Il m'est tombé des mains. La prose est assez désagréable, avec des phrases tellement longues qu'on en perd le fil. Le sujet est pointu, mais abordé avec si peu de pédagogie qu'on a l'impression que l'essai a été écrit pour rester dans un entre-soi militant, certes, mais surtout pseudo-intellectualisant. Dommage, le sujet me parlait bien sur le principe.
« Tout comme le champignon tient davantage du mycelium et des chemins sensibles dessinés sous la terre, je sentais ma vie se démultiplier dans l’invisible (…) je serai de celles qui ont besoin du soutien des autres pour vivre. (…) mais cette vérité, je m’en apercevais bientôt n’avait rien de nouveau, rien d’exceptionnel surtout (…) à chaque état de ma vie j’avais été soutenue, soignée, maintenue dans l’existence »
J’ai dû mal à comprendre en quoi est-ce que sa réflexion est radicale ? Peut-être que je n’ai pas bien compris sa manière d’aborder les sujets je ne sais pas… Je trouve qu’elle mêle beaucoup de notions sans vraiment les aborder, elle tourne autour du pot sans vraiment apporter quelque chose de concert :(