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Jacaranda

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Milan, 11 ans, enfant unique, s’ennuie ferme dans une France où les échos des tragédies lointaines ne parviennent que par bribes, le soir, à la télévision. Et voilà que soudain, à la fin de l’été 1994, sa mère lui impose la présence d’un prétendu cousin de son âge, Claude. D’abord dérouté par ce garçon mutique et blessé tout juste arrivé du Rwanda, Milan trouve en lui un presque frère avec qui tout partager, sa chambre et sa banlieue enfin moins maussade, ses jeux et ses passions, ses rires et ses peines…

Mais ce double devenu si proche lui est arraché aussi brusquement qu’il était apparu. Milan n’était que seul, le voici éprouvé par le chagrin, révolté par le silence de ses parents. Il ne le sait pas encore, mais pas à pas, voyage après voyage, devenu jeune homme puis adulte, il va remonter à la source du mystère familial et aux origines du drame du Rwanda, en pleine reconstruction après le génocide des Tutsis.

Là-bas, il trouve une famille : sa taiseuse grand-mère ; Eusébie, généreuse et déterminée ; Claude, toujours rêveur, installé dans un joyeux caravansérail avec son copain Sartre ; la petite Stella souvent réfugiée en haut du jacaranda, son arbre fétiche ; et tant d’autres qui essaient d’avancer dans un pays blessé mais d’une phénoménale vitalité. Les plaies à vif y sont dissimulées sous un tourbillon de bruit, de musique et d’alcool.

Ni tout à fait de là ni tout à fait d’ailleurs, Milan devient le passeur de secrets qu’il faut réussir à exhumer. Les révélations seront douloureuses pour chacun et Stella devra renoncer au jacaranda tant aimé, mais au bout du chemin, peut-être la réconciliation est-elle possible.

Comme Milan écoute et parvient à comprendre le pays de ses origines, Gaël Faye reconstitue avec sa douceur unique les parcours contrastés de ses personnages. Sur quatre générations, il nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui tente malgré tout l’expérience du dialogue et du pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.

282 pages, Paperback

First published August 14, 2024

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7745 people want to read

About the author

Gaël Faye

9 books515 followers
French-Rwandan Gaël Faye is an author, composer and hip hop artist. He was born in 1982 in Burundi, and has a Rwandan mother and French father. In 1995, after the outbreak of the civil war and the Rwandan genocide, the family moved to France. Gaël studied finance and worked in London for two years for an investment fund, then he left London to embark on a career of writing and music. He is as influenced by Creole literature as he is by hip hop culture, and released an album in 2010 with the group Milk Coffee & Sugar. In 2013, his first solo album, Pili Pili sur un Croissant au Beurre, appeared. It was recorded between Bujumbura and Paris, and is filled with a plethora of musical influences: rap laced with soul and jazz, semba, Congolese rumba... In 2018 he received the prestigious Victoires de la Musique Award. Small Country is his first novel. It was a huge bestseller in France, winning the Prix Goncourt des Lycéens 2016, and is being published in thirty territories worldwide.

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38 (<1%)
Displaying 1 - 30 of 971 reviews
Profile Image for enzoreads.
183 reviews3,057 followers
December 6, 2024
Je suis en LARMES je suis détruit la HONTE de pas lui avoir donné le Goncourt je fais que pleurer oh purée c’est quoi ce bordeeeeeel @gaelfaye je t’envoie ma facture de psy. Merci d’avoir raconté ces histoires sur le génocide des Tutsis au Rwanda et de l’avoir fait avec une telle beauté. Il a si bien écrit sur le traumatisme générationnel bref j’vais jamais m’en remettre
Profile Image for Floflyy.
495 reviews269 followers
November 6, 2024
Sans aucun jugement négatif, je qualifierai ce livre de grand public. Mais grand public comme on les aime : avec une histoire, des récits, des témoignages à entendre. Le style et l'écriture est je trouve moins sensible que dans ses chansons. Mais ce que l'auteur a à dire possède une telle charge émotionnelle et historique qu'il n'en faut pas plus pour passer un excellent moment.
Profile Image for Frey.
945 reviews62 followers
August 31, 2024
Comme l’impression de relire Petit pays, dans les relations, dans les personnages, dans les situations. Le roman est long, maladroit par moment, le style est loin de ce côté aiguisé et marquant de ses textes de rap. Jacaranda me fait l’effet d’un documentaire, d’histoires racontées, de témoignages, parce qu’aucun des dialogues ne sonne juste, chaque histoire a l’air de sortir d’un manuel où l’histoire a été réécrite plusieurs fois et au final finir par être aseptisée de tout affect, ce qui rend ceux-ci au final vides de leur substance et ne permet pas d’assimiler les réactions décrites.

