Après son divorce et la mort de son père, Yann de Kérambrun décide de quitter son poste de professeur d’histoire à Paris pour retourner à Saint-Malo, où il a passé les étés de son enfance. Épuisé, il n’a plus qu’un désir : retrouver la mer et la contempler depuis la maison dont il a hérité, le long de la plage, face à l’île de Cézembre.
Mais très vite, Yann observe avec intérêt les impressionnantes archives de sa famille dans l’ancien bureau d’Octave, son arrière-grand-père. Irrésistiblement attiré par ces carnets, véritables journaux de bord, il se plonge dans leur lecture. Octave, qui rêvait de dompter la mer en concevant de nouveaux bateaux à moteurs, a fondé au début du XXe siècle une illustre compagnie maritime, Kérambrun & Fils. L’entreprise a contribué à la fortune de la ville et son fondateur en est devenu un des principaux notables. Pourtant, derrière l’image brillante de grand capitaine d’industrie s’esquisse rapidement un autre visage : le patron génial, visionnaire était un père et un époux inquiet, un homme qui a traversé des drames et dont les doutes et les blessures semblent faire écho à celles de son arrière-petit-fils. Pourquoi ? Quelles douleurs, quels secrets taisent les carnets d’Octave ?
En plongeant dans la vie de son aïeul, son arrière-petit-fils va tenter de comprendre les failles qui lézardent la légende familiale. Ce faisant, il découvrira l’histoire tourmentée de Cézembre, une île microscopique mais à la position stratégique face à la ville. En éclairant le passé, en apprivoisant les éléments maritimes, le solitaire Yann de Kérambrun parviendra à adoucir le présent et, peut-être, à vivre à nouveau les sentiments qu’il fuyait.
Au fil de pages magnifiques qui sont autant de tableaux de cette côte bretonne à la beauté aussi envoûtante qu’inquiétante, l’époustouflante saga d’une famille malouine dont la mer a fait la fortune et le malheur.
Très beau style, histoire prenante. Quelques longueurs peut-être, mais les descriptions de Cézembre, des tempêtes, de la mer et de ses multiples états, se lisent avec bonheur. C’est une saga familiale, aussi, avec tous les rebondissements qu’offrent des destins entremêlés, sur plusieurs générations. L’auteur a eu l’heureuse idée de fournir un arbre généalogique des protagonistes, et c’est très appréciable. Un bon moment de lecture, qui met en lumière une île dont je n’avais jamais entendu parler. Mais les malouins, sans doute, en connaissent l’histoire..
Cézembre, petit îlot face à Saint Malo fascine Yann depuis l’enfance. De retour dans la maison familiale, ce professeur d’histoire se laisse happer et commence à exhumer les archives de la compagnie maritime qui a fait la fortune de ses aïeux. Hélène Gestern est une grande romancière. Une de celles qui vous embarque pour 500 pages grâce à la beauté de son écriture et la force de ses histoires. Entre saga familiale et enquête, un roman passionnant qu’on ne lâche pas.
Anche questa estate non poteva mancare un bel mattoncino storico! La storia mi è piaciuta molto, soprattutto nel finale, seppur devo ammettere che sia molto statica. Credo sia un libro ideale da leggere in estate, quando si ha voglia di una lettura ben scritta ma si è alla ricerca di tranquillità.
Mi dispiace dirlo ma per me è il libro più brutto del 2025. Mi sono fatta fregare dalla bellissima copertina peccato che all'interno il libro è veramente di una noia mortale, troppo lungo comunque sono contenta che dopo 500 pagine si sia trovato il bandolo della matassa
Evidemment un homme mais un plomb à comprendre une femme…
Très bien écrit, magnifique décor, un récit de famille qui touche. Certain passages était un peu inutile/long à mon goût mais permettent de voir l’histoire de Cézembre (et la famille de Kérambrun) de tout les angles. Par contre, d’autres détails manquaient. Par exemple, j’aurais bien voulu savoir ce qui est arrivé au 4ème petit-fils.
J’ai eu bcp de mal à accrocher avec l’histoire et l’intrigue est longue à s’installer. Néanmoins j’ai bcp aimé les 200 dernières pages, beaucoup plus spontanée et dynamique.
