1944. Madeleine – résistante, nom de code « Rainer » – est arrêtée après avoir abattu un officier nazi. Un crime « terroriste », qui la condamne aux terribles interrogatoires des Brigades spéciales, la police de Vichy. Et plus particulièrement à ceux du commissaire Fernand David – « David les Mains Rouges », traqueur d'« ennemis intérieurs » tels que les FTP-MOI du groupe Manouchian. Un préambule aux interrogatoires nazis, puis au terrifiant quotidien de la prison de Fresnes, avec pour seule échappatoire la perspective d'être fusillée... Torturée, encore et encore, Madeleine va-t-elle tenir, alors qu'à Paris bruissent des rumeurs sur la Libération ?
« Madeleine, résistante », ou l'authentique destin de Madeleine Riffaud, qui revient cette fois avec une précision implacable sur les tortures qu'elle a endurées dans les geôles vichystes et nazies, avec au bout de supplice, enfin : la victoire.
Mettre en scène la torture sans volonté de choquer mais aussi sans l'amoindrir. Voici le défi relevé avec un brio, de manière poignante, par Morvan et Bertail avec ce troisième tome.
3ème tome sur la vie de Madeleine Riffaud. Jeune fille qui s'engage dans la résistance française contre l'envahisseur nazi. Ce 3e tome relate le calvaire qu'elle a vécu en détention et comment elle échappe à la déportation.
Encore une fois, son histoire confirme son tempérament têtue, sa personnalité forte et inflexible même face aux pires horreurs. Elle ne cède pas face à l'ennemi et ne perdra jamais son répondant, elle ira jusqu'au bout de ses convictions.
On y découvre aussi des faits de guerre extraordinaires qu'elle a mené : l'attaque d'un train SS en plein Paris, à seulement 4 combattants contre 80. On ne peut être qu'impressionné par son ingéniosité et sa détermination infaillible.
Ce tome donne aussi à voir le Paris de pensant l'occupation, difficile à imaginer quand on se balade dans les rues de Paris en 2025.
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3e et dernier tome. Assez rude car il commence par sa période de captivité et torture, tant physique que mentale. On suit ensuite les combats et faits de résistance avant la libération de Paris. Ce 3e tome se termine le 23 août 1944, le jour des 20 ans de Madeleine Riffaud.
Sans aucun doute le volet émotionnellement le plus dur . Rainer va passer de main en main, Gestapo, puis les brigades spéciales françaises. Ils ont trouvé sa carte d'étudiante dans son sac, c'est donc Madeleine Riffaud qui est interrogée. Elle tient bon, toujours et encore , elle répète son mantra " se répéter sans cesse qu'on ne sait rien; S'en persuader à tel point qu'on finit par y croire soi-même"
Les américains ont débarqué en Normandie et se rapprochent de Paris. Juillet 44. Et mi-aout 44 .. elle s'en est sortie !! l'insurrection des FTI commence , les allemands s'enfuient et font place nette ...
Nous laissons Rainer un 23 août 1944 , la libération de Paris est imminente, elle a tout juste 20 ans !!!
Voilà les souvenirs de Madeleine s'arrêtent sur cette image en pause avant la liesse qui va déferler sur la capitale . Alors bien sur j'aurais aimé connaitre ses ressentis et son parcours de l'après-guerre mais là n'était pas le but de cette trilogie.
J'espère que beaucoup de jeunes et de moins jeunes ouvriront ces BD pour y découvrir les coulisses horrifiques de toutes les guerres d'hier et d'aujourd'hui. je referme cette trilogie avec une pensée pour mon père qui il y a très, très longtemps , m'a donné à lire les mémoires du Colonel Rémy .. je devais avoir 14/15 ans , je n'ai pas oublié.
C’est toujours une lecture émouvante, et j’apprécie toujours de retrouver Madeleine, son courage et sa force incroyable. Résistante, elle va vivre dans ce tome l’emprisonnement, la violence qui en découle. C’est un tome toujours aussi émouvant, mais j’ai été encore plus touché par cette expérience difficile. J’ai trouvé que la violence (notamment des tortures) de ce tome était bien représentée. Du coup, on est encore plus touché par le courage admirable de Madeleine, par la sororité aussi qui est présente. C’est un tome que j’ai trouvé différent dans son rythme dû à l’emprisonnement de Madeleine, mais cela ne m’a pas gêné, au contraire, cela intensifie ce qui se passe entre ces pages.
Je trouve que les dessins sont toujours aussi agréables, la palette de couleurs parfaite.
Je recommande cet ouvrage, car c’est aussi un vrai travail de Mémoire et cela se lit très bien.
On sait bien qu’on va lire une BD sur la résistance et que Madeleine sera torturée à un moment mais c’est quand même d’une grande violence de voir dessinés ces actes ignobles commis sur des femmes et des hommes par les collaborateurs français au régime nazis et par les nazis. Après l’angoisse des tomes précédents, ici Madeleine est capturée et on découvre les pires horreurs commises sur elle et sur ses camarades résistants ou sur des personnes juives. Un travail de mémoire extraordinaire est fait ici par Bertail, Morvan et Riffaud.
J ai tout apprécié de ce 3e et dernier tome. Particulièrement apprécié cette fois ci le choix de ne pas que tout soit colorer car il y a quand même bcp de violence dans ce tome. J ai vraiment aimé d en apprendre davantage sur ceux ayant fait partie de la resistance lors de la deuxième guerre mondiale .
Le plus percutant des trois. Ce témoignage fait partie de l’utilité publique. On est plongés dans le témoignage de Madeleine Riffaud et les images permettent réellement de nous transporter dans l’enfer qu’a été le Paris occupé de la Seconde Guerre Mondiale.
Le plus dur des trois tomes. Si je ne savais pas qu'il s'agit d'une histoire vraie, j'aurais eu tendance à dire que l'héroïne a beaucoup trop de chance. Mais quelle femme !