C’est un témoignage important de la marque du génocide sur les personnes et la société rwandaise, mais au-delà de cette idée, j’ai trouvé le style assez faible et l’histoire pénible. J’ai du mal à mettre de mauvaises notes à des livres qui parlent de sujets marquants, par impression de manquer de respect aux personnes ou aux situations, mais j’ai trouvé ce livre très moyen.
Profile Image for Eddy.
154 reviews29 followers
December 28, 2024
Jacaranda est un livre important je pense pour mieux connaître l'histoire du Rwanda. Les témoignages sont forts et l'auteur parvient parfois à toucher des moments de grâce. J'ai également beaucoup connecté avec son récit d'un français issu en partie de l'immigration et l'envie de connaître ses origines.

Malheureusement ça suffit pas à compenser que le récit sous ce format de roman est assez moyen (pas mauvais mais moyen). Le style est scolaire, la narration très simple, les personnages assez plats. Certaines parties du livre semblent sortir de Wikipedia. J'aurai aimé plus d'audace, un personnage principal plus fort qui soit acteur de cette histoire. Sinon, autant faire un récit de non fiction.
Profile Image for Karine Mon coin lecture.
1,719 reviews293 followers
September 4, 2024
J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman, qui nous ramène au Rwanda, mais après le génocide alors que les habitants tentent de reconstruire le pays et aussi à se reconstruire. Et vivre ensemble aussi.

À travers un jeune homme que nous verrons grandir et qui cherche ses racines malgré les silences de sa mère rwandaise, nous rencontrerons des générations de gens qui ont vu l'horreur.

Émouvant, avec des touches de lumière qui pointent. Je recommande et je pense qu'énormément de gens peuvent aimer.
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
725 reviews216 followers
September 20, 2024
Dans son roman « Jacaranda », Gaël Faye nous entraîne dans une plongée intime et déchirante au cœur de l’histoire du Rwanda, un pays marqué par la violence, le génocide et la quête incessante de réconciliation. À travers quatre générations d’une même famille, l’auteur franco-rwandais tisse un récit où se mêlent mémoire et résilience, douleur et espoir, avec une sensibilité qui n’appartient qu’à lui. Le narrateur, Milan, un jeune homme d’origine métisse, grandit en France dans l’ombre d’un silence maternel imposant, celui de Venancia, sa mère rwandaise. Elle a choisi d’enterrer ses souvenirs, d’enfouir ses origines sous un mutisme glacial depuis son arrivée en France. Mais, en 1994, les images du génocide des Tutsis au Rwanda brisent ce silence et imposent une rupture brutale dans l’univers de Milan.

Le jeune garçon, encore enfant, découvre alors à travers les écrans les horreurs d’un pays qu’il connaît à peine. Il n’aura de cesse de vouloir comprendre, de percer le mystère de ses racines, d’explorer l’histoire douloureuse de sa mère, qui refuse toujours de parler de ce pays qu’elle a fui des années auparavant. Le cheminement de Milan est celui d’un retour aux sources, de voyage en voyage, de découverte en découverte. Sa quête de vérité le mène au Rwanda, terre de ses ancêtres, où il est confronté à une famille dont il ignorait l’existence et à un passé qu’il ne soupçonnait pas.

La force de « Jacaranda » réside dans cette fresque familiale qui, au fil des pages, dévoile les cicatrices d’un pays entier. À travers les souvenirs de Rosalie, l’arrière-grand-mère de Stella qui évoque les débuts de la colonisation belge, en passant par les récits d’Eusébie, celle qui a traversé les heures sombres du génocide (déjà présente dans « Petit Pays »), Gaël Faye dresse un portrait complexe et nuancé du Rwanda. Le livre remonte le cours du temps, dévoilant comment les semences du mal ont été plantées par les colons et les divisions imposées par les politiques d’ethnicité. On y découvre la façon dont le poison de la haine a été instillé, jusqu’à exploser en 1994 dans une violence inouïe qui a laissé le pays exsangue.

À travers le personnage de Milan, l’auteur interroge la mémoire, celle que l’on cache et celle que l’on choisit de partager. En rencontrant Claude, ce jeune garçon traumatisé qui refait surface dans sa vie, Milan est confronté à l’urgence de savoir, de comprendre. Leur amitié devient une passerelle entre deux mondes, un pont entre ceux qui sont partis et ceux qui sont restés. Claude, blessé au corps et à l’âme, symbolise ces survivants du génocide, marqués à jamais, mais porteurs d’une force incroyable. Leur relation incarne cette soif de résilience et de renouveau, malgré les traumatismes.

