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La Colère et l'Envie
Isor n'est pas comme les autres. Une existence en huis-clos s'est construite autour de cette petite fille mutique refusant les normes. Puis un jour, elle rencontre Lucien, un voisin septuagénaire. Entre ces âmes farouches, l'alchimie opère immédiatement. Quelques années plus tard, un accident vient bouleverser la vie qu'ils s'étaient inventée. Isor s'enfuit en Sicile, elle seule sait pourquoi. En chemin, elle va enfin rencontrer un monde assez vaste pour elle.La Colère et l'Envie est le portrait d'une enfant qui n'entre pas dans les cases. C'est une histoire d'amour éruptive, de partage et de réconciliation. Alice Renard, prodige de vingt et un ans, impose une voix d'une incroyable maturité ; sa plume maîtrisée sculpte le silence et nous éblouit.
160 pages
Published August 30, 2024
7 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 95 reviews
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January 6, 2024What a ride!
Belle originalité dans la narration entre format épistolaire et narration « typique ».
C’est vraiment un roman intéressant, mais j’ai de la misère à me situer. J’ai l’impression d’avoir aimé et pas aimé en même temps . 🙈
Personnellement, j’ai besoin de vraisemblance quand un roman « semble l’être ». Toute la situation avec Isor est un énorme point d’interrogation et c’est magnifique de l’accepter telle qu’elle est, mais en même temps, ses comportements n’ont aucun sens.
Toute la dernière partie est belle, mais comment croire au transfert de tous les acquis en un clin d’œil?
Il faut se laisser porter et accepter? Possiblement. Est-ce que je suis capable d’accepter cette part qui frôle le réalisme magique? 🙈 ehhh
L’autre chose qui me fait vivre un malaise c’est la relation avec Lucien. Je comprends que c’est un amour « paternel », mais les descriptions sont parfois ambiguës quant à la force de leur amour. Ça me déstabilise. Disons que j’aurais aimé ressentir la force de leur affection. Qu’on utilise le terme affection et non amour. Lorsque Lucien se demande s’il est un amoureux alors qu’elle en a 13 et lui 80, errrkk. Je comprends que leur relation n’est pas de cette nature et qu’il n’y a aucune allusion à quoique ce soit qui se serait passé entre eux. Mais les descriptions sont tellement puissantes que ça ressemble plus à de l’amour qu’à de l’affection puis je ne peux accepter ça.
Belle originalité dans la narration entre format épistolaire et narration « typique ».
C’est vraiment un roman intéressant, mais j’ai de la misère à me situer. J’ai l’impression d’avoir aimé et pas aimé en même temps . 🙈
Personnellement, j’ai besoin de vraisemblance quand un roman « semble l’être ». Toute la situation avec Isor est un énorme point d’interrogation et c’est magnifique de l’accepter telle qu’elle est, mais en même temps, ses comportements n’ont aucun sens.
Toute la dernière partie est belle, mais comment croire au transfert de tous les acquis en un clin d’œil?
Il faut se laisser porter et accepter? Possiblement. Est-ce que je suis capable d’accepter cette part qui frôle le réalisme magique? 🙈 ehhh
L’autre chose qui me fait vivre un malaise c’est la relation avec Lucien. Je comprends que c’est un amour « paternel », mais les descriptions sont parfois ambiguës quant à la force de leur amour. Ça me déstabilise. Disons que j’aurais aimé ressentir la force de leur affection. Qu’on utilise le terme affection et non amour. Lorsque Lucien se demande s’il est un amoureux alors qu’elle en a 13 et lui 80, errrkk. Je comprends que leur relation n’est pas de cette nature et qu’il n’y a aucune allusion à quoique ce soit qui se serait passé entre eux. Mais les descriptions sont tellement puissantes que ça ressemble plus à de l’amour qu’à de l’affection puis je ne peux accepter ça.
October 21, 2023
4.5
• Vous avez dû voir désormais ce petit bouquin partout, mais quand je l'ai lu il y a quelques mois, dans le cadre du Prix du Roman FNAC, il n'avait pas encore été publié. C'est peut-être même grâce à cette absence de tapage médiatique, que j'ai foncé dans les pages tête baissée, pas certaine d'aimer un énième récit sur la "différence", quoique ce mot puisse signifier.
• Ce roman parvient selon moi, à la parfaite justesse du récit en ce qui touche les personnages et leur émotion. Je crois même que même l'auteure ne pensait pas que ces voix pourraient être si justes. J'ai été littéralement cueillie par le texte alors que je n'en attendais pas grand chose, le résumé ne me tentant guère. J'ai beaucoup aimé la première partie alternant les voix, les désirs, les jugements du père et de la mère. Cette manière de faire front unis aux yeux de l'enfant et des autres, d'être "les parents", et pourtant de chacun donner un sens à certaines paroles ou attitudes, à aimer, avoir honte ou à jalouser des caractéristiques différentes chez leur fille unique.
• Il est vrai, c'est un roman qui parle profondément de la différence, mais sans en faire un étendard politique ou sociétal, simplement en venant saisir le lecteur aux émotions en silence, presque en catimini. Il n'y a pas de plaidoyer, il n'y a de conclusion à en faire, les personnages sont pleinement des êtres qui naissent dans les mots et hantent le lecteur après la lecture. Tout y est : les incompréhensions, les faux-semblants, les espoirs, les doutes, les rationalisations, et l'amour. L'amour maladroit, l'amour poussif, l'amour que l'on construit patiemment, et celui qui naît sans qu'on sache comment et tout ce que tous ces amours charrient avec eux de bons sentiments comme de méprisables.
• J'aurais voulu que le récit soit plus long, que toute la rencontre entre Isor et le vieux voisin soit plus détaillée, que son escapade en Italie soit relatée dans les moindres détails. Le roman est très court, percutant de ce fait, mais une autre densité lui aurait peut-être apporté une rondeur, une plénitude encore plus marquante sur la durée.
• Vous avez dû voir désormais ce petit bouquin partout, mais quand je l'ai lu il y a quelques mois, dans le cadre du Prix du Roman FNAC, il n'avait pas encore été publié. C'est peut-être même grâce à cette absence de tapage médiatique, que j'ai foncé dans les pages tête baissée, pas certaine d'aimer un énième récit sur la "différence", quoique ce mot puisse signifier.
• Ce roman parvient selon moi, à la parfaite justesse du récit en ce qui touche les personnages et leur émotion. Je crois même que même l'auteure ne pensait pas que ces voix pourraient être si justes. J'ai été littéralement cueillie par le texte alors que je n'en attendais pas grand chose, le résumé ne me tentant guère. J'ai beaucoup aimé la première partie alternant les voix, les désirs, les jugements du père et de la mère. Cette manière de faire front unis aux yeux de l'enfant et des autres, d'être "les parents", et pourtant de chacun donner un sens à certaines paroles ou attitudes, à aimer, avoir honte ou à jalouser des caractéristiques différentes chez leur fille unique.
