Il y aura toujours des diables, des dieux et des hommes au milieu. Février 2024. " L'Ange noir " a encore frappé. Chaque fois, sa victime est enterrée vivante et meurt étouffée. à la sous-direction de l'antiterrorisme, Sofia Giordano cherche à mettre la main sur ce tueur qui s'en prend à des notables partout en France. Elle est bientôt rejointe par le lieutenant Gabriel Geller qui, de son côté, enquête sur l'assassinat, à Paris, de réfugiés aux corps affreusement lacérés. Deux affaires en apparence distinctes. En apparence, seulement. Car, bientôt, Sofia et Gabriel vont devoir infiltrer la Meute. Franchir des épreuves initiatiques terrifiantes. Gagner la confiance de l'étrange famille Mirval qui règne en maître dans le château de Noirval. Ils devront frayer avec les loups. Pour éviter le grand cauchemar. Un thriller implacable sur une machination diabolique qui pourrait faire vaciller la société. Une plongée glaçante dans la mécanique du fanatisme.
Bon, ce n’était clairement pas mon thriller préféré d’Olivier et je pense que c’est notamment dû au fait que cette fois-ci nous ne suivions pas les aventures de Paul Green (personnage récurent, ancien journaliste) à qui je m’étais énormément attachée au cours des derniers romans.
On est tout de même sur une trame similaire, des enquêtes qui se rejoignent, toujours sur un fond sectaire (ce qui n’est pas pour me déplaire). Ce que je déplore c’est le fait qu’il y ait beaucoup trop de point de vues différents (différentes villes, différentes temporalités, multitude de personnages), je trouve que ça nous perd dans le récit.
On est tout de même sur un excellent thriller qui traite des vrais sujets de société comme le racisme, les inégalités sociales, etc…
« La meute », septième roman d’Olivier Bal, est incontestablement un thriller au rythme effréné, mais pas seulement. Il comporte une très forte dose de roman noir avec thématiques de société qui fait toute la différence. Désormais, il est impossible pour moi de lire du pur thriller qui ne se définit que par le côté « page-turner » ou la révélation de la fin. J’ai besoin d’autre chose. Le roman noir a ceci de fascinant qu’il offre une analyse critique de la société en abordant des thèmes tels que les inégalités sociales, le racisme, l’intolérance ou la violence et pousse le lecteur à réfléchir sur les problèmes qui affligent le monde réel. Je crois que les meilleurs romans noirs captent l’essence même de notre époque et reflètent les préoccupations et les angoisses de la société de la période où ils ont été écrits. En sus d’un miroir de la société, on y retrouve un engagement politique et moral qui crée un lien fort avec le lecteur. « La meute » est un savant mélange de thriller, de polar et de roman noir, aux différentes enquêtes soignées, aux personnages denses et où Olivier Bal navigue à loisir entre les temps et les espaces.
Dans « La meute », Olivier Bal nous plonge au cœur d’une société en crise, déchirée par la haine, la violence à différents degrés d’extrémismes. Dès le départ, l’auteur annonce la couleur : l’atmosphère est sombre et oppressante, on y hume les vibrations d’une haine qui ne cherche qu’à exploser, provoquée par la folie des hommes et leur quête de pouvoir. À travers deux enquêtes parallèles menées par des personnages aussi déterminés que « borderline », car en souffrance personnelle, l’écrivain nous offre une réflexion profonde sur l’indifférence et l’intolérance, tout en mettant en lumière les manipulations orchestrées par des milieux nauséabonds. D’une part, Sofia Giordano enquête sur ce mystérieux criminel surnommé « l’ange noir » qui enterre des notables vivants. D’autre part, Gabriel Geller cherche à attraper l’assassin qui s’en prend à des migrants, réfugiés sur le sol français, vivants dans des camps de misère. Deux affaires distinctes, où richesse et pauvreté s’opposent, et qui pourtant finiront par ne faire qu’une.
Récit basé sur une double temporalité, deux lieux pour deux enquêtes différentes au départ, Olivier Bal m’a happée dès les premières pages. Une première scène de crime qui fait frémir : « Les différents meurtres mettent en scène tous ces codes : les deux ailes pour les deux anges, la fosse pour le tombeau, l’inhumation alors que la victime est toujours vivante. Tout en y ajoutant un élément clé, le drapeau noir, symbole de l’État islamique. » Puis, une seconde où un corps retrouvé très mutilé semble appartenir à un migrant. « Regardez le long du périphérique, ces camps à ciel ouvert. Des millions de Franciliens passent devant chaque jour. Ils les voient bien ces bidonvilles, cette misère qui hurle. Et ils font quoi pour changer ça, hein ? On fait quoi, tous ? Rien. On accélère, on change de station radio, on met un coup d’essuie-glace. On détourne les yeux. Tout le temps. » Dès le début, j’ai bien senti que la partie « thriller » n’allait être qu’un prétexte pour mettre à jour des thématiques de société qui vont venir titiller nos propres angoisses et nous obliger à regarder précisément là où nos yeux préféreraient se dérober.