Le Rwanda de Gaël Faye est un pays où l’après-génocide reste une réalité complexe et douloureuse. La reconstruction nationale passe par le dialogue, mais comment pardonner quand le sang de ses proches est encore si frais dans la mémoire collective ? Comment se réconcilier quand les bourreaux et les victimes cohabitent désormais dans les mêmes villages, parfois même dans les mêmes familles ? Les juridictions gacaca, évoquées avec finesse dans le récit, symbolisent cet effort pour reconstruire une société fracturée. Ces tribunaux populaires, inspirés des pratiques communautaires, ont tenté de juger les coupables et de permettre aux familles de faire leur deuil, mais ils révèlent aussi les limites d’un processus de justice où le pardon est souvent plus une obligation sociale qu’une véritable libération.

La figure de Stella, une jeune fille rwandaise, incarne cette nouvelle génération qui porte en elle les stigmates du passé. Stella trouve refuge sous un arbre « Jacaranda », dont les fleurs violettes s’étalent comme des blessures dans le paysage. Cet arbre devient son sanctuaire, un lieu où elle observe le monde, où elle cherche à comprendre ce qu’elle n’a pas vécu, mais dont elle ressent profondément les répercussions. Le « Jacaranda », avec sa beauté fragile et sa capacité à fleurir même après les tempêtes, est une métaphore puissante de la résilience. Il est le témoin silencieux de la douleur et de la beauté, de la mort et de la renaissance, un symbole de la mémoire vivante qui refuse de s’effacer.

Gaël Faye réussit à capturer dans son récit une multitude de voix qui se croisent et se répondent. Il nous fait entendre les récits d’une arrière-grand-mère, d’une mère, d’une enfant, de survivants et de disparus. Chacune de ces voix porte un fragment de la mémoire collective, et ensemble elles dessinent le portrait d’un pays qui tente de se réconcilier avec son passé. Le roman, dans sa pudeur et sa poésie, refuse de sombrer dans le pathos. Il expose les douleurs sans les exacerber, il parle de vengeance sans la glorifier, il montre les cicatrices sans les rouvrir inutilement.

L’un des aspects les plus marquants de « Jacaranda » est sans doute la manière dont Gaël Faye parvient à rendre compte de la complexité de l’histoire rwandaise sans jamais simplifier ni minimiser les faits. À travers Milan, il nous guide dans un voyage qui est à la fois personnel et universel. On y découvre comment la mémoire d’un pays peut façonner celle d’un individu, comment les traumatismes se transmettent d’une génération à l’autre, et comment la quête de vérité peut être à la fois un acte de rédemption et de survie.

Et puis, il y a l’expérience unique du livre audio, où Gaël Faye lui-même, également musicien et poète, prête sa voix à « Jacaranda ». Il ne se contente pas de lire son texte : il l’habite, il l’incarne. Sa voix, douce et profonde, associée à de nombreux intermèdes musicaux, ajoute une dimension supplémentaire à l’écoute, une intensité émotionnelle qui touche le cœur de l’auditeur. Il restitue avec une infinie tendresse l’âme de ses personnages, leur fragilité, leur force, leurs doutes. On entend dans ses intonations toute la douleur des personnages, toute leur résilience, tout leur espoir. Son interprétation donne vie aux mots, aux silences, aux non-dits, créant une connexion intime avec son récit. On est transporté dans les rues de Kigali, on respire l’air chargé de poussière et de souvenirs, on entend les rires étouffés, les murmures des fantômes du passé. C’est une expérience vibrante, immersive, presque chamanique, qui transcende la simple lecture pour devenir un véritable voyage sonore au cœur de l’âme rwandaise. Il y a quelque chose de profondément authentique dans cette lecture, qui amplifie l’émotion et laisse une empreinte durable.

« Jacaranda » est une fenêtre ouverte sur un monde complexe et fascinant, une invitation à écouter, à ressentir, à comprendre.
Profile Image for Leslivresdemilie.
121 reviews58 followers
August 7, 2024
Je peine à trouver les mots. C’est le genre de récits qui vous retourne l’estomac, parce qu’on sait qu’il raconte la réalité. L’histoire de Milan, qui part sur les traces de son passé et à la découverte de sa famille rwandaise, qui a vécu l’horreur du ténicide du Rwanda. J’ai été énormément marquée par les réunions de commémoration qui ont lieu trois mois par année et lors desquelles plusieurs personnages ont raconté leur histoire. Je suis triste à la fin de ce livre. Triste de voir comment les humain-e-s peuvent se faire du mal continuellement. Triste que d’autres humain-e-s aient eu tant de d’horreurs à vivre et à survivre.