• Il est vrai, c'est un roman qui parle profondément de la différence, mais sans en faire un étendard politique ou sociétal, simplement en venant saisir le lecteur aux émotions en silence, presque en catimini. Il n'y a pas de plaidoyer, il n'y a de conclusion à en faire, les personnages sont pleinement des êtres qui naissent dans les mots et hantent le lecteur après la lecture. Tout y est : les incompréhensions, les faux-semblants, les espoirs, les doutes, les rationalisations, et l'amour. L'amour maladroit, l'amour poussif, l'amour que l'on construit patiemment, et celui qui naît sans qu'on sache comment et tout ce que tous ces amours charrient avec eux de bons sentiments comme de méprisables.
• J'aurais voulu que le récit soit plus long, que toute la rencontre entre Isor et le vieux voisin soit plus détaillée, que son escapade en Italie soit relatée dans les moindres détails. Le roman est très court, percutant de ce fait, mais une autre densité lui aurait peut-être apporté une rondeur, une plénitude encore plus marquante sur la durée.
March 2, 2024
J'ai aimé ce roman car je savais qu'il y avait une partie qui relevait presque du réalisme magique. Sinon j'aurais levé les yeux au ciel. Mais bon, peut-être suis-je blasée après tant d'années à travailler avec ces jeunes.
On nous raconte l'histoire d'Isor, jeune fille neuroatypique difficilement catégorisable, et de ses parents qui réagissent différemment à cet enfant déconcertante. Puis, elle va recontrer un septuagénaire bougon qui va réussir à l'apprivoiser.
Entendons-nous, c'est assez incroyable qu'une jeune autrice ait réussi à parler ainsi d'un père, d'une mère et d'une personne âgée. Sa plume est magnifique. Il y a des fulgurances dans le roman et je la relirai clairement.
On nous raconte l'histoire d'Isor, jeune fille neuroatypique difficilement catégorisable, et de ses parents qui réagissent différemment à cet enfant déconcertante. Puis, elle va recontrer un septuagénaire bougon qui va réussir à l'apprivoiser.
Entendons-nous, c'est assez incroyable qu'une jeune autrice ait réussi à parler ainsi d'un père, d'une mère et d'une personne âgée. Sa plume est magnifique. Il y a des fulgurances dans le roman et je la relirai clairement.
September 3, 2023
Je referme ce livre époustouflée par la maîtrise de cette jeune autrice de 21 ans. Ce livre est lumineux, profond, émouvant, d’une stupéfiante justesse.
La rencontre entre Isor, cette jeune fille autiste (même si le mot n’est jamais posé) - dont le seul univers se résume à ses parents, aimants mais étouffants, se débattant comme ils peuvent face à cette enfant atypique et aux réactions anormales, déconcertantes, et Lucien, ce vieux monsieur triste, qui vit reclus chez lui, est d’une beauté et d’une émotion fulgurante.
La suite du roman, qui voit l’évolution et l’émancipation d’Isor, suite à un événement dramatique, est magnifique, poétique, à l’aune de cette rencontre lumineuse.
Comment cette jeune femme peut-elle écrire avec autant de justesse sur le fait d’être parent, sur le fait d’être un vieillard qui n’attend plus rien de la vie, c’est stupéfiant. La langue est limpide, ciselée, précise et poétique.
Une magnifique découverte.
La rencontre entre Isor, cette jeune fille autiste (même si le mot n’est jamais posé) - dont le seul univers se résume à ses parents, aimants mais étouffants, se débattant comme ils peuvent face à cette enfant atypique et aux réactions anormales, déconcertantes, et Lucien, ce vieux monsieur triste, qui vit reclus chez lui, est d’une beauté et d’une émotion fulgurante.
La suite du roman, qui voit l’évolution et l’émancipation d’Isor, suite à un événement dramatique, est magnifique, poétique, à l’aune de cette rencontre lumineuse.
Comment cette jeune femme peut-elle écrire avec autant de justesse sur le fait d’être parent, sur le fait d’être un vieillard qui n’attend plus rien de la vie, c’est stupéfiant. La langue est limpide, ciselée, précise et poétique.
Une magnifique découverte.
April 2, 2025
Très joli roman ( merci Marine hihi )
J'ai été très émue par la dernière partie où pour moi tout prend sens, j'ai adoré l'écriture cela semblait comme de la douce poésie 🧚♀️
L'histoire est bien menée c'était vraiment une approche originale !!
J'ai moins accroché avec la partie de Lucien mais je crois que j'ai vraiment saisi lorsque j'ai lu entièrement le roman ... Alors sans racunes Lucien ;))
J'ai été très émue par la dernière partie où pour moi tout prend sens, j'ai adoré l'écriture cela semblait comme de la douce poésie 🧚♀️
L'histoire est bien menée c'était vraiment une approche originale !!
J'ai moins accroché avec la partie de Lucien mais je crois que j'ai vraiment saisi lorsque j'ai lu entièrement le roman ... Alors sans racunes Lucien ;))
December 13, 2025
j’adore la forme
November 12, 2023
An interesting read and representation of a young girl with strong deficits in social interactions and communication. I appreciated seeing through her parents’ eyes their difficulties raising her, their interactions with the medical body, and their respective feelings about the situation. Impressed that a young author (21yo!) wrote this! I however disconnected more in the last part of the book which felt too unrealistic to me, and found the parallel story about the old man’s past a little stale (or coming out of nowhere?) although I understood its purpose. Flowing writing style, reads very easily.
3.5/5
3.5/5
September 27, 2023
Je suis vraiment passé à côté de ce livre, j'ai surtout ressenti une certaine lassitude et impossible de me réjouir réellement aux bons moments ou me sentir outrée à d'autres.
October 27, 2023
Parfois, il suffit d’une rencontre pour changer le cours d’une vie.
Isor est une enfant que l’on pourrait qualifier de différente : non-communicante, les médecins n’ont jamais su poser le bon diagnostic pour expliquer son comportement hors-norme, laissant ses parents désemparés. Une existence en huis-clos se referme autour de la jeune fille.
Puis le miracle se produit : Isor rencontre Lucien, son voisin septuagénaire et solitaire avec qui la complicité est immédiate. C’est le coup de foudre. Ils s’apprivoisent l’un l’autre et ne se quittent plus… jusqu’au jour où Lucien subit un grave accident.
Isor disparaît et part résoudre une dernière mission pour son ami, en Italie…
Ce premier roman est bouleversant et m’a laissé sans voix ! Avec sa forme originale et son écriture magique, il vous apprend à écouter les silences et vous fait côtoyer la beauté dans sa forme la plus pure.
Isor est une enfant que l’on pourrait qualifier de différente : non-communicante, les médecins n’ont jamais su poser le bon diagnostic pour expliquer son comportement hors-norme, laissant ses parents désemparés. Une existence en huis-clos se referme autour de la jeune fille.
Puis le miracle se produit : Isor rencontre Lucien, son voisin septuagénaire et solitaire avec qui la complicité est immédiate. C’est le coup de foudre. Ils s’apprivoisent l’un l’autre et ne se quittent plus… jusqu’au jour où Lucien subit un grave accident.
Isor disparaît et part résoudre une dernière mission pour son ami, en Italie…
Ce premier roman est bouleversant et m’a laissé sans voix ! Avec sa forme originale et son écriture magique, il vous apprend à écouter les silences et vous fait côtoyer la beauté dans sa forme la plus pure.
