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Un amour pour rien
Philippe, qui n'a connu que le plaisir, rencontre Béatrice en Italie. Elle lui semble jolie, sans plus, et douce. Philippe s'amuse au début de cet " amour pour rien " qui peu à peu le prend, l'occupe, l'obsède. Bientôt lassée par l'apparente légèreté du jeune homme, Béatrice se détourne de lui. Alors, mais trop tard, Philippe comprend que cet amour dont il jouait s'est mué en passion. Jean d'Ormesson, tout au long de ce récit doux-amer, tisse la trame d'un malheur et son envers persistant : un certain bonheur de vivre.
- GenresFrance
224 pages, Mass Market Paperback
First published January 1, 1960
17 people are currently reading
315 people want to read
About the author
Jean d'Ormesson
143 books188 followersJean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson est un écrivain, chroniqueur, éditorialiste et philosophe français. Ancien élève de l’École normale supérieure. Agrégé de philosophie. Directeur général du Figaro de 1974 à 1977. Secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO. Élu à l‘Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil).
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson is a French writer, journalist, columnist and philosopher. Alumnus of the École normale supérieure. Degree in philosophy. CEO of Figaro from 1974 to 1977. Secretary-General, then President of the International Council of Philosophy and Human Sciences at UNESCO. Elected to the Académie française (French Academy), October 18, 1973, chair of Jules Romains (12th chair).
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson is a French writer, journalist, columnist and philosopher. Alumnus of the École normale supérieure. Degree in philosophy. CEO of Figaro from 1974 to 1977. Secretary-General, then President of the International Council of Philosophy and Human Sciences at UNESCO. Elected to the Académie française (French Academy), October 18, 1973, chair of Jules Romains (12th chair).
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Community Reviews
Displaying 1 - 22 of 22 reviews
April 14, 2020
Très beau style et facile à lire mais si long... si lent... si niais... j’ai mis 2 ans à lire ces 200 pages tellement chaque page était une perte de temps. Un amour pour rien certes mais un achat inutile aussi.
Le style est évidemment bon mais l’histoire est nulle et les personnages sans personnalité, sans caractère. Un fuckboy qui découvre les sentiments même bien écrit ca reste une histoire nulle digne d’une mauvaise série.
Alors non seulement le personnage principal est sexiste et pense avec sa teub mais en plus ses pensées sont tellement obsessionnelles que chaque page répète la précédente dans des termes différents.
Would not recommend
Le style est évidemment bon mais l’histoire est nulle et les personnages sans personnalité, sans caractère. Un fuckboy qui découvre les sentiments même bien écrit ca reste une histoire nulle digne d’une mauvaise série.
Alors non seulement le personnage principal est sexiste et pense avec sa teub mais en plus ses pensées sont tellement obsessionnelles que chaque page répète la précédente dans des termes différents.
Would not recommend
October 19, 2020
Un peu déçue par ce livre... certes, très bien écrit et de toute beauté dans ses descriptions de pensées et de sentiments, mais un peu trop geignard pour moi. Qu'espérait Philippe?! Son manque total de maturité m'a consternée. Il ne méritait pas cet amour, à aucun moment. Typiquement le genre de type à fuir à toutes jambes, parce que, malheureusement, ils pullulent encore...
February 24, 2018
Un amour qui vient de paraitre
December 18, 2022
Cam prea multa introspecție repetată pe aceleași idei.
December 6, 2024
Fabuleux, d'une tristesse sans nom surtout quand on se voit dans le protagoniste (à peu près hein... pcq c'est un sacré enculé)
February 11, 2025
philippe t’es trop bête
June 6, 2020
Un viaggio sentimentale dal piacere alla passione.
Mi è piaciuto molto la parte delle vacanze romane.
La descrizione della passione amorosa è forse lunga ma descrive in maniera minuziosa le fasi di un amore.
Mi è piaciuto molto la parte delle vacanze romane.
La descrizione della passione amorosa è forse lunga ma descrive in maniera minuziosa le fasi di un amore.