L’écriture de Gaël Faye est excellente, elle m’a entraînée de façon à ne plus vouloir quitter le roman avant de l’avoir terminé. Un livre de la rentrée littéraire à lire absolument.
Profile Image for Stormaloo.
270 reviews9 followers
September 26, 2024
J'avais été bouleversé par Petit Pays pour sa profondeur et sa capacité à toucher le cœur, mais ici, l’histoire de Milan m’a semblé trop distante. Les dialogues manquent de vie, et même avec un sujet aussi poignant que le génocide rwandais, je n’ai pas ressenti les émotions que j’espérais. Le récit fait parfois trop factuel, comme si l’auteur voulait garder ses distances. J’ai eu du mal à me laisser emporter. C’est un livre essentiel pour la mémoire, mais sur le plan personnel, il ne m’a pas touché autant que je l’aurais voulu.
Profile Image for cafejuntoalibros.
580 reviews52 followers
November 14, 2025
Es una lectura intensa, sí, pero escrita con una belleza que conmueve. Faye tiene la habilidad de contar lo más doloroso sin perder la ternura. Y cuando terminas el libro, algo de esa flor azul queda contigo… como si la memoria también pudiera curar. 🌿
Profile Image for Jovi Ene.
Author 2 books287 followers
July 19, 2025
„Cu timpul, dragostea mea pentru ea avea să se estompeze, fără să dispară cu totul, lăsând o urmă în ființa mea, așa cum îți amintești, după trecerea mai multor ani, versurile unei poezii învățate pe de rost în copilărie.”

Povestea lui Milan este una dintre multele povești ale supraviețuitorilor genocidelor repetate din Rwanda, țară despre care știm atât de puține (unii dintre noi își amintesc de reportajele de la televizor din anii 1990, alții de excelentul film Hotel Rwanda din 2004, la rândul său inspirat din fapte reale). Foarte tânăr, Milan se află în fața unei tăceri de nepătruns - tatăl său francez și mama ruandeză nu vorbesc niciodată de trecutul din țara natală a mamei, însă totul se schimbă în 1994 când în familie apare un copil de aceeași vârstă, supraviețuitor al genocidului din acel an, rănit și scuturat de coșmaruri, care devine liantul între Milan și țara africană pe care are nevoie să o înțeleagă. An după an, deceniu după deceniu, de la Paris la Kigali, Milan își descoperă prezentul și viitorul prin încercarea sa de a-și înțelege mama, bunica, unchiul, verișorii, rudele africane care sunt sânge din sângele său. E multă tragedie în paginile acestei cărți, sunt multe lacrimi și sentimente contradictorii, dar și multă speranță: Rwanda ține trei luni pe an de comemorări ale genocidelor succesive tocmai pentru ca noile generații să conștientizeze trecutul și să poată trăi în armonie și în pace în prezent și în viitor, chiar cu copiii și nepoții criminalilor deceniilor din urmă.
Cutremurătoare poveste, un foarte bun roman.
Profile Image for Claudia.
34 reviews18 followers
June 28, 2025
"Spitalul e un vapor de noapte care pescuiește omenirea de pe fundul abisului, marii arși de pe urma efortului de reconstrucție, pe cei secătuiți de presiunile familiale, pe cei zdrobiți de convențiile sociale, pe cei care au dezertat de la marea comedie umană. Dar le oferă un refugiu mai ales acelor umbre amorțite care se scuză că încă există, acelor suflete rătăcitoare care trăiesc în locuri fără lumină, cochilii umane chinuite de frământări și de coșmaruri imposibil de vindecat."
Profile Image for Typhaine D'Udekem.
81 reviews7 followers
January 8, 2025
Incroyable, un livre qui va me rester longtemps en tête ❤️‍🩹🇷🇼
Profile Image for Luana Rizea.
493 reviews26 followers
August 9, 2025
Încă un roman care a dezvăluit cel mai puternic animal și cea mai oribilă creatură de pe pământ: omul! Omul, cu binecuvântarea religiei și puterea conducerii poate fi o armă de o cruzime de nedescris!
Când crezi că omul a ucis cu sălbăticie acum sute de ani, că a lovit ca primitivul în copii, femei și bătrâni (dar nu numai)...amintește-ți anii '90 în Rwanda (și nu numai).
Însă Jacaranda nu este doar despre aceasta. Este și despre puterea de a merge mai departe, despre a te aduna din iad, de a-ți reconstrui inima făcută cioburi, despre a ierta.
Și mă gândesc că citim, se scrie, se trag semnale de alarmă...dar noi le dăm ignore și mergem mai departe, fără a învăța mai nimic din istoria care se cam repetă...

