Au Sénégal, Ino rencontre Salif, un mystérieux pêcheur qui la séduit avant de disparaître. Peu après, la jeune femme découvre un corps échoué sur le sable et devine qu’un secret se cache derrière ce meurtre. Débute alors pour Ino une quête au cœur de l’Invisible. Elle devra choisir entre son humanité et ses pouvoirs, et affronter les divinités qui pourchassent sa lignée depuis la nuit des temps.
Je ressors bouleversée de cette lecture tant j'ai été plongée dans cet univers. La plume de l'autrice est magnifique et m'a transportée tout au long du livre. Le livre commence directement avec un mystère, ce qui permet d'accrocher rapidement à l'intrigue. Elle alterne ensuite entre des moments de calme, pour nous permettre de nous approprier son univers, et des moments où tout bascule et où le chaos règne.
J'ai adoré découvrir, petit à petit et en même temps qu'Ino, son héritage et les mystères de l'île de Gorée. Je ne connaissais pas cette ville, et après m'être renseignée sur son histoire et sa symbolique, j'ai été encore plus touchée par ma lecture. L'univers est très bien construit, entre cultures, divinités et prophéties. Cela peut paraître complexe au premier abord, mais l'autrice nous guide progressivement tout au long du récit. Le personnage d'Ino est très bien développé. Elle m'a parfois agacée, mais sa quête de vérité rend chacun de ses choix compréhensibles. Sa détermination m'a touchée, et j'ai adoré suivre une femme aussi forte et puissante.
J’ai adore Salif, mon préféré du début à la fin. Leur relation m'a arraché quelques larmes (ou peut-être un peu plus), tant elle est poignante et pleine de sens. J'ai aussi beaucoup apprécié l'importance des personnages secondaires dans cette intrigue, notamment Nadine, Awa, et même Adama, qui, bien que je ne l'aie pas tellement apprécié (oups), apporte une autre perspective à l'histoire.
Si vous cherchez un univers profondément émouvant, une protagoniste déterminée et des secrets bien gardés, ce livre est fait pour vous. N'hésitez plus et foncez découvrir ce magnifique livre! produit offert
J’ai pris énormément de plaisir à lire La mer chantera ton nom (un titre aussi poétique que l’enchantement du livre lui-même), un roman s’inscrivant dans l’univers de Nos jours brûlés. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai eu la chance d’être bêta-lectrice de cette saga, que j’ai découverte chapitre après chapitre avec passion. Laura Nsafou a créé un univers riche et vibrant, mettant à l’honneur le folklore afro.
J’avais déjà lu La mer chantera ton nom il y a un moment, mais cette relecture a été une redécouverte totale : j’avais oublié une grande partie de l’intrigue et j’ai été surprise par les mises à jour apportées à l’histoire. Ici, nous suivons Ino et, dès le prologue, Laura nous plonge dans une scène à la fois fantastique, magique et empreinte de gravité, donnant immédiatement le ton du roman.
L’intrigue se déploie progressivement, nous permettant d’explorer la quête d’Ino : la découverte de ses pouvoirs enfouis, sa soif de connaissance sur son histoire et son patrimoine. Elle croise la route d’un pêcheur énigmatique dont je tairai le nom, car, comme Ino, il vous faudra le découvrir par vous-même. Ce personnage m’a intriguée dès le départ : je l’ai d’abord observé avec curiosité, puis détesté, avant d’éprouver une certaine tendresse à son égard. Il porte, sur sa peau et dans son cœur, les blessures et l’héritage propre à chaque Noir de cette planète. Ses choix et ses aspirations, bien que discutables, deviennent compréhensibles.
Entre Ino et lui, c’est un jeu de regards et de confrontations : ils se cherchent, se défient, s’embrassent, se fuient. À travers eux, on découvre également une partie du Sénégal, notamment l’île de Gorée, sa culture, ses plats et son histoire.
Habituée à lire des romans fantastiques écrits par des auteur·rices blanc·hes mettant en scène des personnages blancs, j’ai ressenti un immense plaisir à plonger dans une mythologie entièrement afro. Nos histoires existent, elles méritent d’être racontées et mises en lumière.
