« - Elles sont inouïes, me dit Carlos. - De qui parles-tu ? - Des quatre sœurs O'Shaughnessy, naturellement. Inouïes. - N'exagérons pas, lui dis-je. Tout ce petit monde est exactement comme on doit être quand on a de l'argent, un château en Ecosse, du sang russe et irlandais, Verdi parmi ses ancêtres et le physique que nous savons. - Alors, c'est leur caste qui est insupportable, leur famille, leur façon d'être, leur milieu, comme ils disent. Tout le monde ici, et jusqu'à son propre père, se demande pourquoi Pandora a choisi ce garçon et quelle mouche l'a piquée. Et sa sœur Vanessa : amoureuse d'un nazi ! Je crois qu'Atalanta est déjà perdue, elle aussi. Elle va épouser un duc imbécile ou un banquier très riche ou peut-être l'un et l'autre. Le cumul n'est pas interdit. Il n'y a que la petite Jessica qu'on puisse encore sauver. Pourquoi, pourquoi s'intéresser à ces gens-là ? - Ce sont les plus belles, dis-je en riant. Reconnais au moins qu'elles sont belles et que, pour une raison ou pour une autre, on se sent assez bien avec elles. Rien de plus injuste, je le sais. Mais qu'y faire ! Tous les hommes en sont fous. »
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson est un écrivain, chroniqueur, éditorialiste et philosophe français. Ancien élève de l’École normale supérieure. Agrégé de philosophie. Directeur général du Figaro de 1974 à 1977. Secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO. Élu à l‘Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil).
Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d’Ormesson is a French writer, journalist, columnist and philosopher. Alumnus of the École normale supérieure. Degree in philosophy. CEO of Figaro from 1974 to 1977. Secretary-General, then President of the International Council of Philosophy and Human Sciences at UNESCO. Elected to the Académie française (French Academy), October 18, 1973, chair of Jules Romains (12th chair).
Yawn. Super-rich, beautiful women, f@$?king up their lives and those of the men who love them. And the author is nauseatingly enthralled with them, convinced that they have some worth which nothing in his narration makes me feel.