September 4, 2025
Un amour pour rien de Jean d’Ormesson raconte l’histoire de Philippe, jeune homme passionné et désabusé, qui tombe éperdument amoureux de Beatrice, une femme séduisante, mystérieuse et insaisissable. Leur relation oscille entre désir et impossibilité : elle l’attire, l’échappe, puis revient, comme une obsession. Beatrice incarne le rêve, l’illusion et l’inaccessibilité. Philippe, lui, s’enferme dans un amour qu’il sait voué à l’échec. C’est une méditation sur la fragilité des sentiments, le poids du temps qui passe, et l’illusion des passions humaines. D’Ormesson, avec son style élégant, montre que parfois, l’amour peut n’être qu’un feu de paille, un vertige inutile, mais aussi une expérience qui façonne la mémoire et l’âme. C’est l’histoire d’un amour qui ne mène nulle part, mais qui marque une vie entière.
January 14, 2018
Un livre sur l'écriture, comment on puise dans son expérience, dans ses souvenirs, dans des histoires qu'on nous a racontées ou qu'on a lues ou qu'on a vues au cinéma pour construire une histoire, les liens que l'on peut faire entre les oeuvres d'art si éloignées soient-elles au premier abord et que l'on s'intéresse plus à ce que l'on n'a pas fait qu'à ce que l'on a fait. Ca se lit très facilement, c'est court et intéressant, peut-être un tout petit peu trop geignard à mon goût.
July 9, 2024
Bien que l'écriture de Jean D'Ormesson soit toujours aussi agréable à lire, tout en étant magnifique, ce roman me laisse un goût amer.
Philippe, personnage principal antipathique, cynique et égoïste, couplé à la narration à la 1ère personne m'ont gâché ma lecture. Les réflexions et sentiments de Philippe ont pu me sembler intéressants parce qu'écrits par D'Ormesson, le style faisant tout, ce n'était sinon que médiocrité et ridicule.
Philippe, personnage principal antipathique, cynique et égoïste, couplé à la narration à la 1ère personne m'ont gâché ma lecture. Les réflexions et sentiments de Philippe ont pu me sembler intéressants parce qu'écrits par D'Ormesson, le style faisant tout, ce n'était sinon que médiocrité et ridicule.
September 8, 2025
J’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal au début, mais j’ai fini par adorer. Ce qui m’a le plus interpellé c’est bien les questions sous jacentes que met en lien Jean d’Ormesson dans ce roman. Notamment cette idée du « fuis moi je te suis »
Pourquoi fuyons nous quand quelqu’un nous aime, et pourquoi nous nous accrochons lorsque cet amour disparaît?
Une belle lecture.
Pourquoi fuyons nous quand quelqu’un nous aime, et pourquoi nous nous accrochons lorsque cet amour disparaît?
Une belle lecture.
October 20, 2024
Une merveilleuse histoire et une splendide écriture. Certe Phillipe de méritait pas cet amour, mais j’ai trouver que ce livre représentait bien la passion amoureuse qui nous prend par les tripes, une passion poignante lorsqu’elle n’est pas réciproque. Ce livre m’a beaucoup parlé
March 6, 2020
Îmi pare rău, dar cred că nu merită istoveala.
March 8, 2024
Un vrai coup de cœur. Ce livre traite de l'amour d'une très belle manière, et la plume de Jean d'Ormesson rend le livre encore plus agréable à lire !
April 2, 2024
« L’amour le plus banal et le plus médiocre est un peu plus compliqué que la physique la plus ardue. »
November 7, 2024
o carte despre iubirile adolescentine ❤️
intensa si introspectiva
te pune pe ganduri ... ce efemera e tinerețea 🥰
intensa si introspectiva
te pune pe ganduri ... ce efemera e tinerețea 🥰
January 4, 2025
Encore un homme qui ne sait pas se qu’il veut.
Bravo Béatrice, tu ne t’ai pas laissé faire.
Bravo Béatrice, tu ne t’ai pas laissé faire.
October 22, 2025
très jolie histoire❤️🩹
November 14, 2025
Jean d'Ormesson est mon amour pour rien à moi.