Vous remarquerez que je ne m’attarde pas sur le résumé, ni sur une analyse détaillée des points positifs et négatifs, car La mer chantera ton nom est un page-turner que je vous encourage simplement à découvrir par vous-même. Détestez le pêcheur et sa soif de pouvoir, prenez Ino en compassion avec son entêtement à percer les secrets de sa lignée. Attachez-vous aux personnages secondaires même si, jusqu’à la dernière page, vous ne comprenez pas toujours leur rôle. Ouvrez grand les yeux devant des scènes de combat spectaculaires, menées avec brio. Et surtout, laissez-vous surprendre par le lien avec Nos jours brûlés, la bouche grande ouverte en refermant ce livre.
Il y a peu de livres qui me font cet effet de claque et de câlin à la fois. Il y a aussi peu de livres qui arrivent à me cloîtrer chez moi et à veiller tard.
Laura N’Safou, a le don de m’emporter dans son univers dès les premières lignes. Je ressors dévastée, mélancolique et pleine d’espoir de ma lecture.
L’histoire d’Ino est à la fois si singulière, poétique et tragique que j’aurai voulu qu’elle perdure encore et encore.
Laura N’Safou a de l’or dans les mains, une aura indescriptible et un talent incroyable. Il me tarde de lire ses nouvelles œuvres.
4,5 ⭐ je ne comprends pas que ce roman ne soit pas plus mis en avant??????
J'ai passé un excellent moment avec Ino. J'ai trouvé la plume de l'autrice ultra immersive, poétique et très fluide (malgré des chapitres plutôt longs, les pages défilent). J'ai découvert l'histoire de l'île de Gorée, et j'ai appris beaucoup de choses sur la culture et l'histoire du Sénégal (c'était la toute première fois que je découvrais une fiction se déroulant dans cette partie de l'Afrique, merci d'avoir mis cette région en lumière).
J'ai apprécié le côté enquête avec Adama, ainsi que découvrir tout cet univers mystique en même temps qu'Ino. Dès le prologue, je voulais en savoir plus, et les pièces du puzzle s’emboitent si bien. J'ai développé une relation d'amour/haine avec la majorité des personnages (Salif en tête de liste). Je les trouve attachants et en même temps, ils sont tous justement nuancés, ce qui apporte un quelque chose de très réaliste à l'intrigue.
Je n'avais aucune idée de comment l'autrice terminerait son histoire : c'était parfait.
3.75/5 J’ai bien apprécie l’univers et découvrir la mythologie, les mythes, les dieux et les hybrides. Découvrir un pays autrement. Le développement d’Ino, son parcours, et ses questionnement m’ont plu. Même si par moment j’avais envie de la secouer. Par contre je suis septique sur la romance. Tout va trop vite lorsque l’univers peut être un peu lent. Ce triangle amoureux qui n’apporte pas vraiment de plus. Je n’ai aimé aucun des deux Adama est présent et sur Ino dès leurs rencontre ce qui m’a paru un peu malsain et Salif qui je ne l’ai pas senti. L’aspect enquête/ Meurtre est résolu dès les 80 première pages lu. Alors oui ce n’est pas un policier ni un trhiller mais j’aurais aimé prendre plus de temps sur cet aspects du roman. La plume de Laura NSAFOU est facile et fluide, j’avais peur de lancer ma lecture et d’être confronté à ce que je ne peux pas lire. J’avais vraiment envie de découvrir m’univers autour Ino.
L’histoire avance lentement, un peu trop à mon goût. On suit la quête d’Ino pour découvrir la vérité sur ses origines, mais il faut attendre longtemps avant qu’il se passe vraiment quelque chose. En parallèle, certains événements surgissent de façon un peu abrupte, sans préparation. Par exemple : bang, d’un coup ils s’embrassent et 😉😉😉… mais où était la tension avant ça ? On dirait que ça sort de nulle part.
C’est peut-être ce qui m’a empêchée de pleinement embarquer dans l’histoire. L’intrigue est assez complexe avec ses éléments de pouvoirs, de sorcellerie à la manière chamanique et de divinités. De plus, l’aspect de la mort est omniprésent : il y a beaucoup de meurtres, presque banalisés, ce qui peut rendre certaines scènes lourdes ou dérangeantes.
Malgré tout, le livre a du potentiel pour les lecteurs qui apprécient ce genre d’univers. L’écriture est belle, les descriptions aussi. On découvre un univers riche, qui met en valeur les mythologies africaines.