December 9, 2023
Ohlala je m'attendais pas à être aussi touchée, la dernière partie = pure poésie pure puissance <3
February 5, 2025
4.5/5 ⭐️
très touchée par cette lecture ! une rédaction très originale en trois parties d’un voyage tout en poésie et mélancolie (la dernière est si justement écrite je suis sur les fesses)
très touchée par cette lecture ! une rédaction très originale en trois parties d’un voyage tout en poésie et mélancolie (la dernière est si justement écrite je suis sur les fesses)
October 26, 2023
Bouleversant et magique !
Tout petit roman qui se lit d'une traite. J'avais lu de très bonnes critiques et je dois avouer que ça a été un véritable coup de coeur. Premier roman pour cette jeune auteure dont la plume est absolument merveilleuse.
La structure est aussi très original tout en mélangeant les voix des parents et les lettres de la petite.
Que dire de l'enfant ?
Même s'il n'y a pas de diagnostic
médical, on comprend qu'elle est autiste.
Sans créer des stéréotypes, tout en créant une ambiance spéciale, on assiste au quotidien de cette famille et à la découverte d'un être qui deviendra son âme soeur, deux êtres qui enfin se comprennent.
J'ai hâte de découvrir les prochains romans de cette nouvelle plume.
Tout petit roman qui se lit d'une traite. J'avais lu de très bonnes critiques et je dois avouer que ça a été un véritable coup de coeur. Premier roman pour cette jeune auteure dont la plume est absolument merveilleuse.
La structure est aussi très original tout en mélangeant les voix des parents et les lettres de la petite.
Que dire de l'enfant ?
Même s'il n'y a pas de diagnostic
médical, on comprend qu'elle est autiste.
Sans créer des stéréotypes, tout en créant une ambiance spéciale, on assiste au quotidien de cette famille et à la découverte d'un être qui deviendra son âme soeur, deux êtres qui enfin se comprennent.
J'ai hâte de découvrir les prochains romans de cette nouvelle plume.
March 17, 2025
Note : 3,5/5 ⭐️
Alors il m'a été prêté et je savais que ce serait une lecture douce. Le livre est divisée en 3 parties : la première l'enfance du personnage, en 2e la rencontré avec un autre personnage et la dernière sur l'après. J'avoue avoir plus touchée par la 1ere partie avec le point de vue des parents, que j'ai trouvé assez dure. Les autres parties étaient touchantes même si j'ai pas été aussi ému que je le pensais. J'ai trouvé la relation un trop fusionnelle même parfois un peu bizarre, on parle d'amitié. Cependant ça m'a un peu déranger et sortie de ma lecture. La narration est originale, on parle du personnage principale mais on n'est jamais de son point de vue.
Alors il m'a été prêté et je savais que ce serait une lecture douce. Le livre est divisée en 3 parties : la première l'enfance du personnage, en 2e la rencontré avec un autre personnage et la dernière sur l'après. J'avoue avoir plus touchée par la 1ere partie avec le point de vue des parents, que j'ai trouvé assez dure. Les autres parties étaient touchantes même si j'ai pas été aussi ému que je le pensais. J'ai trouvé la relation un trop fusionnelle même parfois un peu bizarre, on parle d'amitié. Cependant ça m'a un peu déranger et sortie de ma lecture. La narration est originale, on parle du personnage principale mais on n'est jamais de son point de vue.
October 18, 2025
Vraiment rien aimé de ce roman. La première partie passe encore, avec l’alternance du point de vue du père et de la mère qui essayent de comprendre le mystère qu’est leur fille. Puis l’interminable et imbuvable partie de cette amitié incongrue qui frôle parfois la pédophilie entre Isor et le vieux voisin de 80 ans. La fugue d’Isor pour aider son nouvel ami n’est qu’une suite d’invraisemblances mais on n’est plus à ça près. Et ses lettres…c’est pas parce qu’on écrit en mauvaise syntaxe qu’on en fait de la poésie.
July 3, 2024
j’ai trouvé le roman bof (je reste très mitigée) je n’ai pas accroché et je me suis attachée à aucun personnage et la relation entre lucien et isor m’a parfois mis mal à l’aise. l’écriture reste intéressante (sensible et délicate) mais l’histoire ou plutôt l’angle qui a été pris pour la raconter ne m’a pas du tout conquise.
September 5, 2023
Alice Renard, primo-romancière, toute jeune femme, propose un roman captivant sur l’étrangeté d’une enfant et sa découverte de la liberté à l’adolescence.
De cette enfant différente, de sa venue chez Camillio et Maude, ses parents, qui de sa naissance à ses trois, quatre ans se sont inquiétés, Alice Renard nous en raconte par le menu, l’histoire en alternant les points de vue de son père et de sa mère.
Brin d’histoire
Et de ces deux récits qui forment la première partie, le lecteur retient, l’inquiétude, la honte, l’enfermement et l’agressivité rentrée, insidieuse, des parents pas comme les autres. Tout bouleverse le bon sens de ces deux adultes !
Elle est sapeur-pompier, avec une propension certaine à être le sauveteur du monde. Lui est laveur de vitres sur les buildings. Solitaire, il affronte le vertige, les environnements escarpés. Tous deux sont habitués aux situations périlleuses.
Consultant les médecins, fréquentant les voisins et la famille pour trouver explications et surtout diagnostic, ils recherchent le nom de la maladie et après, un médicament pour que tout devienne normal.
Mais, rien ne peut apaiser leurs inquiétudes. Seule enfant de ce couple, ils ne peuvent se résoudre à sa différence. Les avis sont contradictoires et, pour eux, aucunement rassurants. Personne ne savait. Personne ne pouvait les aider.
Les médecins ne savaient que dire
“Elle ne veut pas.
Elle pourrait.”
Impossible pour eux d’entendre ces deux phrases, devenues leitmotiv chez les soignants.
Alors, en fermant leur porte et en arrêtant leurs démarches, ils décident qu’ils seront seuls capables de s’en occuper.
À 13 ans, le corps d’Isor est devenu grand mais elle ne parle toujours pas, ne va pas à l’école et à peu près tous les quinze jours, se laisse aller a des colères où le monde s’arrête par la violence et la destruction qu’elles véhiculent.
Un jour, une rencontre fortuite va changer ce schéma. Deux solitudes vont s’apprivoiser : celle du voisin de soixante-seize ans, avec son histoire et celle de la jeune fille esseulée, enfermée autant dans son aphasie ainsi que dans sa famille.
Un premier roman étonnant
Bâtis en trois parties, le roman, La colère et l’envie, est atypique et étonnant mais complètement envoûtant.
Sa maîtrise littéraire et sa maturité sidérante donnent une puissance narrative assez novatrice. Quelques longueurs et des redondances, mais dans l’ensemble un récit qui ne laisse absolument pas indifférent !
Mais qui est Alice Renard pour écrire ainsi ? Le récit reprend certainement des données autobiographiques. Des souvenirs de l’enfant précoce que ses parents voulaient protéger des dangers du monde ? Certainement ! Mais, il n’empêche que ce roman attire la curiosité du lecteur.
En tout cas, c’est aussi un hommage à l’affection que ces parents ont réussi à donner à leur fille. Un remerciement littéraire en somme !
