En se rendant au musée de l’Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l’auteur est pris d’une crise d’angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise. Sans doute l’art doit-il autant à l’artiste qu’au "regardeur" – mais encore ? Redevenant pour l’occasion le détective Bmore, Grégoire Bouillier décide d’en avoir le cœur net. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Et pourquoi des nymphéas, d’abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu’à l’obsession – au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ? Obsession pour obsession, commence alors une folle enquête qui, entre botanique, vie amoureuse de Monet et inconscient de l’œuvre, mènera Bmore de l’Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d’élucider son "syndrome de l’Orangerie". Lequel concerne plus de monde qu’on l’imagine. Lequel dit qu’entre l’œil qui voit et la chose qui est vue, il y a un mystère qui n’est pas seulement celui de la peinture.
Grégoire Bouillier is the French memoirist who wrote Rapport sur moi (Report on Myself) and L'invité mystère (The Mystery Guest). Rapport sur moi won the Prix de Flore in 2002.
DNF: je sais pas si c'est nul ou si c'est juste pas mon style ? j'ai l'impression de lire le journal intime de l'auteur qui me parle de son hyperfixation sur monet. c'était quoi toutes ces parenthèses ? j'avais envie de lire un livre sur monet qui pourrait me captiver et m'apprendre des choses mais non... l'auteur parlait juste trop. pas mon style du tout... parfois c'est un fléau de devoir lire des livres pour le boulot 😭
Que faire lorsqu'un sentiment de malaise se dégage face à un chef-d'œuvre ? D'aucuns choisiraient de passer à autre chose, mais Bmore, alter-égo de l'auteur, décide d'enquêter sur ces secrètes nymphéas. Un tour de main incroyable qui nous emmène dans l'histoire de Monet, le XXème siècle, notre capacité à percevoir et ressentir et surtout, ce qui se cache derrière la beauté. Grégoire Bouillier signe un roman magistral, plein d'humour et de pudeur, qui vous offrira une nouvelle vision de ce que l'on croit connaître.
J’ai passé 400 pages à me demander si l’auteur est un génie ou s’il est complètement zinzin?
Par moment son écriture est tellement imbuvable mais en même temps ses réflexions sont ultra poussées et pertinentes du coup t’as quand même super envie de continuer. Je sais pas quoi écrire dans cette review tant je suis mitigée, vraiment le contenu est formidable mais parfois avec sa plume il faut être patient. Je pense que c’est vraiment un livre, soit on adhère soit on déteste
J’ai aimé cette nouvelle enquête, cette fois-ci sur un chef d’œuvre de la peinture : les Nymphéas de Claude Monet, excusez du peu.
J’ai retrouvé avec plaisir la Bmore & Investigation, même si Penny est moins présente.
J’ai aimé les différentes hypothèses du détective : les Grands Panneaux, ce sont les millions de morts de la Première Guerre Mondiale (p.49) ; ce sont les 9 millions de morts + celle de son fils.
Du temps de Monet, les nymphéas inspiraient méfiance et effroi, fleurs naissant dans la vase et dont l’une des propriété médicale est semblable au bromure.
J’ai adoré que le narrateur s’aide du dernier James Bond (p.153), du professeur Tournesol et de sa véritable identité (p.230), Edgar Poe dont Monet était un grand lecteur (p.303), des œuvres du peintre Hodler (p.352), du film Blow-up (un peu partout dans le texte), de l’Écume des jours de Boris Vian (p.404).
J’ai aimé son humour, répétant à l’envie de les nazis n’ont jamais disparus.
Mais j’ai aussi aimé sa leçon de peinture. Ainsi déclare-t-il que « chaque tableau se trouve coupé de sa propre finalité car il n’est que l’élément d’un processus qui le dépasse. (…) N’est que la mélancolie d’une Unité perdue. (p.307) »
Monet qui s’émancipe de 4 siècles de perspective linéaire donnant l’illusion de la profondeur (p.326).
Bref, Claude Monet invente une nouvelle façon de peindre au-delà de l’impressionnisme.
J’ai aimé que la notion d’écart, de distance avec la réalité tende tout le roman : « Monet disait peindre l’espace qui le séparait de l’arbre et non l’arbre lui-même » (p.237).
Un bémol : le détour par la zone d’intérêt des camps de concentration juste au milieu du livre qui m’a paru un peu factice.
Je ne vous dévoilerait bien sûr pas le fin mot de cette recherche sur les Grands Panneaux et pourquoi ils provoquent un sentiment de malaise chez le narrateur. Je vous laisse le plaisir de découvrir cette enquête.
