Florence 1414. Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d'une ruelle des bas-fonds de la ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de la Renaissance. Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupules, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché. Bravant tous les interdits et jusqu'à l'autorité suprême du Pape, il commet par amour l'ultime provocation. Le scandale le pousse à l'exil et le renvoie au secret sanglant enfoui au cœur de son enfance. Peintre voyou, ange ivre, fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l'art et le monde de l'argent et, le premier, fait passer les peintres du statut d'artisans estimés à celui d'artistes reconnus.
Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d'une ruelle des bas-fonds de la ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de la Renaissance.
Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupules, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque.
Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché.
Bravant tous les interdits et jusqu'à l'autorité suprême du Pape, il commet par amour l'ultime provocation.
Le scandale le pousse à l'exil et le renvoie au secret sanglant enfoui au cœur de son enfance.
Peintre voyou, ange ivre, fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l'art et le monde de l'argent et, le premier, fait passer les peintres du statut d'artisans estimés à celui d'artistes reconnus.
I loved the first third, trudged through the middle a little bit, and was pleasantly surprised by the end. La passion Lippi is a well-written book that can be frustrating in a way that doesn't damage the quality of the book (only the quality of my personal enjoyment at times).
Here's why: Lippi himself is frustrating. And I'm 70% sure Chauveau intended this. Lippi is a young street urchin with an incredible gift for drawing. Found by Cosimo de Medicis, he joins a monastery and begins to grow alongside other artists of Quattrocento Florence. He also maintains an unusual relationship with a local bordello that sheltered him when, newly orphaned, he walked from his home town to the big city. Chauveau creates a fascinating take on basically the bordello's best customer: he treats women with respect. He actually finds them to be kind, brave, and knowledgeable people who comfort him and feel like home. He gives them unconditional love, and the girls return in favor because I can't imagine that's a super common relationship between clients and prostitutes. Yes, it's a touch idealistic, but Chauveau pulls it off with her skillful prose and good character writing. And the relationship is as incomprehensible to the other characters as it may be to the readers. It's a little sad, to be honest, because the girls appear to be short-lived (except for a few) whereas Lippi makes it to a fairly old age for his era (60s).
My favourite parts of the novel talk about Lippi bumping against the world and testing himself, learning about his own skills in comparison to his surroundings. He mimics his favourite styles and adds more on top, he steals colors to create his own art when he couldn't afford to buy his own pigments, and he befriends everyone almost in spite of their own wishes. He's an incredibly charismatic and magnetic person, and Chauveau sells it.
Now what works less well on my end is that Lippi is kind of a brat. That's the point. He IS a brat. The other characters bring up the issue on multiple occasions: why does no one hold you accountable? Why are you liked by so many people in such a visceral way? Seriously, he gets away with all sorts of behavior that would have cut anyone else's career (or life) short. And again, that's the point. The only thing in the novel that continues to treat Lippi fairly is the physical world. He drinks himself silly for days? Welp, here's a hangover and gradual degradation of your painting skills. Lippi's own body betrays him before anyone else catches on that he's been flying under the radar for too long. I have a theory that Chauveau intends for the ready to get tired of Lippi's antics. It's fun to see him get out of trouble in his youth, but maybe less fun to watch him struggle with his commitment issues as a fifty-something-year-old who impregnates a young nun and then goes back to drinking when she most needs his support. The other characters call this behavior out, so again, Chauveau knows what she's doing, but I won't lie, it wasn't always enjoyable. I wanted to shake him a couple of times and yell "GET A HOLD OF YOURSELF." The reader feels the exact same thing Lippi's friends do: sympathy and frustration. Honestly that is a huge feather in Chauveau' s cap. She doesn't hit you over the head with it, but she still manages to turn the reader into one of Lippi's exasperated friends.
Yes, some parts of the novel drag a little because let's face it, when you cover a person's whole life, there will be boring patches, there's no avoiding it. Maybe the middle part could have benefited from some trims. Overall, it's a great book with a vivid sense of time and place. The author never falls into the "cameo" trap (i.e. the main character does not inexplicably run into every famous man and woman of the era). She also does a great job including female characters where countless historical fiction writers fail to account for the complete lack of women. Yes, women had different roles, but they definitely existed. Flaminia the bordello owner, Lucrezia Medicis, Lucrezia Buti, Paola Orsini, and another character I don't want to spoil but who dies young, these are a few of the well-developed characters who cross Lippi's life, some of whom stay with him for the rest of his life.