Assurément une rencontre qu’il est difficile d’oublier ! À vous de la découvrir.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
De cette enfant différente, de sa venue chez Camillio et Maude, ses parents, qui de sa naissance à ses trois, quatre ans se sont inquiétés, Alice Renard nous en raconte par le menu, l’histoire en alternant les points de vue de son père et de sa mère.
Brin d’histoire
Et de ces deux récits qui forment la première partie, le lecteur retient, l’inquiétude, la honte, l’enfermement et l’agressivité rentrée, insidieuse, des parents pas comme les autres. Tout bouleverse le bon sens de ces deux adultes !
Elle est sapeur-pompier, avec une propension certaine à être le sauveteur du monde. Lui est laveur de vitres sur les buildings. Solitaire, il affronte le vertige, les environnements escarpés. Tous deux sont habitués aux situations périlleuses.
Consultant les médecins, fréquentant les voisins et la famille pour trouver explications et surtout diagnostic, ils recherchent le nom de la maladie et après, un médicament pour que tout devienne normal.
Mais, rien ne peut apaiser leurs inquiétudes. Seule enfant de ce couple, ils ne peuvent se résoudre à sa différence. Les avis sont contradictoires et, pour eux, aucunement rassurants. Personne ne savait. Personne ne pouvait les aider.
Les médecins ne savaient que dire
“Elle ne veut pas.
Elle pourrait.”
Impossible pour eux d’entendre ces deux phrases, devenues leitmotiv chez les soignants.
Alors, en fermant leur porte et en arrêtant leurs démarches, ils décident qu’ils seront seuls capables de s’en occuper.
À 13 ans, le corps d’Isor est devenu grand mais elle ne parle toujours pas, ne va pas à l’école et à peu près tous les quinze jours, se laisse aller a des colères où le monde s’arrête par la violence et la destruction qu’elles véhiculent.
Un jour, une rencontre fortuite va changer ce schéma. Deux solitudes vont s’apprivoiser : celle du voisin de soixante-seize ans, avec son histoire et celle de la jeune fille esseulée, enfermée autant dans son aphasie ainsi que dans sa famille.
Un premier roman étonnant
Bâtis en trois parties, le roman, La colère et l’envie, est atypique et étonnant mais complètement envoûtant.
Sa maîtrise littéraire et sa maturité sidérante donnent une puissance narrative assez novatrice. Quelques longueurs et des redondances, mais dans l’ensemble un récit qui ne laisse absolument pas indifférent !
Mais qui est Alice Renard pour écrire ainsi ? Le récit reprend certainement des données autobiographiques. Des souvenirs de l’enfant précoce que ses parents voulaient protéger des dangers du monde ? Certainement ! Mais, il n’empêche que ce roman attire la curiosité du lecteur.
En tout cas, c’est aussi un hommage à l’affection que ces parents ont réussi à donner à leur fille. Un remerciement littéraire en somme !
Assurément une rencontre qu’il est difficile d’oublier ! À vous de la découvrir.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
May 11, 2025
„Hunger und Zorn“ von Alice Renard ist ein unkonventioneller Roman, der mich richtig überrascht hat. Der dünne Band besteht aus drei Teilen: Der erste Teil besteht nur aus abwechselnden Aussagen von Mutter und Vater zu ihrer Tochter Isor. Da Isor als Kleinkind darauf warten lässt, endlich einmal zu sprechen, suchen die Eltern Ärzte auf. Diese geben Entwarnung - bis sie es plötzlich nicht mehr tun. Mittlerweile ist Isor ein Teenager, ihre Mutter beschreibt Isor und ihre eigene, kleine Welt liebevoll, während der Vater deutlich entnervter ist, was seine „besondere“ Tochter betrifft.
Im zweiten Teil lernen wir die Sicht des Nachbarn auf Isor kennen und der letzte Teil des Buchs hat mich zum Staunen gebracht, auch hier wird wieder eine ganz anderer Stil gewählt. Ein wirklich packender Roman mit drei unterschiedlichen Erzählstrukturen, die ein ganz spannendes Bild von der Familie und vor allen Dingen von Isor zeichnen.
Inwiefern die Geschichte realistisch ist, kann ich nicht beurteilen - für manche könnte dies sicherlich ein Kritikpunkt sein. Für mich spielt das hier ehrlich gesagt eine untergeordnete Rolle, denn ich habe mich gefreut, dieser ungewöhnlichen Erzählung beizuwohnen. ⭐️⭐️⭐️⭐️/5 - da es mir an machen Stellen etwas zu philosophisch war. Das Übersetzen hat sich wahrscheinlich auch gar nicht so einfach gestaltet...
Im zweiten Teil lernen wir die Sicht des Nachbarn auf Isor kennen und der letzte Teil des Buchs hat mich zum Staunen gebracht, auch hier wird wieder eine ganz anderer Stil gewählt. Ein wirklich packender Roman mit drei unterschiedlichen Erzählstrukturen, die ein ganz spannendes Bild von der Familie und vor allen Dingen von Isor zeichnen.
Inwiefern die Geschichte realistisch ist, kann ich nicht beurteilen - für manche könnte dies sicherlich ein Kritikpunkt sein. Für mich spielt das hier ehrlich gesagt eine untergeordnete Rolle, denn ich habe mich gefreut, dieser ungewöhnlichen Erzählung beizuwohnen. ⭐️⭐️⭐️⭐️/5 - da es mir an machen Stellen etwas zu philosophisch war. Das Übersetzen hat sich wahrscheinlich auch gar nicht so einfach gestaltet...
March 19, 2025
ein vermeintlich autistisches mädchen das nicht spricht und auch sonst ganz anders ist (und deren eltern an ihr verzweifeln) lernt den älteren nachbarn kennen und blüht auf. als dieser einen schaganfall bekommt, haut sie ab.
und schreibt (!) ihren eltern briefe aus italien, dahin ist sie un die tochter des mannes zu finden und in seinem sinne um verzeihung zu bitten da er sie als kind verlassen hat.
er stirbt später und das mädchen zieht zu seiner tochter nach italien.
tolles buch über liebe und freundschaft, poetisch und kurzweilige kleine geschichte
und schreibt (!) ihren eltern briefe aus italien, dahin ist sie un die tochter des mannes zu finden und in seinem sinne um verzeihung zu bitten da er sie als kind verlassen hat.
er stirbt später und das mädchen zieht zu seiner tochter nach italien.
tolles buch über liebe und freundschaft, poetisch und kurzweilige kleine geschichte
This entire review has been hidden because of spoilers.
January 19, 2025
Isor è una ragazzina di 13 anni. Non parla, non sa leggere, non comunica. I suoi genitori vivono nella periferia di Parigi cercando di fare del loro meglio, entrambi chiusi nel loro dolore per questa figlia "non normale". Un giorno, per un'emergenza, chiedono ad un anziano vicino se può tenere Isor. Da allora Isor e Lucien si vedranno ogni giorno. Un'amicizia che stravolgerà la vita di tutti i protagonisti di questa storia.
February 4, 2024
Alors désolée mais la forme ça n'est pas possible. Et encore une fois ça ne raconte absolument rien ou presque. Et pour ne rien raconter il faut un minimum de talent.