L’image que je retiendrai :
Celle des deux salles du musée de l’Orangerie dont la forme a été voulue par le peintre, et qui dessinent une paire de lunettes, entre autre.
Un roman étonnant à réserver aux amateurs d’art en général, et de Monet en particulier.
Les Nymphéas de Claude Monet sont exposées au Musée de l’Orangerie, à Paris. Huit compositions, de même hauteur (2 m) mais de longueur variable (de 5,99 m à 17,00 m), réparties sur les murs. L’ensemble forme une surface d’environ 200 m2 qui en fait une des réalisations les plus monumentales du siècle. Monet a peint ces compositions pour qu’elles soient suspendues en cercle. Voilà pour les détails artistiques, merci Wikipédia.
Mais revenons à notre roman…
Une crise d’angoisse devant les Nymphéas de Monet ? C’est ce que va ressentir Bmore, (détective privé (présent avec son associée Penny, dans le précédent roman de Grégoire, « Le cœur ne cède pas »). Cela peut paraître étonnant. Bmore décide d’enquêter sur ce sentiment, ce ressenti. Que cachent les nymphéas de Monet ? Il faut savoir que l’artiste a commencé ces peintures au début de la première guerre mondiale. En y réfléchissant mieux, et par un jeu de déductions totalement dingues, Bmore va réussir à convaincre le lecteur que Monet a enterré des cadavres dans ses nymphéas. Bmore enquête, fouille, zoome, creuse. Une quête minutieuse sur l’univers de Monet et ce qui a pu nourrir sa peinture tourmentée.
« Qu’y puis-je si, contemplant cette eau stagnante, ces nymphéas métastasant à n’en plus finir, ce continuum de couleurs plus ternes que vives se dressant telle une muraille d’eau végétalisée, je me suis senti oppressé, sans pouvoir identifier de quelle oppression il s’agissait. Comme s’il émanait des Nymphéas quelque chose de… triste ? De funèbre ? De morbide ? De délétère ? »
Méfiez-vous, ce roman est une surprise, un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié), comme je les appelle. C’est une enquête, associée à une analyse fine de l’œuvre de Monet. A la fois déstabilisant et passionnant. Monet est un peintre que j’apprécie tout particulièrement, j’ai été ravie de ce voyage proposé par Grégoire. Car il nous emmène loin, très loin de Giverny : Edgar Poe, le professeur Tournesol, Simone Veil et même Auschwitz ! Il y a comme une frénésie à trouver la mort derrière la folie de la vie peinte par Monet. La vie / La mort. Présences indissociables du destin de Monet.
Le pire, dans tout cela, c’est que le raisonnement de Grégoire tient la route ! Et il le démontre d’une manière intéressante. Sa plume est fluide, riche, naturelle. Il écrit comme il parle, couchant sur le papier ses déductions au fur et à mesure qu’elles apparaissent, utilisant beaucoup la technique narrative de la parenthèse incidente, ce qui lui permet de partager ses réflexions personnelles, d’associer le lecteur à ses tribulations (en faisant son complice) et apporter du rythme et/ou de l’humour. Bon, il ne faut pas être fâché avec les parenthèses, j’en conviens…
Grégoire va ôter les unes après les autres, les touches de peinture des nymphéas, centimètres par centimètres, jusqu’à dévoiler le secret de cette œuvre pharaonique. Il zoome de plus en plus, focus sur chaque détail infinitésimal. Ludique et fascinant. Il digresse, part loin, très loin même, mais gardant toujours une certaine poésie.
Le tout avec une bonne dose d’humour, et il en faut, pour contrebalancer toute cette mort, cette tristesse, cette noirceur.
« Voici qu’il n’intervient quasiment plus. S’absente. Devient machinal. Devient somnambule. Il ne se pose plus vraiment de questions. Il lui suffit de cadrer la meule et en voiture Simone : il ne reste qu’à saisir les effets du matin, du crépuscule ou de la neige. Ce n’est pas rien, c’est assurément un boulot de forçat, mais il n’y a aucune prise de risque. Peindre s’apparente soudain à une routine. »
N’insistez pas, je ne vous dévoilerai pas ce qui se cache sous les nymphéas, dans l’étang de Giverny. Je vous laisse le soin de le découvrir. Certaines théories sont fumeuses, vous verrez, mais croyez-moi, c’est jubilatoire !
Je vous conseille « Le syndrome de l’Orangerie » si vous êtes amateur de peinture en général et de Monet en particulier. Vous trouverez dans cette lecture un voyage à la fois dépaysant et rafraichissant. J’ai savouré ce récit du début à la fin.