Yann approche la cinquantaine lors qu'il quitte son poste de professeur d'Histoire à la Sorbonne pour revenir sur les traces de son passé, en Bretagne. Le décès de sa mère, son divorce en cours puis le décès de son père l'ont suffisamment ébranlé pour qu'il choisisse de se réfugier dans la maison familiale, en face de Cézembre. Il entame alors une sorte d'enquête historique pour découvrir les secrets de son héritage. A travers les livres de raisons de ses aïeux, il nous dévoile le passé trouble de la famille d'ingénieurs et armateurs à laquelle il appartient à contre-cœur.
L'ennui a eu raison de ma persévérance... Pourtant, lorsqu'il s'agit d'une suggestion de lecture pour un club, je suis toujours plus encline à faire l'effort de terminer les livres choisis (pour ne pas être "larguée" par les conversations des convives). Mais là... impossible... Au bout de 300 pages sur 800, j'ai lâchement abandonné... J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, malgré le récit de Yann à la première personne et les allers-retours entre l'actualité et les passés des ascendants... Les longues descriptions m'ont rapidement ennuyée car je les trouvais "sans saveur" (même pas celle de l'iode marine). J'ai trouvé l'écriture travaillée mais fade, trop fade... La narration m'a semblé décousue : à cause des aléas chronologiques et autres "failles" temporelles d'une part, et à cause des changements de style (lettres, carnets, descriptions de photos...) d'autre part... L'intrigue ne m'a pas captivée et le rythme ne m'a pas entraînée (alors même que les astuces de narrations - temporalités et genres variés - apportent certains regains de motivation... insuffisants pour moi !). Les nombreux thèmes abordés (Bretagne, famille, Histoire, couple, enfance, parentalité, navigation, piraterie...) n'ont pas su me retenir, au même titre que le personnage principal, que j'ai trouvé particulièrement quelconque, maussade et ennuyeux... Donc rien n'est venu enrayer la monotonie ressentie... Bref : ce n'est pas un mauvais livre, mais malgré ces qualités, je suis passée complètement à côté...!
Ein vielversprechender Auftakt, der sich in der Länge verliert
Hélène Gesterns Roman Cézembre beginnt atmosphärisch dicht: Die Eröffnungskapitel, getragen von einer eindrücklich maritimen Sprache, entwerfen ein faszinierendes Bild der bretonischen Küste, durchzogen von Seefahrtsgeschichte, Inselsagen und dunklen Geheimnissen. Die Insel Cézembre wird als geheimnisvoller Ort eingeführt – voller historischer Narben, die mit der Familiengeschichte der Protagonist:innen verwoben sind. Die Einteilung der Kapitel nach den Gezeiten (Ebbe, Flut, Stillwasser) ist ein gelungenes, stimmungsvolles Stilmittel und gibt dem Text zunächst Struktur und Rhythmus.
Doch trotz dieses starken Einstiegs verliert der Roman im weiteren Verlauf deutlich an Kraft. Über 566 Seiten entfaltet sich eine Familiengeschichte, die zwar sorgfältig konstruiert ist, jedoch zunehmend an narrative Spannung einbüßt. Vor allem der Erzählstrang in der Gegenwart wirkt bald blass und wenig fesselnd – die Figuren bleiben schematisch, die Dialoge streckenweise hölzern, das Interesse an ihrer Suche nach Antworten flaut schnell ab.
Was anfangs wie ein kraftvolles Inselbuch mit historischem Tiefgang beginnt, entwickelt sich mehr und mehr zu einer ausufernden, stellenweise langatmigen Familienchronik. Wiederholungen und unnötige Abschweifungen nehmen dem Roman das Tempo. Der erzählerische Wechsel zwischen den Zeiten bleibt formal sauber, aber emotional oft distanziert.
Cézembre hat seine Stärken – vor allem in der atmosphärischen Beschreibung und im historischen Hintergrund –, aber sie werden durch die Länge und fehlende dramaturgische Verdichtung stark abgeschwächt. Wer Geduld mitbringt und sich für fein gezeichnete Schauplätze interessiert, wird stellenweise belohnt. Wer allerdings auf eine mitreißende Erzählung hofft, könnte enttäuscht sein.