Une très mauvaise journée lecture, je crois que je vais retourner vers un roman booktok qui n'essaye pas de faire autre chose que me divertir pour quelques heures mais qui le fait bien
Une très mauvaise journée lecture, je crois que je vais retourner vers un roman booktok qui n'essaye pas de faire autre chose que me divertir pour quelques heures mais qui le fait bien
March 19, 2024
Je referme ce livre émue. D'abord intriguée par la première partie, c'est vraiment la troisième et dernière que j'ai préférée. Un tourbillon de mots qui vous fait voyager loin.
December 19, 2024
très sympa!
February 19, 2025
Libro particolare, originale, commovente, poetico
March 28, 2025
Un piccolo gioiellino. Da leggere e rileggere.
August 27, 2025
Mit „Hunger und Zorn“ hat Alice Renard ihren Debütroman geschrieben, welcher ein eigenständiges Buch ist. Dieser Roman ist ein besonders Werk, handelt es von einem neurodivergenten Mädchen und wie sie sich selbst und auch ihre nähere Umwelt es wahrnehmen.
Klappentext:
Wenn die kleine Isor von ihren Streifzügen zurückkehrt, kann ihre Mutter nur erahnen, wo sie war. Mit den Fingern löst sie die Zöpfe der Tochter, findet Löwenzahnblüten, Grashalme, einen Käfer. Erzählen wird Isor nichts – denn Isor ist nicht wie andere Kinder. Sie spricht nicht, lernt nicht, lebt in stummen Gedanken und tobenden Wutausbrüchen. Gefangen in einer Realität, die nicht die ihre ist, treibt sie ihre Eltern in die Verzweiflung. Bis sie eines Tages auf Lucien von nebenan trifft und in dem vorsichtigen, einsamen Alten eine verwandte Seele erkennt.
Bei diesem Roman hat mich der Klappentext neugierig gemacht. Es klang nach einem besonderen und berührenden Werk und ich muss gestehen, dass ich keine großen Erwartungen an dieses Buch hatte. Daher war ich positiv überrascht, dass mich dieses Werk so bewegt hat.
Der Debütroman ist in drei Abschnitte unterteilt, indem unterschiedliche Protagonisten zu Wort kommen. Ich finde es gelungen, wie Renard hier mit der Sprache spielt. Die jeweiligen Charaktere haben unterschiedliche Ausdrucksweise, zusätzlich zu ihrer verschiedenen Ansicht zur aktuellen Situation. Dies führt dazu, dass man sich als Leser besser orientieren kann, wer hier das Wort hat. Aber auch, dass man sich besser in den jeweiligen Charakter einfinden kann und ihn dadurch noch mal besser kennen lernt. Gekonnt schafft es Renard hier eine dichte Atmosphäre und ein passendes Erzähltempo zu wählen. Als Leser merkt man gar nicht, wie die Seiten nur so dahinfliegen. Immer tiefer gelangt man in diesen Strudel und möchte wissen, wie es mit dem neurodivergenten Mädchen Isor weitergeht, wie sie ihren Weg geht.
Im ersten Teil wird die Geschichte aus der Sicht der Eltern erzählt. Sie müssen erkennen, dass ihr Mädchen Isor anders ist, dass sie etwas Besonderes ist und wohl nie so wie andere Mädchen in ihrem Alter sein wird. Man merkt den Eltern an, dass sie an ihre Grenzen kommen und dass sie allgemein mit der Situation überfordert sind. Aber dennoch versuchen sie ihr bestes und geben sich Mühe, sie gehen auf Isor ein und erkennen, was ihr Freude bereitet oder was ihr nicht so gut tut. Die Mutter spricht voller Liebe von Isor und man merkt ihr an, wie erschüttert sie ist, dass Isor anders ist. Dennoch hat sie Angst und stößt an ihre Grenzen. Der Vater ist oftmals überfordert und hat ebenso seine Zweifel. Teilweise arbeiten die beiden als ein gutes Team zusammen, aber es gibt auch Momente, wo sich beide uneinig sind. Im Grunde eine alltägliche Situation, stellenweise haben sie verschiedene Ansätze und Sichtweisen. Dennoch ist auf jeder Seite zu spüren, wie sie mit Isor ihr Bestes geben und ihr ein gutes Leben geben wollen. Oftmals ist die Verzweiflung zu erkennen, wie beide an ihre Grenzen stoßen. Ich fand diesen Abschnitt sehr bewegend. Die Eltern sind hin- und hergerissen. Sie versuchen, Isor so viel Liebe zu geben und dennoch ist es für die beiden kein einfaches Leben.
Im zweiten Teil wird aus der Perspektive von dem älteren Nachbarn Lucien erzählt. Er hatte bisher nur wenige Berührungspunkte mit Isor, bis sich dies schlagartig von einem Tag auf den anderen ändert. Dies passiert auch nur wegen einem Zufall, Lucien soll auf Grund eines Handwerker- Notfalls auf Isor aufpassen. Daraus entwickelt sich eine tiefe und wunderbare Freundschaft zwischen den beiden, welche sehr bewegend ist. Lucien akzeptiert Isor so, wie sie ist. Seine Sicht auf dieses Mädchen ist viel offener und nicht so voller Zwänge. Er geht auf sie ein und versucht Isor zu verstehen, möchte sie glücklich machen und dabei entwickeln die beiden gemeinsame Hobbies. Am Ende des zweiten Abschnittes pflegen die beiden eine besondere und innige Freundschaft und es hat mir Freude bereitet, mitzuerleben wie diese tiefe Beziehung aufgebaut wird. Diesen Teil habe ich sehr genossen, erlebt man hier Isor noch einmal aus einer ganz anderen Perspektive und lernt neue Facetten an ihr.
Im dritten Teil kommt Isor selbst zu Wort. Als Leser bekommt man Einblicke in ihre Gedankengänge und lernt sie noch einmal mit ganz anderen Facetten kennen. Diese Eindrücke fand ich sehr gelungen und interessant. Jedoch bin ich bezüglich der Entwicklung von Isor etwas skeptisch. Ist solch eine Weiterentwicklung realistisch? Hier musste ich mir bewusstwerden, dass dies ein Roman ist und nicht immer alles realistisch sein muss. Für mich persönlich, hat dieser Abschnitt den realistischen Rahmen gesprengt und ist eher in den Bereich der Fiktion abgedriftet. Aber teilweise ist man auch überrascht, was der Mensch alles leisten kann. Daher hat mir zum Ende hin auch dieser Abschnitt auch wieder gefallen und ich habe mich für Isor gefreut, dass sie ihren Weg gegangen ist und ihr eigenes Leben gelebt hat.
Insgesamt hat Alice Renard mit „Hunger und Zorn“ einen berührenden und bewegenden Roman geschrieben, welcher den Leser nachdenklich zurücklässt. Es ist auf jeden Fall ein Werk, welches nachklingt und auch wenn man das Buch am Ende zuklappt, so bleibt einem der Inhalt noch länger im Gedächtnis. Von mir gibt es für diesen Debütroman 4 Sterne.