« Et s’il s’agissait d’une vision binoculaire ? D’une vision en relief à regarder avec des verres colorés ? Mais quel bordel cette peinture ! Quel délire ! Avec ses Nymphéas, Monet disait avoir voulu peindre « un tout sans fin, une onde sans horizon et sans rivage ». C’est réussi ! »
Roman d'enquête sur Les Nymphéas de Claude Monet, l'auteur étant persuadé qu'un cadavre se cache derrière les Grands Panneaux.
Je suis, de façon globale, un peu dubitative sur ce roman qui en réalité contient une forte composante d'autofiction / essai littéraire.
D'un côté l'enquête est très intéressante, elle permet d'en apprendre beaucoup sur la vie de Claude Monet, le courant impressionniste etc., et sur la vie d'autres artistes (par exemple Poe, Manet, Renoir...).
D'un autre côté, le nombre d'informations mis à notre disposition peut rendre la lecture un peu difficile, quoi que lourde et les digressions réalisées par l'auteur n'aident pas à voir une ligne directrice. On ne sait globalement pas très bien où veut aller l'auteur.
Surtout, ce qui peut paraître déconcertant - que personnellement j'ai pu apprécier à certains passages, et à d'autres non - est la façon dont l'auteur part des informations de la vie de C. Monet pour en tirer une vision plus globale du monde, le tout agrémenté de parenthèses dans lesquelles il intègre ce qu'il en pense personnellement.
Par exemple, relatant la découverte d'un tableau à la mort de Monet, représentant sa première femme, qu'il cachait à sa seconde de peur qu'elle ne le détruise en le trouvant, l'auteur écrit : "Quoique secrètement, en dissimulant la toile dans un recoin de son atelier, de peur qu'Alice ne la découvre et pique sa crise [...]. (Ainsi sont la plupart des hommes mariés, mêmes les génies comme Monet : terrorisées par leur femmes, ils se livrent à de pauvres ruses pour ne pas froisser Madame, se résignant à vivre leur vie intérieure dans de minuscules interstices, quand bien même ils ne font rien de mal.) (Mais n'est-ce pas la raison pour laquelle les hommes se marie : pour qu'une femme leur impose sa loi (ses névroses en fait), le sauvant ainsi de leur propres désirs (de leurs névroses en fait) ?) (Tout homme marié veut être castré : c'est mais c'est ainsi.)".
Certains passages sont très bien écrits, m'ont fait rire ou m'ont appris des choses. Mais ca reste une lecture particulière, j'ai pu trouver le roman un peu désordonné à certains moments et difficile à lire.
Pour une fois je trouve que l’épilogue a bien sa place dans le roman, et ajoute une certaine dimension aux raisons pour lesquelles cette enquête a été menée par l'auteur.
En résumé, le roman traite de la mort et de l'amour, l'auteur donnant sa vision de ces sujets en partant des informations obtenues sur la vie de C. Monnet, tout en restant dans une enquête menant à la découverte de ce que cache [selon l'auteur] les Grands Panneaux, et l'obsession de C. Monnet pour Les Nymphéas.
Enquêter sur une œuvre d’art comme une enquête policière, Grégoire Bouillier à l’idée de faire travailler son détective de fiction Bmore de Bmore & Investigations sur Les Nymphéas de l’Orangerie. En fait, le malaise, qu’il a ressenti en venant visiter les deux salles où les « Grandes Décorations, comme disait Claude Monet, sont exposées est le point de départ de son questionnement.
Seulement, sa chère Penny, secrétaire, mais aussi alter ego pour résoudre les enquêtes, refuse de passer son temps sur l’analyse d’une angoisse et un cadavre soi-disant caché dans des tableaux, fussent-ils aussi célèbres que ceux de l’Orangerie. Alors, Bmore, esseulé, se débrouille seul…
Après avoir recensé, ou essayer de recenser, les millions de morts célébrés comme une sépulture dans les tableaux de L’Orangerie, Bmore cherche à établir un lien entre les « water lilis » découvertes lors de son séjour à Londres et Les Nymphéas de l’Orangerie.
Et ainsi se poursuit l’enquête de la réalité du double de Grégoire Bouillier, de ses ressentis, du hasard de ses pérégrinations, de digressions en digressions, confrontées à sa connaissance de l’œuvre et de l’artiste.
Seulement le génie de Grégoire Bouillier est d’impliquer le lecteur dans son monologue. Car Bmore explique, réfléchit, élabore avec lui et réagit comme s’il nous expliquait de vive voix, sans la froide distance de l’écrit.