Ajouté à cela, Olivier Bal emporte son lecteur au château de Noirval, lieu opaque et nébuleux où des rites occultes prennent place : quelle est cette société secrète ? Des épreuves initiatiques y sont organisées pour rejoindre un ordre étrange appelé « La meute » afin de gagner le droit d’appartenir à un clan. Et que vient faire la pratique du béhourd dans cette affaire ? C’est précisément avec l’arrivée de « La meute » que le récit prend de la densité. Grâce à des personnages à la psychologie finement travaillée, Olivier Bal aborde avec brio les thèmes brûlants de la manipulation, de la montée des extrêmes, de la radicalisation, de l’intégrisme et de l’intolérance.
Dans cet opus, l’écriture d’Olivier Bal est à l’os. Dans des phrases courtes, parfois un seul mot, l’écrivain utilise un style minimaliste où chaque mot est soigneusement choisi pour maximiser son impact. Pas de détails superflus, ni de descriptions excessives, un rythme rapide, presque staccato, qui maintient le lecteur engagé, des phrases percutantes qui créent la fluidité nécessaire pour pousser l’histoire ou l’argumentation en avant, sans temps morts. Olivier Bal a travaillé autant la forme que le fond, afin que l’émotion brute soit au cœur du récit tout en n’omettant jamais l’exploration des haines vécues de l’intérieur.
Pourtant, « La meute » ne se veut pas manichéen, chacun se fera son opinion. Il est plutôt la photographie d’un instant, mettant en lumière ce qui nous divise (les extrêmes) autant que ce qui nous rapproche (l’aide envers les plus démunis). Comment et pourquoi naît la haine de l’autre ? Qu’y a-t-il à y gagner ? Dans « La meute », on se rapproche de la dissection d’une époque où il est plus facile de haïr que d’aimer…
« On oublie, on efface de nos mémoires ce qui nous arrange. Ces harangueurs de haine qui hurlent devant des drapeaux. Ces pays qui, mois après mois, tombent sous le joug de tyrans en costume-cravate. La haine attend, rampante. Dans les cités comme dans les beaux quartiers. L’histoire se répète. C’est déjà arrivé, et ça arrivera encore. Pourtant, on se convainc du contraire… Nous vivons au temps des loups. Chacun replié dans sa meute, son clan. On montre les crocs, on hurle face à cet autre qui incarne, croyons-nous, les pires maux. C’est eux contre nous. On s’aboie dessus, prêts à se dévorer la gueule. Dans cette société folle, qui va trop vite, qui court à sa perte, peut-être, on aimerait que nos problèmes aient une origine. Un mal commun. On rêve d’un coupable. »
La fin nous laisse sans voix, comme pulvérisés par autant de réalisme. Le bruit des bottes n’a pas fini de terroriser… « La meute » est sans doute le roman le plus engagé d’Olivier Bal, et à mon sens l’un de ses plus réussis.
Une plongée dans l’ultra droite, flippante et très actuelle, sur fond d’enquête policière entre migrants et militants extrémistes. J’ai mis la moitié du livre à entrer dedans, j’ai failli lâcher. Mais l’intrigue bien ficelée, les personnages attachants et l’angoisse du décor ont réussi à me tenir en haleine dans ce polar assez bien senti.
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique de La meute, de Olivier Bal. Un livre qui s'est retrouvé dans ma PAL un peu par hasard, qui m'a été offert suite au vague intérêt qu'il avait suscité en moi, de part son résumé. Presque un an après, j'ai enfin décidé de le lire.
Sofia Giordano, flic à l'antiterrorisme, enquête sur un tueur d'hommes politiques qui échappe aux forces de l'ordre depuis un moment : l'ange noir, surnommé ainsi car il laisse sur la tombe de ses victimes deux ailes d'oiseau, une blanche et une noire. Oui, parce que ce sympathique tueur paralyse et enterre ses victimes vivantes, appréciez l'effort !
En parallèle Gabriel Geller, flic à la dérive après l'assassinat de sa fille deux ans auparavant, voit son intérêt pour la vie et la justice s'éveiller lorsqu'un émigré Syrien est retrouvé assassiné dans les rues de Paris. Touché par sa veuve, il décide de tout faire pour trouver ceux qui ont fait ça.