Klappentext:
Wenn die kleine Isor von ihren Streifzügen zurückkehrt, kann ihre Mutter nur erahnen, wo sie war. Mit den Fingern löst sie die Zöpfe der Tochter, findet Löwenzahnblüten, Grashalme, einen Käfer. Erzählen wird Isor nichts – denn Isor ist nicht wie andere Kinder. Sie spricht nicht, lernt nicht, lebt in stummen Gedanken und tobenden Wutausbrüchen. Gefangen in einer Realität, die nicht die ihre ist, treibt sie ihre Eltern in die Verzweiflung. Bis sie eines Tages auf Lucien von nebenan trifft und in dem vorsichtigen, einsamen Alten eine verwandte Seele erkennt.
Bei diesem Roman hat mich der Klappentext neugierig gemacht. Es klang nach einem besonderen und berührenden Werk und ich muss gestehen, dass ich keine großen Erwartungen an dieses Buch hatte. Daher war ich positiv überrascht, dass mich dieses Werk so bewegt hat.
Der Debütroman ist in drei Abschnitte unterteilt, indem unterschiedliche Protagonisten zu Wort kommen. Ich finde es gelungen, wie Renard hier mit der Sprache spielt. Die jeweiligen Charaktere haben unterschiedliche Ausdrucksweise, zusätzlich zu ihrer verschiedenen Ansicht zur aktuellen Situation. Dies führt dazu, dass man sich als Leser besser orientieren kann, wer hier das Wort hat. Aber auch, dass man sich besser in den jeweiligen Charakter einfinden kann und ihn dadurch noch mal besser kennen lernt. Gekonnt schafft es Renard hier eine dichte Atmosphäre und ein passendes Erzähltempo zu wählen. Als Leser merkt man gar nicht, wie die Seiten nur so dahinfliegen. Immer tiefer gelangt man in diesen Strudel und möchte wissen, wie es mit dem neurodivergenten Mädchen Isor weitergeht, wie sie ihren Weg geht.
Im ersten Teil wird die Geschichte aus der Sicht der Eltern erzählt. Sie müssen erkennen, dass ihr Mädchen Isor anders ist, dass sie etwas Besonderes ist und wohl nie so wie andere Mädchen in ihrem Alter sein wird. Man merkt den Eltern an, dass sie an ihre Grenzen kommen und dass sie allgemein mit der Situation überfordert sind. Aber dennoch versuchen sie ihr bestes und geben sich Mühe, sie gehen auf Isor ein und erkennen, was ihr Freude bereitet oder was ihr nicht so gut tut. Die Mutter spricht voller Liebe von Isor und man merkt ihr an, wie erschüttert sie ist, dass Isor anders ist. Dennoch hat sie Angst und stößt an ihre Grenzen. Der Vater ist oftmals überfordert und hat ebenso seine Zweifel. Teilweise arbeiten die beiden als ein gutes Team zusammen, aber es gibt auch Momente, wo sich beide uneinig sind. Im Grunde eine alltägliche Situation, stellenweise haben sie verschiedene Ansätze und Sichtweisen. Dennoch ist auf jeder Seite zu spüren, wie sie mit Isor ihr Bestes geben und ihr ein gutes Leben geben wollen. Oftmals ist die Verzweiflung zu erkennen, wie beide an ihre Grenzen stoßen. Ich fand diesen Abschnitt sehr bewegend. Die Eltern sind hin- und hergerissen. Sie versuchen, Isor so viel Liebe zu geben und dennoch ist es für die beiden kein einfaches Leben.
Im zweiten Teil wird aus der Perspektive von dem älteren Nachbarn Lucien erzählt. Er hatte bisher nur wenige Berührungspunkte mit Isor, bis sich dies schlagartig von einem Tag auf den anderen ändert. Dies passiert auch nur wegen einem Zufall, Lucien soll auf Grund eines Handwerker- Notfalls auf Isor aufpassen. Daraus entwickelt sich eine tiefe und wunderbare Freundschaft zwischen den beiden, welche sehr bewegend ist. Lucien akzeptiert Isor so, wie sie ist. Seine Sicht auf dieses Mädchen ist viel offener und nicht so voller Zwänge. Er geht auf sie ein und versucht Isor zu verstehen, möchte sie glücklich machen und dabei entwickeln die beiden gemeinsame Hobbies. Am Ende des zweiten Abschnittes pflegen die beiden eine besondere und innige Freundschaft und es hat mir Freude bereitet, mitzuerleben wie diese tiefe Beziehung aufgebaut wird. Diesen Teil habe ich sehr genossen, erlebt man hier Isor noch einmal aus einer ganz anderen Perspektive und lernt neue Facetten an ihr.
Im dritten Teil kommt Isor selbst zu Wort. Als Leser bekommt man Einblicke in ihre Gedankengänge und lernt sie noch einmal mit ganz anderen Facetten kennen. Diese Eindrücke fand ich sehr gelungen und interessant. Jedoch bin ich bezüglich der Entwicklung von Isor etwas skeptisch. Ist solch eine Weiterentwicklung realistisch? Hier musste ich mir bewusstwerden, dass dies ein Roman ist und nicht immer alles realistisch sein muss. Für mich persönlich, hat dieser Abschnitt den realistischen Rahmen gesprengt und ist eher in den Bereich der Fiktion abgedriftet. Aber teilweise ist man auch überrascht, was der Mensch alles leisten kann. Daher hat mir zum Ende hin auch dieser Abschnitt auch wieder gefallen und ich habe mich für Isor gefreut, dass sie ihren Weg gegangen ist und ihr eigenes Leben gelebt hat.
Insgesamt hat Alice Renard mit „Hunger und Zorn“ einen berührenden und bewegenden Roman geschrieben, welcher den Leser nachdenklich zurücklässt. Es ist auf jeden Fall ein Werk, welches nachklingt und auch wenn man das Buch am Ende zuklappt, so bleibt einem der Inhalt noch länger im Gedächtnis. Von mir gibt es für diesen Debütroman 4 Sterne.
February 27, 2024
Maude et Camillo sont les parents d'Isor, enfant spéciale, différente, mutique, déficiente ? Ses parents ne la pensent pas capable de survivre dans la société. C'est pourquoi ils choisissent de la déscolariser, et de la garder "en sécurité" entre les murs de leur appartement. Jusqu'à ce qu'ils soient obligés de la déposer une après-midi chez Lucien, leur voisin septuagénaire. C'est alors qu'Isor s'ouvre au monde, enfin, une certaine partie du monde...
La première partie raconte le quotidien de parents d'une enfant différente. Parents aimants, démunis, entre errances diagnostiques, désespoir, impuissance absolue face au mutisme, incompréhension, frustration... Malgré le temps passé à chercher des solutions, des options, ils ne parviennent pas à intégrer Isor au monde, et s'éloignent peu à peu de la société, eux aussi.
La deuxième partie est racontée par Lucien, qui voit autre chose en Isor... Ce sont alors les dissemblances entre jeunesse et vieillesse qui font leur apparition, et les ressemblances entre les handicaps physiques et la différence mentale. Réflexions sur le temps qui passe, sur les souvenirs, l'enfance, les écarts entre générations : Lucien nous offre le recul d'un sage âgé : un regard bienveillant, décalé, plein de sagesse et de philosophie.
Enfin, la parole est donnée à Isor : fraîcheur et curiosité d'une jeunesse qui aurait dû s'estomper chez une adolescente...
Lorsque la crainte de la lassitude pointe son nez, un nouveau protagoniste vient porter un regard nouveau sur Isor et ses difficultés...