August 3, 2025
éclair de lucidité à la page 200 pour Philippe: « j’étais un pauvre con. »
l’écriture de jean d’Ormesson rend émouvante l’histoire de cet homme qui n’a su aimé que trop tard une femme qui lui avait donné son cœur (qui a plutôt bien fait de le reprendre d’ailleurs…)
l’écriture de jean d’Ormesson rend émouvante l’histoire de cet homme qui n’a su aimé que trop tard une femme qui lui avait donné son cœur (qui a plutôt bien fait de le reprendre d’ailleurs…)
May 26, 2025
À tout jamais, mon livre préféré.
« Peut-être si j’avais eu du cœur, n’aurais-je pas inventé ainsi ces fantômes sans substance. Mais je n’avais pas de cœur, j’étais trop heureux de vivre, je n’avais pas de cœur, mais des faiblesses, j’étais cynique et vulnérable, alors naissaient en moi, dérisoires, irrésistibles, des préoccupations, arbitraires et cruelles qui me laissaient croire enfin que j’avais comme tout le monde, un cœur, des sentiments. »
« J’appris que j’aimais Béatrice en apprenant que j’allais souffrir. Et cet amour et cette souffrance qui me frappaient en même temps, il me semble qu’aujourd’hui que je compris aussitôt, sans oser me l’avouer, qu’ils n’auraient pas de fin. Si l’amour se persuade qu’il durera toujours, le chagrin aussi s’imagine qu’il ne s’émoussera jamais. »
« Je me rebâtissais moi-même, sous le coup de l’épreuve, sans voir que la fin de cette épreuve serait déjà sans doute le retour à mes anciennes habitudes et que je pouvais peut-être être amoureux et malheureux ou bien heureux sans amour, mais que l’amour dans le bonheur, je ne l’avais jamais que souhaité, sans vraiment l’éprouver. »
« Je vivrais avec mon amour comme le malade avec son cancer. Elle ne m’aimerait jamais, je ne l’oublierais donc jamais. »
« Les chagrins s’y cachaient encore, tapis, sous les souvenirs, et sous tous les gestes quotidiens, mais le temps qui passe les entour d’une ouate, les insensibilise, peu à peu. J’avais mal encore, mais je pouvais vivre. »
« Pendant quelques heures, le temps a passé sans nous écraser de son poids. Nous jouions un peu à cache - cache. À chaque phrase se présentaient des souvenirs, des abîmes. Nous les contournions. Cette nuit de Lausanne …
— Tu crois que nous serons de nouveau heureux ?
— Je ne sais pas … peut-être.
— Mais séparément.
— Oui, séparément. »
« Elle annonçait son mariage avec ce garçon un peu benêt qui était le frère d’Hélène. J’eus l’impression que ma douleur avait fait le tour de ma vie. Je levai mon verre, je regardai Riccardo, je dis : « À nos amours. » Nous nous mîmes à rire tous les deux, mais j’avais envie de pleurer. »
« Peut-être si j’avais eu du cœur, n’aurais-je pas inventé ainsi ces fantômes sans substance. Mais je n’avais pas de cœur, j’étais trop heureux de vivre, je n’avais pas de cœur, mais des faiblesses, j’étais cynique et vulnérable, alors naissaient en moi, dérisoires, irrésistibles, des préoccupations, arbitraires et cruelles qui me laissaient croire enfin que j’avais comme tout le monde, un cœur, des sentiments. »
« J’appris que j’aimais Béatrice en apprenant que j’allais souffrir. Et cet amour et cette souffrance qui me frappaient en même temps, il me semble qu’aujourd’hui que je compris aussitôt, sans oser me l’avouer, qu’ils n’auraient pas de fin. Si l’amour se persuade qu’il durera toujours, le chagrin aussi s’imagine qu’il ne s’émoussera jamais. »
« Je me rebâtissais moi-même, sous le coup de l’épreuve, sans voir que la fin de cette épreuve serait déjà sans doute le retour à mes anciennes habitudes et que je pouvais peut-être être amoureux et malheureux ou bien heureux sans amour, mais que l’amour dans le bonheur, je ne l’avais jamais que souhaité, sans vraiment l’éprouver. »
« Je vivrais avec mon amour comme le malade avec son cancer. Elle ne m’aimerait jamais, je ne l’oublierais donc jamais. »
« Les chagrins s’y cachaient encore, tapis, sous les souvenirs, et sous tous les gestes quotidiens, mais le temps qui passe les entour d’une ouate, les insensibilise, peu à peu. J’avais mal encore, mais je pouvais vivre. »
« Pendant quelques heures, le temps a passé sans nous écraser de son poids. Nous jouions un peu à cache - cache. À chaque phrase se présentaient des souvenirs, des abîmes. Nous les contournions. Cette nuit de Lausanne …
— Tu crois que nous serons de nouveau heureux ?