Les deux enquêtes, a priori très éloignées l'une de l'autre, ne le sont peut-être pas tant que ça. Sur fond de politique extrême, de racisme pur et dur et d'idées radicalistes, La meute nous offre un climat sombre et violent, tant dans les paroles que dans les actes. Les personnages rivalisent de cruauté et même les histoires personnelles des deux protagonistes sont sombres : Sofia ne se remet pas de la mort de son frère, parti faire la guerre en Syrie. Quant à Gabriel, il ne peut faire le deuil de sa fille. Des personnages torturés, un climat de non acceptation de l'autre, une France auto-centrée... Autant vous dire que ce n'est pas la petite note d'espoir à la toute fin qui nous remonte le moral, après cette lecture !
Quant au style d'Olivier Bal, je n'ai pas vraiment accroché. Le récit est au présent, mais l'auteur utilise une succession de phrases courtes tout au long de son récit, cela donne une impression de mitrailleuse qui assène ses mots dans votre esprit. Ce n'est pourtant pas inhabituel, comme façon d'écrire, mais là, ça n'a pas marché, je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans l'histoire. Je n'ai pas réussi non plus à réellement m'attacher aux personnages. J'ai bien aimé les enqêtes parallèles, l'auteur maîtrise son sujet, il n'y a pas à dire. Mais j'ai lu de manière plutôt détachée, et puis la thématique très sombre m'a bien plombé le moral. Je n'aurais pas dit non à une ou deux notes un peu plus légères dans le livre !
Bref, un récit recherché, documenté, d'actualité, bien mené, mais auquel je n'ai pas accroché. Ce n'est pas dit que je retourne du côté de l'auteur de sitôt, mais il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis, n'est-ce pas ?
Un conseil : lisez ce roman avant d'aller voter (par exemple aux élections européennes (j'ai écrit cette review en avril), ça peut servir si vous envisagez, par dépit ou autre, de voter pour certains partis... Ça fait réfléchir !
J'ai été un peu déstabilisée, parce que d'Olivier Bal, je n'avais lu que sa duologie des Limbes, plutôt des thrillers horrifiques/fantastiques, et pas les thrillers policiers suivants. Le style est donc assez différent. Et si les 1ers étaient effectivement horrifiques par leur aspect irréel, celui-là est en un sens aussi horrifique, mais justement pour son côté réel ! Car ce qui y est raconté est basé sur des phénomènes sociaux on ne peut plus réalistes. Deux enquêtes que rien ne lie apparemment : une série de meurtres rituels de notables dans toute la France et une série de meurtres de migrants plutôt dans la partie nord. Sur environ la moitié du roman, on suit les 2 enquêtes en parallèle, mais un élément semble les rapprocher, et ensuite les enquêteurices se rejoignent. J'ai eu un peu de mal avec l'écriture au début car les phrases sont très courtes, comme hachées, scindées, et ça a rendu ma lecture difficile (en plus quelques jours avant j'avais justement abandonné le roman Les Tourmentés en partie à cause de ce style-là) ; les changements fréquents pour nommer les personnages m'ont aussi perturbée. En plus, comme j'ai lu pas mal de thrillers dernièrement, j'avais déjà une bonne vision de ce qu'il en était au 1er quart du roman ; donc (et ce n'est pas la faute de l'auteur, car c'est très bien construit et très bien amené) je pense qu'il est temps pour moi de faire une pause dans mes lectures de thrillers : mon cerveau réagit trop au quart de tour au moindre détail et ça ne va plus, je ne profite plus assez. Il y a en fait un mécanisme que j'ai rencontré récemment dans 2 ou 3 thrillers et que j'ai donc repéré assez vite ici. Cependant il y avait beaucoup plus de subtilités que ce que j'avais imaginé au début. Tout ça pour vous dire que : tous les ingrédients sont là, respectés, pour que les lecteurices puissent découvrir par elleux-même de quoi il retourne, mais que les explications, au cas où on se laisse bercer par le roman, arrivent à point nommé. Ce roman noir est donc, pour moi, plutôt une sorte de satire de la société vers laquelle on se dirige et qui fait froid dans le dos, une société de la haine de l'autre, une société qui croit que tradition et nation priment sur le respect et sur l'humanité. Il y a néanmoins un message d'espoir au final, dont on a bien besoin, surtout quand, comme moi, on se sent totalement désabusé par la façon dont on est gouverné. À lire donc absolument pour faire réfléchir à ce que l'on veut que deviennent la France et l'Europe : des pays de violence, de peur, de haine et de fake news, ou bien accueillants, éclairés, ouverts et visionnaires ?