4 din 5, pe alocuri mi s-a părut oarecum neverosimilă sau poate scrisă pe repede înainte sau poate puțin de scenariu de film.
Profile Image for Jo.
1,215 reviews223 followers
June 7, 2024
J’ai trouvé le texte sublime : à la fois touchant et subtile.

C’est l’histoire de Milan qui, tout au long de sa vie, va autopsier ses racines.

Un roman qui rend justice au Rwanda et raconte son histoire.

Ça parle de famille, de traumas, de transmission et de pardon.

Excellent !
Profile Image for cyrianesr.
43 reviews3 followers
August 27, 2024
j’ai pleuré
je crois que j’ai préféré celui là à Petit Pays ?
Profile Image for Pedro.
825 reviews331 followers
November 5, 2025
3,5

Back to Ruanda

Milan, el narrador, recuerda con mucha alegría y afecto una breve experiencia infantil, compartiendo un vínculo fuerte con su pequeño primo Claude, que había llegado herido a Paris, como refugiado de la guerra de Ruanda.

Por ello, para hacer su tesis final, elige a ir a Ruanda, la patria de su madre, a estudiar la experiencia de los "gacaca", juicios populares que buscan la confesión y el arrepentimiento de los responsables de la masacre de los tutsis de la década del '90, así como la posibilidad del perdón y la reconciliación.

Una vez en Ruanda, se reencuentra con el "pequeño" Paul, con quien ha compartido una gran intimidad, pero a su vez vienen de mundos muy distintos y ha pasado mucho tiempo; esta tensión incierta en la relación (cercano-lejano), no se desarrolla, y la descripción de los vínculos es muy simple y básica.

Irán apareciendo más personajes e historias, y la novela, aunque con algunas conductas estereotipadas mantiene un buen hasta; luego decae, y vuelve a levantar con las narraciones de las historias de vida de la centenaria Rosalie, recogida por su bisnieta, y la narración de la experiencia de su nieta Eusébie.

Una novela muy ilustrativa sobre el genocidio de Ruanda, bien narrada por Gayé, aunque es perceptible su falta de experiencia literaria en el sostenimiento de la narración.

Gaël Faye nació en Burundi en 1982, de padre francés y los madre ruandesa, y es actualmente músico de rap y escritor. A los doce años se trasladó con su familia a París, huyendo de las réplicas del genocidio de los tutsis a manos de los hutu que se desarrollaba en Ruanda, experiencia volcada en su novela autobiográfica Pequeño país; ambos países tienen la misma composición étnica (Burundi significa pequeña Ruanda).
Profile Image for Virginie GB.
59 reviews11 followers
July 29, 2025
Énorme, gigantesque coup de cœur.
C’est super triste évidemment, mais la lecture vaut la peine de se déchirer le cœur.

« Le spectacle était beau et terrifiant. C’est là que je l’ai remarquée. Debout au milieu du jardin, pieds nus dans l’herbe, une chemise de nuit blanche, immobile et seule. Sa silhouette se détachait en une ombre énigmatique à la lueur vacillante des flammes.
Nous étions en juillet 1994. Au moment où j’observais ma mère de dos qui regardait la nuit en feu, un génocide prenait fin dans son pays natal. Je n’en savais rien. »

« J’observais les gamins s’amuser comme on se venge de tout - des enfances gâchées, des bagarres de rue, des coups de couteau et de machette, des nuits à dormir dehors, des overdoses de colle à sniffer, des familles décimées, de la misère crasse, de l’alcool frelaté, des viols, des maladies, de l’indifférence ou de la pitié des honnêtes gens. Ce soir-là, les enfants se tressaient des lauriers, chantaient leurs propres louanges, étaient princes et princesses en leur Palais. Toute leur énergie tendue vers la joie simple d’être en vie. »
Profile Image for diario_de_um_leitor_pjv .
780 reviews138 followers
August 13, 2025
Uma história tocante, dura e imprescíndivel de conhecer!
Uma leitura que te envolve numa teia que não consegues abandonar.
Não larguei o livro até que o terminei madrugada dentro.
Profile Image for Laurine.
158 reviews4 followers
December 22, 2024
J’ai l’impression d’avoir découvert un pan entier de l’histoire
Profile Image for Cami L. González.
1,459 reviews688 followers
September 28, 2025
4.5/5

Fue un libro que narró algo horrible, pero logró no caer en el morbo. Al final, más que hablar del genocidio de Ruanda, lo que hizo fue hablar de las consecuencias de este, de las vidas de quienes sobrevivieron y quiénes, sin vivirlo, pagaban todavía el precio.

