testo Junkie by Paul Preciado while finishing Bye Bye Blondie, the resemblances in VD's personality gets closer and closer which seems likely as the characters persona are built with such profoundness she must be familiarized with those archetypes in real life. The book makes me dig into old traumatizing relationships, in a good way, it makes me wonder about truly damaged people, the ones who can't possibly change their fate, who will always circle around their disastrous behaviours. It's shattering, I felt broken afterwards, but also willing to shout and scream the best I could.
On this rollercoaster ride through Gloria's wide emotions and relentless ways I felt
relieved to be reading this tragic testament made by a woman (for a change)
Her refusal to be tamed is groundbreaking. She's quenched, obliterated with angst, she's fierce, it feels joyful.
By now I can say that VD's a master at cutting bullshit - she speaks freely about the troubles with heteronormativity. It's really amusing to be reading Testo Junkie by Paul Preciado while finishing Bye Bye Blondie, the resemblances in VD's personality gets closer and closer which seems likely as the characters persona are built with such profoundness she must be familiarized with those archetypes in real life. The book makes me dig into old traumatizing relationships, in a good way, it makes me wonder about truly damaged people, the ones who can't possibly change their fate, who will always circle around their disastrous behaviours. It's shattering, I felt broken afterwards, but also willing to shout and scream the best I could.
September 18, 2024
Il y a une colère chez Despentes à laquelle je m'identifie.
Je comprends ce livre comme l'histoire d un amour qui transcende les différences de classes sociales, et repousse les limites de la compatibilité.
Je comprends également ce livre comme une critique du processus de pathologisation, qui en prenant la norme en référence, permet de reléguer les marginaux au rang de fous, pour finalement déclencher chez eux des comportements propres à la folie.
Ce livre est aussi un livre sur l'immaturité, le refus de la soumission et du compromis. Un livre sur le sens inconditionnel de l'amitié; sur la confiance, la plus précieuse des richesses et le plus risqué des paris.
Ce livre est un livre sur la parentalité, les erreurs que l'ont fait en pensant les faire par amour, sur le temps qui passe et couvre ce qui était cool de ridicule.
C'est un super livre qui explore beaucoup de thèmes, avec empathie, sincérité, et liberté.
Je le recommande vivement !!
Je comprends ce livre comme l'histoire d un amour qui transcende les différences de classes sociales, et repousse les limites de la compatibilité.
Je comprends également ce livre comme une critique du processus de pathologisation, qui en prenant la norme en référence, permet de reléguer les marginaux au rang de fous, pour finalement déclencher chez eux des comportements propres à la folie.
Ce livre est aussi un livre sur l'immaturité, le refus de la soumission et du compromis. Un livre sur le sens inconditionnel de l'amitié; sur la confiance, la plus précieuse des richesses et le plus risqué des paris.
Ce livre est un livre sur la parentalité, les erreurs que l'ont fait en pensant les faire par amour, sur le temps qui passe et couvre ce qui était cool de ridicule.
C'est un super livre qui explore beaucoup de thèmes, avec empathie, sincérité, et liberté.
Je le recommande vivement !!
January 24, 2024
Bye Bye Blondie est un délice dans la manière dont il joue avec les codes de notre société.
Folie, misère, bourgeoisie, amour, féminisme… Tant de sujets qui sont évoqués sans tabou par l’auteure de manière plus ou moins directe.
Entre un HP, Nancy et Paris les deux protagonistes nous font vivre une intense et épique histoire d’amour résistant aux normes et au temps.
Particulièrement touché sur le sujet de la folie. Comment deux personnes aux origines sociales différentes tous les deux suivis en HP peuvent avoir des parcours de vie si différents ? Comment le système de santé peut être aussi rude et inefficace ?
Folie, misère, bourgeoisie, amour, féminisme… Tant de sujets qui sont évoqués sans tabou par l’auteure de manière plus ou moins directe.
Entre un HP, Nancy et Paris les deux protagonistes nous font vivre une intense et épique histoire d’amour résistant aux normes et au temps.
Particulièrement touché sur le sujet de la folie. Comment deux personnes aux origines sociales différentes tous les deux suivis en HP peuvent avoir des parcours de vie si différents ? Comment le système de santé peut être aussi rude et inefficace ?
December 7, 2018
Si je devais conseiller un livre de Despentes à quelqu'un qui n'en aurait jamais lu, je choisirais celui-ci. Je l'ai trouvé parfait, du début à la fin. J'ai aimé les personnages, dans leurs fragilités, leur humanité, leurs défauts. J'ai aimé l'histoire. J'ai été surprise, j'ai ressenti des tas d'émotions différentes, je suis tombée amoureuse de ce livre. J'en ai eu du mal à en sortir, comme souvent avec Despentes j'ai dû faire une pause sans lecture quelques jours après, parce que tout semblait incapable de retenir mon attention.
February 21, 2024
Mon avis sur ce roman est subjectif ++ car c'est le premier livre que j'ai lu après une certaine rupture et je crois que cette histoire d'amour deux fois ratée, avec des retrouvailles qui ne marchent pas, m'a fait beaucoup de bien à l'époque car ce n'était pas mon échec. Ça sonne un peu psychologie de comptoir, mais c'est un livre un peu cher à mon cœur sans que je ne comprenne vraiment pourquoi puisqu'en tant qu'amatrice de poésie je ne suis pas une énorme fan du style trash de Despentes que je lis plutôt pour ses revendications politiques.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Want to read
July 25, 2016Literary Hub
"I don’t think writing is a therapy. It does not cure. In fact, it reopens scars. It forces you to face facts you’d rather ignore. But writing does help build your own history."
Not sure I entirely agree with this statement - sometimes scars do get infected and have to be reopened in order for them to heal. But I do like the last statement a lot.
Interested to read this book.
"I don’t think writing is a therapy. It does not cure. In fact, it reopens scars. It forces you to face facts you’d rather ignore. But writing does help build your own history."
Not sure I entirely agree with this statement - sometimes scars do get infected and have to be reopened in order for them to heal. But I do like the last statement a lot.
Interested to read this book.
November 9, 2020
Humour décapant, sensibilité à fleur de peau, Despentes a décidément le sens de la formule.
Ce roman est une plongée dans la vie de Gloria, ado de province des années 80, puis femme désœuvrée, à la colère fascinante, dans une histoire d'amour sur fond de lutte des classes, musique punk et attrait pour la marginalité. Si le trait est parfois un peu gros, le récit reste fluide, et les personnages touchants. 7,5/10
Ce roman est une plongée dans la vie de Gloria, ado de province des années 80, puis femme désœuvrée, à la colère fascinante, dans une histoire d'amour sur fond de lutte des classes, musique punk et attrait pour la marginalité. Si le trait est parfois un peu gros, le récit reste fluide, et les personnages touchants. 7,5/10
August 16, 2024
she really is one of a kind - scintillating writing! coarse vernacular which maintains humour and wit even through the more miserable stretches. some of the early bits certainly feel pretty autobiographical, but the characters come together in a distinctly novelistic way (and as ever love the way she writes place, Nancy really comes to life). shame I left this for so long but it's the push I needed to get through her earlier stuff
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