Les hommes sont impatients. Ils frappent du pied sur le sage rouet pour qu’il dévide de plus en plus vite, et de plus en plus maladroitement, les événements de leur vie. Les plus pressés sont ceux qui se croient vainqueurs, totalement vainqueurs.
L’histoire de Thésée, sa victoire sur le Minotaure et sa sortie du célèbre labyrinthe, ont traversé les époques, éclipsant Ariane la tisseuse. Et si, des deux amants, Ariane n’était pas celle qui avait été trompée ? Des siècles plus tard, c’est Athéna, à travers une statuette en argile, qui éclaire différemment une autre figure légendaire de la Grèce, celle d’un artiste hors du commun, exclu de la société des hommes pendant toute une partie de sa vie. En deux portraits saisissants, Rhéa Galanaki bouscule nos mythologies et inverse les rapports de force : sous sa plume, la vulnérabilité devient puissance et l’art, une lutte sans fin pour la liberté.
Rhea Galanaki (Greek: Ρέα Γαλανάκη) is an author who was born in Heraklion, Crete in 1947. She studied history and archaeology at the University of Athens. She received the Novel Prize of the Greek state in 1999.
Συμπαθητικό βιβλίο με ωραίο λόγο. Σαφέστατα πιο ενδιαφέρουσα η πρώτη νουβέλα σχετικά με τη ζωή του σπουδαίου μαρμαρογλύπτη Γιαννούλη Χαλεπά και με εστίαση ειδικά στην περίοδο μετά τον εγκλεισμό του στο φρενοκομείο της Κέρκυρας (γεγονός που αγνοούσα και το έμαθα μέσα από το βιβλίο). Η δεύτερη νουβέλα εξετάζει τον μύθο του Μινώταυρου από την οπτική της Αριάδνης και η συγγραφέας δίνει μια δική της εκδοχή σχετικά με την εξήγηση του μύθου. Όμως, η δεύτερη νουβέλα ωχριούσε μπροστά στην πρώτη, η οποία όπως και να το κάνουμε, πραγματευόταν αληθινά γεγονότα.
Αξιοπρόσεκτο βιβλίο. Καλογραμμένο, προσεκτικά τοποθετημένες οι λέξεις. Λείπει όμως το πάθος. Και αυτό δημιουργεί μια έλλειψη μια που και στην ιστορία του μεγάλου γλύπτη και στο μύθο της Αριάδνης, το πάθος οδηγεί τους "ήρωες".
Déçue par ce livre. Le style est très bien, belle prose. En dehors de ça malheureusement pour moi ça pêche. La première histoire est une description connue du mythe du Minotaure avec la prétention d'élever le personnage d'Ariane de victime en vainqueuse... sauf qu' au lieu d'une relecture originale on a une simple reprise descriptive du point de vue d'Ariane qui pour le coup nous apparaît encore plus comme une victime pitoyable, dont le salut repose (encore et toujours) sur un homme. La deuxième histoire s'intéresse à un artiste sculpteur grec dont honnêtement je n'avais aucune connaissance mais dont on me parle de long en large comme si je devais y être intéressée dès la première page... Hormis les quelques références culturelles et mythologiques, on voit vraiment très mal le lien entre les 2 histoires, La figure d'Athéna (déesse de la sagesse et de la guerre donc) étant d'ailleurs réduite à la reproduction érotisée d'un corps de femme par un artiste homme.... Au final, lecture malheureusement assez fade et plate malgré une jolie prose, qui me transcende absolument pas, et reprend même certains clichés pénibles
la première partie sur ariane je partais sur un coup de coeur mais la deuxième partie j'ai beaucoup moins accroché, j'aurais préféré que ca raconte Athena au lieu du sculpteur :/ mais ca reste super bien écrit et très interessant :)