Milan vive en un entorno tranquilo y feliz en Francia, pero tiene la duda del pasado de su madre y su país de origen; Ruanda, el que ella apenas menciona. A pesar de todo lo que ve en las noticias durante 1994, no sabe nada de sus raíces en el país, hasta que un día su madre lleva a su sobrino a vivir con ellos. De esta forma, Milan irá recolectando pequeñas pistas y destellos de lo que sucedió en Ruanda y del pasado de su madre en ese país.

"Porque mañana vuelvo al frente. Es posible que esta vez la muerte me acepte. Entonces seré sólo un recuerdo para ti. Por irrisorio que parezca, este pensamiento me tranquiliza (...). En cualquier caso, ya no temo nada. Salvo, tal vez, dejar de ser amado".


Me gustó mucho la forma en que el autor abordó la historia, pues lo hizo de una manera indirecta. El narrador era un chico francés, con una madre ruandesa, que no sabía nada del país de origen de ella, por el contrario, solo tenía los silencios de esta ante todo lo que sucedía. Y fueron estos silencios los que alimentaron su curiosidad, los que lo llevaron a sentirse atraído por este país que estaba intentando recomponerse.

Por un momento, pensé que podría ser una historia dura de leer, y lo fue, pero nunca en un sentido morboso. Como dije, se centró más en el cómo los supervivientes intentaron rearmar sus vidas y cómo el mismo país fue construyéndose después de tales eventos. Todo centrado en Milan, alguien que a pesar de tener una madre de ahí era considerado un blanco más, así que todo lo vimos desde sus ojos extranjeros. Además, partió con él siendo muy joven e ignorante del genocidio y de la misma relación de Ruanda con Francia, así que no era una voz narrativa densa y cargada de información.

El personaje de Milan me gustó mucho, a pesar de que era un chico privilegiado y perezoso, un adolescente muy normal, había un deseo en él de querer y ser querido, de buscar comunidad y crear lazos. La forma en que no tardó en encariñarse con Claude o cómo nació su relación con Stella me pareció adorable, sobre todo esos primeros encuentros con Claude. Pensé que se iría por un camino por completo diferente, pero no, estaba tan feliz por tener a alguien más en su vida que para él era un lazo irrompible. Por eso mismo, era imposible no entender su deseo de crear esos mismos puentes con su madre, intentar obtener algo más de ella, algo que pudiera conectarlos.

"Has venido como turista y te irás pensando que has pasado unas buenas vacaciones. Pero no se viene de vacaciones a una tierra de sufrimiento. Este país está envenenado. Vivimos con asesinos a nuestro alrededor y eso nos vuelve locos. ¿Entiendes? ¡Locos!".


Gran parte de la información y los relatos más duros vinieron como eso mismo; relatos. En la segunda mitad del libro hubo unos relatos como discursos en los que pudimos saber sobre las vidas de algunos personajes y todo por lo que pasaron. El de Rosaline, una mujer que murió a los 115 años, fue más un relato histórico con hartos detalles del rey y cómo fue cambiando todo eso con los belgas hasta llegar a la lucha de tutsis y hutus; mientras que el de Eusébie se centró más en todo el genocidio a lo largo de los años y todas las veces que se vio obligada a huir de su hogar y partir desde cero. Estos fueron los momentos más densos, tanto en cuando a la dureza del relato, pero también en cuanto a contenido, pues era algo difícil seguir el hilo de todos los cambios que ocurrieron en el país. Creo que el único relato que no me hizo sentido que estuviera escrito así fue cuando Milan describió a su abuela de esa forma, a esa parte no le vi propósito porque no aportó algo como los demás.

Me pareció muy interesante que la novela tuviera como eje todo aquello que la madre de Milan no le contó, al final todo este deseo de saber por parte de él vino de los silencios de su madre. Ella quería dejar todo ese pasado atrás, pero al hacerlo le negó a él sus raíces, en una parte del libro alguien le dice que quizá toda esta búsqueda de su parte era Milan intentando entender los silencios de su madre. Milan tuvo que hacer las paces con que todos buscaban salir adelante de formas distintas, algunos buscando venganza, como Claude; otros construyendo un país mejor, como Eusébie; y otros solo siguiendo adelante olvidando el pasado, como su madre.

"¿Sabes? Lo inenarrable no es la violencia del genocidio, sino la fuerza de los supervivientes para seguir viviendo a pesar todo".