J'ai aimé le début de la première partie, le style particulier, ces échanges de voix (très prégnants en audiolivre, évidemment) et la description du parcours de combattant.e.s des parents, qui m'a semblé plutôt réaliste. Et lorsque je commençais à m'ennuyer un peu malgré mon attrait pour le thème et la qualité de l'écriture et de la lecture, Lucien a fait son apparition pour relancer ma curiosité et mon attention. Malheureusement, j'ai trouvé la troisième partie incohérente, tant dans le déroulement des événements, qu'à travers le vocabulaire employé.
Les lecteurices sont absolument parfait.e.s ! Hugues Boucher, Grétel Delattre, Alice de Lencquesaing, Michel Favory : chacun et chacune se fond dans la peau du personnage dont il porte les pensées. J'ai particulièrement aimé la voix de Lucien : profonde, sereine, grave et pleine. Mais ce n'est vraiment qu'une question de goût auditif car les autres lecteurices jouent à merveille leur rôle : les intonation, la diction, l'impulsion... tout est absolument juste et empreint de sincérité.
La première partie raconte le quotidien de parents d'une enfant différente. Parents aimants, démunis, entre errances diagnostiques, désespoir, impuissance absolue face au mutisme, incompréhension, frustration... Malgré le temps passé à chercher des solutions, des options, ils ne parviennent pas à intégrer Isor au monde, et s'éloignent peu à peu de la société, eux aussi.
La deuxième partie est racontée par Lucien, qui voit autre chose en Isor... Ce sont alors les dissemblances entre jeunesse et vieillesse qui font leur apparition, et les ressemblances entre les handicaps physiques et la différence mentale. Réflexions sur le temps qui passe, sur les souvenirs, l'enfance, les écarts entre générations : Lucien nous offre le recul d'un sage âgé : un regard bienveillant, décalé, plein de sagesse et de philosophie.
Enfin, la parole est donnée à Isor : fraîcheur et curiosité d'une jeunesse qui aurait dû s'estomper chez une adolescente...
Lorsque la crainte de la lassitude pointe son nez, un nouveau protagoniste vient porter un regard nouveau sur Isor et ses difficultés...
J'ai aimé le début de la première partie, le style particulier, ces échanges de voix (très prégnants en audiolivre, évidemment) et la description du parcours de combattant.e.s des parents, qui m'a semblé plutôt réaliste. Et lorsque je commençais à m'ennuyer un peu malgré mon attrait pour le thème et la qualité de l'écriture et de la lecture, Lucien a fait son apparition pour relancer ma curiosité et mon attention. Malheureusement, j'ai trouvé la troisième partie incohérente, tant dans le déroulement des événements, qu'à travers le vocabulaire employé.
Les lecteurices sont absolument parfait.e.s ! Hugues Boucher, Grétel Delattre, Alice de Lencquesaing, Michel Favory : chacun et chacune se fond dans la peau du personnage dont il porte les pensées. J'ai particulièrement aimé la voix de Lucien : profonde, sereine, grave et pleine. Mais ce n'est vraiment qu'une question de goût auditif car les autres lecteurices jouent à merveille leur rôle : les intonation, la diction, l'impulsion... tout est absolument juste et empreint de sincérité.
February 19, 2024
A tout juste 21 ans, Alice Renard, encore étudiante en lettres, nous livre un court roman sur la différence, comment elle est perçue par l'entourage, comment la principale intéressée s'y trouve enfermée, trouve une porte et s'enfuit.
Isor est une petite fille qui ne parle pas, fait souvent des crises et des fugues dès son plus jeune âge, et que personne ne semble comprendre. Ses parents sont désemparés et nous racontent alternativement son enfance dans la 1e partie. Dans la 2e partie, c'est leur voisin Lucien, un septuagénaire triste, qui prend le relais/témoin pour nous raconter son début d'adolescence vers 13/14 ans. Il accueille chez lui tous les après-midi cet être qui s'exprime par le corps, les vibrations de ses émotions générées par l'écoute de la musique et la perception du monde qui l'entoure (les couleurs, les matières,...).
Enfin dans une 3e partie, c'est elle qu'on entend enfin car suite à une fugue, elle écrit à ses parents des lettres poétiques, avec des mots inventés qui nous donnent une idée de son univers.
Ce roman est surprenant et original. Il mélange plein de styles différents et c'est ce qui fait son principal intérêt selon moi. La thème de la différence et du handicap est abordé de multiples points de vue. On perçoit bien l'enfermement qu'il crée pour cette enfant, comment avec nos regards de "gens normaux", cherchant tout ce qu'elle ne fait pas (parler, lire, écrire, se poser,...), on passe à côté de tout ce qu'elle est et fait, et dont nous sommes le plus souvent incapables (nous concentrer sur les sensations, créer une langue, écouter vraiment et imiter à la perfection les autres...).
Pendant la lecture, j'ai pensé plusieurs fois au livre "s'adapter" de Clara Dupont-Monot.
"La colère et l'envie" a reçu les peu connus Prix Méduse 2023 et le Prix littéraire de la Vocation.
C'est la raison pour laquelle il a trouvé sa place dans un club de lecture spécial grands prix littéraires 2023.
Isor est une petite fille qui ne parle pas, fait souvent des crises et des fugues dès son plus jeune âge, et que personne ne semble comprendre. Ses parents sont désemparés et nous racontent alternativement son enfance dans la 1e partie. Dans la 2e partie, c'est leur voisin Lucien, un septuagénaire triste, qui prend le relais/témoin pour nous raconter son début d'adolescence vers 13/14 ans. Il accueille chez lui tous les après-midi cet être qui s'exprime par le corps, les vibrations de ses émotions générées par l'écoute de la musique et la perception du monde qui l'entoure (les couleurs, les matières,...).
Enfin dans une 3e partie, c'est elle qu'on entend enfin car suite à une fugue, elle écrit à ses parents des lettres poétiques, avec des mots inventés qui nous donnent une idée de son univers.
Ce roman est surprenant et original. Il mélange plein de styles différents et c'est ce qui fait son principal intérêt selon moi. La thème de la différence et du handicap est abordé de multiples points de vue. On perçoit bien l'enfermement qu'il crée pour cette enfant, comment avec nos regards de "gens normaux", cherchant tout ce qu'elle ne fait pas (parler, lire, écrire, se poser,...), on passe à côté de tout ce qu'elle est et fait, et dont nous sommes le plus souvent incapables (nous concentrer sur les sensations, créer une langue, écouter vraiment et imiter à la perfection les autres...).
Pendant la lecture, j'ai pensé plusieurs fois au livre "s'adapter" de Clara Dupont-Monot.
"La colère et l'envie" a reçu les peu connus Prix Méduse 2023 et le Prix littéraire de la Vocation.
C'est la raison pour laquelle il a trouvé sa place dans un club de lecture spécial grands prix littéraires 2023.
January 1, 2024
Comme l'an dernier je termine l'année sur un coup de cœur.
Le livre d'Alice Renard est un OVNI, un livre à quatre voix, trois parties.
Un style fluide, beau, et surtout juste.
Pour les personnages nous avons Isor, ses parents et Lucien.
Isor n'est pas une enfants comme les autres. La médecine n'arrive pas à définir sa pathologie, si pathologie il y a.