Bonjour mes amis, COUP DE COEUR Je viens de terminer la Meute d'Olivier Bal ! Quel régal de lire un excellent thriller très bien écrit, thriller actuel, mais sous la domination de personnages pour qui les combats au moyen âge, leur permettent d'évacuer leur violence ! 2024 ! Sofia Giordano, essaie de mettre la main sur l'ange noir, qui enterre ses victimes vivantes ! Daryan et son mari, syriens, qui ont fui leur pays en guerre, pour un soit disant paradis, la France ! Mais est ce un paradis de dormir sous une tente, la faim, le froid, et l'indifférence des gens ! Son mari, Hassan, parti chercher à manger ne revient pas ! Où est il ? Que lui est il arrivé ? Gabriel Geller, enquête sur l'assassinat de réfugiés aux corps lacérés. Nous faisons connaissance de Louis Farge, nait avec un bec de lièvre et qui est traité de monstre, et la meute ! Que veut dire une meute pour vous ? Une meute de loups avec pour seul objectif, éradiquer les étrangers ! Haine et violence ! Voilà la raison de vivre de la meute, Armand et son fils Victor, au château de Noirval, il s'en passe des choses La fiction rejoint la réalité ! Je ne peux vous raconter cet excellent thriller, les personnages sont très bien décrits, et au fur et à mesure des chapitres, on apprend des secrets ! Le suspense, m'a tenu en haleine, et au fur et à mesure de ma lecture j'ai appris beaucoup de choses, et à connaitre les personnages, et le rôle de la meute ! La folie humaine jusqu'où peut elle aller ? Ce thriller est décapant, et la plume de l'auteur incisive, pas de temps mort ! j'ai été tenu en haleine ! Sofia et Gabriel, avec l'aide Darya, arriveront ils à démanteler la Meute ? Je vous laisse le découvrir, mais accrochez vous bien ! J'ai adoré ! Je mets 5 étoiles! Bravo Olivier ! Votre Martine
Un roman d’une lucidité glaçante, ancré dans une réalité sociale et politique terrifiante. La Meute explore une France fracturée, entre manipulation, fanatisme et dérives identitaires. On suit Sofia, jeune enquêtrice de l’antiterrorisme, et Gueller, policier obsédé par un groupe d’ultradroite qui se revendique défenseur des “valeurs nationales”. Leurs enquêtes s’entremêlent jusqu’à révéler une organisation clandestine violente et profondément raciste. J’ai trouvé le scénario très bien ficelé et les thèmes comme l’extrémisme, le racisme et le fanatisme passionnants et terriblement actuels. C’est un polar ancré dans notre époque, parfois au point d’en devenir inquiétant. Petit bémol : j’aurais aimé que l’auteur approfondisse davantage la dimension psychologique, notamment sur la manipulation mentale et les mécanismes des sectes. Malgré cela, j’ai passé un excellent moment de lecture. Les chapitres courts rendent le récit addictif, l’écriture est fluide, et j’ai beaucoup aimé le personnage de Louis, torturé et profondément humain. Et la fin m’a agréablement surprise : simple mais efficace, exactement ce que j’aime dans un bon thriller. Un polar intense, réaliste et actuel, qui se lit d’une traite et pousse à réfléchir sur les dérives de notre société.
Ce thriller est haletant, noir, torturé... Il tient ses promesses.
La pose de contexte est longue, et pour cause il y a plusieurs personnages à présenter. Il y a plusieurs vies qui se mêlent, des histoires qui se recoupent, et il est nécessaire de tout expliciter pour que le contexte soit bien acté, ce qui donne à ce roman un rythme plutôt lent au départ. Ce thriller est à la hauteur.... Il débute doucement puis au fur et à mesure que les vies se recoupent et s'imbriquent les unes aux autres, le roman prend du rythme.... Le suspens s'accroît, et tout s'accélère...
Il traite de sujets d'actualité, de climat politique, de difficultés sociales prégnantes.... Donc il suscite clairement de l'intérêt et les sujets traités donnent une dimension réelle à l'histoire. On fait facilement des parallèles avec des faits d'actualité récents.
Les personnages sont bien décrits et bien en place. Les recoupements permettent de remettre chaque personnage dans les différents contextes, dans les différentes époques relatées.
J'ai découvert cet auteur avec ce thriller, et je pense en lire d'autres du même auteur.
Le récit résonne en nous. Plusieurs fois, je me suis demandée si l’auteur n’avait pas des dons de voyance car s’y passent des faits qu’on retrouve dans notre réalité. Il n’a finalement même pas besoin d’imaginer très loin car, comme on s’en rend vite compte, le réel peut être terrible.