Recommended for historical fiction enthusiasts, anyone curious about Boticelli's teacher and contemporaries (note: the next book in this Florentine trilogy focuses on Boticelli), and fans of fiction-colored biographies.
La passion Lippi est un roman qui nous plonge au cœur de l’époque glorieuse de Florence, la Renaissance, mais surtout dans la vie de son peintre le plus rebelle: Filippo Lippi. Il faut le dire, sa vie a tout d’une histoire de roman. Bien que l’ouvrage soit principalement une œuvre de fiction, la réalité n’en est pas moins rocambolesque. J’ai aimé ce roman seulement parce que le sujet est fascinant, il m’a fait découvrir un peintre, mais présente aussi la vie artistique florentine et met en scène certains des artistes les plus célèbres de l’époque comme Fra Angelico et Masaccio. Pour moi, les romans historiques sont un bon moyen d’en apprendre plus sur l’art parce qu’ils présentent les peintres vivants en mettant en valeur leurs personnalités parfois excentriques en s’éloignant ainsi des figures impressionnantes mais parfois trop figées faites par les ouvrages d’histoire de l’art. Cependant, j’ai trouvé que ce roman n’échappait pas à ma critique principale sur les romans historiques: la niaiserie. Par moments, le roman perdait en crédibilité avec des scènes écrites avec maladresse qui rendaient les personnages un peu trop pathétiques.
Un voyage agréable (Florence au Quattrocento, forcément) mais qui manque cruellement d'exactitude sur le plan historique ! Le contexte et le fond sont bâclés (d'où sort ce lien de maître/père avec Fra Angelico ? , anachronismes et erreurs de lieux que l'on relève si l'on a visité la ville une seule fois, même les noms de certains personnages ayant pourtant existé sont mal orthographiés), l'analyse picturale est inexistante, et les seuls événements réels sont raccourcis ou relayés au rang de faits anecdotiques. L'auteure tient tant bien que mal le lecteur en haleine en faisant démarrer une romance très crue entre le peintre et son modèle dans le dernier quart du roman.. Dommage pour un thème qui se voulait être passionnant.
L'énergie créatrice, l'innovation, la passion... on dévore les romans de Sophie Chauveau qui donnent des envies d'escapades italiennes, ou à défaut, de longues visites au musée.
Florence 1414. Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d'une ruelle des bas-fonds de la ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des Carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de la Renaissance. Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupules, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché. Bravant tous les interdits et jusqu'à l'autorité suprême du Pape, il commet par amour l'ultime provocation. Le scandale le pousse à l'exil et le renvoie au secret sanglant enfoui au coeur de son enfance. Peintre voyou, ange ivre, fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l'art et le monde de l'argent et, le premier, fait passer les peintres du statut d'artisans estimés à celui d'artistes reconnus.
J'ai lu ce livre pour l'école. Je n'étais pas forcément enthousiaste au début, pour tout dire mais je dois avouer que j'ai été positivement surprise. Je me suis laissée prendre et j'ai apprécié me plonger dans cette époque et découvrir un peu le monde de l'art de l'époque. Après, je ne sais pas si c'est très fidèle aux faits réels mais je me suis attachée à ce Lippi sauvage. Cependant, j'ai vraiment pas du tout adhéré au style de l'auteure. J'ai trouvé ça étonnant cette manie de ponctuer un grand nombre de phrases par des points d'exclamations. Il y a également en grand nombre des phrases très courtes, sans verbes. Bref, l'utilisation de la ponctuation m'a laissé perplexe. Je n'ai pas non plus forcément apprécié le fait de retrouver des expressions contemporaines, il y en avait peu mais certaines m'ont fait tiquer et ne correspondait pas au style relativement soutenu du récit. Mais, au final, ça n'a pas été si terrible de lire ce livre et j'ai apprécié ma lecture.
Le meilleur livre d'horreur que j'ai jamais lu... (concernant la "romance" Lippi/Lucrezia) Mais j'aime l'Histoire de cette époque, l'Art, et Masaccio. ♡