Cézembre, Cézembre, Cézembre.... Imaginez vous sur la plage du Sillon à Saint-Malo. Vous êtes là face à la Manche et juste face à vous pas bien loin une île pas bien grande, une bande plate entre deux petits monts, Une île battue par les vents , brossée par la mer, une île au passé douloureux. Du monastère au pénitencier, de l'occupation allemande à la promenade des plaisanciers. Cézembre pour la famille de Kérambrun c'est tout un symbole. Pour Yann de Kerambrun, le dernier descendant d'Octave armateur et inventeur de génie, le poids de l' histoire familiale est lourd à porter. Mais il se sent mal, et n'a qu'une envie venir se resourcer aux Couërons, la demeure familiale dont il a hérité et contempler Cézembre. Il est épuisé, brisé par le naufrage de son mariage, surmené par son poste de professeur d'histoire à la Sorbonne. A peine arrivé il va mettre le nez dans les archives familiales et se plonger dans les carnets de raison tenus par Octave. De fil en aiguille, de carnet en carnet se dessine la vie de ses ancêtres et Yann se prend au piège. J'ai une fois encore été séduite par la plume d'Hélène Gestern . Narratrice hors pair elle nous convie sur les traces des premiers voiliers motorisés , des premières navettes commerciales entre Saint Malo et Jersey et de ses hommes et femmes de la bourgeoisie malouine. Et puis il y a Yann que l'on voit peu à peu revenir à la vie. Yann et tous les autres ancrés dans le monde d'aujourd'hui et ses problématique climatologiques . Si vous aimez la mer , je devrais préciser la mer qui bouge, qui secoue, qui monte à l'assaut des digues et se retire pour mieux revenir, ce roman est pour vous. En tous cas il était pour moi.
La mer 🌊 , les marées, la Bretagne, St Malo (2 ou 3 weekend par an) Cezembre ( que j’observe en randonnant sur le sentier de la Varde) et ma Normandie, Chausey, Jersey (que je vois de ma plage). Last but not least: mon Île d’amour 💘, Brehat #enezvriad montre aussi le bout de son nez. Bref La Manche.
L’Histoire: les guerres mondiales, le destin de Cezembre au cours des siècles (prison, occupation allemande), l’histoire du fret transmanche ⚓️ et l’essor maritime , l’art de la carte postale , l’écologie et le réchauffement climatique.
Et l’histoire : un siècle sur la famille, les relations père-fils, l’héritage, les secrets et la quête d’identité… c’est un exercice que j’aimerais faire: retracer des vies à partir d’archives familiales diverses. J’y ai appris l’expression faire long feu 🔫 qui n’est pas le contraire de ne pas faire long feu 🕘.
Mais bon sang! Quel manque de rythme, c’est longtemps lent, mou, trop de détails tue le détail 🕵️♀️ , j’ai failli abandonner si n’était mon amour pour la région. Un peu trop de contemplations à mon goût. La fin accélère fort heureusement.
Cézembre est un roman à l’écriture soignée, livrant à chaque page de superbes descriptions de la mer et de la côte bretonne. Apparemment, pour moi, ça ne suffisait pas et j’ai décroché au tiers du livre audio. Trop contemplatif et avare en rebondissements ! j’aurais pu le finir si ce n’était les 16 heures d’écoute qui m’ont semblées insurmontables.
Un texte qui séduira sûrement les amateurs de récits introspectifs et de paysages maritimes mais qui n’était pas pour moi.
Résumé 🌊 Après un divorce et le décès de son père, Yann revient à Saint-Malo dans la maison familiale. Il y redécouvre les carnets de son arrière-grand-père, fondateur d’une compagnie maritime. En explorant les secrets de ce passé, il tente de reconstruire le sien, dans une Bretagne où la mer fascine autant qu’elle dévore.
Au départ, l'impression d'une montagne de lecture. Un paysage, si l'on n'est pas breton, inconnu mais qui tout au long des pages s'écrit et devient un quelque chose de familier. Une impression de sentir avec les personnages les éclaboussures du ressac, la brisure du vent et la fraîcheur de chaque moment. Mais avant tout, au devant de ce décor c'est une entreprise familiale centenaire qui prend racine et intrigue le personnage principal (professeur d'histoire romaine à la Sorbonne au bout du rouleau). Une quantité de points de vue qui défilent sous des chapitres de quelques pages qui permettent un voyage dans le temps.