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Depuis le temps que je me dis que je dois lire Laura Nsafou… je suis fière de vous annoncer que je suis contente de m’être enfin lancée ! Ce livre est une superbe découverte.
Ino arrive sur l’île de Gorée après y avoir été envoyée par son père, mais surtout sa belle-mère avec qui elle ne s’entend pas. Sur place, elle rencontre Salif, un pêcheur mystérieux, qui l’intrigue. Cette curiosité se ravive quand elle tombe sur un cadavre, sur la plage. Convaincue que Salif a quelque chose à voir dans cette affaire, Ino décide de le couvrir, le temps qu’elle découvre la vérité.
Avec mon premier paragraphe, je pense que vous pouvez comprendre que j’ai beaucoup aimé cette histoire ! Et franchement, il y a de quoi parce qu’on tient un récit des plus exceptionnels entre ces pages.
Déjà, j’ai adoré découvrir cette partie du Sénégal. Entre l’immersion directe dans la culture locale, tout l’aspect mythologique et le fait qu’on découvre les deux par les yeux d’Ino qui est elle-même sur place en tant que touriste, on a vraiment le sentiment de bien s’intégrer à ce qu’on lit et c’est particulièrement chouette. J’ai beaucoup aimé cette incursion et je me suis prêtée au jeu avec aise.
L’intrigue était très bien conçue, elle aussi. J’ai été emportée par l’histoire chaque fois que je rouvrais le roman grâce à tout ce qui s’y passait, tous les enjeux qu’il y avait. Plus on avance, plus on a hâte de découvrir ce qui va se produire. On s’accroche très vite et fort aux personnages, autant Ino qu’Adama (mon bestie sérieux) que Nadine… tout était juste exceptionnel en vrai.
Je n’ai rien de particulièrement négatif à rapporter concernant ma lecture. En ce qui me concerne, la romance m’a moins touchée, mais c’est souvent le cas donc ce n’est pas à mal prendre du tout. D’autres pourraient totalement être plus investis de ce côté.
Je suis toujours aussi fascinée par les personnages et l'imaginaire que Laura Nsafou met en œuvre. Un univers imagé, riche, puissant, que j'ai adoré m'imaginer en lisant. J'en ai même rêvé, c'est dire !
Si j'ai trouvé parfois l'intrigue inégale (pas très fan de la partie et de la dynamique avec Adama par exemple), j'ai trouvé le traitement du personnage d'Ino et de ses questionnements réaliste et progressif. Enfin j'ai adoré retrouver des liens avec la saga Nos Jours Brûlés, ça m'a donné envie de la relire !
Un roman emprunt de magie qui pose la question de l’interdit, du dilemme, de liens familiaux et ancestraux… J’admire la capacité de conteuse de Laura Nsafou. Je suis reconnaissant qu’elle nous ai amené cette univers. J’espère avoir l’occasion de lire d’autre livre de ce multiverse. Je voudrais dire plein d’autres choses mais les mots me manquent, il ne me reste que les sanglots versé sur les dernières pages.
Un univers complètement inconnu pour moi dans ce roman envoûtant qui se déroule en grande partie sur l'île de Gorée. Les esprits créateurs et les vies humaines se croisent autour d'Ino, être unique qui cherche sa voie... Le roman est à la fois beau, cruel et sombre tout en laissant la possibilité du choix... Un livre à lire !
J’ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce roman. La plume est très belle, peut être même trop. Je l’ai trouvée assez lourde et j’avoue qu’avec tous les noms, légendes, et la description de l’univers c’était assez difficile à suivre.
La narration à la 3e personne n’a pas aidé non plus. Vous le savez, je trouve que cette narration met une barrière entre le lecteur et les personnages, ce qui fait que j’ai eu du mal à m’y attacher.
Cependant, je sais reconnaître que l’autrice a fait un sacré travail de world building, autour d’une histoire originale. Certes j’ai eu du mal à accrocher, donc je l’ai trouvée un peu longue, mais j’ai su apprécier les moments à apprécier, détester les moments à détester.
De plus, l’histoire se passe au Sénégal et met en scène une diversité de personnages, ce qui fait du bien. On a besoin de romans aux plus larges représentations, et c’est ce que ce roman promet.
J’ai apprécié la fin. Honnêtement, je n’en aurais pas vu d’autre. Elle était belle et juste, ça m’a fait du bien de terminer sur cette note. Chacun paye ses erreurs, certes, mais le roman est teinté d’une belle morale.