Livre hors norme C’est une expérience de lecture assez inédite pour moi mais particulièrement passionnante. Le syndrome de l’Orangerie n’est pas une biographie. À aucun moment, Grégoire Bouillier raconte la vie de Monet et pourtant il rapporte de multiples détails sur sa personnalité (bourreau de travail, grincheux, irrémédiablement insatisfait), sur ses événements marquants (les décès qui ont jalonné sa vie) , ses rencontres et ses lectures (700 livres dans sa bibliothèque), etc.
Ce n’est pas non plus un essai en histoire de l’art. Malgré tout, Grégoire Bouillier situe l’apport de l’artiste par son art de la série comme précurseur d’un Warhol avec le pop art et de l’abstraction, avec les liens faits avec Pollock, par exemple. Ce n’est pas non plus une biographie de Grégoire Bouillier, même s’il confie, à plusieurs reprises, des événements très personnels.
Grégoire Bouillier raconte « l’imagination de la réalité », lorsque sur un sujet, l’esprit se met à divaguer, à assembler, à faire des liens ou au contraire à opposer, convoquant Freud, le hasard ou le chat de la voisine pour sauter du coq à l’âne mais surtout pour parler des Nymphéas et du malaise qu’ils ont provoqués. C’est ainsi le fameux zoom de Bmore, ou son esprit qui fait vroum, vroum. Mais, l’enquête est bouclée, le cadavre retrouvé !
Le Syndrome de l’Orangerie est inclassable mais le lecteur est placé au cœur d’un vrai ouvrage de littérature, étonnant, particulièrement attachant et enthousiasmant, vivifiant pour la réflexion. Ce travail a aussi un ton, une ironie, une dérision poussée à l’extrême de lui-même, avec des passages assez hilarants de paradoxes, documenté sans être verbeux ni condescendant.
Took this from the library in my village because it was said to be well written , meticulously researched and challenging but worth the effort. I agree and I also found it fascinating and engaging. That said if you are not very interested in painting, art history and the reasons for why people paint you are not going to enjoy this read. The core subject is art and painting, especially Monet’s Lilly Pads and his life. Death, illness, muses and poetry are also major themes. Monet and Poe are the most researched but there are many references to painters, poets, film makers, novelists and politicians from many epochs. There is always a link with Monet’s obsession with water lilies except for a very long passage (maybe a 150 pages, I haven’t counted) in the middle of the book. This was the part of the book where I almost gave up. Because the author visits Auschwitz-Birkenau just a day before going to Monet’s garden he alternates his observations of Auschwitz with his those of Monet’s garden. I felt that his descriptions of the camps didn’t belong in the book. The last pages feel a bit out of place too. Seemed like they were just tacked on because that happened around the same time as his first trip to the Orangerie. But since the author is trying to understand his syndrome (not just art Monet etc) I understand why he added those pages. This reminds me of the third major theme of the book which is the author’s observations of himself (his negative reaction to the lily pad paintings!) You also have to like reading GB’s thoughts on his writing and his style (ie. his use of parenthèses) to enjoy this read. He is an omni present first person narrator.
Magnifique livre. Après avoir lu le cœur ne cède pas, pavé loin s en faut, je me suis attelee à la lecture du syndrome de l'Orangerie... On retrouve cette écriture particulière de l agent bmore alias bouillier qui fait penser à l écriture de Philippe jaenada.. L auteur se retrouve face aux nymphéas de monet à l orangerie et il est pris d un malaise : que voir d autre dans ce tableau que la mort, et la souffrance ?!
Pour soutenir cette thèse, on plonge dans l histoire de monet, la perte de son fils durant la guerre, de sa première femme camille, sa muse morte d un cancer des ovaires.., de sa cécité.. On plonge dans l histoire également de ses autres tableaux, les meules, série de peintures Qu il a plein plus de 100 fois, le mode serial peintre est activé avec monet.. Mais pourquoi se noyer dans une série de peinture identiques.. Et pourquoi les nymphéas, on penserait légitimement Qu il s est inspiré de ces mares à giverny.. Mais ce serait sans doute trop simple.. Le nymphéa c'est le nénuphar qui tue Chloe dans l écume des jours de Boris vian.. Et Colin pour le palier offre tous les jours des fleurs à Chloe pour briser le mal.. Un peu comme à giverny ou les nymphéas se noient dans un jardin de fleur...