Ses parents sont démunis, son père est en colère, sa mère a envie d'y croire, mais ils n'arrivent pas à faire germer un minuscule brin de normalité.
un jour Isor rencontre Lucien, un septuagénaire, rien de prime abord ne devait rapprocher ce deux âmes, pourtant Ils vont s'apprivoiser.
C'est auprès de Lucien qu'elle va acquérir la colère et l'envie, refuser le fait d'entrer dans une case, voir plus grand. Ce livre nous apprend à écouter les silences, à les vivre, à les aimer, à refuser la norme. Magnifique.
Like last year, I'm ending the year on a high note.
Alice Renard's book is a UFO, a book with four voices, three parts.
Fluid, beautiful and, above all, just right.
The characters are Isor, her parents and Lucien.
Isor is not a child like the others. Medicine is unable to define her pathology, if there is one.
Her parents are at a loss, her father is angry, her mother wants to believe, but they can't manage to sow a tiny seed of normalcy.
One day, Isor meets Lucien, a man in his seventies. At first sight, nothing would bring these two souls together, but they're about to become friends.
It's with Lucien that she'll acquire anger and envy, refuse to fit into a box and see the bigger picture. This book teaches us to listen to silences, to live them, to love them, to refuse the norm. Magnificent.
Le livre d'Alice Renard est un OVNI, un livre à quatre voix, trois parties.
Un style fluide, beau, et surtout juste.
Pour les personnages nous avons Isor, ses parents et Lucien.
Isor n'est pas une enfants comme les autres. La médecine n'arrive pas à définir sa pathologie, si pathologie il y a.
Ses parents sont démunis, son père est en colère, sa mère a envie d'y croire, mais ils n'arrivent pas à faire germer un minuscule brin de normalité.
un jour Isor rencontre Lucien, un septuagénaire, rien de prime abord ne devait rapprocher ce deux âmes, pourtant Ils vont s'apprivoiser.
C'est auprès de Lucien qu'elle va acquérir la colère et l'envie, refuser le fait d'entrer dans une case, voir plus grand. Ce livre nous apprend à écouter les silences, à les vivre, à les aimer, à refuser la norme. Magnifique.
Like last year, I'm ending the year on a high note.
Alice Renard's book is a UFO, a book with four voices, three parts.
Fluid, beautiful and, above all, just right.
The characters are Isor, her parents and Lucien.
Isor is not a child like the others. Medicine is unable to define her pathology, if there is one.
Her parents are at a loss, her father is angry, her mother wants to believe, but they can't manage to sow a tiny seed of normalcy.
One day, Isor meets Lucien, a man in his seventies. At first sight, nothing would bring these two souls together, but they're about to become friends.
It's with Lucien that she'll acquire anger and envy, refuse to fit into a box and see the bigger picture. This book teaches us to listen to silences, to live them, to love them, to refuse the norm. Magnificent.
December 17, 2023
La Colère et l'Envie est un roman qui pourrait facilement passer pour un témoignage. Alice Renard donne voix à 4 personnages : Isor, ses deux parents, et son voisin Lucien. Isor est une jeune fille porteuse d'un handicap qui n'est jamais nommé, jamais totalement identifié. Parce que finalement, ce n'est pas totalement le sujet. Isor grandit dans une famille aimante, bien que décontenancée par son comportement particulier. Isor ne parle pas, possède un rapport au monde bien particulier. L'amour existe entre ce trio, mais les parents, surtout la mère, lit l'amour d'Isor là où elle veut le voir, là où cela la rassure. Elle imagine des moments de complicité, de compréhension. Mais Isor lui donne peu. Un jour, durant son adolescence, Isor passe une après-midi chez le voisin, Lucien, environ 80 ans, à cause d'un problème de plomberie. Lui, il n'avait que faire de cet enfant qu'on lui avait un peu imposé, comme ça. Pourtant, une relation très forte se noue presque immédiatement entre les deux.
L'alternance de points de vue est vraiment intéressante, montrant à quel point chaque personne peut avoir une vision très différente d'une même situation. Les ressentis se répondaient les uns les autres entre les personnages, et nous, lecteurs, on se retrouvait à essayer de ne pas prendre partie de la personne la plus empathique (ou la plus dans le déni) ? Pour terminer sur le point de vue très touchant d'Isor qui nous offrait sa manière de penser.
L'alternance de points de vue est vraiment intéressante, montrant à quel point chaque personne peut avoir une vision très différente d'une même situation. Les ressentis se répondaient les uns les autres entre les personnages, et nous, lecteurs, on se retrouvait à essayer de ne pas prendre partie de la personne la plus empathique (ou la plus dans le déni) ? Pour terminer sur le point de vue très touchant d'Isor qui nous offrait sa manière de penser.
October 24, 2024
Sublime roman !
J’ai accroché grâce à la sublime couverture, tableau vivant des tresses d’Isor.
Quelle plume !
Beaucoup de poésie dans ce petit roman, dévoré en quelques heures.
La façon dont la mère et le père parlent de leur fille, m’a touchée aux tripes.
Les descriptions des comportements d’Isor, de ce qu’elle aime, n’aime pas, sont teintées de tant de poésie. J’avais envie de surligner des passages avec un stabilo à paillettes.
J’ai aussi adoré que la relation avec le grand père ne soit QUE amicale, on comprend bien, que quand elle met la tête sur ses genoux, il n’y a que ça qui se passe. Merci pour ça.
Le chapitre 3 avec les lettes d’Isor, arrive comme la cerise sur le gâteau. On se régale de la lire enfin. Et quelles lettres !
Je me suis laissée complètement emportée, alors oui, je me suis dit que c’était bizarre qu’elle sache écrire si vite, mais au bout d’une demi seconde, j’ai décidé qu’on s en fichait, tellement le contenu des lettres était incroyable.
Je me suis dit que ça aurait été cool que la maison d’édition puissent l imprimer avec une police type écriture enfantine, avec des lettres plus grosses les unes que les autres.
♥️ ISOR ♥️
J’ai accroché grâce à la sublime couverture, tableau vivant des tresses d’Isor.
Quelle plume !
Beaucoup de poésie dans ce petit roman, dévoré en quelques heures.
La façon dont la mère et le père parlent de leur fille, m’a touchée aux tripes.
Les descriptions des comportements d’Isor, de ce qu’elle aime, n’aime pas, sont teintées de tant de poésie. J’avais envie de surligner des passages avec un stabilo à paillettes.
J’ai aussi adoré que la relation avec le grand père ne soit QUE amicale, on comprend bien, que quand elle met la tête sur ses genoux, il n’y a que ça qui se passe. Merci pour ça.
Le chapitre 3 avec les lettes d’Isor, arrive comme la cerise sur le gâteau. On se régale de la lire enfin. Et quelles lettres !
Je me suis laissée complètement emportée, alors oui, je me suis dit que c’était bizarre qu’elle sache écrire si vite, mais au bout d’une demi seconde, j’ai décidé qu’on s en fichait, tellement le contenu des lettres était incroyable.
Je me suis dit que ça aurait été cool que la maison d’édition puissent l imprimer avec une police type écriture enfantine, avec des lettres plus grosses les unes que les autres.
♥️ ISOR ♥️
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