Me gustó la conexión con Stella, esta chica sensible que llegó como una segunda oportunidad para Eusébie y que creció rodeada de historias, no vivió nada del genocidio, pero por relatos de su bisabuela lo sentía en su piel y en su cuerpo. Este libro fue uno de relatos, de cómo el dolor y el miedo pueden ser transmitido en historias, pero también la esperanza y la reconciliación. No era fácil seguir adelante sabiendo que tus vecinos masacraron a tu familia, aunque tampoco había otra opción. No era sencillo para los tutsis rehacer sus vidas al lado de quienes los masacraron como si fueran menos que animales. Sin embargo, sin hacerlo de una forma falsa melodramática, el autor logró mostrar momentos de reconciliación, momentos de esperanza para los personajes y de que podrían salir adelante.

El jacarandá fue la historia de un chico que buscó respuestas para los silencios de su madre sobre su país de origen, Ruanda, y su conexión con los relatos que ahí encontro. Una historia de un país que busca seguir adelante y reconciliarse con su pasado.
Profile Image for Irina Baciu.
123 reviews6 followers
November 23, 2025
După această carte, simt că a sosit momentul să iau o pauză de la cărți grele și dureroase. Momentul comemorării victimelor genocidului din Rwanda m-a sfâșiat, mi-a aruncat în față viețile unor oameni care par să nu fii cunoscut niciodată lumina și căldura, siguranța și speranța, ci doar gustul amar al supraviețuirii cu orice preț.
Pe de o parte, mi-aș fi dorit ca personajele să fie mai elaborate, poate scriitura mai intruzivă, dar, pe de altă parte, simt că a fost atât cât a trebuit pentru a înțelege tăcerea, cum spune spre final unul dintre personaje.

“Cu timpul, dragostea mea pentru ea avea să se estompeze, fără să dispară cu totul, lăsând o urmă în ființa mea, așa cum îți amintești, după trecerea mai multor ani, versurile unei poezii învățate pe de rost în copilărie.”

“Știi, de fapt, ceea ce nu se poate exprima în cuvinte nu e violență genocidului, ci forța cu care supraviețuitorii își continuă viața, în ciuda tuturor lucrurilor.”

“Cele două femei aveau grijă una de cealaltă, încercau să supraviețuiască într-un câmp de ruine, cu sufletul devastat. Rosalie își spunea ca moartea o uitase, iar Eusébie nu se simțea nici moartă, nici vie. Inima îi bătea în ciuda propriei dorințe.”

“Trebuie să ne amintim că tutsi au fost uciși nu pentru ceea ce gândeau sau făceau, ci pentru ceea ce erau.”

“-Nu, nu cred. Nu-ți cauți rădăcinile. Poate ca încerci doar să-i înțelegi tăcerea.”

Am câștigat această carte la “Orașul vorbește la RRC” și țin să le mulțumesc pe această cale.
Nu știam nimic despre genocidul din Rwanda până acum și îmi dau seama cât de ignoranți suntem de multe ori în fața istoriei și a suferințelor oamenilor cu care ne intersectăm, cât de puțin știm și cât de mult judecăm.
Vă las pe voi să descoperiți care este însemnătatea superbului copac de jacaranda.
Profile Image for Bea.
430 reviews26 followers
October 9, 2024
Net zoals in Petit Pays is de rode draad in dit verhaal ook weer de genocide in Rwanda (1994) met nu meer aandacht voor de nasleep ervan.

Milan, geboren en getogen in Frankrijk en kind van een Franse vader en een Rwandese moeder, is 12 wanneer in Rwanda de burgeroorlog uitbreekt. Hij kent Rwanda totaal niet, is er nog nooit geweest en er wordt thuis amper over het geboorteland van zijn moeder gepraat.
En dan staat daar ineens Claude, een leeftijdsgenoot van Milan én een oorlogsvluchteling aan de deur. De eerste kennismaking van Milan met Rwanda.

Wat volgt is het verhaal van zowel Milan, Claude en nog vele anderen, maar ook het verhaal van Rwanda na de genocide.
En beide verhalen zijn knap gebracht : een gebeurtenis wordt uitgebreid beschreven en dan fast forward naar andere gebeurtenissen jaren later. Dat scenario herhaalt zich enkele keren en brengt ook wel wat vaart in het verhaal. En laat bovendien ruimte aan de lezer om zelf het één en ander in te vullen.

Verrassend is ook het feit dat bepaalde personages uit Petit Pays hier weer verschijnen en hun levens ook wat verder uitgediept worden. Zo vormen beide boeken eigenlijk een mooi geheel.
(Minor detail : ook de covers van beide boeken, minimalistisch elke keer, passen mooi bij elkaar 😉)

Goed gedaan, heel goed zelfs.
Dat Gaël kan schrijven staat nu wel vast, getuige hiervan dit stukje over een psychiatrisch hospitaal in Rwanda.