Mais pourquoi s être penché sur ces nympheas et pourquoi y avoir vu la mort... Peut être que c est l auteur qui cache également sa propre interprétation, sa difficulté à exprimer ses émotions quand il se retrouve face à l indéfendable.. C est son syndrome de l orangerie à lui..
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Monnet se retournerait probablement dans sa tombe en lisant ce livre. Grégoire va chercher loin, très loin, trop loin comme, par exemple, le parallèle avec Auschwitz. Pour le reste j’ai appris énormément de choses grâce aux recherches minutieuses de Grégoire. J’ai bien sûr regardé chacun des tableaux décrit pendant ma lecture. J’ai aussi regardé le film « Blow Up » (de 1966 avec David Hemmings) dont il parle. Ce bon film classé 7,4/10 sur IMDb a forcément dû influencer l’auteur. Plus de 400x les nymphéas, j’en ai le vertige. Moi aussi je peins mais j’aurais vraiment du mal à faire 2x la même peinture. On termine avec « La Japonaise » dont le kimono, lui aussi aurait une signification cachée. Au sortir de ce livre je me sens très cultivé! 😉
Le sujet ne pouvait que m’intéresser. Et il y eut des passages très intéressants sur la vie de Monet, des peintures, le contexte, mais aussi sur la Shoah et cette période dramatique de l’Histoire. Généralement, j’aime lire les livres façon journal intime et les digressions des auteurs, mais ici c’était trop lourd. On atteignait souvent le trop, l’obsessionnel qui veut prouver un point, qui se perd et qui nous perd. Je pense que l’effet était voulu bien sûr. Et l’épilogue donne une clé de compréhension à la l’écriture intense des 400 pages précédentes. Conclusion: je suis contente d’être allée au bout pour comprendre l’effet d’écriture mais ma lecture était souvent forcée, et en en quête de paragraphes pertinents.
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C’est drôle (en réalité, pas tant que ça) : je viens d’achever Le Syndrome de l’Orangerie de Grégoire Bouillier, juste après avoir lu La désinvolture est une bien belle chose de Philippe Jaenada. Pur hasard — je connaissais bien Jaenada, je découvrais Bouillier.
Tous deux ont cette manière unique de partir d’un rien, d’un détail presque risible, pour atteindre une forme de vertige. Chez Jaenada, c’est l’humour qui retient la chute ; chez Bouillier, c’est la chute qui devient humour. Dans ces deux livres, l’autodérision flirte avec le tragique, la légèreté avec l’absolu.
À ceux qui aiment l’un, je recommande vivement l’autre.
Everything you never wanted to know about Monet‘s Water Lillies and never thought to ask. A novel that‘s hard to describe but easy to like, this is a vertiginous philosophical essay of sorts masquerading as a detective novel and a joyfully discursive read. Don‘t care much for impressionists or Monet, but a visit to the Paris Orangerie and Giverny have shot up my bucket list considerably after reading this.
Le style Boullier est bien présent, avec son humour, ses digressions, ses surprises, ses confidences personnelles. Beaucoup d'érudition jalonne ce nouvel essai qui nous en apprend beaucoup sur Monet, sa peinture, sa vie, l'impressionnisme. Mais c'est parfois un peu long et inutilement répétitif, impression que je n'avais pas eu avec Le coeur ne cède pas qui était pourtant deux fois plus long.
Le syndrome de l Orangerie. Grégoire Bouteiller Recommandé sur France Inter
La vie et les psychose de Claude Monet racontées au travers de ses tableaux "les nympheas" par un amateur persuadé que ces tableaux parlent de la mort et de la guerre. Agréable sauf le début, avec des personnages annexes inutiles.
si j avais voulu lire un livre sur la vie de Monet, j aurai choisi un ouvrage rédigé par un biographe. Quels credits mettre aux faits décrits par son auteur qui part d'une enquête policière ? et les annotations anachroniques et parfois vulgaires permettant de douter sur les verites décrites dans cette ouvrage. c est long et sans saveur
Abandonné à la page 110. Ce n’est pas « mal écrit »…mais c’est « capillo-tracté ». On lit …comme quelqu’un qui écouterait quelqu’un d’autre digresser voire délirer…et puis la motivation baisse. Je me suis lassée.
Une lecture pas si facile, de par la noirceur du propos. J'ignore totalement si l'analyse de la peinture de Monet est cohérente, connue, ou si c'est juste un parti pris de l'auteur. Pourquoi pas...mais ce n'est pas gai
DNF (p.80) Je me suis accrochée car le sujet et l'intrigue sont intéressants mais le style, lié au narrateur et à sa personnalité, ne me plaît pas du tout