En conclusion, c’est un roman avec lequel j’ai eu du mal à accrocher mais que j’ai réussi à apprécier. Il délivre de beaux messages et plaira aux mordus de fantasy.
Je pensais que la fin améliorerait un peu le tout mais alors VRAIMENT pas. Le début était très prometteur et attisait ma curiosité. Mais une fois le premier tiers passé, ce fut la dégringolade. A savoir, les récits de quêtes identitaires et de soi on tendance à me saouler parce que remplis d'indécision et de considérations philosophiques et introspectives qui me passent largement au-dessus. Généralement, ça passe mieux en format fantasy parce qu'il y'a une intrigue pour soutenir le tout, donc j'avais espoir que ce soit le cas ici. L'enquête fut de courte durée, vu qu'on apprend qui est le meurtrier au bout de 100 pages même pas. Parlons de lui tiens... je l'ai trouvé intéressant dans la première partie, notamment au vu de son passé. Mais alors, le côté romance indécise, un coup elle veut Salif, un coup c'est Adama, mais finalement il n'accepte pas qui elle est vraiment alors que le pauvre n'a AUCUNE FOUTRE IDÉE de qui elle est vraiment, puisqu'elle refuse de communiquer comme une adulte avec lui (ou tout du moins de tâter le terrain). Remarquez, je ne croyais déjà pas à leur amitié, au vu de leurs 3 conversations de 5 lignes, toujours dans le cadre de l'enquête. Quelle amitié, dis donc. En général, j'ai trouvé les relations bâclées, le récit omettant des mois, voir des années de l'histoire, cruciales au développement des relations en question, et rendant le rythme global très irrégulier. Je suis plus partiale envers Ino, notamment au début, bien que si j'avais du boire un verre de vin à chaque fois que je lui hurlais "ÉCOUTE TA MÈRE/GRAND-MÈRE/TANTE/NADINE", j'aurais fini aux urgences pour coma éthylique. Bon et puis la fin avec la grossesse inattendue, rendue possible par son utérus magique de Deum (ce n'est pas dit comme tel dans le récit, mais c'est comme ça que je l'ai interprété, et avouons que c'est bien plus drôle ainsi), autant je peux comprendre l'intérêt d'un point de vue "transmission à la prochaine génération", autant j'ai trouvé ça particulièrement con qu'elle meurt immédiatement après, n'ayant donc pas transmis grand chose (enfin apparement si, à travers un sortilège?). Elle qui a grandi sans mère, condamne donc sa fille au même destin, la refilant au passage à SON EX ET SA FEMME, qui a donc été victime de l'adultère entre Adama (l'ex) et Ino (la protagoniste). TROP. SYMPA. Et la laisse aussi se débrouiller seule face aux autres divinités que sa mère a énervé en tuant une des leurs, tout ça pour qu'elle puisse continuer à s'envoyer en l'air avec son père au paradis. Bon, j'ai quand même aimé quelque chose, sinon je ne lui aurais pas donné la magnifique note de 2.75⭐️, et ce quelque chose, c'est tout le développement de la mythologie sénégalaise. Je n'y connaissais RIEN DU TOUT (et je n'y connais toujours pas grand chose, soyons honnête) mais j'ai quand même apprécié ce voyage au Sénégal, parmi les divinités créatrices constituant le folklore local. C'est pour cette raison que je le recommanderai tout de même, car, bien j'ai eu le malheur de prendre ce livre en grippe, de toute évidence, la plupart de ces lecteurs ont été conquis par ce récit, ce que je peux totalement concevoir, la plume de Laura Nsafou étant vraiment belle et bien travaillée. Il faut croire que je suis juste une aigrie de la vie💀
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Ce roman n'a pas été une lecture facile (dans le bon sens), et ce pour deux raisons. Tout d'abord, l'histoire se déroule au Sénégal et aborde des thèmes profonds, notamment la quête d’identité, une problématique qui touche tout ceux qui sont déconnectés de leurs racines. Ensuite, la fin est particulièrement marquante.
Le roman est sublime, il est magnifique. Si vous accordez de l’importance à l’ambiance, les décors, la poésie de l’oeuvre, c’est le roman parfait. Je l’ai lu dans le train, la moitié à l’aller, la moitié au retour, et je pouvais pas le lacher. Je sais, pour en avoir parlé avec d’autres l’ayant lu, que je ne suis pas la seule à avoir ressenti cette force vraiment addictive.
