Écosse, 1950. Jamie Ferguson, un jeune homme de dix-sept ans, vit entouré de son père et de ses frères. Quand Ian, le cadet, disparaît, la vie de famille se trouve bousculée. Jamie décide de partir à sa recherche. Cette quête le mènera aux abords de l’étrange château de Kilchurn, où il fera la rencontre de Samuel, son mystérieux propriétaire. Jamie se retrouvera alors plongé dans un tourbillon de secrets où il lui sera difficile de distinguer le vrai du faux. Pourra-t-il sauver son frère sans se perdre lui-même ? Entre rivalités de clans, paysages écossais et secrets intergénérationnels, laissez-vous éblouir par Les Lumières de Kilchurn.
Les Lumières de Kilchurn est un très beau récit historique faisant la part belle aux souvenirs, aux drames familiaux et à l'amitié. Dans une Écosse d'après-guerre rongée par la pauvreté, le clan Ferguson se soude autour de la disparition de Ian, le plus jeune fils de la famille. Chaque membre met tout en œuvre pour le retrouver, réveillant de vieilles rivalités dans le village.
Jamie Ferguson, bouleversé, ne trouvera le repos que lorsqu'il aura retrouvé son petit frère. Au cours de ses recherches, il rencontre Samuel, le châtelain de Kilchurn, un domaine perdu dans des bois inhospitaliers, que tout le monde croyait déserté. Fasciné par Samuel, son jardin et sa serre où de mystérieuses plantes croissent à foison, Jamie se rapproche peu à peu de lui tout en levant le voile sur les secrets de sa propre famille.
Quand deux solitudes se heurtent au coeur d'un décor sauvage, ça donne un récit foisonnant, rempli de poésie, d'escapades dans la nature, de mystère, d'une touche de gothique, le tout baigné par le parfum de la bruyère et un brin d'onirisme.
Camille Santerre livre un roman magnifique, profondément humain, dont le personnage principal a su me toucher à travers ses failles et ses questionnements. Son histoire nous serre le cœur et nous fait passer par toutes sortes d'émotions.
Alors que Jamie se débat entre ses cauchemars, ses angoisses liées à la mystérieuse disparition de son frère et les sentiments ambivalents que lui inspire Samuel, l'auteur nous mène, indice après indice, jusqu'à un dénouement final et inattendu.
Une belle réussite dont le style impeccable et le décor naturel et brumeux ont grandement contribué à mon plaisir.
En ce mois de novembre, j’ai ouvert le bal des lectures avec un roman dont l’intrigue se déroule tout au long du mois de novembre 1950, en Écosse. Il s’agit des Lumières de Kilchurn de Camille Santerre et je peux déjà vous dire que c’est mon coup de coeur du mois !
Camille nous entraîne sans peine dans cette Écosse rurale et surannée, auprès d’une famille d’hommes – la mère est partie pour les États-Unis et seules la tante et la grand-mère (plutôt désagréable, pour cette dernière) forment les figures féminines du clan Ferguson. Un clan durement éprouvé par la disparition du benjamin. J’ai aimé comment l’autrice dépeignait cette famille, où chaque membre à son caractère, mais chacun est plutôt du genre taiseux. Jamie ne fait pas exception – bien que doté d’une certaine sensibilité, avec son attrait pour les fleurs, il ne sait pas exprimer ses émotions, se montre aussi taciturne que désagréable lorsqu’il ne le devrait pas, mais je l’ai trouvé d’autant plus attachant, parce qu’il est après tout un adolescent troublé, avec le poids d’une tragédie sur les épaules.
Et puis il y a Kilchurn. Kilchurn, manoir mystérieux, autour duquel rôde autant de silence que de légendes. Kilchurn, où Jamie finit par porter ses pas, dans l’espoir que Ian s’y trouve. Kilchurn, où il rencontre Samuel, son propriétaire taiseux et capricieux. Kilchurn, dont je me suis longtemps demandé quels secrets il abritait… je sentais que quelque chose de surnaturel était à l’oeuvre, mais quoi ?
C’est rare qu’un roman me fasse éprouver autant d’émotions fortes. Je suis passée tour à tour de la curiosité au frissons de dégoût ; du coeur serré à celui qui exulte ; de l’espoir au chagrin… Tournée la dernière page, Les lumières de Kilchurn m’a laissée dans tous mes états 😭💔 C’est une magnifique et forte lecture de novembre, où les paysages désolés d’Écosse servent d’écrin à un drame intime, à un récit fantastique où l’effroi se mêle de larmes.
Entre lutte de clans, secrets de famille, manoir hanté par les mystères, botanique et campagne écossaise, je ne peux que vous encourage à lire cette pépite !