— Je ne sais pas … peut-être.
— Mais séparément.
— Oui, séparément. »
« Elle annonçait son mariage avec ce garçon un peu benêt qui était le frère d’Hélène. J’eus l’impression que ma douleur avait fait le tour de ma vie. Je levai mon verre, je regardai Riccardo, je dis : « À nos amours. » Nous nous mîmes à rire tous les deux, mais j’avais envie de pleurer. »
April 22, 2025
« Nous avions le désir, nous avions l’amour discret, nous connaissions le prix que donnent aux ardeurs cachées les lents détours et la patience du cœur. »
Un roman où tout y est. Un style qui emporte, un humour teinté d’ironie, et de si belles réflexions sur l’amour et ses désillusions.
Grâce à l’écriture si soignée d’Ormesson, on se laisse déambuler dans les rues de Rome et de Paris, aux côtés du narrateur. Un jeune homme si autocentré, égoïste qu’il s’égare lui-même dans son jeu.
Dans un amour pour rien, il est question d’un amour désinvolte et insouciant qui se transforme en un désir passionné. Passionné parce que l’on souffre d’aimer ce qu’on a perdu. Cet amour qu’on ne peut oublier et dans l’espoir le plus fou de le retrouver devient la source de nos plus grands tourments.
D’Ormesson nous plonge dans les supplices de l’esprit et de l’âme, mais de manière si raffinée que cela en devient sublime.
« Si l’amour se persuade qu’il durera toujours, le chagrin aussi s’imagine qu’il ne s’émoussera jamais. L’homme vit parce que le temps passe et parce qu’il n’y croit pas. »
« Parler d’un amour, c’est peut-être déjà le trahir. L’amour ne se passe qu’entre deux êtres ; tout ce qu’on y introduit d’étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. »
« L’amour n’est rien d’autre que la torture par l’espérance. Lorsque nous souffrons parce qu’un être nous quitte, sans doute souffrons-nous d’abord parce que nous sommes seuls, mais aussi et surtout parce que nous espérons sans certitude qu’il nous reviendra un jour. Voilà pourquoi la jalousie est si souvent pire que la mort de l’être aimé. »
Un roman où tout y est. Un style qui emporte, un humour teinté d’ironie, et de si belles réflexions sur l’amour et ses désillusions.
Grâce à l’écriture si soignée d’Ormesson, on se laisse déambuler dans les rues de Rome et de Paris, aux côtés du narrateur. Un jeune homme si autocentré, égoïste qu’il s’égare lui-même dans son jeu.
Dans un amour pour rien, il est question d’un amour désinvolte et insouciant qui se transforme en un désir passionné. Passionné parce que l’on souffre d’aimer ce qu’on a perdu. Cet amour qu’on ne peut oublier et dans l’espoir le plus fou de le retrouver devient la source de nos plus grands tourments.
D’Ormesson nous plonge dans les supplices de l’esprit et de l’âme, mais de manière si raffinée que cela en devient sublime.
« Si l’amour se persuade qu’il durera toujours, le chagrin aussi s’imagine qu’il ne s’émoussera jamais. L’homme vit parce que le temps passe et parce qu’il n’y croit pas. »
« Parler d’un amour, c’est peut-être déjà le trahir. L’amour ne se passe qu’entre deux êtres ; tout ce qu’on y introduit d’étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. »
« L’amour n’est rien d’autre que la torture par l’espérance. Lorsque nous souffrons parce qu’un être nous quitte, sans doute souffrons-nous d’abord parce que nous sommes seuls, mais aussi et surtout parce que nous espérons sans certitude qu’il nous reviendra un jour. Voilà pourquoi la jalousie est si souvent pire que la mort de l’être aimé. »
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