J’ai peur de trop en dire sur l’histoire, parce que je me rends compte que les éléments sont tous forcément des spoilers à leur façon, mais en gros ça commence avec une enquête. Basique, on retrouve une personne sur la plage, et... Je m’attendais pas à ça, je pensais entrer directement dans quelque chose de spirituel alors que non, pas tout de suite et pas autant que je l’ai pensé. C’est ensuite que les choses prennent un tournant plus magique.
J’ai eu un gros coup de coeur pour Ino, la protagoniste qui est très touchante et à qui il est très facile de s’y identifier. J’ai eu un encore plus gros coup de coeur pour Salif, un personnage entre le réel et l’imaginaire, les vestiges de mon amour pour Luc (Addie Larue). Pour moi, c’est une merveille. Je pèse mes mots.
J’ai trouvé que c’était une bonne lecture, même si j’ai mis un peu de temps à vraiment entrer dans l’histoire. Ce n’est pas le genre de livre que je lis habituellement, la fantasy, ce n’est pas forcément ma zone de confort, donc il m’a fallu un moment pour accrocher.
C’est surtout à partir de la deuxième partie que j’ai commencé à être vraiment dedans. La plume de l’autrice est très immersive : on visualise facilement les paysages, les ambiances, les scènes… on sent qu’il y a un vrai travail sur l’univers.
J’ai aussi beaucoup aimé le fait que l’histoire s’ancre dans une mythologie d’inspi africaine. C’est quelque chose qu’on ne voit pas assez, et ça apporte une vraie richesse au récit. On sent l’identité culturelle, les références, et ça rend l’univers encore plus intéressant.
Côté personnages, j’ai eu un ressenti mitigé. Salif m’a souvent agacée, je l’ai trouvé assez égoïste à plusieurs moments. Adama, au contraire, m’a touchée. Même si certains de ses choix m’ont frustrée, ils restent cohérents avec son parcours. Ino, j’ai beaucoup aimé son développement.
Au final, ce n’est pas un coup de cœur, mais c’est une lecture que j’ai appréciée, avec de beaux thèmes et un vrai mood.
Dès la sortie du livre, je me suis précipitée pour l'acheter pour deux raisons: la couverture est magnifique et l'histoire se déroule dans mon pays d'origine, le Sénégal. Je lis beaucoup de fantasy (et beaucoup en anglais), il y en a peu qui se déroule en Afrique dans le paysage francophone. J'ai adoré suivre les aventures d'Ino. C'est très bien écrit, particulièrement les scènes d'actions, et mystiques qui sont "vivides" et facile à imaginer. On passe un très bon moment!
J'enlève un point tout simplement pour le manque de précision quand à la mythologie utilisée. Elle est de l'Afrique de l'ouest mais pas forcément liée au Sénégal (hormis les deums), ce qui peut induire en erreur un lecteur qui ne connait pas ces environnements. On aurait gagné à connaître l'origine des mythologies (Congo, Nigeria, Afrique du Sud, Bénin et de l'Est etc...) quitte à leur trouver un lien par la suite avec le décor présenté. Je trouve qu'on a perdu une occasion de présenter les mythologies clairement pour qu'elles perdurent au même titre que les légendes grecques ou scandinaves. Cependant, ce n'était peut être pas la volonté de l'autrice. L'histoire reste passionnante à lire.
J’écris cet avis à chaud, juste après avoir terminé ma lecture. Le moins que je puisse dire, c’est que cette dernière a été bouleversante. C’est une lecture parfois difficile avec ses moments cruels, mais aussi des moments doux, passionnés, pleins de revanche et de détermination. Le personnage d’Ino est complexe, étant à la fois une jeune femme humaine et une créature de la nuit au passé flou, et cette dualité la suivra jusqu’à la fin du récit. Elle se reflétera dans chacun de ses choix, aussi terribles soient-ils. Après tout, on ne déclare pas la guerre à Mami Wata sans en subir les conséquences, n’est-ce pas ?
Je ne souhaite pas donner davantage de détails sur cet ouvrage, car je crois qu’il fait partie de ceux qui se lisent et se vivent, les mots devenant creux lorsqu’il s’agit de décrire l’expérience de cette lecture. J’aimerais pouvoir le relire comme si c’était la première fois.