L’action se passe sur un rythme effréné. Même si elle se déroule sur deux temps et sur plusieurs espaces, ses enjeux nous happent. L’atmosphère, anxiogène, ne nous permet pas de prendre du recul. On est aspiré par les vagues qui s’échappent des lignes. La prose même nous captive. C’est impossible de lâcher le roman.
En nous faisant entrer au sein de deux camps aux idées radicalement différentes, Olivier Bal met en relief une idée commune à ceux-ci, la haine et l’intolérance. Ce sont ces terreaux qui permettent la propagation d’idées extrêmes. Leurs actes finissant pas se fondre dans le même moule, on peut y voir une volonté de contrôle et vraiment, comment ne pas voir La meute comme un ouvrage presque prémonitoire ?
Il peut être vu comme sombre et c’est vrai, il l’est mais il n’est pas vide d’espoir. Il suffit d’un rien, d’un regard pour ranimer l’humanité même si tout semble perdu. Il suffit d’un sourire pour rassembler deux êtres ayant tout perdu. Mais surtout, il suffit de personnes qui décident et agissent pour le bien et on se dit que peut-être, notre société n’est pas si pourrie que ça.
Au final, la force de ce roman, c’est de nous mettre face à l’obscurantisme et de nous faire espérer. Pour un polar noir, Olivier Bal a fait fort. Il signe là, son meilleur roman, à mon humble avis. Vous en doutez? Alors, lisez-le et osez me dire qu’il ne vous aura pas remué.
L'auteur m'a eu jusqu'au fin. Qui est l'ange noir? Il y a des passages "hard" surtout des combats entre hérauts pour l'honneur des hommes importants et des épreuves à passer pour devenir membre de la Meute. Mais j'ai beaucoup aimé cette histoire et son message aux lecteurs sur les dangers de la montée de la extrême droite en Europe. Ce n'est pas un livre pour les âmes sensibles. J'ai hâte d'en parler avec Olivier Bal au Quais du Polars en avril.
Ma première lecture d’Olivier Bal : belle surprise ! Malgré quelques longueurs dues à un roman très documenté (le béhourd n’aura plus jamais de secrets pour moi), j'ai découvert une histoire forte de messages importants et portés avec justesse.
Les personnages sont assez réussis mais l’intrigue est fort convenue, prévisible et très sombre. Même si je dois avouer que la toute fin m’a surprise et rehausse un peu l’ensemble.
As an avid fan of Olivier Bal, I always look forward to his new releases, and I found his latest novel to be truly gripping. The author wastes no time setting up the story, diving directly into the chilling discovery of buried bodies, intertwining the narrative of Sofia Giordano, known as "The Black Eagle," with that of Gabriel Geller, who investigates violent murders of migrants. The parallel storylines merge into a single, harrowing experience that explores the depths of human madness.
Bal's ability to blend reality with fiction creates an unsettling atmosphere that reflects contemporary societal issues such as hate, violence, and fanaticism. The characters are well-developed, adding layers to the complex themes of manipulation and extremism. The portrayal of the "Pack," representing indoctrinated individuals in a fanatical environment, is masterfully crafted, showcasing Bal's skill in weaving psychological depth into his narrative.
The book maintains a relentless pace, filled with twists and turns that keep readers on edge. It is an intense psychological thriller that challenges perceptions of humanity, casting those in the story as mere demons devoid of empathy. Reading this novel was both captivating and engaging, evoking a visceral reaction that lingers long after the last page.
However, while the foundation of the story is compelling, some readers may find elements predictable. The exploration of societal issues, though timely, occasionally feels familiar. Yet, the character of Louis stands out as a poignant figure, evoking sympathy and complexity in a world filled with stark contrasts.
In conclusion, even if the narrative seems somewhat formulaic at times, Olivier Bal's latest offering is a powerful examination of current events wrapped in a thrilling plot. It raises essential questions about morality and societal dynamics, making it a thought-provoking read for those who crave intensity and a glimpse into the darker sides of human nature. This novel is definitely worth sharing and discussing among fellow readers who appreciate thrillers that push boundaries and provoke reflection.
Thriller captivant qui aborde des sujets sensibles comme l'immigration et l'extrême droite en France, tout en restant accessible.
L'auteur réussit à traiter ces thèmes sans perdre de vue le suspense, notamment à travers l'enquête de Sophia, une policière infiltrant une organisation hostile aux étrangers.
Bale excelle dans la narration de scènes de tension, créant une atmosphère cinématographique. Même si certaines sections sont plus lentes, elles sont essentielles pour le développement des personnages.
Un thriller bien construit, qui marie habilement politique et suspense.