Ah que ce roman m’a fait du bien ! J’ai adoré l’ambiance de la lande écossaise, glaciale, sauvage mais aussi colorée, pleine de beauté, c’était la lecture parfaite pour ces premiers jours de froid du mois de décembre ! Cette histoire commence en 1950 en Ecosse lorsque Ian Ferguson disparait, alors que les rivalités entre clans familiaux sont à leur paroxysme. La famille Ferguson, soudée depuis le départ de leur mère, va devoir faire face à cette nouvelle épreuve et Jamie, 17 ans, se jette corps et âme à la recherche de son frère. Cette errance va le mener jusqu’au château de Kilchurn, bâtisse aussi énigmatique que son étrange propriétaire, Samuel… Camille Santerre nous livre ici un roman d’ambiance, où la lande et la brume vont se matérialiser devant vous tant les descriptions sont riches, variées et cinématographiques ! J’ai vraiment beaucoup aimé Ie côté contemplatif de cette nature inhospitalière. J’ai adoré voir défiler sous mes yeux ces paysages, et j’ai trouvé que la sensation de malaise que ressentait parfois Jamie était extrêmement bien retranscrite. En effet, on finit par nous aussi trouver que quelque chose cloche sans pouvoir mettre le doigt exactement dessus et j’ai adoré ça ! J’ai vraiment accroché avec la plume de l’autrice ! Ensuite j’ai adoré les personnages, leur personnalité et leur humour (notamment celui entre Emily et Jamie !). Les relations qu’ils nouent m’ont beaucoup touchée et j’ai été très émue par la relation entre Daphne et Jamie, par cette amitié sincère et profonde qui émerge au milieu des tourments de l’adolescence. J’ai eu un petit coup de coeur pour Jamie, pour ses émois si réalistes, palpables et pour sa passion pour la botanique qui m’a donné envie de m’y intéresser tant les descriptions étaient colorées ! L’histoire en elle même est vraiment bien construite car très intrigante, et j’ai eu l’impression de tourner de plus en plus vite les pages, en même temps que les questions sans réponse s’accumulaient ! Je suis passée à deux doigts du coup de coeur mais la fin ne m’a pas totalement embarquée, j’aurais aimé qu’elle prenne un tout petit plus son temps ! Ceci dit, c’est une excellente lecture que je vous recommande chaudement si vous aimez les ambiances brumeuses et les mystères qui s’épaississent au fil des pages ! Camille
Dans cette histoire, l’autrice nous plonge en 1950 au cœur d’une Ecosse agitée à la suite de la disparition d’un jeune garçon. Jamie Ferguson, âgé de dix-sept est le frère de Ian, porté disparu, et est prêt à tout pour le retrouver.
Au cours de sa recherche, le jeune homme va faire la rencontre du mystérieux Samuel, propriétaire du château de Kilchurn.
Jamie va alors être contraint de creuser dans le trouble passé de sa famille et de son clan et de dépoussiérer les souvenirs de sa tante, quitte à remuer le couteau dans une plaie encore béante pour retrouver son frère.
Qu'est-il arrivé à Ian ? Est-il encore vivant ? Le sort semble impitoyablement s'acharner sur cette pauvre famille...
J’ai adoré cette lecture qui a même été un petit coup de cœur !
J'ai été transportée en Ecosse dans ce subtile mélange d'historique et de fantastique, bercée par la plume de l’autrice, captivée par les paysages envoûtants et hypnotisée par le dénouement de cette intrigue palpitante.
J'ai beaucoup aimé suivre le point de vue de la tante de Jamie à travers ses carnets qui permettent de confronter deux époques et deux tragédies différentes mais liées l'une à l'autre.
Je suis très rapidement rentrée dans l'histoire et j'ai été happée par cette mystérieuse disparition, mais j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages.
Je pense que c'est cet attachement qui m'a manqué pour que ce livre soit un gros coup de cœur, je ne me suis pas sentie impliquée auprès des protagonistes dès le début du roman.
Le bouquet final est quant à lui une très belle surprise, même si j'en avais deviné le fond, j'ai beaucoup aimé le lyrisme qui s'en est dégagé.
Une famille écossaise en proie à la tourmente, une disparition et un château et me voilà charmée !
C'est un roman qui prend son temps, avec un rythme plutôt lent et contemplatif, et j'ai trouvé que ça faisait un bien fou. C'est assez étrange parce qu'il y a un côté reposant à suivre les personnages qui sillonnent souvent la lande écossaise à pied ou à vélo, et en même temps, tout le travail d'ambiance instaure une espèce de malaise assez prégnant. C'est à la fois cosy et dérangeant, j'ai trouvé ce mélange vraiment particulier, et très réussi. J'ai beaucoup apprécié aussi le soin apporté aux personnages (dont un grand nombre rayonne de la tendresse que l'autrice semble avoir pour eux), aux décors (je me suis sentie voyager dans les paysages écossais) et aux plantes (le personnage principal étant féru de botanique, je n'en attendais pas moins !), ainsi que la façon dont sont utilisés les rêves dans le récit. Quant à l'intrigue, elle se déploie de manière habile, avec tout un faisceau d'indices que le personnage principal ne parviendra à recoller entre eux que tardivement, mais qui jouent subtilement avec l'imagination des lecteurices. En bref, un château écossais, un châtelain mystérieux, des secrets de famille jalousement gardés, une disparition, des phénomènes étranges, des inimitiés entre clans, une ambiance gothique... D'emblée, les ingrédients avaient tout pour me plaire. Et après lecture, je confirme que la recette est excellente !
Une lecture sympathique mais qui m’a semblé parfois un léger trop survolée et hachurée pour me saisir pleinement. La plume de l’auteure reste tout de même des plus agréable et abordable et permet une intrigue des plus efficace, portée par une ambiance assez intrigante ainsi que des personnages accueillants. Il m’a juste manqué de profondeur en comparaison au catalogue de la maison d’édition.
Mon coup de coeur 2024 ! A la suite d'un adolescent qui (se) cherche, sous la brume du passé... en plus, en écosse, avec des représentations variées, juste ce qu’il faut de fantastique et de fantômes qui transparaissent, des descriptions qui frissonnent, des personnages attachants, une place de choix à l'amour que ce soit au sein de la famille, de l'amitié ou du couple - tout ce que je cherche dans une bonne lecture. Bravo Camille pour ce premier roman d'ambiance Sauvage parfaitement immersif. Samuel me manque déjà !