Retrouvez mon avis complet sur mon compte Instagram : @saph.library !
Un roman sur la mythologie africaine, une enquête criminelle au-delà du réel, un héritage oublié et une romance bouleversante. C’est ce que vous allez retrouver dans « La mer chantera ton nom ».
L’histoire est tout simplement magnifique, les personnages sont attachant et on voit que l’autrice maitrise bien l’univers qu’elle a crée.
Je n’ai pas beaucoup apprécié le personnage principal Ino qui a l’air d’une enfant perdue tout au long de l’histoire, mais c’est exactement ce que son personnage est censé être. Mon coup de coeur, c’est Salif. Voir son évolution au contact de Ino était un réel plaisir.
J’aimerais souligner aussi la beauté de la plume de l’autrice. Sa manière de décrire la carnation des personnages m’a totalement séduite. Le choix du lieu de cette histoire est très fort pour ceux qui connaissent l’histoire de l’île de Gorée.
Dès que j’ai fini ma lecture, je me suis dit que j’allais relire « Nos jours brulées » car il y a plein d’éléments que je n’avais pas compris qui sont devenus plus clairs en lisant ce livre.
Je ne vais pas vous en dire plus car je veux que votre curiosité soit attisée pour que vous alliez tous prendre ce livre. Vous comprendrez à quel point il est sublime dès que vous l’aurez commencé.
Tout d’abord, je tiens sincèrement à féliciter l’autrice pour le worldbuilding incroyable qu’elle a su créer et développer malgré le fait que c’était un one shot. J’ai vraiment été rapidement plongée dans l’univers des divinités africaines et dans les différents paysages du Sénégal. Au bout de quelques pages, seulement, j’ai eu l’impression de voyager, ce qui est exactement ce que j’attends de mes lectures. Pour ce qui est de l’intrigue, je l’ai trouvé plutôt bien construite, même si elle aurait pu être encore plus captivante si le rythme avait été plus soutenu. J’ai eu du mal à m’attacher aux différents personnages qui sont très froids et je pense que l’usage de la troisième personne n’a vraiment pas aidé. J’ai aussi été déçue, car je m’attendais vraiment à une romantasy avec beaucoup de tension, et je suis totalement passée à côté de la romance dans ce livre...
une claque, autant par l’histoire divine, ses personnages caractériels que par son écriture qui inonde, transforme, détient tant de force et de pouvoir. l’envie de tourner la page suivante est obsessionnelle, d’entourer de nos bras ses hommes et ses femmes qui luttent du visible pour l’invisible, cette transmission culturelle et fémininste… c’est la découverte d’un don : celui de penser une histoire, de l’écrire et de la rendre si vivante, réelle, véritable.
J’étais contente de lire pour la première fois un livre fantastique essentiellement centré sur des mythologies ouest-africaines mais je me suis retrouvée perdue par le trop grand nombre de personnages.
L’héroïne a laquelle j’ai eu du mal a m’attacher, de plus j’ai trouvé beaucoup de passages assez prévisibles et on ne sait pas exactement comment et pourquoi certaines romances se développent.
Beaucoup de passages m’ont perdue et j’ai trouvé le livre un peu trop long.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman fantastique et je ne suis tellement pas déçue d'avoir été intriguée par ce titre si poétique. J'ai adoré découvrir la mythologie africaine que l'on connait que trop peu. Ce roman m'a permis de me rendre compte que les personnages de mes lectures étaient majoritairement (voir exclusivement) blancs. Merci pour cette découverte et pour ces personnages qui ne laisseront personne indifférent. 🫶🏻
J’avais déjà beaucoup aimé la trilogie Nos jours brûlés de la même autrice et quand je suis tombée sur ce roman à la bibli j’avais grave hâte de le lire. Et quelle surprise dans la deuxième partie 🥹🥹 Même en n’ayant pas lu d’autre livre de Laura Nsafou, c’est une très chouette histoire avec des moments très sombres, très drama, mais aussi très TRÈS poétiques et je ne peux que le recommander
EPIC ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas été transporté par un livre ! Le fantastique nous immerge dans un autre monde dans lequel l’authenticité des personnages et les lieux nous parlent directement ! Merci Laura pour ces moments où j’étais ébahi et émue !