"L’hôpital est un bateau de nuit qui recueille l’humanité du fond du gouffre, les grands brûlés de l’effort de reconstruction, les éreintés des pressions familiales, les épuisés des conventions sociales, les déserteurs de la grande comédie humaine. Mais il abrite surtout ces ombres engourdies qui s’excusent d’être encore, ces âmes errantes qui vivent dans des contrées sans lumières, coquilles humaines pleines de tourments et de cauchemars impossibles à guérir."

Alleen had ik hier niet het waw-gevoel dat ik bij Petit Pays wel had, maar dat heeft misschien te maken met het feit dat ik beide boeken aaneen sluitend gelezen heb.
Of om het met de woorden van een andere GR-gebruiker te zeggen : dit boek staat op de Goncourt-longlist (2024) en dat is OK maar om de prijs zelf in de wacht te slepen mag het toch nog net iets meer zijn.

https://www.facebook.com/100002090298...

https://www.rtbf.be/article/entretien...
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Profile Image for Annadwolf.
152 reviews5 followers
October 12, 2025
‘het onzegbare is niet het geweld van de genocide, het is de kracht van de overlevenden om hun bestaan ondanks alles voort te zetten’ (119)
Profile Image for Luís Queijo.
322 reviews26 followers
August 1, 2025
Na senda do Goncourt, e apesar de ter começado a ler o “Houris” que, para além de mais melancólico e com uma dinâmica distinta, é bem “pesadinho”, resolvi ir devagar e ler este “Jacarandá” sobre o qual tinha grandes expectativas. Finalmente um tiro certeiro.
Sem adiantar muito sobre o conteúdo cuja temática central me era quase desconhecida (e, claro está, me fez ir ler mais “umas coisas” acerca do assunto, Gael Faye escreveu uma narrativa que me encantou e que aborda, simultânea e magistralmente, assuntos muito sérios tais como identidade, amizade, família, amor, cultura e o ódio visceral que o ser humano nutre por si próprio.
Sem querer politizar o que quer que seja, depois do que se passou durante grande parte da idade média, na segunda grande guerra, em qualquer local de África (como relatado nesta narrativa), na América Latina, nos Balcãs, Turquia, tantos outros locais e épocas como é que conseguimos assistir impávidos e serenos àquilo que se passa actualmente em Gaza e prevaleça um qualquer sistema de “etiquetagem” enquanto a irracionalidade dita quem é a favor ou quem é contra (o quê, convenientemente, não se sabe muito bem).
Do livro, só posso dizer que me soube, mesmo, a muito pouco. Merecia o Goncourt nem que fosse ex-aequo.
Profile Image for DOMINIQUE.
183 reviews
September 21, 2024
Un peu déçue par certains côtés artificiels de la narration qui nuisent à l'émotion. J'ai beaucoup appris sur l'histoire du conflit ethnique au Rwanda et notamment le rôle de la Belgique et de l'Eglise mais il m'a manqué une profonde émotion pour mettre une 5ème étoile.. Et je n'ai pas compris pourquoi toutes les mères doivent en vouloir à leurs enfants ou ne pas leur montrer leur amour ou ne pas les comprendre. C'est une vision bien pessimiste des mères.
Profile Image for Sandrine.
63 reviews
October 16, 2025
It seems like Gael Faye likes writing from the point of view of a child. And I think it’s brilliant because a child can ask questions that adults shy away from.

This book made think of how war and the trauma it brings up, keeps us from discovering our roots. Milan and I have many differences in our stories, but I related to how he desperately wanted to know his mom’s story and the way she hated revisiting memories from Rwanda - I recognize that in my parents.
Like how many of us Rwandans have sat down with our parents and gotten details on their experience of the war? If you’re like me, you’ve probably gotten bits of stories here and there, but not really from point A to Z.

That’s why I related to Milan, being this curious child that’s always asking uncomfortable questions that nobody wants to answer. And wanting to learn by yourself and finding courage to keep on asking questions. And honestly, That’s why I love reading- it gives you a chance to explore issues that you know of or have been affected by- but that you have only heard of from one perspective.

I read the translated version in Swedish and that was an experience in itself. Being able to read in a language I speak everyday, combined with reading a story about my home country?!?! Omg!! I loved reading about the places and cities that I’m well familiar with. All the sentences in my mother tongue Kinyarwanda- I honestly can’t explain the joy it gave me!!
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