J'ai lu plus que ce que je ne m'étais imposé pour décider si je continuerai cette lecture. Pour une seule raison, l'écriture est fluide.
Mais même avec cette qualité je n'ai pas envie de passer 600 pages sur un livre qui n'est pas fait pour moi... Le style de l'auteur ne marche absolument pas, j'ai l'impression qu'elle oscille avec le courant romantique par moment, pas mal de description qui n'apporte rien. "L'intrigue", si on peut dire, n'est pas très palpitante ou même intéressante. Peut-être qu'elle le devient dans la seconde partie du roman, mais je n'ai pas envie de me forcer.
Cézembre de Hélène Gestern J'ai énormément aimé les personnages et leur histoire entre passé et présent, les découvertes et "l'enquête" que mène Yann m'ont tenu en haleine même si parfois ça aurait mérité d'être un peu plus "intense" et moins longuet. Le final apporte les réponses que l'on en attendait d'une manière inhabituelle et j'ai apprécié cette surprise. 16/20 - https://www.leslecturesdemylene.com/2...
Quelles magnifiques descriptions du littoral, du ressac, des couleurs de l'eau, de la végétation marine, du spectacle de l'océan à perte de vue ! La mer est le personnage principal de ce roman, tour à tour caressante, envoûtante, obsédante, inquiétante et dominatrice. L'intrigue très bien menée nous tient en haleine jusqu'au bout de l'œuvre à travers la découverte d'une famille et de ses secrets sur 5 générations.
L’ambientazione suggestiva non mi permette comunque di assegnare più di due stelle. Storia lenta e scontata. Possiamo smettere di far trovare al protagonista alla fine di un romanzo l’amore con la A maiuscola? In questa storia con sullo sfondo due guerre mondiali e un dramma familiare non era proprio necessario anche il teatrino amoroso con i soliti stereotipi. Per dare spazio alla storia d’amore lo svelamento del mistero é trattato in modo frettoloso e superficiale.
J'ai beaucoup aimé ce livre que j'aurais pu lire encore plus rapidement si j'avais été en vacances. Connaissant la côte d'émeraude j'ai réussi à me projeter sur les lieux. L'intrigue était bien ficelée, ni trop rapide ni trop lente, toute en délicatesse avec des histoires en parallèle réalistes. J'ai pu apprendre des choses sur Cézembre et ça m'a donné envie d'y aller faire un tour.
Autant j'ai adoré "555" de la même autrice, aurant je me suis parfois ennuyée avec Cézembre. Cette histoire d'amour du narrateur n'a aucun intérêt. J'ai aimé l'intrigue familiale et la recherche (malgré quelques trop heureux hasards!) assidue pour résoudre ce mystère. De très belles descriptions de la mer, dans un style superbe.
Quel coup de cœur ! J'ai été séduite par l'écriture, d'une délicatesse et d'une poésie subtiles, parfaitement mise au service d'un récit envoûtant, où les histoires s'entrecroisent, se mêlent et se démêlent au fil des pages...
Ce livre est riche de 2 choses : une histoire de famille bien ficelée mais surtout une description de la mer, de Cezembre, des plages de st malo fabuleuse. De ce fait il est très intéressant. Et il rappelle aussi quelques valeurs sur la famille J’ai bcp aimé
Il y a des romans qu’on ne suit pas pour l’intrigue mais pour l’ambiance et le style de l’auteur. Peut-être ai-je aimé car j’ai moi-même une certaine obsession pour cette île de Cézembre mais si vous voulez voyager dans le temps et sur la mer, Cézembre vous y emmènera.
Mille mercis à Hélène Gestern pour cette écriture à la fois poétique et addictive. J'ai adoré suivre l'enquête familiale de Yann au bord de la mer, à chaque page tournée on a l'impression que le vent balaie nos visages et que les embruns imprègnent nos cheveux, un délice de lecture 🙏🏼🩷
4/5 Un roman agréable sur l’histoire d’une famille et de l’île de Cezembre. Des rebondissements et des sentiments, ça m’a fait penser aux anciens romans d’Olivier Adam.